Une marque de vêtements de luxe inspirés de ses racines togolaise

A Montpellier où elle vit depuis plusieurs années, Danielle Engel, une créatrice  d’origine  togolaise fait parler sa créativité. Sa nouvelle marque de vêtement qu’elle vient de lancer se démarque par une alliance des couleurs, des compositions et des styles dont elle seule a le secret. Un style, une créativité surement inspirés de ses origines togolaises.

 

Car   entre Danielle et les tissus, c’est une longue histoire d’amour dont les débuts remontent à son enfance au Togo. D’après le site français midilibre.fr, Danielle   a d’abord appris à filer le coton avec sa mère, puis a appris à coudre des vêtements auprès de sa sœur.  « C’est avec ma tante couturière que j’ai compris son métier. Je gardais mon neveu et en échange elle me faisait de magnifiques robes » a-t-elle raconté à nos confrères qui précisent  qu’elle a fait ses débuts dans le métier avec sa sœur, à vingt ans, avant de  s’envoler pour la capitale de la haute couture.

Le parcours de la jeune dame a été long. D’abord Elle intègre la Greta du design de la mode à Paris. « La jeune femme indépendante et audacieuse fait ensuite ses armes dans plusieurs grandes maisons de prêt à porter comme retoucheuse… elle rejoint l’École de la Chambre syndicale de la Couture à Paris en 2014. Une sorte d’aboutissement pour Danielle qui peut créer sa propre marque ».

Aujourd’hui, Danielle a sa propre marque de vêtements et une boutique ou sont exposés ses créations. Elle dispose même d’une vitrine en ligne.  Bientôt elle lance une nouvelle collection pour le printemps 2020.  Une réussite dont  plusieurs de ses compatriotes peuvent s’inspirer.

Des marins enlevés par des pirates dans les eaux togolaises

L’on croyait les côtes togolaises les plus sécurisées et à l’abri des attaques de pirates. Mais ces hors la loi ont selon les dernières informations, réussi à  enlever  des marins dans  les eaux togolaises, hier lundi.

 

Selon la préfecture maritime, ils sont au total  4 membres de l’équipage d’un navire à  être enlevés aux larges de Lomé. Les victimes,  de trois différentes nationalités (2 Philippins, 1 Grec et 1 Géorgien), étaient à bord du navire tanker Elka Aristotle. Ils ont été attaqués par des pirates.

L’attaque a eu lieu aux environs de 03 heures sur le navire tanker battant pavillon grec à environ 18 km du port de Lomé par des individus armés. Ils étaient 24 membres à bord de leur navire, selon la préfecture maritime qui explique que, les 4 otages n’ont pas pu être sauvés par la garde armée qui avait été embarquée à bord de ce navire et qui n’a réussi qu’à repousser les brigands.

Présidentielle 2020 : La rue, l’axe de la stratégie de Fabre ?

Jean Pierre Fabre, le président de l’ANC veut bien participer à l’élection présidentielle de 2020, mais pas dans les conditions dans lesquelles le gouvernement compte l’organiser. Reçu ce lundi dans une émission de la radio victoire Fm, le maire de la commune de Golfe 4 réclame plus de transparence dans le processus et menace de faire descendre ses militants dans les rues, s’il n’obtient pas ce qu’il demande.  

Dans sa sortie, le candidat investi par l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) a réclamé beaucoup de réformes avant l’organisation du prochain scrutin électoral.   Pour l’ex-chef de file de l’opposition, les conditions actuelles ne sont pas propices pour tenir une élection transparente. C’est la raison pour laquelle  il a demandé au gouvernement de recomposer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de procéder à un véritable recensement.
Ce n’est pas la date des élections qui est importante, c’est la qualité des élections qui est importante. Est-ce que la Cour constitutionnelle a été recomposée pour la rendre conforme à la composition prévue par les nouvelles dispositions de la constitution ? Nous à l’opposition, nous avions demandé la recomposition de cette Cour. La Cedeao a adhéré à cette revendication… Je constate que la composition actuelle de cette cour viole les dispositions constitutionnelles », a déclaré Jean pierre Fabre qui fait remarquer par ailleurs que la Ceni semble courir  « vers le précipice ».

Et de poursuivre, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2015 a menacé d’organiser des marches gigantesques, si le pouvoir « s’entête dans l’organisation unilatérale de la prochaine présidentielle ».

Au Togo, l’autorité aux petits soins du secteur privé

Le gouvernement togolais a ouvert ce lundi la « semaine du secteur privé », une initiative qui s’inscrit dans la vision de l’Etat d’être à l’écoute des entrepreneurs qui opèrent sur le marché togolais.

C’est le  Premier ministre  Komi Sélom Klassou qui a ouvert ce lundi 04 novembre la toute première édition e la « Semaine du secteur privé ». Placée sous  le thème : « Secteur privé : moteur de croissance et de développement socioéconomique du Togo », cette rencontre vise à créer un cadre de dialogue et d’échanges  entre le gouvernement et le secteur privé dont les acteurs se sont mobilisés autour de cet évènement.

Selon le ministre togolais en charge du Commerce et du secteur privé,  Kodzo Adedzé, la Semaine du secteur privé va permettre d’explorer les voies et moyens pour permettre au secteur privé de continuer de jouer son rôle de partenaire privilégié du développement du pays. Le pays attend en effet, beaucoup de son secteur privé. C’est sur cette dernière que le gouvernement compte pour trouver les  65% des ressources nécessaires pour financer le Plan national de Développement du Togo. Un plan qui nécessitera en tout 4 622 milliards FCFA dont 3 000 milliards FCFA devrait venir du secteur privé.

Ali Tossa : « Le jury de Togo Top Impact aura un grand rôle à jouer »

Entre polémiques autour du processus de vote des personnes ayant le plus marqué le Togo cette année, et les préparatifs de la deuxième édition, l’évènement Togo Top Impact (TTI) fait son chemin. A  quelques semaines de la grande soirée au cours de laquelle les lauréats seront connus, le président du comité d’organisation de TTI, M. Ali Tossa explique à nos lecteurs  le concept TTI et le processus de vote.

 

Qu’est-ce que c’est que le Togo Top Impact ?  

Le Togo Top Impact (TTI) est concept qui célèbre les meilleurs acteurs togolais ayant non seulement contribué au rayonnement du tissu socio-économique national, mais surtout ayant œuvré au cours de l’année pour la promotion des valeurs éthiques et morales.

 

Quel est l’objectif visé par les promoteurs ?

Les organisateurs visent 5 objectifs essentiels à savoir:  célébrer les modèles de succès togolais et susciter la couche juvénile à mieux faire , encourager les Togolais à persévérer dans leur élan pour l’émergence ,  œuvrer pour la transmission des valeurs Éthiques et morales d’une génération à une autre, encourager le travail bien fait pour le développement social et économique du Togo , accompagner la dynamique positive de développement.

 

Quel est le thème de l’année ?

L’excellence et l’innovation au service du développement

 

Quelles sont les diverses catégories en compétition ?

Pour cette édition 2019 du Togo TTI, le comité d’organisation a retenu 10 catégories en compétition et ce, dans le but de refléter le large éventail des compétences employés et de mettre en évidence plusieurs domaines clés.

Nous avons :

– Catégorie Personnalité de l’année

– Catégorie Meilleure Femme Manager de l’année

– Catégorie Meilleur Jeune Leader de l’année

– Catégorie Meilleur Entrepreneur Rural de l’année

– Catégorie Meilleure Université Privée de l’année

– Meilleure organisation dans le social et l’humanitaire

 

Medias

 

– Catégorie Meilleur Média Télévision de l’année

– Catégorie Meilleur Média Radio de l’année

-Catégorie Meilleur Journal Écrit de l’année

-Catégorie Meilleur Journal en ligne de l’année.

 

Outre ces dix catégories, il y aura trois (03) prix de Reconnaissance spéciale qui seront décernés au cours de cette édition à savoir :

– Le prix d’Honneur

– Le prix de l’excellence et de l’innovation

– Le prix du jury.

 

Comment les nominés sont-ils sélectionnés et départagés ?

Le comité d’organisation suit les activités menées au cours de l’année et se base sur les actions positives menées par des Togolais dans le pays ou sur le plan international, mais qui a fait parler positivement du Togo. Cela dit, il y a un comité qui recueille toutes ces actions menées par des Togolais qui ont eu vraiment des impacts sur la société. Ce comité étudie ces actions, et après procède à des choix des nominés et soumet les listes de nominés au jury composé de 5 membres pour approbation.

 

Comment se déroulera le vote ?

Le vote se déroulera en 2 phases.  Une première phase, du 30 octobre au 8 Novembre 2019 et une 2ème,  11 au 22 Novembre 2019.

Pour participer au vote, le public aura deux canaux à savoir : un lien électronique et un numéro court qui seront communiqués dans les prochaines heures. Le coût du SMS est de 25 F. Le vote en ligne est unique et gratuit.

Pour la première phase, les votes du public comptent pour 100% du résultat final. Mais pour la deuxième phase, les résultats seront déterminés à 50% par le public et 50% par un jury composé de 5 professionnels.

 

Pour cette édition il n’y a plus de catégorie « Personnalité Politique de l’année ». Pourquoi ? Quelle est la particularité de l’édition 2019?

Étant donné que nous n’avons pas les outils nécessaires pour effectuer les sondages sur le terrain dans tout le pays, nous avons décidé de suspendre cette catégorie. La particularité, ce sont les innovations au niveau de l’organisation qui est plus  rigoureuse et professionnelle.

 

Que répondez-vous aux polémiques liée au processus du vote des nominés. Ne pensez-vous pas que les votes pas SMS risquent de pénaliser les vrais méritants ?

Pour le comité, tous les nominés au Togo Top Impact sont des méritants. Toutefois, nous sommes en train de réfléchir pour trouver après cette phase, la bonne formule afin les plus méritants l’emportent. Nous pensons que le jury de Togo Top Impact aura un grand rôle à jouer après cette phase.

Présidentielle 2020 : Aboudou Assouma a rendu public le calendrier des scrutins

Le président du Conseil constitutionnel Aboudou Assouma, a indiqué ce vendredi 1 novembre 2019 que, le scrutin présidentiel à deux tours  aurait lieu entre le 19 février et le 5 mars 2020.

Jeudi 31 octobre dernier, le chef de l’État  Faure Gnassingbé avait indiqué qu’il souhaitait organiser l’élection au plus tôt afin de permettre au pays de poursuivre les réformes économiques dans un climat apaisé.

Selon l’article 61 de la loi fondamentale, l’élection présidentielle doit se dérouler dans les 75 jours au plus tôt avant la fin du mandat en cours et dans les 60 jours au plus tard.

Rappelons tout de même que plusieurs ont déjà déclaré leurs candidatures à la magistrature suprême du Togo.

Sommet de la francophonie à Monaco : Louise Mushikiwabo a quitté Monaco « en chantant »

Au moment de la  clôture jeudi 31 octobre dernier  de la 38e conférence ministérielle de la Francophonie qui réunissait des représentants de 88 pays, la secrétaire générale a affirmé qu’elle quittait Monaco ‘en chantant’, dans un grand sourire.

La conférence – qui s’est achevée hier à Monaco, a mis en avant la volonté des décideurs de cette organisation de donner un nouveau souffle à la francophonie.

Outre la forte adhésion des Etats aux propositions de réformes de la Secrétaire générale, la Conférence a adopté le projet de budget révisé de l’OIF pour 2020, la programmation 2019-2022 révisée, ainsi que des résolutions portant notamment sur les océans, le 30e anniversaire de la Convention des Nations unies relatives aux droits de l’enfant, le rôle de l’innovation dans la promotion de la science, de l’éducation et de l’économie numérique, le cinquantenaire de la Francophonie.

En outre, les ministres ont entériné la proposition de tenir les IXe Jeux de la Francophonie à Kinshasa du 23 juillet au 1er août 2021.

Enfin, à la fin de la Conférence, l’Arménie, hôte du dernier Sommet de la Francophonie, a transmis la présidence de la Conférence ministérielle à la Tunisie dont la capitale, Tunis, abritera le XVIIIe Sommet de la Francophonie les 12 et 13 décembre 2020 autour du thème : ‘Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone’.

Source : Republic Of Togo

 

Présidentielle 2020 au Togo : A vos marques, prêts, votez

On connait depuis quelques heures, la date de l’élection présidentielle de 2020. Selon un communiqué de la Cour constitutionnelle,   le scrutin  doit avoir lieu le 19 février 2020 au plus tôt et le 05 mars 2020 au plus tard.

 

Dans son  communiqué, la Cour constitutionnelle a rappelé aux autorités l’intervalle dans laquelle elles devraient organiser l’élection présidentielle de 2020. « Le mandat du président en exercice qui a débuté le 04 mai 2015, date de prestation de serment, prend fin le 03mai 2020. Par conséquent, le prochain scrutin doit être ouvert sur convocation du corps électoral au plus tôt le 19 février 2020 et au plus tard le 05 mars 2020 », peut-on lire dans le communiqué signé par le président de la Cour  Aboudou Assouma.

 

En réalité, beaucoup d’acteurs politiques savaient déjà  que cette élection se tiendra en février. C’est sans doute la raison pour laquelle, plusieurs candidatures sont déjà déclarées. Avec ce communiqué de la Cour constitutionnelle, les Togolais verront certainement d’autres acteurs politiques déclarer leurs candidatures dans les prochains jours.

Les plus attendues sont celles du Partis Union pour la République (Unir), de la Coalition des 14 partis de l’opposition et celle du Parti national panafricain (PNP).

Présidentielle 2020 : Ce message de la conférence des Evêques passé presque inaperçu

 

Comme en juin, lors des élections locales, le Conseil épiscopale Justice et paix (CEPJ-Togo) ne sera peut-être pas observateur de l’élection présidentielle de 2020, mais la conférence des Evêques du Togo ne compte pas en rester là. Malgré le refus du gouvernement de l’accréditer il y a quelques mois en tant qu’observateur, les évêques comptent bien peser de tout leur poids pour la  « transparence » et « le respect de la volonté des citoyens » du prochain scrutin.

 

Du 15 au 18 octobre dernier, la conférence des évêques du Togo (CET) a tenu une session ordinaire dans la ville de Dapaong, au nord du pays. Cette session, la 122ème qu’ont tenus ces derniers, s’est largement appesantie sur le prochain scrutin présidentiel qui doit se tenir entre février et mars 2019. Deux points principaux sont à retenir du message publié par la CET.

D’abord, les tensions qui se profilent à l’horizon, au fur et à mesure que s’approche la date fatidique  de l’élection présidentielles de 2020. Cette élection, à en croire les Evêques, n’est pas à l’abri des mouvements sociaux à l’instar de ceux qu’a connus le Togo il y a quelques années. C’est la raison pour laquelle, la CET a dans son message, « invité tous les acteurs de la prochaine élection présidentielle à conduire le processus  dans la paix, la transparence, la justice et le respect de la volonté des citoyens ».

L’autre point non moins important est relatif à l’engagement politique des chrétiens au Togo. La Conférence des Evêques a en effet déploré « la démission des chrétiens dans l’engagement politique de notre pays ». La CET semble bien connaître la cause de Cette démission. Cette dernière trouve son origine dans la « mauvaise compréhension du terme « politique ».

En ce qui concerne le scrutin présidentiel de 2020, tout porte à croire que les Evêques du Togo ne resteront pas passifs. Même si la CEPJ-Togo n’a pu être accrédité en Juin 2019 pour les locales, les Evêques pourront jouer un rôle déterminant dans l’observation du prochain scrutin. Rendez-vous dans quelques mois donc !

Climat des affaires : la Société financière internationale dispose désormais de bureaux à Lomé

L’institution que dirige Sérgio Pimenta la Société financière internationale (SFI), subdivision du Groupe de la Banque Mondiale en charge du secteur privé, a officiellement ouvert ses bureaux à Lomé  jeudi 31 octobre dernier.

L’implantation a été scellée par une signature d’accord de siège, entre Yark Demahane, ministre en charge de la sécurité et représentant le gouvernement et Sérgio Pimenta, vice-président de la SFI pour l’Afrique et le Moyen-Orient.

La cérémonie, à laquelle ont pris part plusieurs officiels, s’est déroulée sous l’autorité de Faure Gnassingbe, Président de la République, présent pour la circonstance.

Par cette implantation au Togo, il s’agit pour l’institution « d’avoir un dialogue beaucoup plus quotidien et soutenu, avec des entreprises, des partenaires de développement, et le gouvernement», vis à vis du soutien que peut apporter la SFI, a précisé à cet effet  Sérgio Pimenta.

Par ailleurs, le représentant n’a pas manqué de souligner que « le Togo est vraiment l’endroit où le secteur privé doit venir investir en Afrique », appréciant notamment les réformes et les progrès de Lomé en matière d’amélioration du climat des affaires.

De son côté, si le Président de la République a salué l’implantation de ce partenaire du Togo, nouvel interlocuteur du secteur privé, il a été également mis en exergue certains domaines dans lesquels l’assistance et l’expertise de l’institution serait aussi souhaitées. Notamment l’accès à l’eau potable pour les populations rurales, ou encore la digitalisation de l’économie, de sorte que la SFI puisse « travailler avec le gouvernement pour que nous puissions avoir une stratégie très claire ».

Source : RepubliqueTogolaise.com