Sénégal : Badara Mamaya Sène tire sa révérence

L’ancien arbitre international sénégalais de football est décédé ce lundi à Rufisque, dans la région de DakarBadara Mamaya Sène a notamment arbitré la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Sénégal en 1992. Celle-ci avait opposé la Côte d’Ivoire au Ghana (0-0, TAB 11-10).

Le point d’orgue d’une riche carrière d’arbitre central.

Après sa retraite internationale, il a été pendant plusieurs années le président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA) au niveau de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). 

Mamaya a également siégé au Comité directeur de l’instance faîtière du foot sénégalais. 

Sur le plan continental, il a été promu par la Confédération africaine de football (Caf) au poste de vice-président délégué en charge de l’arbitrage africain. 

Grâce à ce solide vécu, il a réussi à être élu maire de la ville de Rufisque. Un fauteuil qu’il occupe de 2009 à 2014. C’est dans ce département de Dakar, son terroir où il sera enterré cet après-midi. 

Côte d’Ivoire/ Attaque de Kafolo: plusieurs terroristes dont le chef du commando arrêtés (Officiel)

Plusieurs personnes dont le chef du commando, impliquées dans l’attaque terroriste perpétrée il y a eu une dizaine de jours contre une position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême-nord du pays, ont été arrêtées, a appris lundi APA de source officielle.« (…) beaucoup de ces personnes qui ont commis cet acte terroriste sont sous les verrous. Hier encore, on me rendait compte  des arrestations très importantes des personnes qui étaient directement en action et qu’on a retrouvé certaines photos dans leurs portables qui montrent qu’ils ont filmé. 

Le chef du commandos qui a mené l’action a été pris hier», a annoncé Hamed Bakayoko, le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, par ailleurs, premier ministre par intérim. 

Il s’exprimait lors une cérémonie dite de recueillement au camp militaire d’Akouedo  (Est d’Abidjan) en mémoire des soldats ivoiriens tués dans l’attaque de Kafolo. « Quand quelqu’un touche à  la Côte d’Ivoire, quand quelqu’un tue un Ivoirien, on réagit. Tous ceux qui ont fait cela sont en voie d’arrestation. l’État mettra tout en oeuvre pour que tous ceux qui ont commis cet acte ignoble et tout leurs complices tapis dans l’ombre soient arrêtés», a promis M. Bakayoko dénonçant des complicités nationales et internationales. 

« Il y a des gens qui se sont permis et qui se permettent de donner des informations à des terroristes  sur les positions et les mouvements de nos forces. Il faut que toutes les complicités nationales comme internationales soient établies», a souhaité le Premier ministre par intérim annonçant une cérémonie d’hommage pour les soldats tués en présence du président Alassane Ouattara. 

M. Bakayoko a conclu son adresse en appelant à la solidarité des Ivoiriens devant les actes terroristes. Une position de l’armée ivoirienne a été attaquée, tôt le 11 juin dernier à Kafolo dans l’extrême nord-est de la Côte d’Ivoire faisant une dizaine de mort du côté des Forces armées de Côte d’Ivoire.

S&P Global Ratings confirme la notation triple A de la BAD

L’agence de notation financière S&P Global Ratings a confirmé vendredi la notation de crédit « AAA/A-1+ » à court et long terme attribuée à la Banque africaine de développement (BAD), assortie d’une perspective stable, indique une note de la Banque publiée lundi.S&P Global Ratings a évalué de manière « positive le profil de risque » de la BAD, ainsi que l’adéquation de ses fonds propres, la solidité de sa stratégie de financement et de son niveau de liquidité. Et ce, grâce au soutien fort de ses actionnaires et l’adéquation de son système de gouvernance et de gestion.

Fort de ces données, l’agence de notation financière a maintenu la note « AAA » de la dette à long terme de la BAD. Cette performance reste également soutenue suite à l’augmentation historique du capital de la Banque à hauteur de 67 233 milliards Fcfa, en octobre 2019.

Cette perspective stable est aussi due à la reconstitution du Fonds africain de développement et le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), en décembre 2019.

Selon S&P Global cette notation reflète les prévisions de la banque qui indiquent qu’ « au cours des deux prochaines années, la BAD gérera avec prudence son capital, tout en maintenant un niveau de liquidité élevé assorti à un portefeuille de placement de qualité, et en poursuivant une stratégie de financement solide ».

L’agence assure que « les actionnaires continueront à apporter leur soutien en réglant leurs contributions au capital de la Banque selon le calendrier établi ». Ce qui devrait permettre à l’institution de bénéficier du traitement accordé aux créanciers privilégiés, et de gérer avec prudence la croissance des prêts accordés au secteur privé au regard de son mandat.

Avec cette solidité financière, l’agence de notation financière estime que la banque jouera un rôle clé de soutien à la région, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a affecté les économies des Etats et le portefeuille des entreprises.

Pour atténuer l’impact de la crise liée à la pandémie de Covid-19, l’institution a approuvé une aide d’urgence d’un montant maximum de 10 milliards de dollars en 2020, dont 6,9 milliards seront financés directement par la Banque et le reste par son guichet concessionnel.

« Nous nous félicitons de la décision prise par l’agence S&P Global Ratings de réaffirmer la notation AAA/A-1+ de la banque. Cette décision reflète la grande solidité financière de l’institution, sa gestion prudentielle du risque et la qualité de sa gouvernance », a réagi le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

M. Adesina s’est engagé à « maintenir la banque à ce niveau d’excellence », avec le plein soutien de tous les actionnaires, afin d’apporter aux pays membres régionaux un appui essentiel en termes de financement, de connaissance et de soutien aux politiques, durant cette période de pandémie de Covid-19. 

Présidentielle ivoirienne : « La candidature de Bédié est un non-événement » selon Siandou Fofana

La Candidature annoncée du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) Henri Konan Bédié à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain est un «non-événement parce que cette décision est un secret de polichinelle depuis plus d’une année», a estimé Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs. Selon une note d’information transmise lundi à APA, M. Fofana s’exprimait dans la région de l’Indénié-Djuablin ( st Ivoirien) lors d’une mission de mobilisation du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) dont il est le directeur exécutif adjoint chargé des relations avec les partis politiques. 

Pour lui, la candidature de M. Bédié à la présidentielle est un «non-événement» parce que cette décision qui est un «secret de polichinelle» depuis plus d’une année, est l’une des raisons pour lesquelles plusieurs cadres du PDCI dont lui-même ont viré au RHDP. 

«Ce Pdci-Rda actuel n’est pas celui d’Houphouët-Boigny, son bâtisseur, dans l’esprit et les actes posés», a martelé M. Fofana. Poursuivant, le directeur exécutif adjoint du RHDP, se fondant sur les réalisations à l’actif du président ivoirien Alassane Ouattara, a estimé que le candidat du RHDP à la prochaine présidentielle, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly « est un gagneur et a déjà gagné les élections ». 

C’est pourquoi M. Fofana a appelé les nouveaux majeurs estimés  à 5000 personnes dans la localité d’Agnibilékro (Est ivoirien), à s’inscrire massivement sur la liste électorale pour la victoire du candidat de son parti. Il a conclu en  annonçant que «bientôt, certains de nos frères rejoindront le Navire RHDP et nous les accueillerons les bras ouverts, pour la paix, le développement de notre région et du pays ». 

Le président du PDCI (ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, âgé de 86 ans, a accepté samedi dernier d’être candidat à l’investiture de sa formation politique en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.

Société, justice et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés entre autres par les coupures d’eau, l’affaire Pétrotim et l’interpellation du commissaire à la retraite Boubacar Sadio.Vox Populi titre sur les coupures d’eau intempestives et note que « la pénurie d’eau fait bouillir la colère », avec des Dakarois et Rufisquois qui sont « au bord de la crise de nerfs et de la révolte ».

Dans le journal, le ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, souligne que « nécessairement des quartiers vont souffrir » même si « c’est faire un mauvais procès à la Sen’Eau que de dire qu’elle a échoué ».

L’Observateur revient sur l’affaire Pétrotim, un scandale révélé par la BBC il y a un an et impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall. Une « enquête d’oubli », selon le journal qui fait la « chronique d’une +Sall affaire+ de pétrole et d’argent ».

Si le réquisitoire définitif du procureur Serigne Bassirou Guèye est « toujours attendu », le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) note que « tôt ou tard la lumière sera faite sur cette affaire ».

A propos du commissaire à la retraite Boubacar Sadio, cueilli par la DIC avant d’être libéré, il repasse aujourd’hui devant les policiers enquêteurs, d’après Libération et L’As

Vox Populi explique que le commissaire Sadio a publié une tribune incendiaire contre le président de la République. Le Quotidien ajoute qu’il a été gardé à vue « pour un texte d’opinion ».

Sur le coronavirus, Libération revient sur une « semaine macabre pour le Sénégal » : « 24 morts en 7 jours ». Le journal souligne que les cinq décès enregistrés le week-end portent le bilan à 84 morts.

L’Observateur rapporte de « croustillantes anecdotes sur les malades » : un patient qui demande « une bière bien glacée » et un autre qui veut rentrer chez lui parce que sa femme lui « manque ».

Si le virus « poursuit sa progression », constate le quotidien national Le Soleil, le professeur Khadiyatoulah « trace la voie » pour la gestion de l’ère post-Covid-19.

Le Quotidien publie un dossier sur la dénomination des rues et places et note une « statue quo ». Selon le journal, les villes de Saint-Louis et Rufisque sont victimes d’une « décolonisation inachevée ».

Le maire de Gorée Augustin Senghor veut « qu’on garde intacte (l’île mémoire) avec ses rues » là où son homologue de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, « souhaite un débat sur la question ».

Sur le processus de paix en Casamance, le journal souligne qu’une « partie du MFDC dépose les armes ».

En politique, Pape Samba Mboup, ancien proche du président Abdoulaye Wade, « balise le chemin à Macky » Sall, son successeur, pour un troisième mandat.

En fait divers, EnQuête flaire « le roussi pour (Cheikh) Yérim » Seck, impliqué dans « une sombre affaire d’avortement ». Mais le quotidien se pose la question de savoir si ce n’est pas un « règlement de comptes », puisque le célèbre journaliste est déjà sous contrôle judiciaire après avoir accusé des institutions et personnalités de détournements de fonds.

En football, les Lions de la Premier League ont repris service selon Stades : « Sadio et Sarr affûtés, Kouyaté très solide ». Même si le leader Liverpool retarde l’échéance, accroché hier dimanche à Everton, Sadio Mané a été « le meilleur » de cette partie.

Avec cette forme, son entraineur Jurgen « Klopp craint un départ de Sadio » qui n’a toujours pas prolongé, selon Record.

Le président de la Fédération sénégalaise de handball, Seydou Diouf, déclare dans plusieurs autres journaux qu’il sera « candidat à (sa) propre succession ».

Déconfinement, enseignement et énergie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question du déconfinement, le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger, l’attitude des écoles privées durant la crise sanitaire et les performances du complexe Noor Ouarzazate.+Aujourd’hui le Maroc+ note que e déconfinement progressif s’accélère, soulignant que « contrairement à ce que peuvent croire certains, c’est une phase tout aussi périlleuse et délicate sinon plus que la phase précédente, quand la pandémie était à son plus haut niveau ».

Pour le quotidien, les pouvoirs publics ont jusque-là rempli quasiment leur rôle dans la première phase de la pandémie et les chiffres parlent pour eux. « A présent, et dorénavant, les chiffres seront un indicatif du niveau de maturité des Marocains qu’ils ont d’ailleurs démontré lors du confinement ».

De tristes épisodes comme les foyers industriels et professionnels qui explosent de temps à autre, à l’instar du dernier de Lalla Mimouna, sont là pour rappeler à toutes et à tous que la bataille contre la Covid-19 est loin d’être terminée et encore moins gagnée, conclut-il.

+Al Bayane+ rapporte qu’un total de 151 personnes, dont des bébés et enfants, sont arrivées dimanche à l’aéroport de Dakhla à bord d’un avion de la Royal Air Maroc (RAM) en provenance de Mauritanie, opéré dans le cadre du rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.

L’opération s’est déroulée dans le respect total des mesures de précaution et du protocole sanitaire en vigueur pour garantir un accueil sécurisé et rassurant pour ces passagers, sous la supervision des autorités compétentes. Munies de leurs masques de protection, ces personnes ont pu effectuer à leur arrivée les formalités douanières et récupérer leurs bagages de manière fluide et ordonnée, tout en se conformant aux consignes de distanciation sociale et des gestes barrières, avec utilisation des bornes distributrices de gels hydroalcooliques.

Revenant sur la polémique des écoles privées, +Al Bayane+ précise qu’on ne peut mettre dans le même panier, la totalité des promoteurs du privé car, il faut bien avouer qu’un nombre important continue à prioriser ses vertus, en dépit de la conjoncture cruciale de la présente épidémie.

Mais il est, tout de même, déplorable de constater que la crise que traverse le pays, dévoile cette attitude « boulimique de l’enseignement privé qui ne s’aligne guère sur le sillage de la dynamique solidaire dont le peuple a fait preuve, tout au long de cette endémie, relève la publication, indiquant que cet enseignement ne représente que 14,2 % de l’offre nationale, soit 5.200 unités, avec près d’un million d’apprenants et plus de 135.000 employés dont 70.000 enseignants.

« Au-delà du quiproquo dans lequel il s’enlise aujourd’hui par son comportement glouton à l’égard des foyers en état sanitaire criant, il s’avère nécessaire, à la sortie définitive de l’actuelle pandémie, d’opérer une refonte radicale dans l’engrenage du système privé », préconise le journal, estimant que c’est un chantier parmi tant d’autres que Dame pandémie a bien eu l’amabilité de démasquer au grand jour!

+Al Alam+ se fait l’écho d’un article écrit que le site officiel de la Banque africaine de développement (BAD) qui relève que le complexe Noor Ouarzazate, l’un des plus grands parcs solaires au monde, contribue à la transition énergétique de l’Afrique. De tels projets, qui visent à alimenter l’Afrique en énergie tout en préservant l’environnement, contribuent à asseoir les bases d’une croissance plus inclusive et plus verte sur le continent, écrit la BAD sur son site web officiel.

Le Maroc, qui affiche l’ambition de porter à 52% la part du renouvelable dans son mix énergétique en 2030, a opté pour une transition énergétique centrée sur le développement des énergies renouvelables, avec pour objectif d’installer des capacités additionnelles de production d’électricité d’un total de 6.000 mégawatts de sources éolienne, hydraulique et solaire, rappelle l’institution financière panafricaine, citée par la publication.

La Côte d’Ivoire a atteint une couverture d’électricité de 73% en mai et vise 80% à fin 2020

La Côte d’Ivoire a atteint un taux de couverture d’électricité de 73% en mai et vise un pourcentage de 80% à fin 2020, a indiqué dimanche le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.M. Cissé a donné cet indicateur du niveau d’électrification du pays, à l’occasion du lancement des travaux d’extension du réseau électrique au profit de 5 000 habitants d’un secteur de la ville d’Adzopé (Sud-Est ivoirien), soit environ 10% de la population de cette cité. 

« A fin 2020, nous avons un taux de couverture, en Côte d’Ivoire, qui est de 73% contre 33% en 2011 et l’objectif est d’arriver à la fin de l’année 2020 à un taux de 80% », a dit M. Abdourahmane Cissé à la presse, en marge de l’événement.

Ces travaux d’extension électriques devraient permettre de fournir du courant à quatre principaux quartiers d’Adzopé et de créer une ligne haute tension qui acheminera de l’énergie à la zone industrielle de cette ville. 

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, a fait savoir qu’à fin 2020, toutes les localités d’Adzopé seront électrifiées, conformément à l’ambition du gouvernement d’électrifier toutes les localités de plus de 500 habitants.

Pour permettre aux différentes couches sociales d’accéder à l’électricité, l’Etat de Côte d’Ivoire a développé le Programme électricité pour tous (PEPT), visant sur la période 2019-2020 quelque 400 000 branchements au réseau électrique.

Ce programme permet aux populations de payer 1000 Fcfa en vue de leur branchement au réseau électrique et le reliquat des 150 000 Fcfa,  nécessaires pour acquérir le compteur, est échelonné sur dix ans.  

De janvier 2019 à mai 2020, ce sont plus de 290 000 ménages qui ont bénéficié du PEPT, un chiffre auquel s’ajoutent 565 000 bénéficiaires de 2014 à 2018. Selon M. Cissé, aujourd’hui, l’on compte plus de 5 millions de ménages qui ont bénéficié du PEPT. 

En outre, de janvier 2019 à ce jour, ce sont 1,150 million de ménages en Côte d’Ivoire qui ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif du prix d’électricité notamment pour les ménages les plus défavorisés, a-t-il fait remarquer.

Le secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi, fils de la région et président du Conseil régional, s’est félicité du lancement de ces travaux d’extension du réseau électrique et des projets de l’Etat qui devraient permettre une couverture totale de la région d’ici à fin 2020.

 Dans le même élan, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka, lui aussi fils de la région, a salué ces projets d’électrification qui apportent le développement et la sécurité à travers le pays. 

La Côte d’Ivoire ambitionne de devenir un hub en matière de fourniture d’électricité dans la sous-région ouest-africaine. Le pays fournit déjà de l’énergie électrique à plusieurs États dont le Burkina Faso et le Bénin.   

Listing électoral ivoirien: l’aile dure du FPI dénonce des enrôlements « frauduleux »

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, dénonce des enrôlements « frauduleux » et de «graves défaillances» sur le listing électoral, devant servir pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans un communiqué publié dimanche.Selon le communiqué, signé par Assoa Adou, un cadre de l’aile dure du FPI, la formation politique affirme « l’érection de certains domiciles de cadres RHDP (parti au pouvoir) en lieux d’enrôlement pour une catégorie de citoyens ». 

M. Assoa Adou clame « le refus des agents de certaines mairies tenues par le RHDP d’indiquer les bureaux d’enrôlement aux populations ». En outre, il est procédé à « l’enrôlement frauduleux de ressortissants de la CEDEAO (Bamo à Yamoussoukro, Wassolonka à Divo, etc.) ». 

Il décrie « l’impossibilité pour les magistrats de valider les requêtes (des requérants et de) les signer pour délivrer, dans le délai de trois jours prévu par l’arrêté interministériel n°486 du 29 avril 2020 » pour les milliers de certificats de nationalité qui leur parviennent des différentes sous-préfectures. 

En outre, le FPI note « la surévaluation du coût du timbre fiscal dans certaines localités du pays (3000 Fcfa au lieu de 500 FCFA) dans de nombreux Départements (Kouibly, Bloléquin, Divo, Vavoua, Saioua, etc,) », notamment dans l’Ouest ivoirien. 

Un autre facteur bloquant de l’opération d’enrôlement sur la liste électorale, selon le parti de Gbagbo, est « la défaillance des appareils d’enregistrement qui tombent constamment en panne » et « la lenteur des opérateurs dans les lieux d’enrôlement (15 minutes au moins pour un requérant, soit 4 par heure et 32 par jour ».  

En conséquence, le FPI demande au gouvernement de « prolonger les délais d’enrôlement pour les pièces administratives nécessaires à l’obtention du certificat de nationalité spéciale, et de repousser les délais d’inscription sur la liste électorale dont les opérations sont engorgées, ralenties ou bloquées dans plusieurs localités du pays et à l’étranger ». 

Le parti invite également l’Etat ivoirien à tout mettre en œuvre pour lever ou corriger toutes ces anomalies et entraves afin de délivrer le certificat de nationalité nécessaire à l’obtention de la Carte nationale d’identité (CNI) pour l’inscription sur la liste électorale.

Le parti de Gbagbo a par ailleurs lancé « un appel pressant aux non nationaux de s’abstenir de se rendre complices d’une fraude électorale à laquelle le RHDP tente de les mêler ». Il soupçonne le parti au pouvoir d’enrôler des étrangers.  

Engagé dans le processus électoral, le FPI a mis en mission plus de 200 délégations sur tout le territoire national et dans les représentations FPI à travers le monde pour une « Opération Inondation Electorale ».

Le 26 mai 2020, lors de son point de presse, le FPI a réaffirmé sa ferme décision de participer aux prochaines joutes électorales ivoiriennes dont la présidentielle du 31 octobre 2020, dans un contexte où son mentor reste encore à l’extérieur du pays pour des raisons judiciaires.  

Maroc : Reprise des vols domestiques à compter du jeudi 25 juin

La reprise des vols domestiques au Maroc  aura lieu à compter du jeudi 25 juin courant, a annoncé dimanche le ministère du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport Aérien et de l’Economie sociale.Cette décision fait suite au communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur, de la Santé, de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, permettant un allègement du confinement sanitaire, indique un communiqué du ministère.

Pour garantir la sécurité des passagers, du personnel, ainsi que de tous les usagers du transport aérien, les compagnies aériennes nationales ainsi que l’Office National des Aéroports (ONDA) ont mis en place une batterie de mesures sanitaires aux normes internationales telles le nettoyage et la désinfection stricts et réguliers, les contrôles de température systématiques ou encore le port du masque sanitaire.

A noter que les déplacements entre les zones 1 et 2 sont soumis aux mêmes restrictions que pour les autres modes de transport, à savoir l’obligation de disposer d’une autorisation professionnelle (ordre de mission) ou d’une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales pour des raisons de force majeure.

Pour information, dès le 25 juin, plusieurs lignes redémarreront, telles Casablanca-Dakhla, Casablanca-Lâayoune, Casablanca-Oujda, Casablanca-Agadir, Fès-Marrakech, Agadir-Tanger et Marrakech-Dakhla.

Côte d’Ivoire : 16 morts et 05 personnes disparues après un glissement de terrain à Anyama (nouveau bilan)

Quatre jours après l’effondrement de plusieurs habitations à Anyama au Nord d’Abidjan, le bilan s’est alourdi faisant état de 16 morts, 5 personnes disparues, 733 personnes sinistrées issues de 52 familles.L’information a été donnée dimanche par Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté au terme d’une visite aux familles sinistrées relogées temporairement à l’église catholique et à la grande mosquée d’Anyama. 

« Il y a 16 personnes qui ont perdu la vie dans ce drame, 05 personnes qui sont portées disparues, 52 familles qui sont la désolation et représentent près de 733 personnes», a souligné Mme Koné dont la visite s’est achevée sur le lieu de ce drame. 

« La Côte d’Ivoire est sous les eaux. Il faut que les populations quittent les flancs de colline. Il faut qu’elles quittent les zones à risque pour elles-mêmes et pour leurs familles. Il faut que chacun se mette à l’abri pour éviter ce genre de sinistre », a exhorté la ministre, appelant avec insistance à la vigilance et à la prudence des uns et des autres. 

Auparavant, Mme Koné qui était en compagnie des autorités politiques et administratives d’Anyama,  a rencontré les familles sinistrées relogées pour certaines à l’église catholique et pour d’autres à la grande mosquée de la ville. Au nom du gouvernement, elle leur a offert des vivres et des non-vivres en attendant d’autres mesures qui seront prises par l’exécutif ivoirien.  

Regards hagards, visages crispés par la douleur, assis sous des tentes, les sinistrés de ce glissement de terrain, sont pris en charge depuis ce drame par les autorités locales avec le concours du ministère de la solidarité. Dans la cour de cet édifice religieux ( Église), qui leur a ouvert ses portes, les enfants des sinistrés, dans l’insouciance de l’âge, s’adonnent à divers jeux. 

 « Nous sommes logés à la mosquée et à l’église depuis jeudi soir (Jour du drame). Nous dormons bien et nous mangeons bien avec nos enfants. Nous ne payons rien», a dit à APA, Bakary Coulibaly, l’un des porte-parole des sinistrés,  visiblement réconforté par la visite de la ministre venue leur témoigner la compassion du gouvernement ivoirien. 

Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi dernier à Anyama, une commune située dans la banlieue Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant au moins 13 morts et plusieurs personnes disparues le même jour. La météo annonce de fortes précipitations dans les jours à venir dans le district d’Abidjan.