Côte d’Ivoire: les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly s’ouvrent la semaine prochaine (Adama Bictogo)

Les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly, le premier ministre ivoirien décédé mercredi soir à Abidjan, s’ouvrent la semaine prochaine, a annoncé jeudi, Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, pouvoir) au terme d’une réunion extraordinaire de cette formation politique.« Nous sommes tous dévastés et chacun de nous a un peu d’Amadou Gon en lui. Et je voudrais qu’on puisse l’accompagner avec un peu d’amour. La semaine qui s’ouvre est la  semaine des obsèques » a dit M. Bictogo à la presse au terme de cette rencontre. 

Poursuivant M. Bictogo a promis que malgré cette disparition soudaine  de son candidat désigné pour le scrutin présidentiel d’octobre prochain, le RHDP « reste debout» et ira jusqu’au bout pour gagner cette élection.

 « (…) Tout en pleurant, nous portons l’espoir de millions d’ivoiriens et le sens de la responsabilité commande et nous impose que nous soyons  debout. Nous irons au bout et nous allons gagner cette présidentielle», a assuré le directeur exécutif du RHDP. 

Le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans , moins d’une semaine après son retour de Paris en France où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur. Il avait été désigné en mars dernier comme le candidat du RHDP pour la présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19: des organisations féminines pour un cessez-le-feu au Sahel

Les mouvements armés opérant au Sahel doivent déclarer un cessez-le-feu pendant cette période de pandémie de Covid-19, a plaidé ce jeudi à Dakar, un collectif d’organisations féminines de la société civile de l’Afrique de l’Ouest.« Nous, organisations et plateforme régionales féminines de la société civile en Afrique de l’Ouest et au Sahel, lançons un cri du cœur et demandons aux mouvements armés de déclarer un cessez-le-feu pendant cette période de la pandémie, d’arrêter les attaques et de s’engager sur la voie de dialogue et de solutions pacifiques », écrit le collectif dans une déclaration dont APA a obtenu copie.

Ledit collectif est composé, entre autres,  du Réseau Paix et Sécurité pour les femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO), la Plateforme des femmes du G5 Sahel (PF-G5S), le Réseau ouest-africain des jeunes femmes leaders (ROAJELF), le Réseau des femmes du fleuve Mano (REFMAP) Femmes Africa solidarité (FAS), Partners West Africa-Sénégal (PWA) et le Forum des femmes de l’espace Sénégal-Gambie-Guinée Bissau.

Ces organisations demandent également « une cessation immédiate et sans condition de ces violences et actes terroristes et le respect du cessez-le-feu pendant cette période de pandémie et à mettre la vie, la santé et le bien-être des populations au centre des priorités ».

« Nous demandons aux Etats de renforcer les mesures sécuritaires pour la protection des civils, d’éviter toutes violations des Droits de l’Homme et d’accorder une attention particulière aux femmes, aux jeunes et aux enfants qui constituent les cibles les plus vulnérables », poursuivent-elles.

Ce faisant, elles invitent « toutes les parties prenantes à engager des discussions sur tous les problèmes et revendications en vue d’établir un climat de paix, de confiance et de stabilité ». A l’Union Africaine, à la Cedeao et au G5 Sahel, il est demandé d’ «appuyer les initiatives endogènes de médiation pour atteindre l’objectif de +faire taire les armes+ sur l’ensemble de la région du Sahel ».

L’Éthiopie remplit-elle secrètement le Grand barrage de la renaissance ?

L’Ethiopie a toujours insisté sur le fait que son ambitieux projet énergétique sur le Nil ne compromettra pas la part d’eau du plus long fleuve d’Afrique vers ses voisins immédiats mais la nation de la Corne de l’Afrique court-circuite-t-elle les négociations pour commencer à remplir secrètement le barrage ?

 

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a récemment insisté sur le fait que le remplissage du Grand barrage éthiopien de la Renaissance commencerait à l’approche de la saison des pluies, malgré les objections de l’Égypte et, dans une moindre mesure, du Soudan. 

Il a assuré aux voisins tendus d’Éthiopie que le remplissage du barrage ne menacera pas leur part de l’eau du fleuve le plus majestueux d’Afrique, un processus qui, selon le Caire, ne peut garantir un accès ininterrompu à cette précieuse ressource du Nil. 

En dépit d’une rhétorique dure des deux côtés du différend sur le barrage du Nil, les efforts internationaux menés par l’Occident ont réussi à amener les nations en conflit à la table des négociations pour aplanir leurs divergences sur la manière dont le barrage serait rempli. 

Alors que l’Égypte privilégie une approche graduelle pour remplir le réservoir du barrage, l’Éthiopie voit dans cette démarche un stratagème du Caire pour gagner du temps et saper la capacité de ce grand projet à changer la vie de plus de 100 millions de personnes.  

Le Caire a récemment averti que le refus strict de l’Éthiopie de bouger sur cette question risque de mettre en danger les progrès réalisés jusqu’ici dans les négociations.

En juin, Djibouti, la Somalie et le Qatar ont rejeté une résolution de la Ligue arabe demandant à l’Éthiopie de retarder le remplissage du Grand barrage jusqu’à ce qu’un accord global soit conclu avec le principal protagoniste, l’Égypte.

Une grande partie des 100 millions d’Égyptiens dépendent du fleuve pour leur approvisionnement en eau mais depuis 2011, date à laquelle la construction du barrage a commencé sur le Nil Bleu, le Caire a exprimé des réserves quant à ses implications pour ses citoyens. 

Mohamed Al-Sebaei, porte-parole du ministère des Ressources en eau du Caire, aurait déclaré que rien n’indique encore que l’Éthiopie a décidé unilatéralement de remplir le barrage sans avoir conclu d’accord à cet effet avec l’Égypte et le Soudan.

Les négociations sur le remplissage du barrage, suspendues ces derniers mois, ont repris la semaine dernière et se poursuivent depuis, a déclaré M. Sabeal. 

Cependant, le Soudan soupçonne l’Ethiopie d’avoir commencé à remplir secrètement le barrage à l’insu de ses voisins.

Un mouvement qui se fait appeler les Forces de la liberté et du changement a déclaré qu’il avait des preuves suggérant que le barrage controversé était déjà rempli avec l’eau du Nil. 

Un haut responsable du mouvement (dont le nom n’a pas été divulgué) a affirmé que le Soudan connaissait des pénuries d’eau provenant du Nil. 

Le quotidien soudanais Alrakoba a déclaré que cette situation s’est aggravée à un moment où l’on soupçonne de plus en plus que l’Ethiopie est déjà en train de passer à la prochaine étape controversée de la mise en service du barrage, qui sera le plus grand projet hydroélectrique d’Afrique une fois terminé.

 Les travaux sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne devraient s’achever en 2023, ce qui constituera un élément essentiel de la réémergence de l’Ethiopie en tant qu’exportateur d’électricité dans la région de la Corne de l’Afrique.  

Le barrage, d’une hauteur de 482 pieds et d’une longueur de 1,8 kilomètre, aura une capacité de stockage de 74 milliards de mètres cubes d’eau.

 L’Éthiopie prévoit de produire jusqu’à 6 475 mégawatts pour son usage national et l’exportation vers ses voisins.

La BAD accorde une aide d’urgence de 480.000 dollars à la Libye pour lutter contre la Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi, l’octroi d’une subvention de 480.000 dollars américains à la Libye pour l’achat d’équipements de protection individuelle (EPI), indispensables pour le traitement des cas d’infection au nouveau coronavirus, indique jeudi un communiqué de la BAD parvenu à APA.La subvention de la Banque au titre du Fonds spécial de secours (FSS) contribuera au plan national d’intervention  de la Libye face au Covid-19. Elle permettra de privilégier la prévention et le contrôle des infections, et de protéger les communautés, en particulier les personnes les plus vulnérables, notamment les agents de santé.

Cette subvention est la première accordée depuis 2014 à ce pays d’Afrique du Nord dans le cadre du FSS, rappelle la BAD, ajoutant que cette subvention a été approuvée à la suite d’une demande du gouvernement libyen et valide le travail de coordination entre les ministères des Finances et de la Santé du pays.

L’aide de la Banque portera sur la fourniture d’ÉPI destinés à être utilisés dans les unités de soins intensifs et dans le traitement des patients infectés.

Selon la même source, cette opération complétera les activités humanitaires actuellement menées par les agences onusiennes et les organisations internationales pour limiter les conséquences de la pandémie Covid-19 sur la population libyenne.

En conséquence, les mesures d’assistance de la Banque seront mises en place par les bureaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Libye.

L’Afrique du Nord est la région du continent qui enregistre le plus de cas de contamination. Au moins, 45.000 personnes ont été infectées et environ 1 500 sont décédées depuis l’émergence du virus sur le continent en mars dernier. Bien que le nombre d’infections signalées en Libye reste gérable (156 cas confirmés et 5 décès au 1er juin 2020), les services de santé du pays manquent de personnel, de médicaments et de matériel médical.

La pandémie de Covid-19 survient à un moment difficile pour l’économie libyenne, gravement touchée par une forte baisse de la production pétrolière, doublée d’une chute des cours du brut sur les marchés internationaux. Le

pays est également confronté à des troubles sociaux et politiques, qui constituent une menace pour l’ensemble de la population.

L’aide apportée par la Banque africaine de développement vise à garantir que les secours et l’assistance nécessaires soient apportés à la population libyenne. Les interventions demeurent axées sur la prévention des infections chez les médecins, les infirmières et les agents de santé qui se trouvent en première ligne face à la pandémie et sont indispensables au succès des opérations de prévention et de contrôle menées.

Décès de Gon Coulibaly: Macron salue la mémoire d’un « artisan du redressement économique » de la Côte d’Ivoire

Le président français Emmanuel Macron a salué jeudi dans un communiqué  » la mémoire d’un artisan du redressement économique de la Côte d’Ivoire » après le décès d’Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement ivoirien survenu mercredi après-midi à Abidjan. « Le président de la République s’associe à l’immense tristesse du président Alassane Ouattara et présente ses condoléances au peuple ivoirien et à la famille du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il salue la mémoire et le dévouement d’un grand serviteur de la Côte d’Ivoire, artisan de son redressement économique et ami fidèle de la France », rapporte un communiqué de l’Elysée. 

 » La France exprime sa solidarité indéfectible envers la Côte d’Ivoire et son peuple et continuera à s’engager, à ses côtés sur la voie de la paix et de la réconciliation », a assuré M. Macron. 

Le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans, moins d’une semaine après son retour de Paris où il avait subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

Covid-19 : Macky Sall sort de sa quarantaine, encore testé négatif

Le président sénégalais Macky Sall est sorti jeudi indemne de son isolement de quinze jours après avoir été en contact avec une personne testée positive au nouveau coronavirus.Le chef d’Etat qui s’était mis en quatorzaine le 24 juin 2020, avait tenu à respecter le protocole sanitaire. Il a été « suivi régulièrement durant ces quinze jours et les résultats des derniers tests sont restés négatifs », annonce un communiqué de la présidence signé par le ministre-conseiller Seydou Guèye.

Durant sa quarantaine, Macky Sall continuait d’assurer sa charge présidentielle. Ainsi le 29 juin dernier, il a annoncé la levée de l’état d’urgence dont le couvre-feu qui était en vigueur depuis le 23 mars. 

Les frontières aériennes vont ainsi être rouvertes à partir du 15 juillet prochain même si celles terrestres et maritimes « restent fermées jusqu’à nouvel ordre ». De même, les lieux accueillant des activités de loisirs à huis clos ne seront pas rouverts « en raison du risque élevé de propagation du virus », soulignait le chef de l’Etat.

Du 2 mars à ce 9 juillet, le Sénégal a recensé 7784 cas de coronavirus. 5169 malades sont guéris, 143 décédés et 2471 personnes sous traitement, parmi elles 36 cas graves.

Bolloré Logistics ouvre un nouveau bureau à Madagascar

Bolloré Logistics Madagascar annonce l’ouverture d’un nouveau bureau à Antananarivo au sein de l’aéroport international d’Ivato, pour apporter des solutions logistiques sur mesure et sécurisées permettant le transport depuis les régions isolées du pays vers le principal aéroport destiné au fret aérien.« L’ouverture de ce nouveau bureau moderne et sécurisé témoigne du niveau de compétence de nos équipes qui en l’espace de trois ans ont réussi à augmenter de 60 % nos parts de marché sur un secteur aussi complexe et exigeant qu’est celui de la vanille », a déclaré Sébastien Barth, Directeur général de Bolloré Logistics Madagascar.

Cette nouvelle installation, dont l’ouverture s’effectue de façon progressive depuis février 2020, accueille aujourd’hui 49 collaborateurs.

Cette nouvelle implantation qui comprend 300 m2de bureaux et 108 m2d’entrepôts douaniers, va permettre à Bolloré Logistics Madagascar d’appréhender plus efficacement la croissance du marché de la vanille ainsi que les nouveaux flux créés grâce au moyen d’une offre de transport « porte-à-porte » à destination des États-Unis. 

Elle va également renforcer les relations avec les clients ainsi que les fournisseurs et favoriser la création de solutions sur mesure destinées à tous les exportateurs de vanille. De nouveaux services dédiés sont également désormais proposés à d’autres industries, notamment celle du textile.

De par sa proximité avec les infrastructures douanières et les sièges locaux des compagnies aérienne, ce nouveau bureau présente l’avantage de fluidifier les échanges d’informations ainsi que les opérations. 

Durant la période du Covid-19 (depuis mars 2020), il a également facilité les flux de transports depuis les destinations non desservies par Madagascar via le hub de CDG.

Une police militaire doit accompagner les soldats du G5 Sahel pour éviter les «exécutions sommaires» (Organisation)

L’appui d’une police militaire composée de forces policières «professionnelles et impartiales» est «crucial» pour aider les soldats du G5 Sahel dans leurs opérations de lutte contre le djihadisme et pour éviter la commission des «exécutions sommaires» de civils, indique une note d’information transmise jeudi à APA.Depuis quelques mois, remontent des informations concernant des présumées exécutions extra-judiciaires qui auraient été commises par des soldats du G5 Sahel sur des combattants désarmés, voire des civils.

«(…) Outre la pacification nécessaire de ces zones, on n’insistera jamais assez sur le fait que le maintien de l’ordre n’est pas un métier de soldat. Il est crucial que les forces (du G5 Sahel) soient accompagnées d’une police militaire apte à la fois aux opérations de police et surtout à la surveillance de la légalité des actions entreprises par les militaires qu’ils accompagnent », estime le document, qui donne, en outre, l’exemple des formations prodiguées par la France en ce sens.

«(…) dans cette optique la Gendarmerie Prévôtale française forme en ce moment même une gendarmerie malienne, dans le cadre du Partenariat Militaire Opérationnel (PMO) », ajoute la même source.

Si les exactions des soldats du G5 Sahel doivent être combattues sans relâche et avec implacabilité, poursuit la note, il faut le faire efficacement.

En exploitant les divisions dues aux rivalités ethniques, au banditisme et à une gouvernance judiciaire restée longtemps défaillante, les groupes armés terroristes parviennent à se fondre à une partie des populations locales.

« Dans le cadre des opérations de combat ou de maintien de l’ordre, il peut devenir très difficile de discriminer des cibles civiles ou combattantes d’autant plus que pour des armées sahéliennes insuffisamment formées », explique, par ailleurs le document.

L’USAID débourse 90 millions de dollars pour la mise en œuvre de projets de développement prioritaires en Egypte

Par Mohamed Fayed – L’Egypte et l’Agence américaine pour le développement international (USAID) ont signé, jeudi, six accords de financement d’un montant de 90 millions de dollars, pour mettre en œuvre des projets de développement prioritaires dans les secteurs de l’éducation de base, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de la science et de la technologie, de la santé, de l’agriculture, du commerce et des investissements.Le premier accord vise à injecter 15 millions de dollars dans le secteur de l’éducation de base, à améliorer les compétences des étudiants et à former les enseignants, tandis que le deuxième accord prévoit que 30 millions de dollars seront versés dans l’Initiative égypto-américaine pour l’enseignement supérieur, afin de créer une main-d’œuvre qualifiée qui répond aux besoins du marché du travail et de renforcer la capacité institutionnelle des établissements d’enseignement supérieur égyptiens.

Quant au troisième accord, il consiste en l’octroi de  4 millions de dollars pour accompagner le domaine de la science et de la technologie, pour étendre la portée des relations entre les communautés scientifiques et technologiques entre les deux pays, et promouvoir la coopération à des fins pacifiques.

Le quatrième accord prévoit 4,4 millions de dollars pour le développement agricole et rural, afin d’augmenter les revenus et les possibilités d’emploi dans les entreprises agricoles en Haute-Égypte, dans le Grand Caire et au Delta du Nil.

Pour ce qui est du 5ème accord, d’un montant de 10 millions de dollars, il est destiné à améliorer le secteur de la santé en renforçant le programme de planification familiale et de santé génésique de l’Égypte.

Enfin, le sixième accord prévoit une enveloppe de 26,5 millions de dollars pour stimuler le commerce et l’investissement dans le but de réaliser la croissance économique, d’améliorer la productivité du travail et d’augmenter la croissance des petites et moyennes entreprises.

Pour rappel, le portefeuille de coopération de l’USAID en Égypte s’élève à plus de 30 milliards de dollars depuis 1978, couvrant divers secteurs, notamment la santé, la population et l’éducation, tandis que le portefeuille de projets en cours depuis 2014 s’élève à près de 1 milliard de dollars.

Malawi: le président Chakwera forme un gouvernement de 23 membres

Le président Lazarus Chakwera a nommé un gouvernement de 23 membres qui inclut des fonctionnaires de l’Alliance Tonse qui a financé sa campagne lors de la présidentielle du mois dernier.Dans la liste du gouvernement annoncée mercredi soir, Chakwera a nommé le vice-président de l’United Transformation Movement (UTM), Michael Usi, au poste de ministre du Tourisme, de la Culture et de la Faune, et la secrétaire générale de l’UTM, Patricia Kaliati, au poste de ministre du Développement communautaire et du Bien-être social.
 
L’UTM s’est allié au Parti du Congrès du Malawi (MCP) de Chakwera et au Parti populaire dirigé par l’ancienne présidente Joyce Banda pour former l’Alliance Tonse qui a fait campagne pour le président lors de l’élection présidentielle du 23 juin.
 
Le leader de l’UTM, Saulos Chilima, a été nommé vice-président du Malawi et a prêté serment avec Chakwera la semaine dernière.
 
Le premier vice-président du MCP, Mohammed Sidik Mia, s’est vu confier le portefeuille des Transports et des Travaux publics, tandis que le secrétaire général du parti, Eisenhower Mkaka, est ministre des Affaires étrangères.
 
Le vice-président du Parti populaire Roy Kachale-Banda a été nommé ministre de l’Industrie, tandis que le propriétaire de Zodiak Broadcasting Service, Gospel Kazako a obtenu le portefeuille de l’Information.
 
Le gouvernement comprend quatre femmes. Il s’agit de Kaliati, Agnes Nyalonje (Éducation), Khumbize Chiponda (Santé) et Nancy Tembo (Forêts et ressources naturelles).
 
Liste complète des membres du gouvernement :
 

Saulos Chilima : Vice-président et ministre de la Planification et du développement économique
 
Lobin Lowe : ministre de l’Agriculture
 
Felix Mlusu : ministre des  Finance
 
Mohammed Sidik Mia : ministre des Transports et des travaux publics
 
Michael Usi : ministre du Tourisme, de la culture et de la faune
 
Eisenhower Mkaka : ministre des Affaires étrangères
 
Patricia Kaliati : ministre du Développement communautaire et de la protection sociale
 
Richard Banda : ministre de la Sécurité intérieure
 
Lingson Belekanyama : ministre du Gouvernement local
 
Titus Mvalo : ministre de la Justice
 
Agnes Nyalonje : ministre de l’Education
 
Khumbize Chiponda : ministre de la Santé
 
Kenny Kandodo: ministre du Travail
 
Newton Kambala: ministre de l’Energie
 
Kezzie Msukwa : ministre des Terres
 
Sosten Gwengwe : ministre du Commerce
 
Timothy Mtambo : ministre de l’Éducation civique et de l’unité nationale
 
Nancy Tembo : ministre de la Foresterie et des ressources naturelles
 
Ulemu Msungama : ministre de la Jeunesse et des sports
 
Roy Kachale-Banda : ministre de l’Industrie
 
Rashid Gaffar : ministre des Mines
 
Gospel Kazako : ministre de l’Information