Flash : Faure Gnassingbé victime d’espionnage chinois

L’information a produit un effet-choc en Afrique. Le siège de l’Union africaine (UA) aurait été espionné par la Chine depuis 5 ans, a révélé le journal Le Monde.

Dans un univers de globalisation où le Togo s’est fait une relation d’amitié enviable avec la puissance chinoise, il y a de quoi s’interroger sur les intentions du partenaire chinois.

Leçon aux pays africains : la Chine se serait offert les informations de haute confidentialité issues des rencontres entre chefs d’États africains en l’espace de 5 ans. C’est l’information qui aura marqué la fin de semaine dernière sur tout le continent.

Et pour ce faire, le bienfaiteur chinois qui a fait don à l’Union africaine d’un siège flambant neuf n’a pas manqué d’occasion pour glisser des vers dans sa pomme. Les données informatiques de l’UA transférées vers Pékin, des micros placés dans les ascenseurs, et les bureaux… La Chine ne se serait pas créé une dure équation pour s’enquérir des données de l’UA.

Sur les médias sociaux, les utilisateurs font mention de leurs inquiétudes, et d’autres s’indignent de ce que le siège de la plus grande représentation des États africains, au nom de l’indépendance, ne soit pas construit par les Africains eux-mêmes.

Source : Togoweb.net

Le Front Citoyen Togo Debout: les populations appelées à sortir massivement

Le mouvement Citoyen Togo Debout (FCTD), organise un grand meeting ce samedi 4 mai 2019 sur le terrain d’Akassimé à Hanoukopé.

Le mouvement, à travers cette rencontre avec les populations de Lomé et de ses environs, veut informer et sensibiliser sur les derniers développements de l’actualité sociopolitique du Togo.

Ci-dessus le communiqué de presse.

Dans le cadre de ses activités d’éveil, de veille et d’alerte citoyennes, le Front Citoyen « Togo Debout » (FCTD) organise un meeting d’information et de sensibilisation le samedi, 04 mai 2019 à partir 14H30 sur le terrain d’AKASSIME à HANOUKOPE.

A cette occasion, le FCTD invite les membres actifs et sympathisants de ses différentes structures, les populations de Lomé et de ses environs à y prendre massivement part en vue de contribuer pleinement et efficacement aux actions du Mouvement vers l’enracinement de l’Etat de droit, la démocratie et la bonne gouvernance au Togo.

NB : D’ores et déjà, une note d’information valant déclaration préalable a été régulièrement adressée par le FCTD à l’autorité compétente, notamment le Président de la Délégation Spéciale de la Commune de Lomé le vendredi, 19 avril 2019 conformément aux dispositions des articles 09 et 10 de la Loi N°2011- 010 du 16 mai 2011 « fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunion et de manifestation pacifiques publiques ».

Venez très nombreux, car la parole et le pouvoir sont au peuple souverain !

« Togo debout, luttons sans défaillance » !

Fait à Lomé le 27 Avril 2019,
Le Front Citoyen « TOGO DEBOUT »

Source : www.icilome.com

L’anniversaire de l’’indépendance du Togo : Mike Pompeo présente les plus sincères félicitations aux autorités togolaise

A l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance, du pays de Faure Gnassingbé,   les États-Unis ont à travers son chef du Département d’État, adressé un message de félicitations aux autorités togolaises.

« Au nom du peuple américain, j’adresse mes plus sincères félicitations à l’occasion de l’anniversaire de votre indépendance », a twitté  Mike Pompeo, le secrétaire d’États-Unis d’Amérique.

Le chef du Département d’État salue ‘les contributions importantes du Togo au maintien de la paix et à la sécurité maritime dans le monde.

Mike Pompeo, se félicite des efforts déployés par le Togo pour offrir aux investisseurs étrangers et aux entreprises un cadre plus propice aux affaires « et pour améliorer le bien-être de tous les citoyens togolais et renforcer vos institutions démocratiques, en particulier dans la perspective de vos élections présidentielles de 2020 ».

Lutte contre l’insécurité : quatre présumés braqueurs dans les mains des agents de l’ordre

La police nationale togolaise a interpellé quatre présumés coupeurs de route. Ces derniers sont actuellement dans les locaux de la direction centrale de la police judiciaire.

C’est dans la nuit du 18 au 19 avril dernier que, la Police a mis la main sur un réseau de braqueurs composés de Kodjo Franck Nimassou (21 ans, sans emploi, béninois d’origine), Koffi Pascal Kouroungbe, (29 ans, conducteur de taxi moto) Franck Yaovi Zogli (24 ans, sans emploi) et Kodjo Wonderful Nagbe.

Selon la source policière,  ces individus braquent les vendeurs de l’essence frelatée dans la capitale Lomé et dans ses environs. Acculés, ils avouent les faits retenus contre eux. Les braquages à Agoè Zogbédji, Tsévié Monénou, dans la zone des ronds-points Mèche Amina et Cimtogo portent leurs signatures.

Ces braqueurs utilisent des pistolets de fabrication artisanale, des couteaux, des manchettes. Ces matériels ont été retrouvés chez eux avec quatre (4) cartouches de calibre 12 mm et trois (3) téléphones portables… Ils disposent également d’une moto non immatriculée avec laquelle ils opèrent.

Dans les tout prochains jours, ils seront présentés au procureur de la République. Pour le moment, ils sont gardés à la Direction centrale de la Police judiciaire.

Togo : l’indépendance, c’est la fête nationale de tous les togolais

Un concert a rassemblé vendredi 26 avril dernier, dans la soirée à Tsevié des milliers de fans pour écouter les stars du moment.

Parmi ces artistes musiciens figurent : K Roll, Professeur Abawoe, Valentine Alvares, Tony X et autres.

Cet  événement a été organisé par Akuestar Events dans le cadre de la Tournée de l’indépendance citoyenne. Un autre concert est prévu ce soir à Lomé au Canal Olympia avec les mêmes artistes.

Togo : l’origine du peuple Ewé, le prof Nicoué Gayibor fait un cadrage de l’histoire

La reconstitution du passé des peuples est un signe de leur identité culturelle et de leur dynamisme. On ne saurait en effet bien connaître un peuple que si cette connaissance a une profondeur historique.

Certaines traditions font ainsi remonter l’origine des Ewé au site biblique de Babel, voire à Babylone en Mésopotamie, d’où ils auraient migré vers l’Égypte, et de là, vers Khartoum, puis Oyo, Kétu, Tado et enfin Notse. Il convient de souligner ici que ces traditions sont le résultat d’une acculturation précoce née des contacts permanents entre les Ewé de l’ouest (au Ghana actuel) et les pasteurs allemands de la Mission de Brême dès la seconde moitié du XIXe siècle. Il a ainsi paru plus valorisant à ces premiers chrétiens – et, à leur suite, à bien des nationalistes ewe des années 1950- de tirer les origines des Ewe des sites bibliques, à l’instar du peuple élu de la Bible, les Israélites. Cette tendance, qui n’a aucun fondement historique ni scientifique, est actuellement reprise par un certain nombre de chefs, particulièrement ceux qui sont affiliés à l’EWETO.

L’histoire de l’aire culturelle ajatado (vaste espace géoculturel s’étendant sur les cours inférieurs de la Volta, au Ghana, au Yéwa au Nigéria), dont font partie intégrante les Ewe, nous est connue grâce aux études pluridisciplinaires principalement dans le domaine des sciences humaines : archéologie, histoire, anthropologie, linguistique. De ces différentes études, rappelons les évidences suivantes.

Des recherches des antiquisants et des archéologues de l’Afrique de l’ouest, il ressort, à propos de l’origine des populations du golfe du Bénin, que la naissance de l’agriculture dans la région de la confluence du Niger et de la Bénoué (région de Nok sur le plateau Bauchi) autour du second millénaire avant J-C, a été un facteur déterminant ayant provoqué une explosion démographique qui a alors poussé les populations, à partir de cette région, à se disperser dans toutes les directions. Ce mouvement, qui s’accompagna de grands défrichements liés aux besoins agricoles (avec la culture de l’igname, nourriture de base dans la région), sera, entre autres facteurs, à l’origine de la disparition de la forêt primaire remplacée par la savane herbeuse ou arborée de la côte du Togo et du Bénin, connue sous le nom de « Savane du Bénin ». Les traditions yoruba confortent cette thèse en présentant Ilè-Ifè comme le point de départ de la création du monde, à partir duquel les différents groupes yoruba s’égaillèrent dans toutes les directions, y compris la région côtière où vivent de nos jours les populations ajatado.

Les populations pré-yoruba qui vivaient dans cette région assimilèrent ces nouveaux-venus dont ils adoptèrent le système politique et religieux. C’est ainsi qu’un groupe de yoruba conduit par l’ancêtre Togbui-Agni atteignit le village d’Azanmè, sur les bords du Mono. Les habitants du village – les autochtones Alu et les immigrés Aza – accueillirent le groupe yoruba dont le chef prit le pouvoir. Azanmè devint Tado, berceau des Aja, siège d’un royaume qui se développa dans cette région entre le XIIè et le XIVè siècle. Des conflits politiques liés aux règles de dévolution du pouvoir et à l’exercice de l’autorité royale par le roi-prêtre, Anyigbafio, éclatèrent. Le pontifie était doté de pouvoirs magico-religieux à l’instar des rois-prêtres yoruba. Le contre-coup de cette puissance, très lourd, consigne le souverain dans un enfermement total dans un palais, l’éloignant ainsi de la population et des affaires du royaume, gérées par les ministres-conseillers, les Tashinon, les vrais maîtres du royaume, auxquels incombaient non seulement l’administration du royaume, mais également le choix des nouveaux souverains, un choix qu’ils monnayaient en intriguant à qui mieux-mieux.

Cette situation délétère fut à l’origine de bien des migrations, notamment celle des Aladahonu vers Davie-Alada, et celle des Ewe vers Notse. Mais avant ces deux groupes, d’autres les avaient précédés vers la côte en empruntant la voie fluviale du Mono (Les Xwla et les Xwéda), vers l’est (les Wéménu et Ayizo), vers l’Ouest (les Néglékpé de la région d’Afanyan). D’Alada, deux groupes émigrèrent au XVIè siècle, l’un vers le plateau d’Agbomé en pays ayizo où naquit le royaume fon autour d’Agbomé, et l’autre vers l’estuaire du Wémé où le royaume gun de Hogbonu vit le jour.

Le groupe ewe prit naissance à Notse. En effet, sont Ewe tous les groupes de population qui retracent leurs origines à partir de Notse, et dont les ancêtres ont quitté cette cité durant (ou après) le règne d’Agokoli à la fin du XVIè siècle. L’histoire des Ewe commence par conséquent à Notse. Parler d’Oyo ou de Kétu comme lieux d’origine des Ewe est incorrect. En effet, il faut le répéter avec force, à Oyo et Kétu, n’ont vécu que des Yoruba -ou des groupes présumés tels-, dont les ancêtres furent à l’origine de la fondation de Tado. L’histoire des origines des Yoruba devint celle des populations issues de la vie en symbiose de tous les groupes ayant vécu et migré de Tado, c’est-à- dire les Ajatado, dont font partie les Ewe. Il en est de même des traditions qui citent les différents sites bibliques comme lieux d’origine des Ewe. Elles n’ont aucun fondement historique et encore moins scientifique. Dans l’avenir, les savants découvriront peut-être des preuves génétiques rattachant les Ewe aux populations des sites bibliques citées. Mais, dans l’état actuel des recherches, aucune preuve ne vient corroborer de telles assertions. Les thèses de Cheikh Anta Diop, cheval de bataille de bien des Africains, méritent d’être approfondies avant de s’imposer à tous.

Professeur Nicoué GAYIBOR,
Président de l’Association des Historiens et des Archéologues du Togo (AHAT)

Source : www.icilome.com

 

Togo : voici l’intégralité du discours du chef de l’État Faure Gnassingbé sur l’État de la nation

Le week-end dernier, à la veille de la célébration des 59 ans de l’indépendance du Togo, le chef de l’État, Faure Gnassingbé, pour la première fois depuis son accession au pouvoir, s’est présenté devant les « députés nommés » de la nouvelle Assemblée nationale.

Dans son discours circonstance, le Prince de la Marina, comme à l’accoutumé, n’a fait que rappeler les actions menées par son gouvernement. Il est également revenu sur quelques promesses déjà énumérées dans le fameux Plan national de Développement. Lire l’intégralité de son discours.

Madame la Présidente de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier ministre,
Mesdames, Messieurs les membres du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les députés,
Togolaises, Togolais, mes chers compatriotes,

En prenant la parole devant la représentation nationale, en cette veille de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, je voudrais d’abord rendre grâce à Dieu qui a exalté des générations successives de nos compatriotes, pour la prospérité du Togo. Nous sommes les héritiers de ces devanciers, artisans de l’émancipation et bâtisseurs de progrès qui -il y a bientôt six décennies- ont vaillamment répondu à l’appel de la patrie et conduit la jeune nation à réaliser sa première aspiration, à savoir l’accession à la souveraineté internationale.

Il nous revient aujourd’hui de payer à ces valeureux prédécesseurs le tribut de la reconnaissance et de l’hommage, en restant fidèles à leur vision d’une grande nation. Œuvrons donc sans relâche à faire flotter fièrement le drapeau qui s’élança vers le ciel pour la première fois le 27 avril 1960, alors que le Président Sylvanus Olympio achevait son discours de proclamation de l’indépendance sur cet appel qui résonne encore dans nos mémoires: « Togolaises et Togolais, Allons, comme l’hymne national nous y convie, Allons tous ensemble bâtir la cité !»

Aux générations qui viennent, nous devons léguer paix, unité nationale, stabilité et prospérité. En cette occasion solennelle, je réaffirme notre détermination à travailler sans relâche en ce sens, en faisant du dialogue permanent notre meilleur allié.

Les divergences et les différences d’appréciation que nous pouvons avoir sur la conduite des affaires de la nation participent d’une enrichissante diversité à laquelle j’accorde du prix.

Je salue à cet égard, M. Gilchrist Olympio, chef de file de l’opposition, dont la présence en ces lieux nous rappelle que les acteurs politiques peuvent et doivent transcender l’approche antagoniste pour se retrouver -dans la complémentarité- au service de la patrie. Je voudrais lui rendre hommage pour son engagement républicain et son sens élevé de la patrie.

En ces circonstances pleines de symboles, je veux voir là les meilleurs présages de notre capacité commune à nous retrouver autour de l’essentiel lorsqu’il est question de cette terre chère à nos cœurs, le Togo. Je félicite également les partenaires sociaux qui ont fait prévaloir le dialogue, dans un esprit de responsabilité et de mesure. Cette disposition constante à la concertation traduit un degré de maturité et de compréhension propice à la poursuite d’un développement harmonieux de notre pays, en tenant compte de nos réalités et de nos priorités.

J’encourage toutes les parties prenantes à continuer de privilégier -en toutes choses- les cadres de discussion. Car c’est la mutualisation de nos efforts qui fera grandir notre nation. Nous restons attachés à la recherche de l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

J’ai instruit, dans ce sens, le gouvernement de prendre en compte -dans le cadre du prochain budget- les préoccupations visant à améliorer le pouvoir d’achat, à travers la revalorisation -dès janvier 2020- de la valeur indiciaire. Dans la même dynamique, le gouvernement intensifiera les consultations et engagera les études actuarielles nécessaires pour la reprise -toujours dès janvier 2020- de l’allocation de départ à la retraite, d’une façon soutenable et compatible avec la poursuite des efforts d’assainissement de nos finances publiques.

De plus, les dispositions sont d’ores et déjà prises pour la construction de deux locaux qui seront mis à la disposition des associations pour servir de maisons des retraités. Outre les considérations liées à la place des aînés dans notre société, ces mesures se fondent sur notre engagement à faire de la justice sociale une réalité vécue par tous, à travers la redistribution effective des fruits de la croissance nationale.

Mesdames, Messieurs les députés,

Nos populations -à l’instar de celles des autres pays- sont actuellement sujettes à des questionnements touchant aux conditions de vie, à la persistance des difficultés économiques, à l’horizon qui semble ne plus annoncer des lendemains meilleurs. C’est la raison pour laquelle la dimension sociale est intégrée comme une priorité absolue à l’action de mon gouvernement.

Par essence, la République se tient aux côtés des plus vulnérables ; Pour leur offrir l’appui nécessaire à leur subsistance, mais surtout pour les conduire -progressivement- à se libérer de l’emprise de la pauvreté et à devenir eux-mêmes des acteurs de développement. Plusieurs programmes sont ainsi mis en œuvre, comme celui des filets sociaux et services de base que nous avons étendue il y a quelques jours à de nombreux ménages issus des cantons les plus défavorisés du Togo.

Par le renforcement de ces mécanismes d’inclusion, la solidarité nationale se portera vers tous les citoyens ; Elle ira à la rencontre des plus fragiles ; Elle les prendra par la main pour réduire les disparités et pour resserrer les liens entres les togolais.

Mesdames, Messieurs les députés,

Mes chers compatriotes,

Les aspirations sont grandes, les attentes nombreuses et l’impatience légitime.
Pour autant, elles ne doivent pas entamer notre conviction que nous sommes capables -par le travail, le dévouement et l’abnégation- d’évoluer vers une société de bien-être et de prospérité partagés. Pour relever les défis de l’heure, tournons-nous vers les valeurs séculaires de notre peuple -la foi, le courage et le sacrifice- gravées dans la pierre du monument de l’indépendance et célébrées dans nos traditions.

Notre marche vers le progrès s’affermira par la préservation de nos acquis et l’ouverture de nouvelles voies, également pavées de réussites graduelles. Nous continuerons les efforts entrepris pour consolider nos avancées et les rendre davantage perceptibles par nos concitoyens.

Sans jamais baisser les bras devant les difficultés. Sans jamais renoncer face aux contraintes. Nous ne ferons pas de miracles soudains ni de prodiges éphémères. Mais nous réussirons par la constance et la persévérance ; Gardant toujours à l’esprit la recherche du mieux-être pour tous, et plaçant l’intérêt général au-dessus de toute autre considération.

Je vous demande, élus du peuple, de porter dans tous les foyers de notre pays ce message. Je vous demande également d’être, durant votre législature, un creuset de réflexions et une force de propositions pour contribuer, dans la mesure de vos attributions, au succès national.

Togolaises, Togolais, mes chers compatriotes,

La pertinence de nos réponses aux questions sociales sera déterminante pour poursuivre la construction nationale dans l’union et la cohésion. Telle est la mesure des ambitions que nous avons traduites dans la conception du PND 18-22. Nous avons le potentiel pour les réaliser. Durant les dernières années, nous avons consacré d’importants moyens pour rehausser le niveau des infrastructures.

Nous avons fourni des efforts soutenus pour optimiser la gouvernance économique, renforcer l’attractivité de l’économie togolaise et améliorer le climat des affaires. Il est temps que nous puissions désormais tirer profit de ces préalables accomplis, et permettre au pays d’engranger les fruits attendus, pour le bénéfice de tous. Je voudrais instamment convier le secteur privé à jouer pleinement sa partition dans ce contexte.

Avec le PND, nous avons fait le pari de la confiance à l’investissement privé -national et international- pour accélérer la croissance économique du Togo. Afin de permettre un fonctionnement optimal de ce modèle de partenariat public-privé, le désengagement amorcé de l’État des secteurs productifs et financiers sera poursuivi. Parallèlement, l’administration publique doit s’imposer une profonde mutation pour répondre aux exigences de l’heure car d’elle dépend largement la perception de l’acteur public par les opérateurs et les investisseurs privés. J’insiste sur la vocation première du service public qui est d’être entièrement dédié aux usagers.

Avec compétence, professionnalisme et diligence, notre administration devra sans délai se réinventer -dans sa conception et dans son action- pour se consacrer entièrement à cette mission.

Efficacité, efficience, poursuite des objectifs et atteinte des résultats seront les fondements de cette transformation qui exige une prise de conscience individuelle et collective. C’est uniquement ainsi que la fonction publique pourra apporter sa nécessaire contribution à la réussite du PND et plus généralement au développement du pays.

Le gouvernement est déterminé à poursuivre l’amélioration de la gouvernance, notamment en mettant, dans les mois qui viennent, un accent particulier sur la lutte contre la corruption. Un projet de loi organique sera soumis à l’Assemblée nationale pour déterminer les conditions de mise en œuvre de la déclaration des biens et avoirs prévue par la constitution.

Je saisis cette opportunité pour réitérer mon appel à l’ensemble de la communauté nationale : au-delà du secteur privé et de l’administration publique, le PND a besoin de nous tous. De notre adhésion. De notre confiance et de notre engagement.

Faisons de cet outil une entreprise collective, vecteur d’un nouvel élan pour l’édification de notre destinée commune. Si nous parvenons à réaliser la synergie de nos apports respectifs au service de la nation, nous serons dignes du flambeau transmis par ceux qui nous ont précédés. Nous pouvons le faire.

Le Togo, mes chers compatriotes, se construira par le mérite du travail de ses enfants. Près de 4000 entrepreneurs, jeunes et femmes ont saisi les opportunités offertes par la mesure du quota de 20% de la commande publique qui leur a été réservé. Je salue leur dynamisme et leur engagement.

Pour l’année 2018, des marchés ont ainsi pu leur être octroyés pour un montant de 12 milliards 638 millions de FCFA. Cette performance est très appréciable et dénote de la vitalité de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans notre pays. Mais il est en deçà de nos attentes car seule la moitié environ des montants considérés ont pu être consommés. Il est donc possible de faire beaucoup mieux.

J’encourage ceux qui ne l’ont pas encore fait à s’y intéresser, à en faire usage et à contribuer à son amélioration en partageant leurs retours d’expériences avec les services compétents. Des instructions sont données, dans cette optique, pour que dispositions supplémentaires de facilitation et de simplification soient prises ; ainsi que des mécanismes dédiés d’appuis financiers mis en œuvre.

La part réservée aux jeunes et femmes entrepreneurs dans les attributions de marchés publics sera désormais portée à 25%. Je souhaite vivement que cette mesure spéciale -destinée à accentuer l’intégration des bénéficiaires dans la vie économique- soit renforcée afin d’en optimiser les résultats.

Togolaises, Togolais, mes chers compatriotes,

Au plan institutionnel, je me réjouis de la mise en place de la présente législature et adresse mes félicitations à chacune et à chacun d’entre vous, pour avoir pris part au dernier scrutin législatif, et recueilli les suffrages de nos concitoyens. Je salue particulièrement, Madame la Présidente de l’Assemblée nationale, votre élection à cette position.

En vous portant à la tête de cette institution, la représentation nationale a réalisé un pas important dans la reconnaissance par notre société des aptitudes égales des hommes et des femmes de ce pays à accéder à de hautes responsabilités étatiques et à les assumer pleinement.

Je me félicite du renouvellement, à l’entame de votre législature, de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et de la Commission Électorale Nationale Indépendante. En vous encourageant à poursuivre votre mission avec cette diligence appréciable, je convie les nouveaux membres de la CNDH à s’atteler dès à présent aux différentes tâches relevant de leurs attributions.

J’exhorte la CENI pour sa part à prendre les dispositions idoines pour inscrire les élections locales dans un chronogramme à mettre en œuvre à brève échéance. En effet, avec les élections locales à venir, nous franchirons une étape importante pour la participation citoyenne et la représentativité démocratique à la base.

Nous devons saisir l’occasion de ce rendez-vous très attendu pour effectuer un saut qualitatif dans la gestion des affaires publiques, en imprimant aux collectivités territoriales une dynamique nouvelle, au plus près des réalités de chaque milieu. J’invite l’ensemble de la classe politique à un sursaut patriotique en prenant une part active à ces consultations. En particulier, je voudrais compter sur l’engagement des femmes, le dynamisme des jeunes et l’enthousiasme de tous, sans distinction, pour faire de cette consultation un catalyseur de toutes les énergies.

A l’issue de ce scrutin, il est important que l’exercice des responsabilités locales reflète la diversité des talents et compétences nationales et réponde aux attentes de nos populations. Notre architecture institutionnelle s’enrichira également avec la mise en place, dans le courant de cette année, du Conseil Économique et Social. Cette instance apportera un appui important au processus de décentralisation par le suivi des programmes de développement économique de l’État et des collectivités locales.

Mesdames, Messieurs les Députés,

J’ai noté avec satisfaction que vous avez fait des réformes institutionnelles et constitutionnelles une des priorités de votre 1ère session ordinaire de l’année. L’une des vertus de la République réside justement en sa capacité à pouvoir évoluer et s’adapter à la volonté populaire, tout en restant attentive à la préservation de ses principes cardinaux et au maintien du lien social.

Je vous exhorte donc à vous élever à la hauteur de l’enjeu, en ne considérant que la cause suprême : celle de la nation togolaise dont vous êtes l’émanation et les représentants.

En restant à l’écoute du peuple, prenant la juste mesure de notre responsabilité devant l’histoire, vous permettrez à notre pays de dépasser les clivages et les blocages pour baliser la voie de sa glorieuse destinée. Dans cette enceinte, temple de la démocratie, doivent s’opérer -dans la sérénité et la concertation avec toutes les composantes nationales- les choix qui vaudront pour notre avenir commun.

Togolaises, Togolais, mes chers compatriotes,

Le contexte sécuritaire régional est marqué par une dégradation notable sur fond de regain des attaques terroristes, doublé d’une forte pression du radicalisme et de l’extrémisme au sein des communautés.

J’exprime à cet égard la reconnaissance de la nation aux forces de défense et de sécurité qui se trouvent en première ligne pour épargner à notre pays les affres de cette violence aveugle. Avec maîtrise et professionnalisme, elles ont mené avec succès, au cours des derniers mois, plusieurs opérations de démantèlement de cellules terroristes sur notre territoire.

En prenant conscience de cet état de choses, nous devons être sensibilisés à la montée ambiante des menaces, en restant toutefois rassurés que l’État s’attachera toujours à garantir la sécurité de chacun et la quiétude de tous. Dans le respect des libertés individuelles et collectives, la protection des citoyens restera une priorité.

Aussi, toutes les dispositions permettant à nos compatriotes de vivre en paix et de vaquer librement à leurs occupations seront-elles prises. Dans ces conditions, notre législation est appelée à évoluer pour permettre que la lutte contre ces nouvelles formes de criminalité soit menée en toute légalité, en tenant compte de ses exigences spécifiques.

Nous prendrons l’initiative d’une loi sur la sécurité intérieure afin de doter l’ensemble des acteurs des instruments adéquats, et de renforcer nos capacités opérationnelles dans le cadre de la coopération régionale.

En outre, l’accent devra davantage être mis -tant au niveau de l’État que dans les familles sur l’impérieuse nécessité de préserver notre jeunesse du péril de la radicalisation et des tentations extrémistes. C’est l’une des missions qui méritent une mobilisation générale ; Parce que sans les jeunes, nous serions privés du dynamisme et de la vitalité nécessaires pour mener notre pays sur la voie d’une accélération de son développement.

Nous le savons. Les germes de la croissance durable et inclusive à laquelle nous aspirons ne peuvent éclore qu’à la faveur d’un climat de paix, de sécurité et de stabilité. Il importe donc de faire définitivement rempart à tous les égarements qui tendraient à remplacer, chez nos jeunes frères et sœurs, l’espoir par le fatalisme, voire à leur faire miroiter la violence comme l’ultime solution. L’endoctrinement constitue un écueil pernicieux qui compromet toute vision de développement et détruit tout projet de société.

Qu’elles empruntent le prisme de la pratique religieuse, de l’appartenance ethnique ou de l’action politique, les thèses mortifères véhiculées par les idéologues du chaos ont en commun une incompatibilité absolue avec notre rêve d’un Togo paisible et prospère. Aussi le gouvernement soumettra-t-il à la représentation nationale des projets visant à légiférer sans tarder sur ces dérives qui émergent avec acuité dans notre environnement.

Mesdames, Messieurs les députés,

Il est également un domaine de la vie nationale qui requiert, à mon sens, une attention particulière. C’est celui de l’effort constant que nous devons consentir dans l’exercice des libertés publiques. J’en veux pour illustration les nombreuses dérives observées dans le fonctionnement des cultes dans notre pays. Ces excès culminent souvent avec des pratiques peu orthodoxes et des atteintes récurrentes à la quiétude des riverains.

Je souhaite appeler les uns et les autres à prendre la juste mesure de cette situation et à s’engager dans un processus de retour aux principes fondateurs de la spiritualité, des usages cultuels et religieux. La liberté de culte reconnue dans notre pays a pour pendant le respect de l’ordre public, de la morale et des droits fondamentaux d’autrui. Les services compétents seront requis d’y veiller.

En somme, mes chers compatriotes,

Au plan économique, le Togo réalise des performances appréciables, qu’il convient de pérenniser et d’amplifier pour atteindre la prospérité partagée que nous visons.
En matière sociale, la priorité de l’emploi et l’accompagnement des populations les plus vulnérables seront poursuivis en même temps que l’extension de la protection sociale. Nous insisterons sur le renforcement des mécanismes d’inclusion. Le volet politique s’ouvre dans les mois qui viennent sur des échéances électorales et la mise en œuvre de réformes dont l’étude est déjà entamée à l’Assemblée nationale.

Mesdames, Messieurs les députés,

Tout en saluant les avancées réalisées, je reste pleinement conscient du chemin qui nous reste à parcourir, et raisonnablement confiant en nos capacités. Pour mener notre nation vers des lendemains rassurants, nous devons donner vie à la cohésion, à la solidarité et au vivre-ensemble qui sont inscrits dans le socle de notre culture. Nous devons -individuellement autant que collectivement- accepter les règles du système démocratique pour lequel nous avons opté, en bannissant l’incivisme, la violence et l’apologie de la haine.

Pour ma part, garant de l’ordre constitutionnel, je resterai attentif à la protection des libertés, tout en veillant à ce que l’expression des citoyens emprunte les canaux pacifiques reconnus par la loi et les règlements. Je demeurerai, avec le gouvernement, à l’écoute de tous ; Accueillant sans parti pris les contributions allant dans le sens du progrès de notre pays et de l’épanouissement de ses enfants.

Car chaque citoyen est un maillon nécessaire dans la chaîne de la construction nationale. En y mettant du patriotisme et de la volonté, nous sommes capables de réaliser de grandes choses, à l’image des pionniers qui ont conquis de haute lutte l’indépendance du Togo.

C’est à cela que je nous appelle, alors que nous célébrons l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, en ramenant à la mémoire collective les principales valeurs qui fondent notre appartenance à une même nation.

Bonne fête de l’indépendance à tous !

Que Dieu bénisse le Togo !

Source : www.icilome.com

Togo : 59 ans d’indépendance entachée de programme réducteur

C’est à travers ces mini-réalisations que Faure Gnassingbé court à travers le pays dans le cadre de la commémoration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Togo.

Démarrage des transferts monétaires pour 61.000 ménages à Timbou (Cinkassé), inauguration de l’usine de production de fer à béton à Kara, inauguration du Centre Adminitratif à Lomé, inauguration du nouveau port de pêche à Baguida-Gbétsogbé, lancement du village du futur à Sikpè-Afidégnon (Yoto), inauguration de l’usine de fabrication de produits plastique à Tsévié, inauguration de l’usine de production de jus d’ananas à Gbatopé (Zio), pose de la première pierre de l’usine de production d’habillement militaire à Adétikopé, lancement du projet Olé à Lomé

En dehors du Centre Administratif et du Port de Pêche d’ailleurs mal exécuté, où est le sérieux dans ces inaugurations ? De surcroît pour marquer l’anniversaire de l’Indépendance du Togo. Il y a de ces poses de première pierre qui datent d’une dizaine d’année, mais le projet n’a jamais connu un début d’exécution. Malheureusement cela n’empêche pas Faure Gnassingbé de renouveler la triste scène à l’orée de cette commémoration.

Il suffit d’inaugurer un seul et grand projet sérieux pour susciter l’admiration de la population. Pour n’avoir rien conçu dans ce sens, M. Gnassingbé fils se contente d’inaugurer les porcheries, poulaillers et boutiques de commerce général Import -Export. Trop triste. La Présidence est une institution respectable et comme tel on se doit beaucoup d’à propos dans le choix des actions à mener. Bientôt la fin de son 3ème mandat, Faure n’a jamais changé d’approche dans sa gouvernance.

Et quand un individu de cet acabit cherche à s’éterniser au pouvoir, il est facile d’imaginer le malheur du peuple togolais. Il n’y a pas meilleure expression de la banalisation de la fête de l’indépendance du Togo à travers un programme aussi réducteur qu’insultant à la mémoire des artisans de la lutte pour un Togo libre.

Source: Le Correcteur n’870 du 25 Avril 2019/ Info du pays

 

Togo : le chef de l’État Faure Gnassingbé a inauguré un nouveau port de pêche à Lomé

La ville de Lomé bénéficie d’une nouvelle infrastructure de pêche, dont le lancement se déroulé mercredi 24 dernier. Cette dernière  va certainement relancer le secteur de la pêche au Togo.

Le nouveau port de pêche de Lomé, ce sont des équipements modernes visant à contribuer à l’accroissement de la production halieutique avec un respect de la faune aquatique.

Criée, bloc administratif, deux fabriques de glace, trois poissonneries, deux chambres de stockage, un bassin de mouillage, un quai de débarquement, deux cales de halage, un poste de police, un dépôt de déchets, une citerne d’eau et des toilettes publiques sont les différents compartiments et équipements du nouveau port de pêche qui est ouvert à l’usage du public mercredi 25 avril 2019.

Ce lancement, comme bien d’autres, s’inscrit dans le cadre des festivités du 59ème anniversaire de l’indépendance du Togo.

Lomé le président de la formation politique « Les Démocrates » : Nicodème Habia remercie ses soutiens

Devant la presse mardi 23 avril dernier à Lomé, les dirigeants des fédérations de la formation politique « Les Démocrates » ont définitivement sifflé la fin de la crise qui a secoué leur parti.

Nicodème Habia, président dudit parti, a dans twitte  adressé ses vives remerciements à tous les militants et les fédérations pour leur soutien.

L’ex-député qui vit actuellement aux Etats Unis, a également exprimé ses reconnaissances aux responsables des partis amis, aux organisations de la société civile, aux avocats et juristes qui l’ont accompagné au cours de cette faible tempête qu’a connue son parti

A l’en croire, cette histoire qui a bousculé la tranquillité du parti la semaine dernière doit être rangée désormais dans les oubliettes.

Nicodème Habia annonce au passage, la tenue d’un congrès de son parti très prochainement.