Coronavirus : Aimes-Afrique vient en aide aux hommes des médias

C’est à travers la section togolaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF-Togo) que l’Association internationale des médecins pour la promotion de l’éducation et de la santé en Afrique (AIMES-Afrique) a offert hier vendredi 500 bavettes (caches-nez) aux journalistes et hommes des médias.

« Après la gendarmerie et les prisonniers graciés et libérés, mon ami et frère Dr Kodom vient d’offrir 500 bavettes à l’UPF-Togo, destinées aux journalistes togolais », écrit le président de l’UPF-Togo, Loïc Lawson sur son compte Twitter.

L’UPF-Togo est très engagée sur le terrain de la sensibilisation contre le coronavirus, depuis le début de la pandémie au Togo et elle est la première association de presse à lancer spontanément une campagne de sensibilisation dès le début de cette pandémie.

Remaniement des heures de travail dans la fonction publique

Suite à l’Etat d’urgence sanitaire décrété mercredi  par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le ministre de la Fonction publique, annonce l’instauration de la journée continue dans l’administration publique. une décision visant à permettre aux agents de l’Etat de regagner leur domicile avant l’heure du début du couvre-feu.

« Nous devons nous assurer de la continuité économique, des administrations et de la disponibilité d’un certain nombre de services de première nécessité dans la vie. Pour ce faire, notamment dans le cadre du couvre-feu qui a été décidé par le Président de la République, nous allons instaurer la journée continue de 9 heures à 16 heures. […] Il faut envisager un réaménagement du travail, la réduction des horaires de travail et un système de rotation dans les entreprises », a déclaré Gilbert Bawara.

Dans ce sens, Gilbert Bawara encourage les administrations publiques, tous les milieux professionnels, les entreprises à privilégier le télétravail, la réduction des activités, et à tenir compte des mesures de distanciation.

Ainsi le travail continuera au niveau des entreprises mais il sera nécessaire de veiller à l’observation stricte des mesures prises par le gouvernement dans le sens de la préservation de la santé et de la vie des togolais a indiqué le Ministre.

Il a invité les entreprises du secteur privé à faire de même pour préserver la santé et la vie des togolais.

Coronavirus: les témoignages d’une star guérie après contamination

Contaminé par le Covid-19, le chanteur et écrivain  Gaël Faye a vécu quinze jours d’isolement total. Il avoue avoir sous-estimé la maladie et a accepté de raconter son expérience à Jeune Afrique.

Le 31 mars, Gaël Faye postait un court message sur les réseaux sociaux pour rassurer sa communauté. On le savait malade, mais on ignorait qu’il avait été contaminé par le nouveau coronavirus. Après quinze jours de courbatures, de maux de tête, de quintes de toux et de problèmes respiratoires, l’écrivain et chanteur de 37 ans pouvait enfin sortir de son isolement pour côtoyer à nouveau sa famille.

Il a accepté de nous livrer son témoignage à partir du moment où il n’était pas personnellement « mis en avant », et en espérant que son expérience puisse être utile à nos lecteurs.

La contamination de l’artiste remonte au 11 mars : « J’assurais une journée de promotion où je devais présenter à une cinquantaine de journalistes le film adapté de mon livre Petit Pays, raconte-t-il. J’ai serré beaucoup de mains, je ne me posais pas encore beaucoup de questions sur la distance à garder avec les autres. »

Il avoue avoir été « laxiste » par rapport aux préconisations déjà mises en avant à cette date, et sous-estimé le danger. « À ce moment-là, on emmenait encore les enfants à l’école, on gardait une vie normale. Comme beaucoup de gens, je pensais que ce n’était pas plus grave qu’une grippe saisonnière et que ça affecterait surtout les personnes âgées… En plus, je suis en bonne forme physique, je fais du sport quotidiennement et tombe très rarement malade. »

Deux jours plus tard, le 13 mars, il commence à ressentir des courbatures et des maux de tête. « Il y a plusieurs jours durant lesquels on pense ne pas être malade, et on propage le virus », rappelle-t-il.

Isolé pendant quinze jours

L’auteur se trouve alors à Reims, dans le nord-est de la France, pour une avant-première. « Avant les premiers symptômes, le virus restait irréel. Et puis j’ai appris que la sortie du film était repoussée. J’ai parlé avec un ami dont un membre de la famille avait failli mourir et avait été placé en réanimation… J’ai décidé de m’isoler dans ma chambre, à Reims. »

Sa famille reste à proximité, lui dépose à manger devant sa porte. Il ne la voit pas durant les quinze jours que dure son confinement. Seul son téléphone lui permet de garder contact avec le monde extérieur.

« Je connais des épidémiologistes, j’ai beaucoup échangé avec eux, mais leurs avis divergeaient. Au départ, je pensais que ça allait passer avec du repos. Je ressentais des courbatures, un mal en bas du dos incroyable, je vomissais, mais je n’avais pas de fièvre et je ne pensais pas que mon cas était suffisamment grave pour prendre la place de quelqu’un d’autre à l’hôpital… Je ne me suis jamais dit que j’allais appeler le Samu. »

Sensation d’étouffement

Le 17 mars, dans la nuit, les symptômes s’aggravent. « Pendant cinq minutes, j’ai eu une vraie sensation d’étouffement, je n’arrivais plus à respirer, je sentais une très grande chaleur dans ma poitrine. »

Il décide d’appeler un docteur le lendemain matin et de commencer à vraiment se soigner. La « visite » se passe en visioconférence : des tests de respiration, des questions, permettent au médecin de ville de se faire un avis. L’artiste demande à faire un test pour être sûr qu’il est contaminé, mais, en l’absence de fièvre, cela n’est pas possible.

Pour le médecin néanmoins, c’est bien le Covid-19. Entre-temps, d’autres membres de l’équipe du film Petit Pays sont d’ailleurs tombés malades et ont été testés positifs.

« Le docteur m’a prescrit des antibiotiques qui me permettaient de respirer un peu plus profondément… Avant, je ne pouvais pas inspirer plus de trois secondes, j’avais le sentiment que mes poumons étaient à moitié remplis d’eau, je n’avais jamais vécu ça. Bien sûr, ça fait un peu paniquer. Et puis j’avais une sensation de brûlure dans la cage thoracique. En revanche, je ne pense pas avoir perdu le goût et l’odorat. »

Sa convalescence se déroule en dents de scie. « Ce qui est bizarre avec ce virus, c’est qu’on peut parfois avoir le sentiment d’être totalement guéri alors que ce n’est pas le cas. Un matin, je me suis levé et senti parfaitement bien, je suis même descendu dans la cour de l’immeuble pour marcher et faire de la corde à sauter ! L’après-midi, j’étais cassé, KO, avec à nouveau des vomissements et des courbatures… Ce qu’il faut rappeler, c’est que la maladie est très longue. Quinze jours de convalescence, c’est vraiment le minimum. »

Le Rwanda plus rigoureux ?

Après quinze jours d’isolement total, Gaël Faye a enfin pu retrouver sa famille. Mais il reste à distance, garde un masque, est attentif aux choses qu’il pourrait toucher et contaminer.

L’auteur était passé au tout début de mars au Rwanda, où il avait constaté qu’un dispositif plus rigoureux avait été mis en place plus rapidement qu’en France. « À l’aéroport, nous avions été accueilli par du personnel médical, qui nous soumettait à des questionnaires et qui prenait notre température… À l’entrée de la salle de cinéma, tous les spectateurs devaient aussi répondre à des questionnaires médicaux. »

Mais il ne veut pas critiquer frontalement la gestion de la crise en France. « On est dans une période où il faut essayer d’être souples dans les avis qu’on a les uns sur les autres. Tout le monde tâtonne, même les politiques. »

Pour lui, la pandémie questionne avant tout nos modes de vie. « Dans nos sociétés ultra-perfectionnées, tout peut s’arrêter pour un virus qui sort du corps d’un animal… Ça nous ramène à un peu d’humilité. »

Face à ses propres contradictions

Favorable depuis longtemps aux idées des décroissants, il estime que la crise sanitaire le met aussi face à ses propres contradictions : « Pour travailler, j’ai besoin de faire des concerts ultra-polluants, avec des tour-bus, des gens qui prennent leur voiture, je prends parfois l’avion pour parler d’un livre à l’autre bout du monde… »

Il espère néanmoins que cette période amènera aussi à réfléchir « les gens qui ne croient pas au changement climatique, qui pensent que le capitalisme est la fin de l’histoire et qu’il faut réduire les budgets des services publics ».

« Bien sûr, on peut être scandalisé, et je le suis, par la différence de traitement du Covid-19 : l’urgence quand ça touche l’Occident, les pays riches, et le peu d’efforts pour apporter des solutions à Ebola ou au paludisme… Mais ça ne doit pas être une excuse pour négliger la dangerosité du coronavirus. Les gens sont grands, ils font ce qu’ils veulent. Moi, je reste chez moi car je n’ai pas envie d’avoir sur la conscience la maladie de mon voisin. Dans nos sociétés de plus en plus individualistes, ce virus nous oblige à plus de solidarité. Aujourd’hui, si je prends soin de moi, je prends aussi soin de l’autre. »

 

Covid-19 : Les prix des produits pétroliers chuteront bientôt au Togo

Les mesures prises par le chef de l’Etat afin de lutter efficacement contre le coronavirus s’étendent peu à peu sur divers secteurs. Dans le secteur de la vente des produits pétrolier, les autorités togolaises annoncent la baisse des prix à la pompe dans les prochains jours. 

Le Togo annoncera prochainement la réduction du prix des produits pétroliers, dans un contexte où le prix du baril a chuté sur le plan international. Il s’agira d’une réduction sensible, révèle Kodjo Adedze, ministre chargé du commerce sur les ondes d’une radio privée de la place, ce 03 avril 2020.

Cette action sera en harmonie avec la tendance baissière à l’international du prix du baril. Mais en outre, elle devrait être en ligne avec les mesures sociales visant à atténuer le poids de la crise sanitaire liée au covid-19 et de la crise économique qui en résulte, sur les opérateurs économiques et les usagers des produits pétroliers.

Au-delà des produits pétroliers dont les prix vont être revus à la baisse de façon significative, c’est à toute une stratégie globale devant permettre aux Togolais et opérateurs économiques de faire face à la crise, que les équipes techniques du ministère chargé du commerce est en train de réfléchir, dévoile le ministre.

Coronavirus : les « taxi-motos et tricycles » interdits par le gouvernement

En cette période où la propagation du coronavirus s’accentue, le gouvernement interdit aux conducteurs de taxi-moto, le transport de personnes .  Cette interdiction formelle s’applique aussi aux conducteurs de tricycles.

Selon une note d’information signée par les ministres de la sécurité, Général Yark Damehane et des transports, Zouréhatou Kassah-Traore, cette mesure additionnelle qui prend effet à compter de ce samedi 4 avril vise à limiter la propagation du Covid-19 au Togo.

« Le ministre des infrastructures et des transports et le ministre de la sécurité et de la protection civile en appellent aux sens de responsabilité et de patriotisme de tous citoyens pour lutter contre la pandémie », souligne la note.

Le Coronavirus vient ôter la vie d’un troisième patient

Presque toute l’Afrique est touchée et le Togo n’échappe pas à la propagation du virus à la corona. A ce jour, le pays recense 40 personnes testées positives au covid-19 dont 20 cas actifs, 17 malades guéris et 03 décès.

A l’heure actuelle, le Togo est à son 3e décès lié au coronavirus. Selon le gouvernement, le patient décédé est un « homme de 41 ans, Togolais résidant à Lomé, déclarant en douane ambulant de profession qui était souffrant depuis le 30 mars. Face à la complication de son état de santé, un test de dépistage au covid-19 a été effectué et s’est révélé positif. Il a été transféré au Centre hospitalier régional Lomé-Commune le soir du 02 avril 2020 où il est décédé ce 03 avril. »

Dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus, le président Faure Gnassingbé s’est adressé à la nation mercredi soir et a annoncé plusieurs mesuresIl s’agit, entre autres, d’un couvre-feu de 20 heures à 06 heures qui a d’ailleurs démarré hier jeudi. A cet effet, une force spéciale de 5 000 hommes est créée pour veiller au respect des décisions prises. Aussi, une enveloppe de 400 milliards de francs CFA est mise en place, afin de financer des mesures socio-économiques.

Avec le Nouveau Reporter

Taama : «on ne peut pas oublier l’affaire de Agbeyomé Kodjo un peu ?»

La convocation du député Gabriel Agbéyomé Kodjo est toujours d’actualité, malgré la crise de coronavirus que travers le Togo actuellement. Hier, il devrait normalement être écouté hier par la gendarmerie.

Il faut dire que l’affaire intéresse le député Gerry Taama qui l’a commenté hier sur sa page Facebook.

« Je dis ô, avec toute l’affaire de coronavirus qui nous dérange là, on ne peut pas oublier l’affaire de Agbeyomé Kodjo un peu ? Si on attend la fin de la pandémie pour l’écouter à la justice ça fait quoi même ? D’ailleurs, qui va être président de qui si on est tous morts ? Occupez vous de nous maintenir vivants. D’abord. Mais est vrai que lui aussi il doit se calmer un peu. C’est quoi tous ces discours tous les jours on dirait journal de TVT. Il a dit que la France et l’union européenne le soutenaient, toutes ces puissances ont reconnu la victoire de Faure. Palabre est fini. Luttons contre coronavirus. Ce n’est pas le député qui parle mais un simple citoyen », a-t-il posté sur sa page Facebook.

CORONAVIRUS: Faure Gnassingbé va s’adresser à la nation

Le chef de l’Etat va s’adressé à la nation togolaise ce soir au journal de 20 heures.

C’est auprès de la Direction de la communication de la présidence togolaise, que nous venons d’apprendre l’information.  « Suivez en direct sur la page Facebook de la Présidence, ce 1er avril à partir de 20h00 GMT, le message du chef de l’État SEM Faure E. Gnassingbé, sur la riposte nationale contre le Coronavirus »n apprend on.

Covid-19 : Le geste noble de L’université de Lomé à l’endroit de ses étudiants

L’Université de Lomé veut jouer le rôle qui est le sien par ces moments où les autorités ont besoin de l’éclairage du temple du savoir pour lutter contre le coronavirus. En plus de mobiliser ses chercheurs, l’UL vient en soutien aux étudiants restés en cité universitaire. Une assistance temporaire, mais nécessaire pour la survie de ces derniers.

Après la fermeture de l’Université de Lomé, certains étudiants ont été exceptionnellement autorisés, eu égard à leur situation de vulnérabilité et, au nom de la solidarité humaine, à rester en cité U, à condition d’observer les mesures-barrières et d’être soumis au principe de confinement total. Il s’agit de 60 étudiants togolais et 85 étudiants étrangers provenant du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée Équatoriale, du Mali, du Niger, du Nigéria et du Sénégal.

Pour accompagner ces étudiants en situation de confinement, l’Université de Lomé a décidé de :

  • leur offrir deux repas par jour au restaurant universitaire Richman Logos jusqu’au 2 avril 2020 ;
  • leur distribuer des vivres acquis auprès de l’Agence nationale de la sécurité alimentaire du Togo (ANSAT) ;
  • mobiliser à leur profit, certains produits du Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé ;
  • mettre à leur disposition le Centre médico-social (CMS) du Centre des œuvres universitaires de Lomé (COUL) ;
  • instituer à leur profit, une permanence opérationnelle des agents de sécurité ;
  • mettre en place, avec l’appui du CERSA, un dispositif de lavage de mains.
  • Cette chaîne d’humanité et de solidarité doit être maintenue et entretenue.

Faure Gnassingbé décrète l’état d’urgence sanitaire pour 3 mois et un couvre-feu à partir de 19h dès ce 02 Avril 2020

Comme nous vous l’annoncions dans un précédent article, le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé a finaliment délivré son message à la nation. Dans ledit message, le président togolais décrète officiellement l’état d’urgence sanitaire au Togo pour 3 mois.

Entre autres mesures qui sont prises à compter de demain 02 Avril 2020, il a « un couvre-feu » qui a lieu de 19h à 06h du matin, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Une force spéciale Covid-19 composée de 5000 éléments est annoncée et aucun écart ou manquement ne sera d’après lui toléré. Ces décisions sont justifiées par les circonstances actuelles et par le fait que « nous venons de loin et que c’est ensemble que nous ferons face à cette crise ».

En tout cas, reste-il convaincu de ce que « cette bataille, nous la mènerons et la gagnerons ensemble ».

Il annonce également des laboratoires mobiles qui seront bientôt initiés pour des tests de Covid-19 aux concitoyens. Il exhorte tous ses compatriotes au strict respect des mesures de prévention contre le virus.

Il a aussi rendu hommage au personnel soignant au front dans cette bataille et les personnes ayant laissées leur vie à cause de cette épidémie.

Pour rappel, le Togo compte 36 cas confirmés, 24 cas actifs, 10 guéris et malheureusement 02 décès.