Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le déconfinement, la gestion de l’après Covid-19 et les relations maroco-algériennes.+Rissalat Al Oumma+ écrit que les Hashtag « BqaFdarek » (restes chez toi) et « RodBalek » (fais attention) résument toute la philosophie éducative qui a marqué à la gestion de la lutte contre la pandémie du coronavirus au Maroc, expliquant que les deux slogans marquent le transfert de la responsabilité de l’administration aux citoyens, car l’après confinement appelle les valeurs civiques et de citoyenneté en matière de gestion des espaces, des déplacements et du travail.
« RodBalek » signifie que la balle est désormais dans le camp du citoyen, poursuit le journal, relevant que pour continuer ce combat contre l’épidémie et afin de limiter ses dégâts économiques et sociaux, il faut miser sur l’intelligence sociale des citoyens.
« Dans ce sens, la création d’un Observatoire national de la citoyenneté, avec des cellules qui s’intéressent aux comportements civiques durant cette période difficile, est à même de dresser une image claire du citoyen marocain qui est en train de se forger dans le sillage de cette pandémie », soutient-il.
De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’en plus des forces de l’ordre, des médecins, infirmiers et autres professions qui ont été vaillamment sur la ligne de front depuis le mois de mars, l’autre star qui s’est révélée au monde entier à l’occasion de la pandémie ce sont les nouvelles technologies.
« Plateformes digitales collaboratives, outils de gestion de travail à distance, applications à usages multiples, solutions numériques développées pour utilisation professionnelle ou récréative… les nouvelles technologies ont été en vedette et continuent encore », relève la publication, faisant remarquer que la mode depuis quelques jours est aux chatbots, une espèce de robots chargés d’assurer la relation avec la clientèle.
Pour sa part, +Al Bayane+ note que durant la période pandémique, des régions du Royaume se sont montrées plus efficientes que d’autres dans la lutte contre le virus, précisant que pas moins de 45 provinces sur le territoire national, ont carrément annihilé le mal qui avait proliféré dans les parages.
Dans les relations maroco-algérienne, +Le Matin+ se fat l’écho d’une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a souligné que le Maroc a exprimé sa consternation face aux allégations du porte-parole de la présidence algérienne qui a affirmé, mardi, que « le Consul du Maroc avait effectivement quitté le territoire national à la demande de l’Algérie » et que « l’attitude du Consul marocain n’était pas étonnante car c’est un officier des renseignements marocains ».
« Le Maroc a, d’abord, pensé ne pas réagir à ces affirmations irresponsables auxquelles nous sommes habitués depuis des décennies », a indiqué le ministre. « Toutefois, devant la gravité extrême de tels propos », le ministre souligne que « le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d’un représentant d’une institution censée faire preuve de discernement et de retenue », notant que le Royaume « s’interroge sur les véritables motivations derrière cette nouvelle escalade et la volonté permanente de l’Algérie d’alimenter un climat de suspicion qui va à l’encontre de toutes les règles de bon voisinage ».
+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc a prolongé l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet prochain. En effet, le Conseil de gouvernement réuni ce mardi à Rabat vient d’adopter un projet de décret prolongeant l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national.
En vigueur depuis mars dernier au Royaume puis reconduit à plusieurs reprises, cet état d’urgence restera ainsi en vigueur jusqu’à la première semaine du mois de juillet. Cela dit, l’article 2 du texte adopté par l’Exécutif donne la possibilité au ministre de l’intérieur de prendre, selon la progression de la situation épidémiologique et en coordination avec les départements gouvernementaux concernés, des mesures visant à alléger les restrictions décidées dans le cadre de l’état d’urgence à l’échelle nationale.
Le même article prévoit également une exception puisque les walis des régions et gouverneurs des préfectures et provinces, chacun dans son ressort territorial, ont également la possibilité de prendre à la lumière des mêmes données sanitaires les mêmes décisions.