Maroc : le secteur touristique pourrait perdre plus de 10 millions touristes en 2020

Le secteur touristique pourrait perdre plus de 10 millions touristes en 2020, a fait observer le quotidien +Les Inspirations Eco+ dans son numéro à paraître ce mercredi.Le journal signale que la conjoncture actuelle, encore marquée par l’état d’urgence et autres, pénalise la reprise de l’activité touristique.

Selon le Directeur du Conseil provincial du tourisme à Ouarzazate, Zoubir Bouhout, cité par le quotidien, il est fort probable que les réalisations de cette saison atypique de 2020 avoisineront les chiffres enregistrés au début des années 80.

Une étude statistique réalisée au sujet du suivi des répercussions de cette crise sanitaire sur le tourisme national montre que le nombre d’arrivées devrait dépasser les 2,37 millions de touristes, soit une perte de plus de 10,5 millions de touristes par rapport à la saison 2019, essentiellement due aux 5,5 millions de touristes étrangers de séjour (TES) et aux 4,9 millions de Marocains Résidant à l’étranger (MRE) en moins.

En ce qui concerne les nuitées, les estimations se situeraient aux alentours de 5,8 millions, soit une perte de près de 19,5 millions de nuitées par rapport à l’année 2019, dont plus de 5,8 millions de nuitées générées par le tourisme interne, fait remarquer le quotidien.

Il est à rappeler que le tourisme marocain a enregistré une nette évolution en termes d’arrivées, de nuitées et de recettes en devises depuis 2012. Ainsi, de 9,37 millions de touristes, les arrivées sont passées à 12,93 millions de touristes en 2019, tandis que les nuitées sont passées de 17,56 millions à 25,24 millions durant la période 2012-2019, précise le journal, ajoutant que cette performance a eu un impact très positif sur les recettes en devises, qui sont passées de 57,8 milliards de dirhams en 2012 à 78,7 milliards de dirhams en 2019.

En attendant l’ouverture des frontières, 26,1% des ménages marocains ont l’intention de voyager une fois l’état d’urgence sanitaire levé, selon une récente étude du Haut-Commissariat au Plan (HCP), réalisée dans le cadre du second panel sur l’impact de la pandémie Covid-19 sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages.

Concernant le lieu de séjour des ménages ayant l’intention de voyager, une écrasante majorité, soit 78,9%, compte séjourner chez la famille, indique le quotidien, notant que les autres options prévues sont les maisons de location à hauteur de 8,2%, les logements secondaires à hauteur de 4,1%, les centres d’estivage (3,2%) ou encore les hôtels ou résidences hôtelières (3%).

Après Standard and Poor’s, Fitch Ratings confirme la note triple A de la BAD

L’agence de notation Fitch vient de confirmer la note triple A (AAA) de la Banque africaine de développement (BAD), avec des perspectives stables, à la suite d’une attribution de la notation «AAA» à la banque, avec perspective stable, par Standard and Poor’s.Fitch Ratings, agence mondiale de notation de crédit, a confirmé la note de défaut d’émetteur à long terme (IDR) de la Banque africaine de développement (BAD) à « AAA », avec une perspective stable, indique une note de la BAD dont APA a reçu copie, mardi. 

Cette notation « AAA » de la Banque africaine de développement (BAD) est motivée par le « soutien extraordinaire » qu’elle reçoit de ses actionnaires, et que Fitch Ratings évalue à « aaa »», souligne le rapport de l’agence de notation. 

Il ressort que les politiques de gestion des risques de la banque sont conservatrices et excellentes, conformément aux pairs régionaux notés «AAA». Fitch Ratings a évalué «le profil de liquidité de la banque à « aaa », reflétant un « excellent » coussin de liquidité et la qualité des actifs liquides».

En outre, Fitch relève que «la capitalisation de la banque est jugée forte, reflétant un solide ratio capitaux propre /actifs». L’agence «suppose un capital souscrit de 125% à partir de 2021 conformément au 7è plan général d’augmentation du capital de la Banque approuvé en octobre 2019».

En avril 2020, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé une facilité de réponse à la Covid-19 à l’échelle du groupe d’un montant estimé à 10 milliards de dollars US à mettre à la disposition des emprunteurs actuels pour atténuer l’impact économique de la crise de la Covid-19 en Afrique.  

«Nous sommes ravis de l’affirmation de la notation ‘AAA’ de la banque, avec une perspective stable, par Fitch Ratings, malgré la conjoncture économique mondiale et régionale et des défis de la pandémie Covid-19 », a déclaré le président de la BAD, Akinwumi Adesina, commentant cette évolution. 

La Banque continuera à « renforcer notre pertinente politique pour soutenir les pays membres régionaux, en particulier pendant et après la période de la Covid-19, tout en veillant à maintenir nos ratios prudentiels avec des coussins adéquats », a-t-il ajouté. 

Il a assuré qu’elle continuera également d’appliquer une solide gestion des risques, se disant convaincu que les économies des pays africains se rétabliront à mesure que la pandémie s’atténuera et que l’Afrique retrouvera une trajectoire de croissance positive du PIB. 

Pour sa part, le vice-président des finances et directeur financier de la Banque, Swazi Tshabalala, a estimé que «le ferme soutien » des actionnaires restera essentiel pour permettre à la BAD de continuer à jouer son rôle de premier plan dans le développement en Afrique.

La Banque s’attend toutefois à ce que tous les actionnaires non régionaux effectuent leurs premiers paiements avant octobre 2021. En dépit de cela, elle a fait l’objet d’une affirmation de la notation «AAA», avec perspective stable, par Standard and Poor’s.   

La justice éthiopienne contredit Amnesty International

Les plus hautes autorités judiciaires de l’Éthiopie ont formellement démenti Amnesty International sur de prétendus problèmes des droits de l’Homme dans le pays.Le procureur général fédéral de l’Éthiopie a qualifié, le dernier rapport d’Amnesty International publié en mai dernier, de « document fondamentalement fallacieux ».

À en croire le procureur général, cité par l’agence de presse éthiopienne, le document d’Amnesty, intitulé « Au-delà de l’application des lois : violations des droits humains par les forces de sécurité éthiopiennes à Amhara et Oromia », ne répond pas aux critères requis pour être considéré comme un rapport.

Ce dernier souligne que « ses conclusions manquent d’objectivité et de neutralité puisqu’elles sont basées sur quelques témoignages partiaux, alors qu’elles concernent des conflits très complexes et des problèmes de sécurité profonds ».

Avant de se prononcer sur ce sujet, le procureur général affirme avoir pris le soin de consulter un comité composé des bureaux des procureurs des régions d’Amhara et d’Oromia ainsi que de représentants de la police, d’universités et d’ONG.

Au terme de ces échanges, précise le procureur général, le manque de crédibilité des conclusions d’Amnesty a été démontré.

Enfin, l’autorité judiciaire éthiopienne déplore le fait que « les efforts déployés pour tenir des réunions avec les hauts responsables d’Amnesty International au sujet du rapport n’ont pas été couronnés de succès ».

Ramaphosa rend hommage au regretté John Lewis du Congrès américain

L’appel du regretté membre du Congrès américain John Lewis à unir l’Afrique et l’Amérique à travers l’affirmation de droits universels de l’homme a été très bien accueilli sur le continent, a déclaré mardi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Lewis, âgé de 80 ans et qui souffrait d’un cancer du pancréas depuis 2019, est décédé la semaine dernière dans un hôpital d’Atlanta, en Géorgie (USA).

Ramaphosa, rendant hommage au défunt législateur américain, l’a félicité pour son activisme dans la lutte de libération de l’Afrique du Sud contre l’apartheid pour mettre fin au racisme légalisé et aux inégalités, afin d’affirmer les droits humains universels sur le pays africain.

John Lewis était un fervent partisan de la lutte de libération de l’Afrique du Sud et avait effectué plusieurs visites en Afrique du Sud, a ajouté le président, ajoutant que Lewis avait rencontré l’ancien président Nelson Mandela peu de temps après sa libération de prison et figurait parmi les invités de l’investiture de Mandela quatre ans plus tard.

« M. Lewis, en tant qu’icône mondiale dans la lutte pour les droits de l’homme et l’égalité, était également un militant des droits civiques qui a consacré sa vie à la réalisation de l’égalité pour tous et à la fin de l’héritage du colonialisme, de l’esclavage et du crime contre l’humanité qu’était l’apartheid », a poursuivi Ramaphosa.

Le dirigeant sud-africain a noté que tandis que Lewis menait une lutte longue et courageuse dans le pays de sa naissance, « il a maintenu une perspective mondiale dans la lutte contre le racisme, apportant son soutien à notre propre lutte à des moments critiques, notamment le massacre de Sharpeville en 1960 ».

« Il a inspiré le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis et a mobilisé ce mouvement pour faire pression sur le régime d’apartheid à travers la communauté internationale.

Selon le président, « grâce à son travail au sein du Black Caucus au Congrès, Lewis a mis en place un centre de soutien puissant et influent pour notre lutte de libération ».

 

Affaire maltraitance d’animaux au zoo d’Abidjan: «c’est faux et fallacieux» (Richard Donwahi)

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi s’est inscrit en faux mardi à Abidjan contre les allégations selon lesquelles les animaux sont maltraités et malnutris au zoo national d’Abidjan.« Nous sommes venus ici pour rétablir la vérité pour que  vous-mêmes (les journalistes), vous puissiez faire le constat de ce qui a été fait au zoo depuis un an. Nous avons amélioré la gestion du zoo et aujourd’hui il est fallacieux de dire que ce zoo est mal entretenu et que les animaux sont maltraités. C’est faux», s’est offusqué M. Donwahi  lors d’une visite au sein de cette institution avec des journalistes.

Cette visite du premier responsable des Eaux et forêts en Côte d’Ivoire  intervient quelques jours seulement après la diffusion d’un article par Radio France internationale ( RFI) dénonçant une maltraitance d’animaux au zoo d’Abidjan qui a conduit à la mort d’un chimpanzé qui était malnutri.

 « Vous savez,  on peut mourir de maladie et ce singe  est mort de maladie. Il a été régulièrement, comme tous les autres animaux,  vu par un vétérinaire. Il  est mort chez le vétérinaire. Il a été soigné malheureusement nous l’avons perdu…  Mais, dire que ce singe est mort de malnutrition, c’est entièrement faux. Les animaux sont bien entretenus, ils mangent à leur faim. Il ne faut pas diffuser des images du passé»,  a dit M. Donwahi visiblement très remonté contre cet article de presse qui écorche l’image de cette institution qui est sous sa tutelle.

Au cours de cette visite dont l’objectif était de démontrer aux médias les réels progrès faits au zoo d’Abidjan en termes d’entretien des animaux contrairement à l’image péjorative qui a été véhiculée, M. Donwahi a pu constater de visu, en même temps que les journalistes, le bon état physique des animaux dont des panthères, des chimpanzés, des lions, des singes…

« Il ne s’agit pas d’aller raconter n’importe quoi sur les réseaux sociaux et sur les radios internationales alors que ce n’est pas la vérité… Nous avons même amélioré l’affluence au niveau des visites du zoo qui sont passées de 100 visites par jour à environ 500 par jour en moyenne. Et si les gens viennent au zoo,  c’est parce que c’est bien maintenu aujourd’hui», a estimé M. Donwahi réaffirmant son engagement à continuer d’améliorer la gestion de cette institution pour la mettre aux normes internationales. Poursuivant, il a dit son ambition de créer un zoo pour chaque région de la Côte d’Abidjan.

« Il n’y a pas de maltraitance d’animaux au zoo d’Abidjan… Comme tout écosystème, le zoo enregistre malheureusement des cas de décès d’animaux qui restent dans des taux raisonnables comparativement aux standards. Ces cas de décès sont fort heureusement compensés par un bon taux de natalité des animaux en raison des meilleures conditions d’alimentation et de traitement », a soutenu dans le même élan, Mariame Koné, la gestionnaire du zoo d’Abidjan.

« Au zoo d’Abidjan,  les animaux sont suivis médicalement. Et concernant la mort du chimpanzé il y a environ deux mois, nous avons pris soins de cet animal en l’examinant et  en lui administrant des soins. Malheureusement il n’a pas survécu », a regretté, de son côté, Eric Kouassi, le vétérinaire du zoo d’Abidjan.

Dimanche dernier, un article diffusé par Radio France internationale ( RFI) a relevé que les animaux sont maltraités au zoo national d’Abidjan liant la mort récente d’un chimpanzé à cette maltraitance. Crée il y a près d’une cinquantaine d’années, le zoo national d’Abidjan est une aire protégée située entre  les communes d’Abobo et d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) abritant plusieurs classes d’animaux.

Covid-19 : Un autre ministre sud-africain hospitalisé

Le Ministre sud-africain de l’emploi et du travail, Thulas Nxesi, est devenu le deuxième membre du Cabinet à se faire hospitaliser après avoir été testé positif au coronavirus, a annoncé mardi la Présidence de la république.Elle explique que Nxesi a été hospitalisé lundi soir, quelques heures seulement après que son collègue, le Ministre des ressources minérales et de l’énergie, Gwede Mantashe, a également été admis dans une clinique pour un traitement contre la Covid-19, après que lui et sa femme se sont isolés pendant une semaine.

Nxesi a reçu vendredi les résultats de son test de dépistage du virus et s’est également placé en auto-isolement, a déclaré le bureau présidentiel.

Son admission à l’hôpital, cependant, a suivi les conseils de ses médecins de quitter son auto-quarantaine pour un traitement pratique à la clinique, dont le nom n’a pas été révélé.

« Nous souhaitons bonne chance aux ministres Nxesi et Mantashe et un prompt rétablissement », a déclaré mardi le ministre à la Présidence, Jackson Mthembu.

L’Afrique du Sud compte à ce jour 373.628 cas confirmés du virus, dont 5.000 décès depuis l’entrée de la maladie dans le pays en mars dernier, a expliqué le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

 

Plus de 1,5 milliard Fcfa d’un groupe agroalimentaire pour la restauration du couvert forestier ivoirien

Un groupe agroalimentaire opérant en Côte d’Ivoire, a signé un protocole d’entente avec le ministère ivoirien des Eaux et forêts en vue de la restauration du couvert forestier du pays, par la mise en œuvre d’un projet de réhabilitation de la forêt classée de Cavally (Ouest), pour un investissement de plus de 1,5 milliard Fcfa, indique une note transmise mardi à APA.La convention a été signée par le ministre ivoirien des Eaux et forêts Alain-Richard Donwahi, et M. Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie,  assistée via vidéoconférence par M. Magdi Batato, vice-président exécutif et directeur des opérations de Nestlé. 

A travers ce protocole, Nestlé devrait investir plus de 1,5 milliard de francs CFA dans la lutte contre la déforestation, en Côte d’Ivoire, aux côtés du ministère des Eaux et forêts. Le projet porte notamment sur la conservation et la réhabilitation de la forêt classée de Cavally.  

« Sur un coût total du projet estimé à 3.34 millions de francs Suisse, Nestlé contribue à hauteur de 2.5 millions, soit plus d’un milliard et demi de F CFA », précise la note, indiquant que le projet sera mis en œuvre par la Société de développement des forêts de Côte d’Ivoire (Sodefor) et la Fondation Earthworm qui le piloteront en synergie avec d’autres parties prenantes. 

Ce protocole vient renforcer une fois de plus l’engagement du groupe agroalimentaire dans la lutte contre la déforestation. En 2017, la firme a rejoint l’Initiative Cacao & Forêts (ICF) pour contribuer à mettre fin à la déforestation, en partenariat avec les gouvernements de la Côte d’Ivoire, du Ghana et des acteurs de l’industrie du cacao et du chocolat.  

La forêt de Cavally, située dans l’Ouest ivoirien, fait partie des 234 forêts classées que compte la Côte d’Ivoire dont le couvert forestier est menacé par des cultures intensives. Grâce aux efforts conjugués de ses partenaires, la Côte d’Ivoire a réalisé des progrès significatifs en matière de protection des forêts.

Le pays a perdu une bonne partie de son couvert forestier au cours des 60 dernières années. De 1960 à 2015, la superficie du couvert forestier de la Côte d’Ivoire est passée de 16 millions à 3,5 millions d’hectares, une perte causée en majorité par une agriculture extensive. 

« La lutte contre la déforestation liée au cacao fait partie de l’ambition de Nestlé de transformer sa chaîne d’approvisionnement agricole en la rendant plus respectueuse du climat et plus résiliente », a déclaré M. Magdi Batato, vice-président exécutif et directeur des opérations du groupe. 

M. Magdi Batato a fait savoir que « cette décision s’inscrit dans le cadre de notre engagement dans la lutte contre le changement climatique et contribuera à l’atteinte de notre objectif « zéro émission net » d’ici 2050 ». 

M. Thomas Caso a assuré que la firme continuera à « travailler avec les gouvernements et d’autres parties prenantes pour aider à protéger, restaurer les réserves forestières et améliorer la qualité de vie des communautés », ce qui devrait permettre de promouvoir une production de cacao durable. 

Le projet de restauration de la forêt classée de Cavally s’inscrit également dans des efforts plus larges du ministère des Eaux et forêts et de l’Indice de développement humain (IDH) « the Sustainable Trade Initiative ».   

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en 2018 une politique nationale de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts qui accorde une place de choix au secteur privé. 

Ce partenariat qui s’inscrit dans cette optique, vise à lutter contre la déforestation causée en partie par la culture du cacao, dont le pays est le premier producteur mondial, et à « renforcer la résilience des communautés et des producteurs de cacao », a dit M. Donwahi. 

Outre son objectif de protéger et de restaurer la forêt du Cavally, l’ambition du groupe agroalimentaire est que ce projet serve de modèle de production de cacao durable en Côte d’Ivoire, un cacao qui protège la forêt et permet aux communautés cacaoyères de prospérer.

Le groupe agroalimentaire a signé,  en avril 2020, un protocole avec IDH, dans le cadre du programme « Grown Sustainably in Africa » (GSA). Il s’agit d’un partenariat de trois ans qui vise à soutenir 25 000 agriculteurs et 50 petites et moyennes entreprises (PME).

Le protocole scellé avec IDH, dans le cadre du programme « Grown Sustainably in Africa », devrait également permettre l’ouverture de nouveaux marchés pour les paysans et les PME du secteur agricole en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigéria, renforçant l’emploi et la sécurité alimentaire. 

Formation professionnelle: 17 102 candidats affrontent les examens scolaires en Côte d’Ivoire

Les épreuves écrites des examens scolaires de la formation professionnelle de la session 2020, en Côte d’Ivoire, ont débuté mardi avec 17 102 candidats inscrits contre 12 423 pour la session 2019.Ces épreuves écrites ont été officiellement lancées par le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Brice Kouassi, au Lycée professionnel hôtelier d’Abidjan, sis à Cocody, une cité dans l’Est d’Abidjan et se déroulent du 21 au 24 juillet 2020.

«Il nous fallait donc arriver ici pour encourager nos collaborateurs, les enseignants, le service administratif, pour leur dire félicitations pour le travail qui a été fait, parce que nous avons vu comment ils sont été à la tâche pour sauver l’année », a dit M. Brice Kouassi à la presse.

M. Kouassi a également « encouragé les élèves qui ont su faire preuve d’abnégation et surmonter le traumatisme lié à la Covid-19», leur souhaitant une « bonne chance » au nom de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara. 

La tenue de ces examens à grand tirage, dira-t-il, montre « la résilience du système éducatif ivoirien». Avec un dispositif adapté qui impose aujourd’hui un nouveau comportement, selon les règles édictées pour lutter contre la Covid-19, ce département ministériel a sauvé l’année scolaire.

Pour la session 2020 des examens scolaires de la formation professionnelle, l’on enregistre une augmentation de 4 679 (36%). Les candidats comprennent 8 862 de sexes masculins, représentant 51,82% et 8 240 filles, soit 48,18%.

L’écart entre les candidats masculins et féminins dans les spécialités industrielles demeure encore très élevé  avec 5 849 garçons contre 903 filles. De même, l’écart entre les candidats des branches tertiaires et ceux des branches industrielles est remarquable avec 10 350 candidats au tertiaire contre 6 752 dans les filières industrielles. 

Concernant le statut des candidats, l’on enregistre 14 796 candidats officiels, soit 86,61% contre 2288 candidats libres, représentant 13,39%. En majorité, ces candidats sont issus de la filière Brevet de technicien (BT, 69,1%), au Certificat d’aptitude professionnelle (CAP, 27,3%).

Les candidats composent aussi dans les filières de Brevet d’études professionnelles (BEP) et le Brevet professionnel (BP). Selon les statistiques, 39,51% de l’ensemble des candidats sont dans les filières du secteur industriel contre 60,49% dans le secteur tertiaire.

Les 17084 candidats sont répartis dans 71 centres de composition (dont 25 à Abidjan et 46 à l’intérieur du pays) avec 36 jurys constitués pour les corrections et les délibérations. Les résultats de ces examens sont attendus le 14 août 2020 sur le site www.decob-ci.net

La session 2020 des examens de la formation professionnelle ont démarré depuis le 7 juillet 2020 avec les épreuves physiques et sportives (EPS) qui ont pris fin le 10 juillet 2020. Quant aux épreuves pratiques et orales, elles se sont déroulées du 14 au 17 juillet 2020.

La BAD s’engage à financer le projet de GNL au Mozambique

Diverses institutions financières africaines se sont jointes à la grande initiative de financement du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) du Mozambique, d’un coût de 20 milliards de dollars, en cours d’élaboration par un consortium dirigé par la compagnie pétrolière française Total, a appris APA mardi.La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA) ont séparément confirmé mardi qu’elles avaient rejoint un syndicat mondial d’institutions financières qui ont accepté de soutenir le projet Mozambique LNG Area 1.

La banque continentale a déclaré qu’elle « avait conclu son offre de cofinancement de la construction de l’usine intégrée de gaz naturel liquéfié (GNL) du Mozambique en signant un prêt de 400 millions de dollars pour le projet de transformation ».

« Avec cette signature faite le 15 juillet, la Banque rejoint un syndicat mondial de banques commerciales, d’institutions de financement du développement et d’agences de crédit à l’exportation pour apporter le financement nécessaire au projet », a déclaré la BAD dans un communiqué.

Le bouclage financier de l’accord est attendu vers la fin de 2020, a déclaré la banque.

La DBSA, entreprise publique sud-africaine, a également confirmé mardi qu’elle apporterait 120 millions de dollars pour le projet, situé dans le nord du Mozambique.

La DBSA a déclaré que sa partie du financement serait utilisée pour les activités de développement de projets en amont et en aval nécessaires pour extraire le gaz naturel en mer et l’amener à terre pour le traitement avant la conversion au GNL pour l’exportation vers divers marchés.

Le terminal GNL onshore du Mozambique traitera le gaz extrait des champs de Golfinho et d’Atum situés dans la ressource offshore de la zone 1 dans le bassin de Rovuma.

« Le projet devrait ouvrir d’importantes opportunités à travers le continent pour exporter du gaz en tant que ressource énergétique alternative », a indiqué dans un communiqué, le responsable de la DBSA Mohan Vivekanandan.

Le projet est considéré comme le plus grand investissement direct étranger d’Afrique à ce jour et comprend une équipe mondiale de développeurs et d’opérateurs d’énergie, dirigée par Total, en collaboration avec Mitsui, Oil India, ONGC Videsh Limited, Bharat Petroleum, PTT Exploration, ainsi que l’ENH, la Société nationale de pétrole et de gaz du Mozambique.

Total a annoncé la semaine dernière avoir signé un accord de financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars pour Mozambique LNG, révélant que le financement avait été obtenu auprès de huit agences de crédits à l’exportation, 19 banques commerciales et institutions de financement du développement.

A terme, le projet devrait avoir une capacité totale d’environ 13 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an.

Société, fait divers et justice alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent particulièrement de trois sujets allant de l’affaire Ndingler à celle d’une femme accusée de vol et tripotée, en passant par le malaise dans la famille judicaire.Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent particulièrement de trois sujets allant de l’affaire Ndingler à celle d’une femme accusée de vol et tripotée, en passant par le malaise dans la famille judicaire.

« Les paysans retrouvent leurs champs aujourd’hui », titre le quotidien national Le Soleil, soulignant qu’une « solution définitive » est envisagée après l’hivernage.

Vox Populi et Le Quotidien s’accordent à dire que le président Macky Sall « rend » aux paysans leurs terres, même si c’est « en attendant la solution définitive ». Mais d’ici là, « c’est une issue heureuse pour les populations », se réjouit le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye qui a mené la médiation étatique en compagnie de son collègue de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana.

Sur « instruction présidentielles », l’homme d’affaires Babacar Ngom, patron de l’entreprise avicole Sedima, va arrêter ses travaux sur la partie concernée, selon Le Soleil. Mais il n’a pas tout perdu puisque que c’est une décision momentanée, précise EnQuête.

Par ailleurs, L’AS retient que « l’Etat abdique et diffère la confrontation ».

Le journal titre en outre sur un autre sujet qui a ému l’opinion : « Le destin tragique de F N », une dame accusée de vol, filmée, ses seins tripotés par des hommes dans un quartier de Dakar. Elle ne serait pas voleuse comme le prétendent ses bourreaux.

Cadre formée au Cesag, un institut supérieur de gestion, elle est âgée de 29 ans et vivait à Thiès (70 km de Dakar). Mais « c’est le jour de son recrutement qu’elle a commencé à avoir des problèmes mentaux », raconte L’AS qui informe que ses accusateurs ont été « arrêtés ».

Libération donne une version presque similaire de l’affaire. Hormis son statut de cadre dans l’administration, elle a séjourné à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye (banlieue dakaroise). Mais elle « a piqué une crise alors qu’elle faisait des achats dans une boutique prêt-à-porter ». C’est ainsi, selon le journal, qu’elle a été ligotée et conduite à l’arrière-cour où elle a « subi plusieurs sévices ».

Un des bourreaux actuellement recherché « a assouvi hors caméra tous ses fantasmes sur la victime ». Mais ils sont tous visés pour « agression sexuelle, coups et blessures volontaires, atteinte à la dignité humaine et collecte illicite de données », fait part Libération.

Sur la crise au temple de Thémis, EnQuête explique dans un large dossier ses « dessous ». En effet, la justice « est paralysée depuis quelques semaines et la situation s’enlise ». Elle est en partie liée à la grève du Syndicat des travailleurs (Sytjust).

Sur le protocole entre ce syndicat et l’Etat, Le Quotidien dévoile « les niches de l’extorsion » avec une hausse « vertigineuse » des frais de procédure. En bref, on va « vers une justice censitaire », résume le journal.

L’Observateur, sur un autre sujet, donne « les chiffres de l’effondrement de l’économie ». Tous les comptes « sont au rouge » avec « une dette considérable aussi bien intérieure qu’extérieure », note le journal.

Pour l’économiste Elhadj Mansour Sambe, dans EnQuête, « on a un secteur privé incapable d’accompagner le PSE », le Plan Sénégal émergent du président Macky Sall.

En sport, le lutteur Boy Niang 2 recadre dans Record certains observateurs. Après avoir signé avec la structure Leewto pour affronter Tapha Tine, un autre ténor de la lutte avec frappe, il précise que sa « carrière ne se résume pas à un lutteur », en l’occurrence l’ex-roi des arènes Balla Gaye 2. Leur combat était pressenti en effet.

En football, l’ancien international français Nicolas Anelka déconseille à Sadio Mané d’aller au Réal et donne les raisons dans le journal.

Il souligne toutefois dans Stades que la star sénégalaise de Liverpool, club dans lequel il a évolué, fait partie avec son coéquipier égyptien Mohamed Salah, « parmi les 5 meilleurs joueurs du monde ».