Maroc : Adoption d’un ensemble de mesures de levée de confinement

Les autorités publiques marocaines ont adopté dimanche un ensemble de procédures et de mesures pour encadrer la deuxième étape de levée de confinement à partir du 25 juin courant.Ainsi, de nouvelles mesures d’allègement du confinement viennent d’être annoncées dans un communiqué des ministères de l’Intérieur, de la Santé et du Commerce et de l’Industrie.

Ces mesures qui entreront en vigueur à partir du 25 juin 2020, sur l’ensemble du territoire national, autorisent les cafés et les restaurants à reprendre le service sur place, sans dépasser 50% de leur capacité. Il en est de même pour la reprise des activités commerciales dans les centres commerciaux et les malls, selon des conditions précises qui seront exposées.

La même source annonce également la réouverture des centres de loisirs et de divertissements, comme les salles de sports, les hammams, sans dépasser la limite de 50% de la capacité d’accueil, la reprise des activités liées à la production audiovisuelle, ainsi que celle du transport public entre les villes ferroviaire ou routier, selon des conditions qui seront précisées.

Aussi, il a été décidé de la reprise des vols aériens domestiques.

Pour les terrains de sport de proximité situés en plein air, la réouverture est autorisée, tout comme la reprise du tourisme intérieur et des établissements touristiques, sans pour autant dépasser 50% de la capacité d’accueil et de restauration.

Le gouvernement autorise également la réouverture des salons de coiffure et de beauté, sans dépassement de 50% de la capacité, la réouverture des parcs et espaces publics de plein air, ainsi que la possibilité de pratiquer des activités sportives individuelles en plein air comme la marche ou le vélo.

Concernant les restrictions maintenues à l’échelle nationale, le communiqué conjoint souligne que les musées, les salles de cinéma, les théâtres, les piscines collectives publiques, seront toujours fermés devant le public.

Il en est de même pour les rassemblements, les fêtes de mariage, les rassemblements lors des funérailles qui demeurent toujours interdits.

Il est à constater que ce communiqué ne fait aucune allusion à l’ouverture des mosquées qui sont fermées devant les fidèles depuis le 16 mars dernier pour enrayer la propagation de la pandémie de la Covid-19.

Par ailleurs, les autorités publiques insistent sur l’obligation du port du masque sanitaire, recommandant vivement l’installation de l’application « wiqaytna » (notre application) sur les smartphones des citoyens.

Le 9 juin courant, le gouvernement marocain a prolongé jusqu’au 10 juillet 2020 l’état d’urgence sanitaire en vigueur dans le royaume depuis le 20 mars dernier, souligne-t-on.

Pour rappel, le Maroc a enregistré ce dimanche à 10H00, 118 nouvelles contaminations au coronavirus, portant le bilan à 9957 cas confirmés, dont 213 décès et 8249 patients entièrement guéris.

Covid-19/Maroc : Allègement des mesures de confinement à partir du 24 juin

Les autorités publiques marocaines ont annoncé un assouplissement des mesures de confinement à partir du 24 juin.Selon un communiqué conjoint des ministères de l’intérieur et de la santé, ces mesures concernent la majorité des régions du Royaume à l’exception des préfectures et provinces de Tanger-Assilah, Larache et Kénitra (nord) et  Marrakech (sud).

Il a également été décidé de passer à la deuxième phase du plan d’allègement en tenant compte du développement de la situation épidémiologique dans le Royaume, relève la même source.

Ces décisions interviennent sur la base des résultats du suivi quotidien de la mise en oeuvre de la première phase du « plan d’allègement du confinement sanitaire » et après que les comités de veille et de suivi aient réalisé une évaluation minutieuse des mesures à exécuter et des conditions et critères sanitaires qui doivent être réunis, explique le communiqué.

La zone d’allègement n°1 signifie que les déplacements non sont soumis à la présentation de l’autorisation exceptionnelle de circulation dans le territoire de la province ou la préfecture, la reprise des transports en commun urbains avec un taux d’exploitation de la capacité de 50% maximum et la circulation dans le territoire de la région d’habitation non soumis à la présentation d’autorisation.

Il s’agit également de la réouverture des salons de coiffure et de beauté, avec un taux d’exploitation de la capacité de 50% maximum, la réouverture des espaces publics à ciel ouvert et la reprise des activités sportives individuelles en plein air.

Toutes les autres restrictions sont restées en vigueur à savoir l’interdiction des rassemblements et réunions.

Par ailleurs, depuis le 11 juin et sur tout le territoire national, il y avait eu les assouplissements qui concernent la reprise des activités économiques à l’échelle nationale englobant les industries, les commerces, l’artisanat, les activités de proximité et les petits métiers, le commerce de proximité, les professions libérales et assimilées les marchés hebdomadaires

Par contre, les cafés et restaurants, les hammams, les salles de cinéma et théatres, demeurent exclues des réouvertures.

Le 9 juin courant, le gouvernement marocain a prolongé jusqu’au 10 juillet 2020 l’état d’urgence sanitaire en vigueur dans le royaume depuis le 20 mars dernier.

Pour rappel, le Maroc a enregistré ce samedi 226 nouvelles contaminations au coronavirus, portant le bilan à 9839 cas confirmés, dont 213 décès et 8223 patients entièrement guéris.

Maroc : L’OMS salue l’initiative royale d’accorder des aides médicales aux pays africains

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est félicitée de l’initiative du Roi Mohammed VI d’accorder des aides médicales aux pays africains, saluant un acte de générosité bienveillant et « une manifestation authentique et tangible de la solidarité régionale » dans la lutte contre la pandémie.« La générosité de SM le roi Mohammed VI pour l’envoi d’aides médicales aux 15 pays de la région africaine afin de soutenir leurs efforts contre le Covid-19 est une manifestation authentique et tangible de la solidarité régionale, qui s’inscrit dans la solidarité mondiale que l’OMS n’a de cesse d’appeler de ses vœux », souligne l’agence onusienne dans une note adressée à la mission du Royaume à Genève, citée par la presse marocaine.

« Dans la lutte mondiale contre cette menace commune, nous avons besoin les uns des autres », a affirmé l’OMS, exprimant sa profonde gratitude au souverain marocain pour ce geste bienveillant qui témoigne, a-t-elle poursuivi, de l’attachement du souverain à l’autre initiative royale pragmatique et orientée vers l’action lancée en avril 2020, pour soutenir les différentes phases de la gestion de la pandémie par les pays africains.

L’organisation a tenu, en outre, à féliciter les entreprises marocaines qui ont fabriqué les produits et équipements de protection fournis aux pays africains, conformément aux normes de l’OMS.

Sur instructions royales, le Maroc a envoyé des aides médicales à 15 pays africains en vue de les soutenir face à la pandémie de la Covid-19, rappelle-t-on.

Cette aide est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boites de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine.

Les produits et équipements de protection composant ces aides médicales sont fabriqués au Maroc par des entreprises marocaines et sont conformes aux normes de l’OMS.

Le Maroc offre des équipements médicaux à la Côte d’Ivoire contre la Covid-19

Des équipements contre la Covid-19 offerts par le Roi du Maroc, Mohamed VI à la Côte d’Ivoire, sont arrivés samedi à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où ils ont été réceptionnés par les autorités ivoiriennes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette assistance médicale s’inscrit dans le cadre d’un ensemble d’aides accordées par le souverain chérifien à plusieurs pays africains pour les aider à lutter contre la Covid-19. L’aide médicale marocaine  composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boites d’Azithromycine a été réceptionnée par Ally Coulibaly, le ministre ivoirien des Affaires étrangères et son collègue de la santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé Eugène. 

A cette occasion,  Ally Coulibaly, le ministre des Affaires étrangères a dit la gratitude de la Côte d’Ivoire au Maroc pour ce geste de solidarité. 

Pour sa part, l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani a indiqué  que cette aide médicale à la Côte d’Ivoire illustre une fois de plus les actes “forts et tangibles” du Roi Mohammed VI envers l’Afrique et la « vision clairvoyante du Souverain chérifien pour une Afrique solidaire».  

Cette action de solidarité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative lancée par le Roi Mohamed VI le 13 avril 2020. Elle est destinée aux pays africains et permet un partage d’expériences et de bonnes pratiques visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner leurs efforts dans les différentes phases de gestion de la pandémie. 

A la date du samedi 20 juin 2020,  la Côte d’Ivoire  enregistre 7276 cas confirmés de la Covid-19 avec 2992 guéris et 52 décès.

Covid-19: des vivres et non-vivres offerts à des enfants orphelins à Abidjan

Des employés de la compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire ont offert des vivres et des non-vivres au village d’enfants SOS d’Abobo, un centre social qui accueille des enfants orphelins et vulnérables au Nord d’Abidjan, rapporte un communiqué transmis samedi à APA.Ce don s’inscrit dans le cadre de l’opération de solidarité lancée par les employés de cette compagnie de téléphonie mobile pour soutenir les couches sociales rendues vulnérables du fait de la pandémie de la Covid-19. Il est composé essentiellement du riz, de l’huile, de pâtes alimentaires, de savon, de l’eau de javel, de couches de bébé, des thermomètres infrarouge et des cache-nez.

 Lors de la remise de ce don, indique le communiqué,  Natenin Coulibaly,  la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire a soutenu que c’est avec joie et fierté que les employés de cette compagnie apportent leur soutien à SOS Village d’Enfants d’Abobo afin de le soutenir dans la prise en charge des enfants pensionnaires en cette période de crise sanitaire.  

En retour, Koala Oumarou, le directeur national de SOS Villages d’Enfants Côte d’Ivoire, a dit la gratitude de son institution au donateur.

Présidentielle ivoirienne d’octobre 2020: Bédié annonce sa candidature à l’investiture du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a accepté samedi d’être candidat à l’investiture de sa formation en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.« Je reçois cette demande de candidature comme une mission de salut public découlant d’une attente forte de la base; m’imposant ainsi l’obligation de compétir lors de cette convention », a déclaré M. Bédié, a après un appel des instances du parti à briguer la magistrature suprême. 

Les organes et les mouvements de soutien du Pdci ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Cet appel, a été lancé notamment par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

Le leader du Pdci, Henri Konan Bédié, après avoir  écouté avec « intérêt », les représentants de la délégation, s’est dit « à la fois surpris et heureux » du contenu de leurs messages lui demandant d’être candidat à l’élection du candidat du Pdci à la présidentielle d’octobre 2020.

Il a affirmé être « heureux et fier d’une telle démarche », et les a remercié pour cette marque de confiance, avant d’ajouter « je ferai don de ma personne en mémoire de tous les sacrifices consentis par nos vaillants et braves militants et l’ensemble de notre personnel politique du sommet à la base ». 

La dernière  participation du Pdci à une présidentielle date d’octobre 2010, où au second tour le Sphinx de Daoukro (surnom de M.  Bédié) s’est rallié à Alassane Ouattara,  actuel chef d’État, qui au terme de son second mandat, a décidé de passer le flambeau à une autre génération.  

« Je réponds à votre attente tout en espérant que vous mobiliserez sur le terrain pour amener les membres statutaires de la convention à m’assurer une victoire éclatante, au soir du 26 juillet prochain », a poursuivi M. Bédié.

Jean Louis Billon, secrétaire exécutif en charge de la Communication et de la propagande du Pdci, qui avait exprimé vouloir se présenter à la convention du Pdci, lors de la session du dernier bureau politique, si Bédié désistait, a dit qu’il cherchait à être éclairé sur sa position.  

Devant l’assistance, a-t-il lâché « moi-même ayant des ambitions, aujourd’hui, devant la demande qui vous est faite, sachant que vous allez répondre de manière positive, je retire ma candidature et je demande à tous les jeunes de s’aligner derrière vous pour mener le combat et vous apporter la victoire ». 

« Nous sommes des militants unis, loyaux et nous allons jouer avec la force et la discipline du parti. Soyez rassuré de mon indéfectible attachement à votre victoire. Je mettrai tout en œuvre pour vous apporter cette victoire », a déclaré Jean-Louis Billon.

Poursuivant, il a laissé entendre « nous allons traverser le fleuve avec vous, nous allons vous suivre, protégez-nous et comme vous l’avez si bien dit lors d’une rencontre avec vous, de l’autre côté du fleuve, vous allez nous passer la main ». 

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, lui, a déjà son candidat, Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, actuellement en convalescence en France suite à des interventions médicales.  

Présidentielle ivoirienne 2020: les organes du Pdci appellent Bédié à être candidat

Les organes et les mouvements de soutien du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Cet appel, a été lancé samedi par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

« M. le président, les membres du secrétariat exécutif, les vice-présidents, les délégués départementaux et communaux, les responsables des structures spécialisées (UFPDCI, JPDCI) vous demandent avec insistance de faire acte de candidature à la convention de désignation du candidat du Pdci à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a dit Ghislain Tchel Bi Lahoré, porte-parole de la délégation. 

M. Lahoré, le plus jeune délégué, a souligné que dans le contexte actuel où la Côte d’Ivoire a besoin d’un rassembleur, capable de réconcilier ses compatriotes, il faut une personnalité de la trempe de l’ex-président Henri Konan Bédié, qui a déjà une expérience de la gestion de l’Etat. 

La Côte d’Ivoire, soutient-il, a besoin d’un leader attaché aux valeurs de dialogue, d’unité et de paix, un garant de la démocratie et de l’état de droit, et qui va contribuer à la réduction des inégalités sociales, seuls gages d’un développement durable et inclusif.

Il a en outre, appelé M. Bédié à mettre son expérience et sa sagesse au service de la nation qui a plus que besoin, aujourd’hui, de réconciliation nationale, de cohésion sociale, d’équité, de solidarité, d’unité, de paix, de stabilité, de prospérité pour un développement durable.

Selon le porte-parole de la délégation du Pdci, l’on enregistre au plan social des « inégalités sociales et régionales qui se sont accrues ». En outre, force est de constater que « le nombre de pauvres a augmenté en Côte d’Ivoire, parce que la politique de développement du secteur social ne répond pas aux besoins des Ivoiriens ».

« Au plan sécuritaire nous enregistrons une augmentation de la petite délinquance, du grand banditisme, du trafic de drogues et de stupéfiants. De plus, nous constatons l’apparition d’une nouvelle délinquance, celle d’une jeunesse dite « en conflit avec la loi. », a-t-il poursuivi.  

Il a par ailleurs fait observer qu’au plan de la démocratie le pays connaît « une régression des acquis qui se caractérise par la répression des opposants, la politisation des nominations aux postes de responsabilités dans l’administration au détriment de la compétence, la mauvaise gouvernance dans la gestion des deniers publics ».   

Le Pdci, qui a récemment tenu un bureau politique extraordinaire, a défini les critères pour se présenter comme candidat du parti à la convention de l’ex-parti unique visant à désigner le  représentant du parti pour la course à la présidentielle d’octobre 2020. 

Les  candidatures sont attendues du 10 au 24 juin 2020.  Le 25 juin 2020, est prévue la transmission des dossiers de candidature au Comité des candidatures. Du 26 juin au 02 juillet 2020, se déroulera l’analyse des dossiers et la validation des candidatures par le Comité des candidatures. 

La publication de la liste provisoire des candidats retenus est prévue le 3 juillet, suivie le lendemain de la réception des dossiers de contentieux éventuels par le Comité des Candidatures. Quant au traitement des contentieux, il aura lieu du 06 juillet au 07 juillet 2020. 

La publication de la liste définitive des candidats retenus est fixée au 08 juillet 2020 et la convocation du Collège électoral, le 09 juillet 2020, avant la campagne électorale prévue du samedi 10 au vendredi 24 juillet 2020. 

Les Conventions locales arrêtées par le bureau politique en sa session extraordinaire, sont prévues du 25 au 26 juillet 2020. La proclamation des résultats provisoires a lieu le 27 juillet 2020, tandis que la proclamation des résultats définitifs est fixée au 29 juillet 2020, à trois mois de la présidentielle.  

G5 Sahel: un bilan militaire prometteur quelques mois après Pau

Les forces du G5 Sahel affichent un bilan militaire prometteur, six mois après le Sommet de Pau, qui s’est tenu dans une ambiance de doute et un moral au plus bas, à la suite d’attaques terroristes très meurtrières et la mort de 13 soldats français.Cette série d’attaques avait remis en cause la légitimité de l’opération Barkhane, destinée à confirmer l’action de la France tout en réformant les objectifs : le Sommet de Pau qui n’a pas modifié les objectifs de Barkhane, sembla avoir tenu ses promesses.

L’opération Barkhane devait permettre de tenir le terrain face aux katibas djihadistes et accompagner les armées et Etats Sahéliens vers l’autonomie afin de tenir en échec la stratégie subversive des terroristes représentés par l’Etat Islamique (EIGS) et Al Qaida (RVIM). 

Toutefois, face à la fébrilité manifeste des armées sahéliennes, et aux djihadistes montant en puissance tant en qualité qu’en quantité, le Sommet de Pau déboucha sur une clarification de ses objectifs tant civils que militaires. 

Pour ces derniers, ils comprenaient la concentration géographique des opérations, la montée en force des armée sahélienne et l’accroissement de l’investissement international (Task Force Takouba, la « Coalition pour le Sahel », etc.). 

La mise en place du recentrage stratégique compris, dans les mois qui suivirent, a permis des modes opératoires divers mais tournés vers le même but : reprendre l’avantage.

Forces françaises et sahéliennes côtes à côtes vers la victoire…

Le trait le plus marquant de cette « réforme » permise par Pau est la consolidation du Partenariat militaire opérationnel (PMO). Ce dernier comporte trois volets. Le premier concernant l’amélioration des capacités d’Etat-major de la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S).  

La mise en place de cet Etat-Major ces derniers mois à notablement fait progresser les capacités de fusion et de partage du renseignement au sein de la FC-G5S et surtout la coordination de cette dernière avec l’armée Française.  

Le second volet porte sur le combat et vise à accélérer via la FC-G5S ou des unités nationales, le raccordement de troupes sahéliennes au sein des Sous-Groupements Tactiques Désert (SGTD) de Barkhane ou bien en autonomie (accompagnés éventuellement d’officiers de liaison). 

C’est ainsi qu’on a vu des unités maliennes ou nigérianes participer avec succès à des opérations majeurs (Monclar, Sama…). Le dernier volet concerne l’entrainement et l’amélioration des capacités de « Maintien en Condition Opérationnelle » (MCO – tout ce qui concerne l’entretien et la réparation du matériel et des véhicules ou des blindés).  

Ici, les progrès sont le plus visibles car l’armée française, et la mission EUTM (Union Européenne) ont inculqué aux forces locales des techniques de combat dignes d’armées modernes, même si le chemin est probablement encore long ! 

C’est ainsi qu’on a pu voir des troupes nigériennes demander, et coordonner, un appui aérien pour repousser avec succès (et avec les Mirages 2000) une attaque djihadiste ; ou bien observer les Guetteurs Aériens Tactiques Avancés (GATA) maliens conduire des frappes aériennes aux côtés des troupes françaises.   

Ces capacités opérationnelles rentrent dans le domaine de l’« aéro-combat » , selon le jargon militaire. C’est un marqueur réel d’efficacité pour une armée ! Enfin, on peut citer pêle-mêle des entraînements au sauvetage au combat ou bien la constitution de troupes versés spécifiquement dans le combat anti-terroriste (Unités Spéciales Antiterroristes-USAT). 

De son côté la France a augmenté son effectif de 600 hommes pour lui faire avoisiner un total de 5000 combattants.

… et la victoire est au rendez-vous

Aujourd’hui, six mois après Pau, on peut noter des résultats positifs, voire encourageants. La France a su assurer une meilleure coordination avec ses partenaires sahéliens et européens (Anglais, Danois, Estoniens…). 

La coalition pour le Sahel semble devenir une réalité. Toutefois, c’est dans la rationalisation de sa stratégie que la France semble avoir opéré une conversion importante tout en y intégrant les armées sahéliennes, renforçant dès lors leur autonomie et leur expérience. 

A présent, le dispositif Barkhane, la FC-G5 Sahel et la Minusma imposent une pression très importante sur les Groupes Armés Terroristes (GAT). Ces derniers, biens qu’insaisissables, cachés ou fondus dans la population (via l’instrumentalisation de certaines ethnies), ont été soumis à un rythme effréné d’opérations et constamment surveillés (et neutralisé) par le vol des drones français (MQ9-Reaper).

Désorganisés dans leurs trafics (source importante de revenus), leurs réseaux logistiques et voyant leurs dépôts être saisis ou détruits, et en perte de terrain, les terroristes semblent être affaiblis. Ne disposant pas de capacité de renseignements d’un Etat, ils ciblent leurs objectifs en fonction des opportunités. 

En leur imposant leur rythme et en concentrant leurs forces, les armées combinées de la France et du Sahel ont su leur dénier leur ancien avantage de surprise et d’initiative. Les Etats Sahéliens veulent reprendre en main toute l’administration et le contrôle de leurs territoires assaillis. 

Cependant, l’autonomisation effective des forces du G5 reste encore lointaine. Car, la guerre n’est pas gagnée, loin s’en faut, mais les succès engrangés, le moral renouvelé et l’inversion du rapport de force en faveur des coalisés laissent penser que la direction prise est la bonne, au regard des dispositions prises en janvier 2020 à Pau. 

Santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réactivité du Maroc face au coronavirus, le rôle du secteur bancaire en période de crise et la relance économique sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que  « le Maroc sort grandi de la crise du coronavirus. La réaction a été immédiate, efficace, mais surtout humaniste».

Le Maroc sort grandi parce qu’à l’annonce du confinement, le peuple a été très discipliné non pas par panique, mais parce qu’il a compris, que, SM le Roi Mohammed VI dans son rôle protecteur, le lui demandait, poursuit l’hebdomadaire, notant que cette relation fusionnelle donne au Maroc une force exceptionnelle.

Dans les épreuves à venir, ainsi que dans la crise socio-économique que le monde connaîtra, le Maroc pourra s’appuyer sur cette relation entre le Souverain et tout un chacun, conclut-il.

Revenant sur la décision de la Banque Centrale de baisser son taux directeur à 1,50 %, +Challenge+ souligne que cela signifie que les banques pourront disposer de plus de liquidités pour financer l’économie et ce, à des taux qui ne soient pas prohibitifs pour les entreprises et les particuliers, mais qui assurent une marge bénéficiaire aux banques.

Le Maroc n’a aucun intérêt à affaiblir son secteur bancaire qui est aux normes internationales les plus élevées, lance la publication, faisant savoir que sans la résilience du système bancaire, le Maroc se serait effondré lors du programme d’ajustement structurel.

Pour sa part, +la Vie éco+ relève que depuis quelques jours, c’est la deuxième épreuve qui commence pour le Maroc, soulignant qu’elle est d’une tout autre nature et sera certainement tout aussi difficile. Cette épreuve sera à caractère social et économique et aura pour sujet principal la relance, explique-t-il, notant qu’elle pourrait durer plusieurs mois, être plus complexe et plus périlleuse.

Avec le même état d’esprit d’union, de solidarité, de réactivité, et la même foi, la relance de l’économie marocaine sera certainement plus rapide et plus vigoureuse que ce qui est avancé par les pronostics…estime-t-il.

+Libération+ se demande si les efforts longtemps consentis par les citoyennes et citoyens des régions de Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont-ils été vains ? A en croire le bilan épidémique publié vendredi par le ministère de la Santé, on est tenté de répondre par l’affirmative. Oui, ils comptent pour du beurre. En cause Des fraises. On vous rassure, ce n’est pas la recette d’un succulent dessert, mais plutôt celle d’une situation qui, à défaut d’être alarmante, est frustrante.

Après s’être légitimement réjoui la semaine dernière d’un nombre de cas positifs de plus en plus bas dans les régions de la Zone 2, les nouveaux foyers professionnels apparus au cœur d’une usine de conditionnement de fraises dans la région de Lalla Mimouna, ainsi que dans les fermes de cueillette de fraises et leurs usines de conditionnement à Larache et Ksar El Kebir ont fait basculer le sens de l’histoire du mauvais côté, écrit-il.

+Finance News Hebdo+ note que le secteur névralgique de l’économie nationale, qu’est le transport est une activité clé pour réussir la reprise. Les restrictions sur les déplacements, notamment entre les villes, ont impacté plusieurs branches d’activités, soit en empêchant la main-d’œuvre de regagner son lieu de travail, ou la distribution des marchandises ou encore la livraison des matières de production.

La filière du transport de voyageurs est la plus impactée et les professionnels commencent à monter au créneau pour dénoncer le manque de visibilité. Ils appellent le gouvernement à prendre les dispositions nécessaires pour tracer au plus vite une feuille de route précise et soutenir les entreprises impactées afin qu’elles puissent redémarrer.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude réalisée récemment selon laquelle 70% des Marocains veulent voyager à l’intérieur du pays après de longues semaines de confinement.

Par ailleurs, l’étude montre que 60% des personnes interviewées préfèrent attendre encore un mois avant de faire leurs valises, sans pour autant laisser tomber l’idée du voyage. La même source indique que 36.5% des personnes sondées comptent rendre des visites à leurs familles, 29.1% veulent se rendre dans des stations balnéaires, alors que 26.6 préfèrent les sites naturels.

Covid-19: la Guinée-Bissau témoigne sa gratitude au Maroc

Le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló a vivement remercié le Roi Mohammed VI pour les dons composés d’équipements et de matériels de lutte contre le nouveau coronavirus.Au cours d’une audience accordée jeudi dernier à Babana El Alaoui Mohamed Salah, le chargé de l’antenne diplomatique du Maroc en Guinée-Bissau, Embaló a magnifié « ce geste royal ».

Pour le président bissau-guinéen, « ce don du Royaume ne surprend pas, car le Maroc était toujours aux côtés de la Guinée-Bissau avant même la proclamation de (son) indépendance ».

Soulignant les relations bilatérales « historiques » entre le Maroc et son pays, Umaro Sissoco Embaló a demandé au diplomate chérifien en poste à Bissau « de transmettre (ses) amitiés au Roi et au peuple marocain ».

Le chef de l’État bissau-guinéen a également indiqué avoir envoyé une lettre de remerciements et une autre pour souhaiter un prompt rétablissement au Souverain ayant récemment subi avec succès une opération chirurgicale.

Umaro Sissoco Embaló, dans ses échanges avec Babana El Alaoui Mohamed Salah, a rappelé que le Maroc s’investit dans la formation des ressources humaines bissau-guinéennes.

« Aujourd’hui, il y a beaucoup de cadres bissau-guinéens formés au Maroc et qui assument de grandes responsabilités dont des magistrats, des militaires… ».

Pour rappel, la Guinée Bissau a bénéficié d’un lot de masques de protection, de visières, de charlottes, de blouses, de gel hydroalcoolique, ainsi que des boîtes de chloroquine et d’azithromycine.

A lire aussi: Covid-19 : la Guinée Bissau reçoit les dons marocains

L’aide médicale du Maroc a été réceptionnée, lundi dernier, à l’Aéroport International Osvaldo Vieira de Bissau.

Ce soutien significatif fait partie d’une vaste opération de solidarité touchant quinze pays africains de toutes les sous-régions du continent.

Il s’agit du Sénégal, du Burkina Faso, du Cameroun, des Iles Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

L’objectif du Maroc est de soutenir ces pays africains dans leurs efforts de lutte contre la pandémie.

Globalement, près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine seront distribués à ces pays.

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection, composant les aides médicales, sont fabriqués par des entreprises marocaines.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

Ces dons, disséminés sur l’ensemble du continent par les avions de Royal Air Maroc (RAM), certifient la politique africaine du Royaume et sa solidarité agissante à l’égard des pays frères.

Enfin, ils s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une initiative royale lancée le 13 avril dernier. Celle-ci se veut « une démarche pragmatique et orientée vers l’action ».