Le décès d’Amadou Gon Coulibaly est une «perte nationale», selon Affi N’Guessan)

Le décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est une « perte nationale», a estimé mercredi Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du Front Populaire ivoirien ( FPI, opposition) dans une adresse de condoléances diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).« C’est une grande disparition pour notre pays. C’est la République qui est en deuil et  je voudrais au nom du FPI et en mon nom personnel, présenter mes sincères condoléances au chef de l’Etat, aux membres du gouvernement, à la famille du premier ministre et  à tous les ivoiriens parce qu’en définitive, c’est une perte nationale», a déclaré M. Affi. 

« C’est une disparition qui nous concerne tous et nous devons nous mobiliser pour lui rendre hommage », a ajouté M. Affi assurant de l’entière disponibilité de son parti à « prendre toute sa part dans l’hommage mérité que toute la Côte d’Ivoire va rendre à ce digne fils qui nous quitte, disons l’arme à la main». 

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi à Abidjan à l’âge de 61 ans, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, il avait été désigné candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

La crise sanitaire nuira aux exportations du Maroc de phosphate naturel et ses produits dérivés (BAD)

La crise sanitaire, qui affecte les principaux partenaires commerciaux du Royaume, nuira aux exportations, notamment à celles de phosphate naturel et ses produits dérivés qui ont représenté la moitié des exportations et un dixième du PIB en 2018-2019, selon le dernier rapport sur les perspectives économiques en Afrique 2020, publié par la Banque africaine de développement (BAD).Elle nuira aussi aux importations de biens d’équipement pour les secteurs internationaux du Maroc, à savoir les industries de l’automobile, de l’aéronautique et de l’électronique, relève le rapport, ajoutant que les mesures de confinement ont également affecté le tourisme, les hôtels, les restaurants et le transport, tandis que le PIB agricole était déjà entravé par des précipitations inférieures à la moyenne.

Dans ce contexte, il est probable que le Maroc entre en récession en 2020, prévoit la BAD qui souligne que si la pandémie ralentit dans la première moitié de l’année 2020, les prévisions de croissance devraient être de 7 points de pourcentage en deçà de ce qui était prévu initialement. Cependant, si la pandémie se poursuit jusqu’en décembre, la croissance devrait baisser de 8,3 points de pourcentage.

Selon la BAD, le déficit budgétaire devrait augmenter de 3 % à 3,4 % par rapport à ce qui était prévu avant la pandémie. Quant au déficit du compte courant, il devrait atteindre 3,9 % en raison de la diminution des dépenses de voyages, des transferts envoyés par les Marocains résidant à l’étranger, et des investissements directs étrangers, mais il sera atténué par la baisse des prix du pétrole, constate le rapport de la BAD.

Dans l’hypothèse d’un retour de l’activité à la normale en 2021, la croissance du PIB devrait revenir à 4 %. Les déficits du budget et du compte courant devraient s’améliorer, et atteindre respectivement de 4,8 % à 5,3 %, et de 4,2 % à 5,3 % du PIB, est-il noté.

Côte d’Ivoire: aucune pénalité n’a été appliquée sur les factures dont la date limite a été reportée

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a indiqué mercredi dans un communiqué transmis à APA qu’aucune pénalité n’a été appliquée sur les factures d’électricité dont la date limite avait été reportée par l’Etat en raison de la Covid-19 contrairement à certaines allégations sur les réseaux sociaux.« Depuis quelques semaines, nous constatons des publications sur les réseaux sociaux faisant état d’application de pénalités sur les factures dont la date limite avait été reportée par l’Etat de Côte d’Ivoire.  Aucune pénalité n’a été appliquée sur les factures dont la date limite a été reportée par l’Etat », a démenti  la CIE.

Selon cette compagnie, la date limite des factures concernées  fixées respectivement au 15 juillet et 17 Août 2020 n’étant pas encore arrivées à expiration, il est matériellement impossible d’y appliquer des pénalités.  

Les cas de pénalités observés  sont ceux portant sur des impayés antérieurs à la période de mars et avril 2020, a précisé la compagnie ajoutant  également que  les cas de pénalités observés portent sur des factures de clients abonnés au tarif professionnel et non concernés par la mesure de report de date limite.

« La CIE voudrait donc rassurer l’ensemble de ses abonnés et leur confirmer que les allégations circulant sur les réseaux sociaux sont sans fondement. Elle veille à l’application effective des mesures arrêtées par le Gouvernement », a conclu le communiqué.

En mars dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé la prise en charge des factures d’électricité des pauvres en raison de la pandémie à Covid-19. Par ailleurs, l’exécutif ivoirien a décalé pour l’ensemble des abonnés les dates limites de paiement des factures d’électricité et d’eau d’avril à juillet 2020 et de mai à août 2020.

Le Maroc rouvre le 14 juillet ses frontières aériennes et maritimes pour les Marocains et les résidents étrangers

Le gouvernement marocain a annoncé, mercredi, l’ouverture à partir du 14 juillet à minuit des frontières aériennes et maritimes pour les citoyens Marocains et les résidents étrangers au Maroc, ainsi que leurs familles, indique un communiqué de l’exécutif.Les compagnies aériennes nationales programmeront autant de vols que nécessaires pour la réussite de l’opération, a indiqué la même source, précisant que les passagers seront tenus de présenter, avant l’embarquement, un test PCR de moins de 48H, ainsi qu’un test sérologique.

Le communiqué a relevé également que des bateaux ferrys seront programmés à cet effet, exclusivement à partir des ports de Sète (en France) et de Gêne (en Italie), à l’exclusion de tout autre port, ajoutant que les voyageurs de ces ferrys seront tenus de fournir un test PCR de moins de 48 h et de se conformer aux mesures d’hygiène strictes préconisées.

Un contrôle PCR pourrait éventuellement être effectué pendant le voyage, selon la même source.

Les Marocains résidents à l’étranger ainsi que les étrangers résidant au Maroc pourront quitter le Royaume, à l’issue de leur séjour, par les mêmes moyens aérien et maritime, conclut le communiqué.

Le Pdci, ex-allié du pouvoir, se dit profondément affligé suite au décès de Gon Coulibaly

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié du pouvoir), s’est dit mercredi profondément affligé à la suite du décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, dans un message de condoléances signé de son président Henri Konan Bédié.« C’est avec une grande consternation que je viens d’apprendre le décès, survenu ce mercredi 08 juillet 2020, de Amadou Gon Coulibaly, Premier Ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Chef du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire », a déclaré M. Bédié. « Son décès, inattendu ce jour, nous afflige profondément », ajoute le texte. 

De retour de Paris le 2 juillet 2020, après deux mois de soins pour des problèmes cardiaques, M. Amadou Gon Coulibaly a repris le travail, le 6 juillet, soit quatre jours après son arrivée. 

Pour le Pdci, la Côte d’Ivoire perd un « grand serviteur de l’état, (car le défunt chef du gouvernement) reste un exemple de loyauté et de fidélité dans le respect de ses convictions politiques ». Proche collaborateur de Alassane Ouattara, il a passé 30 ans à ses côtés. 

« Je voudrais adresser mes sincères condoléances et ma compassion à son épouse, à ses enfants, et à sa famille (ainsi qu’au) au président Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire qui perd un fidèle et loyal collaborateur », écrit M. Bédié.

M. Amadou Gon Coulibaly était désigné comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Covid-19 : « il faut protéger les travailleurs et les emplois à travers le monde » (Ramaphosa)

La communauté internationale devrait protéger les travailleurs contre la montée du chômage à travers une protection sociale universelle, a déclaré mercredi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Il s’exprimait mercredi en visioconférence au sommet mondial de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la Covid-19 et le monde du travail.

 M. Ramaphosa, qui est également le président de l’Union africaine, a déclaré : « nous devons investir dans le renforcement des capacités, le développement des compétences, l’apprentissage, l’intégration sur le lieu de travail et la promotion de l’égalité des sexes ». 

Et d’ajouter : « alors que nous nous efforçons de nous remettre de cette pandémie de coronavirus, continuons à être guidés par l’esprit de solidarité pour faire en sorte de placer les personnes et leur bien-être au centre de tous nos efforts ».

 « Plus important encore, toutes nos réponses à cette pandémie ne devraient laisser personne derrière », a-t-il déclaré, ajoutant que la pandémie avait donné « un élan supplémentaire à l’objectif de rendre les lieux de travail plus agiles, plus adaptables et plus sûrs ».

 « Alors que nous nous tournons collectivement vers l’avenir, nous avons une tâche immense à accomplir pour reconstruire nos vies et nos économies brisées », poursuit-il.

 « À bien des égards, cette pandémie nous a imposé un changement de nature transformationnelle, un changement qui, autrement, aurait été progressif et lent ».

 M. Ramaphosa a souligné l’importance de transformer les cadres politiques nationaux pour soutenir la création d’emplois décents et durables.

 « Le monde entier est au milieu d’une crise mondiale sans précédent. Mais en son sein se trouvent les germes de la possibilité d’apporter une plus grande sécurité économique, l’égalité des chances et la justice sociale à ceux qui travaillent, à ceux qui ont perdu leur emploi et à ceux qui cherchent du travail ».

Décès à Abidjan du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (Officiel)

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, est décédé mercredi à Abidjan, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur, a annoncé le secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi, à la RTI 1, la télévision publique.« La Côte d’Ivoire est en deuil, j’ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly nous a quitté, en ce début d’après-midi après avoir pris part au Conseil des ministres, ce mercredi 8 juillet 2020, au palais de la présidence de la République », a dit M. Patrick Achi.

Au nom du gouvernement et en son nom personnel, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a présenté ses condoléances les plus attristées à la grande famille Gon Coulibaly, ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens, dans le communiqué lu par M. Patrick Achi.

« Je rends hommage à mon jeune frère ; mon fils Amadou Gon Coulibaly qui a été pendant 30 ans mon plus proche collaborateur, je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la patrie », a déclaré M. Ouattara.

Pour le président ivoirien, il a incarné cette jeune génération de cadre Ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la nation. Avec cette disparition, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation.   

Lundi, M. Amadou Gon Coulibaly, a repris le travail à la Primature, le Cabinet du Premier ministre. Sa première audience, était avec une mission française dans le cadre du 3e C2D (Contrat de désendettement et de développement) . Il avait des pas pesant, cachant un malaise.

M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: l’inscription sur le listing électoral a eu lieu dans un « climat général apaisé » (CNDH)

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire, dont une mission d’observation a visité 2 632 centres d’inscription sur le listing électoral dans les 31 régions du pays sur 10 848, juge que l’opération s’est déroulée dans « un climat général apaisé ».Le point de l’opération a été fait, mercredi à Abidjan, par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, dans une déclaration préliminaire de la mission d’observation de la révision de la liste électorale du Conseil national des droits de l’Homme, face à la presse.

La mission a constaté que l’opération de révision de la liste électorale, conduite par la Commission électorale indépendante (CEI) du 10 au 24 juin 2020, avec deux prorogation du 25 au 30 juin et du 1er au 5 juillet 2020, s’est déroulée dans « un climat général apaisé », a déclaré Mme Sangaré. 

Selon la présidente du CNDH, la mission a mobilisé 163 observateurs membres de différentes équipes conduites dans le District d’Abidjan par les conseillers aux droits de l’Homme et dans les régions administratives par les présidents des commissions régionales des droits de l’Homme.

Cette mission a pu visiter 364 centres d’enrôlement dans le District d’Abidjan et 2 292 dans les 31 régions administratives, soit un total de 2 632 sur 10 848 centres installés par la CEI, soit un taux de couverture de 24,26%.

Le CNDH observe que les centres d’enrôlement ont, sur l’ensemble du territoire national, ouvert et fermé aux heures légales (7h30 – 17h30 GMT) de façon générale, toutefois le CNDH note « de légers retards dans certains centres ». 

Concernant le matériel d’enrôlement, la mission a noté que dans la plupart des cas, les centres d’enrôlement disposaient à temps et en quantité suffisante du matériel composé essentiellement de tablettes, de fiches journalières des inscrits et des formulaires d’inscription. 

La mission a relevé « l’insuffisance de formulaires de certificats de résidence dédiées à l’opération pour les requérants de la catégorie 1 qui souhaitent changer leur lieu de vote, notamment au commissariat du 29e arrondissement, au quartier Biafra, à Treichville, une cité dans le Sud d’Abidjan.

Elle indique avoir constaté une absence quasi générale des forces de défense et de sécurité dans les centres d’enrôlement visités. Et, la participation des populations étaient au démarrage morose avant qu’il y ait de l’affluence dans la période du 30 juin au 5 juillet 2020. 

Le CNDH qui note par ailleurs que la révision de la liste électorale s’est faite dans la sérénité et le calme de façon globale, a fait des recommandations, invitant le gouvernement à poursuivre les efforts déployés pour une « participation inclusive des parties prenantes » au processus électoral.

L’institution appelle le gouvernement à veiller au respect des droits de l’Homme durant tout le cycle électoral,  alors que pour la CEI, il mentionne qu’ elle devrait s’assurer du bon fonctionnement et de la maîtrise par les agents d’enrôlement des tablettes biométriques. 

A l’égard des partis et groupements politiques, le CNDH invite les acteurs politiques à recourir aux voies légales en cas de contestation et renforcer les compétences électorales des militants des partis, tout en mettant un accent sur la prise en compte des droits de l’Homme en matière électorale.

La méthodologie de l’évaluation faite par la mission a consisté en une analyse des données recueillies sur les grilles d’observation et sur des échanges avec des parties prenantes, notamment le personnel d’enrôlement de la CEI, les requérants et des fonctionnaires impliqués dans le processus. 

Sénégal: des chercheurs écartent le risque d’infection des abattoirs à la Covid-19

Il n’y a pas de risques d’infection au coronavirus des abattoirs de viande au Sénégal, selon des chercheurs des Programmes Thématiques de Recherche (PTR) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames).« La Covid 19 n’est pas transmissible à l’homme par l’intermédiaire de la viande de bovin, de caprin ou de porcin. Toutefois au Sénégal, nous ferons de notre mieux pour contrôler l’abattage à l’entrée et à la sortie de l’animal. Tout est contrôlé et passé au peigne fin. C’est pourquoi, nous pouvons dire qu’il n’y a pas de risques d’infection à la Covid-19 au Sénégal par le biais des abattoirs », a dit le Dr Bocar Hann.

S’exprimant au cours d’une cérémonie de remise de masques aux acteurs de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas) par les membres du réseau des jeunes chercheurs des PTR du Cames, Dr Hann a souligné que le ministère de la Santé et de l’Action sociale qu’il représente au sein de cette entreprise « ne ménage aucun effort pour protèger la santé des consommateurs ».  

Ingénieur des travaux d’élevage et adjoint de la production de la Sogas, Lansana Sané a écarté la piste de zoonose dans la transmission de la Covid 19 au Sénégal.  «Certes, les abattoirs sont des milieux poreux, difficiles à gérer, mais il est de notre responsabilité de rassurer la population concernant la consommation de viande. Certaines personnes pensent que la Covid est transmissible de la personne à l’animal. Nous rassurons la population que ce n’est pas le cas. Cela ne proviendrait pas d’une zoonose, mais du contact d’homme à homme. Il est donc intéressant de respecter les mesures édictées par le ministère de la Santé, à savoir la distanciation sociale, le port de masque», a expliqué M. Sané.

Toutes choses qui font dire au Pr Yacoub Kane de l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (Eisvm) de Dakar que « la consommation de la viande n’est pas une source de contamination à la Covid-19 ». Car, a-t-il dit, « les gens se contaminent à la Covid-19 par contact entre eux ».

Retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire: «Le gouvernement n’a pas reçu quelque requête que ce soit» (Sidi Touré)

Le gouvernement ivoirien « n’a pas reçu quelque requête que ce soit » concernant la prétendue demande de retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo adressée aux autorités ivoiriennes, a soutenu mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.« M. Gbagbo est encore sous procédure et donc cela dit,  le gouvernement ne peut pas se prononcer sur les dossiers qui sont d’ordre judiciaire. Donc nous n’avons pas de position là-dessus… Nous n’avons pas reçu quelque requête que ce soit. En tout cas, je n’en suis pas informé», a dit M. Touré répondant à un journaliste à la question de savoir la position du gouvernement ivoirien sur une prétendue requête de M. Gbagbo pour son retour en Côte d’Ivoire.

 Selon des informations rapportées dans certains médias, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dont les conditions de liberté conditionnelle ont été allégées depuis fin mai dernier,  a adressé une requête au greffe de la Cour pénale internationale ( CPI) pour son retour en Côte d’Ivoire. 

Cette requête de M. Gbagbo, à en croire les mêmes sources, aurait été transmise aux autorités ivoiriennes dont la réponse est attendue. 

En liberté conditionnelle depuis plusieurs mois en Belgique, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien a vu la CPI lever fin mai dernier  certaines restrictions sur sa liberté. Ces mesures viennent ainsi assouplir les conditions restreignant sa liberté d’aller et venir. 

 Acquitté par la CPI depuis janvier 2019, M. Gbagbo était accusé de  quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.