KKB évoque sa «probable» candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain

L’ancien député ivoirien Kouadio Konan Bertin dit KKB a évoqué lundi à Abidjan sa probable candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain si le Parti démocratique de Cote d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir), formation politique dont il est membre, ne reconsidère pas sa décision de rejet de sa candidature à la convention de ce parti.L’ancien leader de la jeunesse du PDCI s’exprimait dans une conférence de presse en ligne sur la plateforme Whatsapp de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire ( APECI). La semaine dernière, le comité des candidatures du PDCI a déclaré éligible Henri Konan Bedié, le président de ce parti, rejetant le dossier de  son adversaire KKB pour la convention d’investiture du candidat de cette formation politique pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. 

« En cas de refus définitif de ma candidature, je n’exclus rien. Mais en accord avec mes amis nous déciderons de la suite à donner. Mais je pense qu’une candidature indépendante,  c’est la chose la plus probable. Une candidature indépendante n’est pas à proscrire», a dit KKB estimant que la décision du comité électoral (Comité des candidatures du PDCI)  est « nulle et sans effet». 

« Je ne reconnais pas ce comité électoral parce qu’il est loin d’être impartial. Ma requête,  c’est mettre en place un Comité paritaire pour réexaminer sérieusement les dossiers des deux candidats ( lui et le président Bédié) dans l’impartialité et dire la vérité», a poursuivi l’ex-conseiller d’Henri Konan Bédié, affirmant n’avoir jamais fourni de faux documents. 

« Ce comité est tout sauf un comité électoral. C’est un Comité de campagne du candidat Bédié. Ce n’est rien d’autre qu’un comité de censure », a-t-il dénoncé. 

« Je n’entends pas prendre mon indépendance vis-à-vis du PDCI. Le président Bédié lui-même en 2000 alors que la convention du parti avait choisi Emile Constant Bombet comme le candidat du PDCI,  Henri Konan Bédié a maintenu sa candidature indépendante face à celle de Bombet. Donc je ne serai pas le premier à ouvrir le bal des candidatures indépendantes au PDCI», a rappelé l’ex-député. 

Répondant dans la foulée à ceux qui estiment que sa candidature pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle au détriment de M. Bédié est suscitée et financée par le parti au pouvoir, M. KKB s’est inscrit en faux.

 « En 2013,  quand j’étais candidat au congrès du PDCI il a fallu payer 18 millions FCFA, j’ai payé. Bédié et le PDCI étaient avec Alassane Ouattara. En 2015, j’étais candidat contre Alassane Ouattara, j’ai du payer là encore 20 millions FCFA. Ouattara était avec Bédié. Qui a donc payé mes 20 millions FCFA en 2015? Il faut arrêter ça. Le but c’est de décrédibiliser ma candidature en la faisant passer pour un instrument d’Alassane Ouattara contre le PDCI», s’est offusqué M. KKB.

 Le 02 juillet dernier, le comité des candidatures du PDCI a rejeté le dossier de candidature de M. KKB  pour la convention d’investiture du candidat de ce parti pour la prochaine élection présidentielle ivoirienne, estimant ce dernier a fourni des « fausses pièces et des fausses informations ».

 Son adversaire Henri Konan Bédié, le président du parti, par ailleurs, ancien président ivoirien, a été déclaré éligible par ce Comité électoral. M. Bédié qui est âgé de 86 ans est donc  en pole position pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle ivoirienne.

Sénégal: FariFima ou quand le coronavirus booste une start-up

Une start-up sénégalaise, spécialisée dans les produits cosmétiques, a su profiter de l’épidémie du coronavirus pour doper ses ventes.La preuve par les chiffres. Rien que pour le premier trimestre de 2020, la petite entreprise dakaroise, FariFima, a réalisé son chiffre d’affaires de l’année précédente, soit près de 15 millions de francs CFA. Une percée en cette période creuse pour cette société dont le cœur de métier est la confection de produits cosmétiques.

Aux commandes de FariFima (l’exaltation de la peau noire en langue bambara), Mariane Ouattara et Birama Thiam ne manquent pas d’audace. En peu de temps, leur start-up s’est lancée avec bonheur dans le business du désinfectant et du gel hydroalcoolique.

Au départ, la promotrice a produit une faible quantité de cette solution efficace sur le nouveau coronavirus, avant de la présenter à une amie pharmacienne. Cette dernière ne tarit pas d’arguments pour convaincre Mariane de s’engager dans une production industrielle.

De deux litres de gel par jour, FariFima est aujourd’hui capable de conditionner 100 litres quotidiennement. Le succès, découlant de la mise sur le marché, persuade les deux associés à élaborer un désinfectant à partir de l’infusion de feuilles de kinkéliba (Combretum micranthum) et de mangue.

Le pari est immédiatement gagnant : 180 litres produits par semaine au commencement, 5000 litres actuellement. Depuis, le carnet de commandes est bien rempli. D’ailleurs, l’un des groupes de presse les plus importants du Sénégal a fait confiance à Farifima pour la protection de ses employés.

« Ça fait trois mois que je ne dors que deux heures par jour. Birama et moi travaillons nuit et jour. A 8 heures, je suis à la boutique pendant qu’il gère d’autres choses. Notre production a explosé. Aujourd’hui, les gens nous appellent de partout », se réjouit Mariane Ouattara.

Une consécration qui n’éloigne pas Farifima de son essence : prendre soin de la peau noire. « FariFima évolue dans tout ce qui est aromathérapie ou phytothérapie », explique M. Thiam.

« Là où le médecin prescrit des comprimés pour guérir une infection, on peut utiliser des huiles essentielles pour soigner une peau infectée par les champignons », ajoute cet ingénieur en microbiologie, faisant visiter le laboratoire de l’entreprise.

Quelques formules chimiques sont inscrites sur le mur. Par-ci par-là, l’on aperçoit une microbalance, un émulsificateur, des échantillons de divers produits finis ou en phase test et des intrants en tout genre.

La salle sert à la fois d’espace de production, de recherche et de développement. « Venez voir, on est en train de fabriquer du gel », dit Mariane à l’autre bout de la pièce. Dans un langage technique simplifié, la directrice de FariFima détaille le processus de fabrication des produits. « De la conception à la concrétisation, il faut tabler sur au minimum un an », fait-elle savoir d’une voix altérée par le vrombissement du gélificateur.

Avec des prélèvements effectués durant toutes les étapes de la confection des produits cosmétiques, Farifima qui place la sécurité au cœur de ses préoccupations, a mis en place des processus de contrôle ultra poussés. De la formule chimique au conditionnement, tout est passé au peigne fin.

Un échantillon dans chaque lot de produits finis fait l’objet de contrôles portant notamment sur l’odeur, la couleur, la texture… et « si un produit ne passe pas l’un des tests, c’est tout le lot qui sera retiré de la chaîne », assure Birama Thiam.

La beauté ébène

FariFima concocte ses produits à partir de ressources naturelles présentes sur le continent africain. Pour le bien-être de la peau, l’huile de baobab, le beurre de karité ou de mangue, le sel et la boue du Lac rose ou encore l’huile de palme sont exploités. Ces différentes matières premières constituent des intrants incontournables.

Il y a aussi les huiles essentielles issues des plantes qui, malheureusement, « ne sont pas très accessibles en Afrique et coûtent très chères », regrette Mariane, non sans préciser que l’« avantage est qu’elles sont utilisées en très faible quantité ».

Grâce à un travail de longue haleine, la start-up a maintenant à son actif 150 gammes de produits allant de la parfumerie à l’eau de toilette, en passant par les savons, les huiles, les soins antitaches et anti acnés.

Au Sénégal où la dépigmentation a la vie dure, FariFima propose des produits pour réparer les dégâts manifestes sur la peau. « L’un de nos produits phares utilisés par les gens qui se dépigmentent, c’est notre gamme anti vergeture. 80 voire 85 % de ces produits sont achetés par les femmes qui se dépigmentent. Cette clientèle cherche les meilleurs produits et utilise tous nos laits de corps et nos produits d’hydratation », explique la patronne de FariFima.

Selon dette docteure en Chimie, son entreprise a développé, avec l’aide d’un dermatologue, une gamme « qui sera bientôt lancée » pour régénérer, hydrater et protéger la peau des personnes désirant arrêter la dépigmentation.

Mariane et Birame pensent aussi à l’environnement : FariFima fabrique d’autres produits à base de matières recyclées. L’entreprise compte, parmi ses divers articles, des savons à base de résidus de café infusé ou de poudre de riz.

« FariFima, ce n’est pas juste le naturel. C’est aussi redonner une nouvelle vie pour participer à la sauvegarde de l’écosystème », soutient Mariane.

Un avenir prometteur

Après l’obtention du baccalauréat au Sénégal, la jeune femme au teint foncé s’est rendue en France puis au Canada pour effectuer des études supérieures qui lui permettront de se spécialiser en Chimie.

Désormais, celle qui voulait être médecin compte diversifier davantage ses offres afin de tirer le maximum de profit des « 7000 milliards F CFA » que représente le marché de la cosmétique en Afrique.

Avec une renommée grandissant, FariFima est sollicitée par d’autres entreprises pour fabriquer des produits en leurs noms. « On est à 20 projets. On a aussi décliné des offres parce que tout simplement nos moyens ne permettent pas de les satisfaire », confie Mme Ouattara.

La start-up s’apprête à étendre ses tentacules sur le continent avec l’ouverture prochaine de deux boutiques en Côte d’Ivoire et au Rwanda. Deux pays à fort potentiel économique et où les produits cosmétiques naturels sont « très prisés ».

Pour partager son immense expérience, Mariane a bénéficié de l’appui du ministère sénégalais de la Formation professionnelle et de la Banque Mondiale (BM) afin de mettre sur pied une école de formation en fabrication cosmétique naturelle. L’objectif est d’aider les jeunes à « devenir des acteurs de leurs vies, de les envoyer vers des pharmacies et des usines pour mieux conseiller la clientèle », explique t-elle.

L’insertion socioprofessionnelle des personnes à mobilité réduite est également prise en compte dans ce projet pour participer à l’autonomisation de cette frange de la population.

Af’Sud : « Protéger les personnes âgées contre la Covid-19 » (Ramaphosa)

Alors que les cas de coronavirus augmentent chaque jour en Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a appelé lundi ses compatriotes à protéger les personnes âgées du virus.Il a déclaré que les Sud-Africains pouvaient le faire en évitant les visites sociales, en particulier aux personnes âgées qui ont des problèmes de santé sous-jacents.

 Le coronavirus « peut infecter tout le monde, mais les personnes âgées sont parmi celles qui courent le plus grand risque de tomber gravement malades et peut-être de mourir », a-t-il noté.

 « Malheureusement, quelques cas de contaminations dans les maisons de retraite et les centres de soins, qui ont entraîné un certain nombre de décès », a regretté le président.

 M. Ramaphosa a expliqué que les personnes âgées souffrant de problèmes médicaux sous-jacents tels que l’hypertension, le diabète et les maladies cardiaques devaient être particulièrement prudentes en restant chez elles si possible et en continuant à prendre leurs médicaments.

 M. Ramaphosa a reconnu qu’en raison de leur incapacité à rencontrer leurs amis et leur famille, à assister aux réunions de l’église et de la société, de nombreux seniors se sentaient naturellement seuls.

 Il a suggéré l’utilisation des réseaux sociaux comme les chats vidéo ou les simples téléphones pour envoyer des messages aux membres âgés de la famille afin de leur sauver la vie.

 Alors qu’un tiers des patients admis dans les hôpitaux avec la maladie ont au moins une comorbidité, M. Ramaphosa a déclaré que ceux qui ont des conditions sous-jacentes pouvaient désormais faire des tests de dépistage de la maladie même s’ils étaient asymptomatiques.

 Il a exhorté les personnes sous traitement chronique à poursuivre leur traitement et à observer toutes les mesures barrières.

 Quelque 3.199 Sud-Africains sont morts de la Covid-19 sur 196.750 cas depuis que la maladie a éclaté dans le pays au cours de la première semaine de mars 2020.

Côte d’Ivoire: le portefeuille du 3e C2D estimé à plus de 751 milliards Fcfa

Le portefeuille du troisième C2D (Contrat de désendettement et de développement », initiative d’allègement de la dette ivoirienne par la France, est estimé à 751,07 milliards Fcfa, a indiqué lundi à Abidjan, le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly.M. Adama Coulibaly, représentant le Premier ministre ivoirien, s’exprimait lundi à la Primature, à l’occasion du lancement de la mission d’instruction du 3e C2D, mécanisme de refinancement des échéances de dettes remboursées sous forme de dons. 

La mission d’instruction comprend la partie ivoirienne, regroupant des départements sectoriels, et une délégation française venue échanger sur les modalités de signature du troisième C2D. Un autre staff de la mission française a, depuis Paris, suivi la cérémonie de lancement par visioconférence.  

Faisant un bilan du C2D, Mme Léa Djatti, coordonnateur et responsable du secrétariat technique de l’initiative, a précisé que le portefeuille, objet d’instruction du 3e C2D, résulte du « total restant » du C2D, estimé à 751,07 milliards Fcfa, soit 1,125 milliard d’euros. 

Pour ce 3e C2D, dira-t-elle, il y a des échéances de remboursement de dettes (en avril et octobre) avec des montants définis d’accord partie. Ces échanges qui se dérouleront notamment lundi, mardi et vendredi, devraient définir les axes stratégiques et les enveloppes budgétaires sectorielles.

Tenant compte des défis et priorités de l’Etat ivoirien, la mission d’instruction du 3e C2D devra mettre en cohérence les axes stratégiques avec le Programme national de développement  (PND 2021-2025), les échéanciers de ce nouveau contrat et les enveloppes budgétaires sectorielles.    

Selon M. Adama Coulibaly, les axes prioritaires sont notamment la sécurité, l’éducation-formation et l’emploi, la technologie, le transport avec la ligne 1 du métro d’Abidjan et la résilience climatique. Ces différents axes sont liés aux défis socio-économiques actuels du pays. 

L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE par la Côte d’Ivoire, le 26 juin 2012, a ouvert la voie à la signature d’un accord bilatéral d’annulation de la dette, le 24 juillet 2012, qui a consacré 1902,27 milliards Fcfa  (2,9 milliards d‘euros). Et, 600 milliards Fcfa ont fait l’objet d’annulation sèche.  

L’Etat de Côte d’Ivoire a signé le 1er décembre 2012, le premier C2D pour un montant de 413,25 milliards Fcfa (630 millions d’euros) et le deuxième C2D, le 3 décembre 2014, pour un montant de 737,95 milliards Fcfa  (1,125 milliard d’euros). 

A ce jour, ce sont 1 151,25 milliards Fcfa, représentant les deux premiers C2D qui ont été mobilisés pour la mise en œuvre de programmes socio-économiques, financés dans divers domaines. Les appuis-projets sont estimés à 889,83 milliards Fcfa  (77,22%) contre 261,37 milliards d’appui budgétaire (22,7%). 

Mme Djatti a relevé que toutes les conventions de financement des projets (29) ont été signées, soit 100% d’engagement des 1 151,25 milliards Fcfa. En outre, 1 077,41 sur les 1 151,25 milliards ont été remboursés et reversés sur le compte du C2D à la BCEAO. 

Elle a toutefois souligné qu’ « il reste l’échéance d’octobre 2020, de 73,8 milliards Fcfa, prise en compte dans la mesure de moratoire de la dette publique extérieur e, décidée par le Club de Paris, sous l’impulsion de la France ». 

Depuis 2012, la France a été un partenaire majeur dans la mise en œuvre des plans nationaux de développement en Côte d’Ivoire, à travers divers instruments de financements parmi lesquels le C2D et les prêts souverains de l’AFD.  

L’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, s’est félicité de ce levier de coopération qui reste « la colonne vertébrale du partenariat franco-ivoirien, fort des huit ans d’existence et de deux (C2D) successifs, avec 1 151 milliards Fcfa ». 

En matière d’aide publique au développement, la France reste le premier pays bailleurs en Côte d’Ivoire, devant les États-Unis et la Commission européenne. La santé, selon M. Huberson, demeure un domaine prioritaire pour Paris.  

Aujourd’hui, tous les projets du premier C2D sont, soit achevés, soit en voie d’achèvement sauf l’INFF et la mise en oeuvre de la reforme de l’ETFP. Pour le 2e C2D, toutes les conventions d’affectation des projets ont été signées et leur mise en œuvre est en cours d‘exécution avec des ouvrages déjà livrés.

Cette mission se déroule dans un contexte particulier, marqué par la pandémie à Covid-19 qui touche tous les pays du monde. La pandémie a par ailleurs provoqué un ralentissement des travaux dus à cette situation de crise sanitaire. 

Maroc : L’économie nationale se serait contractée de 13,8% au 2ème trimestre 2020 sous l’effet de la Covid-19

L’économie marocaine se serait contractée de 13,8% au deuxième trimestre 2020, après une hausse de 0,1% le trimestre précédent, sous l’effet de la crise actuelle due au Covid-19, indique le haut commissariat au plan (HCP), une institution chargée de la statistique.

 Ceci est attribué à une baisse de 14,4% de la valeur ajoutée non-agricole et d’un repli de 6,1% de celle de l’agriculture, a précisé le HCP pour qui cette baisse est en partie due au repli de la la demande étrangère adressée au Maroc, qui se serait infléchie de 18% au deuxième trimestre 2020.

Quant aux exportations en volume, elles auraient en effet baissé de 25,1%, au lieu de -3,1% un trimestre plus tôt, « pénalisées par le repli des expéditions de la plupart des secteurs, en particulier de l’automobile, du textile et cuir et de l’aéronautique ».

Cette tendance baissière est enregistrée aussi au niveau des importations qui se seraient, pour leur part, infléchies de 26,7%, « impactées par le recul des achats des biens d »équipement, des produits énergétiques, des biens de consommation, des produits bruts et des demi-produits ».

Seules les achats de biens alimentaires auraient résisté à cette conjoncture, « alimentées par les achats des céréales, des aliments de bétail et du sucre », selon le HCP.

Au troisième trimestre 2020, la baisse de la valeur ajoutée hors agriculture s’atténuerait progressivement, avec la reprise des activités du commerce, du transport et des industries manufacturières, s’établissant à -4,1%.

Compte tenu d’un abaissement de 5,9% de la valeur ajoutée agricole, l’activité économique régresserait de 4,6%, au lieu de +2,4% au troisième trimestre 2019, relève HCP, cité toujours par la publication.

Le président du Malawi investi lors d’une cérémonie sobre

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a annulé la cérémonie d’investiture en grande pompe très médiatisée prévue lundi et opté pour un événement sobre, craignant que celui-ci n’augmente le nombre de cas de coronavirus dans le pays.Le président nouvellement élu devait prêter serment au cours d’une cérémonie à laquelle devaient assister plus de 40.000 personnes dans un stade de la capitale, Lilongwe. 

Craignant que l’organisation d’un événement d’une telle ampleur n’aggrave la situation de la Covid-19 dans le pays, Chakwera a dû opter pour un événement sobre dans une caserne de l’armée à Lilongwe. La cérémonie n’a réuni qu’une centaine de personnes. 

Il y a quelques jours, Chakwera a exprimé son inquiétude quant à l’augmentation des cas de coronavirus au Malawi. Ce lundi, le pays a enregistré 1.742 cas de Covid-19 dont 19 décès.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

L’application des mesures préventives et la limitation des importations sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit qu’avec le passage à la 2ème phase du plan d’allègement du confinement sanitaire, on a remarqué que toutes les personnes, à quelques exceptions près, appliquent encore les consignes du confinement.

Parmi les bonnes manières qu’on a intériorisées, éviter de rester cloué sur les terrasses des cafés durant de longues heures, donner plus de temps à nos familles et nos enfants, et commencer à nous organiser dans les lieux publics, poursuit le journal.

L’impact de cette crise inédite a été ressenti aussi lors de l’examen national du Baccalauréat où on a appliqué de strictes mesures sanitaires pour le bien des candidats et des cadres pédagogiques. «Moralité : gardons ces bonnes manières dans notre quotidien… pour mener une vie plus organisée et surtout plus saine», conclut-il.

+L’Opnion+ relève qu’à peine quelques jours nous séparent de la date du 10 juillet annoncée comme celle de la levée de l’état d’urgence sanitaire. Mais rien n’indique que cette mesure sera actée. Bien au contraire, plusieurs indices laissent croire que l’urgence sanitaire sera prolongée.

En premier lieu, il y a l’explosion du nombre de contaminations et la multiplication des clusters. En second lieu, il y a le maintien des frontières fermées et en troisième lieu il y a la progression alarmante et de plus en plus rapide vers le pic, très redouté, des 10.000 cas actifs, fait-il observer.

Si cette phase est entamée, le plan national de riposte précise qu’il faudra renforcer de nouveau les mesures de confinement et de distanciation sociale et la mobilisation collective des professionnels de la Santé.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le Royaume a importé, en 2019, près de 123 millions de stylos et de crayons à écrire, 116 millions de lampes et d’ampoules d’éclairage, 1 million de postes de télévision… Depuis le 20 juin, le Maroc a mis en application de nouvelles dispositions concernant l’importation de certains produits et articles manufacturés, rappelle le quotidien, notant qu’un tel dispositif est de nature à mieux protéger le consommateur final, limiter les volumes importés et relancer de manière sérieuse, cette fois-ci, l’éternel débat sur l’industrie de substitution aux importations.

«L’industrie marocaine est capable de produire tous ces produits et articles pour moins que 5 milliards DH, avec l’achat de devises en moins et surtout des dizaines voire des centaines de milliers d’emplois en plus pour l’économie. Alors pourquoi attendre?», s’interroge-t-il.

+Le Matin+ Les investissements réalisés par le Maroc dans les énergies renouvelables qui permettent au Royaume de tirer désormais 34% de sa capacité électrique de sources renouvelables, ont été cités en exemple par l’organisation des Nations-Unies, à la veille du Forum politique de haut niveau (FPHN) sur le développement durable prévu du 7 au 16 juillet.

En effet, lors de ce grand rassemblement annuel sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), le Maroc présentera cette année son « Examen national volontaire » sur les progrès faits dans la réalisation des ODD.

Pas moins de 46 autres pays – dont 26 pour la première fois – présenteront également leurs Examens nationaux volontaires dans le but de partager leurs expériences avec la communauté mondiale et accélérer les efforts de mise en œuvre.

Voici le message derrière le projet « Nous sommes le Togo », dévoilé par le Maire Kamal Adjayi

Les populations riveraines à l’entrée Nord du Campus de l’Université de Lomé se sont sûrement demandé ce qui se passait sur les murs de l’Université de Lomé en face des locaux de Togocel. Désormais tout le monde est situé. Il s’agit en effet de fresques murales qui ont été dévoilées et expliquée au public  fin semaine dernière.

Projet de la  Commune du Golfe3 en partenariat avec l’Université de Lomé, ces fresques qui racontent l’histoire du Togo, et se penche sur son avenir ont été dévoilées ce vendredi 3 juillet en présence du maire de la Commune du Golfe3, M. Kamal Adjayi, du président de l’Université de Lomé, du premier responsable de l’EAMAU (École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme), principaux acteurs du dit projet.

Il faut également noter la présence effective du ministre des Droits de l’Homme Christian Trimua.

Dans son allocution, le Maire de la Commune du Golfe 3 qui était accompagné de son premier adjoint et de ses conseillers, a rappelé l’importance et l’objectif de ce projet en ces termes.  « L’art uni, fais rêver, renforce les valeurs, donne de la grandeur aux nations et aux communautés. En initiant ce projet, nous voulons que les citoyens racontent d’une manière originale leur histoire, leur quotidien et ce qu’ils pensent de l’avenir », a déclaré le maire Kamal Adjayi.

 

Covid-19 et entrepreneuriat: le gouvernement booste la production locale de masques réutilisables

Les entreprises Nêko, Green Light et la société Jodie, toutes incubées par la structure d’incubation des initiatives entrepreneuriale du gouvernement ‘Nunya Lab’, vont produire des masques réutilisables destinés aux populations vulnérables.

Le projet, financé (13 millions CFA) et piloté par le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej), vise à fabriquer à terme, 50 000 masques réutilisables.

Selon le Faiej, ce projet de production consiste à accompagner et renforcer la diversification d’activités des jeunes entrepreneurs pour la production de masques.

L’objectif est de permettre aux populations à revenus faibles de s’approprier les gestes barrières contre le coronavirus, notamment à travers le port de masque. Les trois structures des jeunes entrepreneurs ont reçu des équipements comme des machines à coudre, des machines à laver et à stériliser, des machines à sceller et d’autres fournitures indispensables.

Les masques seront mis à la disposition des populations des zones les plus vulnérables avec le concours de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb). Les 3 structures emploient environ 100 jeunes.

La presse sénégalaise à fond sur la crise à l’Apr

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, mettent l’accent sur la sortie du député Moustapha Cissé Lô, ancien président du Parlement de la Cedeao et membre de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), qui insulte ses camarades militants, le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Vice-président de l’Assemblée nationale: Cissé Lô déborde et annonce sa démission », écrit Le Quotidien dans sa manchette.

« Déballages, insultes au haut sommet de l’Etat: Le peuple sous le choc », titre L’As, expliquant que Macky actionne la commission de discipline et que Cissé Lô démissionne de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.

« Audios avec insultes et accusations contre des responsables du régime-Macky exclut Cissé Lô, la commission de discipline (de l’Apr) se réunit aujourd’hui », titre Les Échos, rappelant que cette commission est composée d’Abdoulaye Badji, d’Abdoulaye Daouda Diallo, de Mbaye Ndiaye, de Benoît Sambou, d’Abdou Mbow, d’Oumar Guèye et d’Awa Guèye.

Le journal rappelle que « dans ses audios, Cissé Lô a copieusement insulté Farba Ngom et Yakham Mbaye ». Ce qui pousse l’ancien ministre de l’Apr, Mbagnick Ndiaye, à dire dans Source A: « On ne peut pas emprisonner Assane Diouf (qualifié d’insulteur public) et laisser libre Cissé Lô ».

Parlant de « l’activation de la commission de discipline de l’Apr après ses insultes publiques », Vox Populi titre que « Macky envoie Cissé Lô à la guillotine ». Selon ce journal, « l’Apr exprime son effroi et son indignation après les propos d’une extrême gravité de Cissé Lô ».

« Incontestablement, cela constitue une brutale agression contre la République, ses institutions et nos valeurs sociales », estime Vox Populi, poussant Libérationà écrire: « L’Apr ou le parti des insanités: Les Sénégalais révoltés et scandalisés ».

« Cissé Lô, Farba Ngom et Yakham Mbaye: La République dans toute sa laideur », titre Lii Quotidien, à côté de La Tribune qui écrit que « Cissé Lô déchire le Macky ».

A propos de ces « injures, insanités et accusations au sommet de l’Etat », EnQuête note que « la République (est) indisposée ».

« Entretien-réplique: Yakham Mbaye, toutes griffes dehors », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, M. Mbaye affirme: « Tout se passe comme si l’honneur de la Première dame vaut plus que celui de ma mère. Cissé Lô devait être arrêté depuis longtemps; il urge de trouver les moyens de l’arrêter. Moi, le Zorro défendant tête baissée du camp auquel il appartient contre les ennemis dedans, c’est fini ! »

Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la campagne agricole et pose « l’équation des intrants » agricoles. Selon le journal, l’hivernage s’installe, les prévisions pluviométriques sont bonnes et les intrants font défaut. Pourtant, souligne EnQuête, « le budget alloué à la campagne agricole s’élève à 60 milliards de francs cfa ».

« Inondations de 2000 à nos jours: Des milliards dans les égouts », titre Sud Quotidien, pendant que L’Info s’entretient avec Baïdy Agne, président du Conseil national du patronnat (Cnp), qui affirme que: « Les baisses des chiffres d’affaires (à cause du coronavirus) vont de 10 à 100% ».