La fête de la Tabaski sera célébrée vendredi prochain en Côte d’Ivoire ( Officiel)

La fête de la tabaski ou l’Aïd-El-Kébir sera célébrée en Côte d’Ivoire le vendredi 31 juillet prochain, ont annoncé lundi dans un communiqué conjoint le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des Affaires islamiques en Côte d’Ivoire ( COSIM) et le Conseil des imams sunnites ( CODIS). « Le COSIM et l’AMSI/CODIS informent l’ensemble de la communauté musulmane nationale que la station d’Arafat à la Mecque est prévue Inchallah ( S’il plaît à Dieu) le jeudi 30 juillet 2020. Par conséquent, la fête de l’Aïd-El-Kébir aura lieu Inchallah le vendredi 31 juillet 2020», a indiqué l’imam Sékou Sylla, le porte-parole des imams.

Par ailleurs, le COSIM et le CODIS ont précisé que le comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane fera une déclaration ultérieurement sur l’organisation pratique de la prière de l’Aid-El-Kébir. 

L’Aid Al-Kébir ou la Tabaski est la deuxième grande fête de la religion musulmane après la fête de fin du jeûne ( fête de ramadan). Elle se déroule au lendemain de la station d’Arafat en Arabie Saoudite, (pilier essentiel du Hadj). 

L’Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du Prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. Chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier pendant cette fête pour perpétuer cet acte d’Abraham.

Côte d’Ivoire: 318. 995 candidats affrontent les épreuves écrites du BAC session 2020

Les candidats à la session 2020 de l’examen du baccalauréat (BAC) en Côte d’Ivoire, estimés à 318 995 inscrits, ont entamé lundi les épreuves écrites, qui devraient s’achever le jeudi 30 juillet 2020.Pour cette session 2020 du BAC, sont inscrits 318 995 candidats qui composent dans 506 centres à travers le pays, avait annoncé début juin la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara.      

Cette cession se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, qui a quelque peu perturbé les cours, mais le département ministériel en charge de l’éducation nationale a réaménagé le calendrier scolaire et organisé des cours en ligne pour tenir cet examen.  

Mme Kandia Camara a prévenu les acteurs du système éducatif que son ministère mènera une « lutte implacable contre le fléau de la fraude », depuis les inscriptions, en passant par les compositions et les corrections, jusqu’aux délibérations.  

Ces actions, dira-t-elle, « se poursuivront même après les résultats pour traquer les auteurs, les bénéficiaires et les complices de pratiques frauduleuses ». Et ce, pour rendre crédibles les parchemins sanctionnant les examens scolaires.  

Le mardi 28 juillet 2020, les épreuves écrites du BAC devraient se dérouler seulement dans la matinée en raison de la proclamation des résultats du BEPC dans l’après-midi.

L’année académique 2019-2020, repoussée en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, prend fin le 14 août 2020. Un timing dû au réaménagement du calendrier scolaire.

L’ANC rend hommage à l’icône anti-apartheid, Andrew Mlangeni

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a conduit, hier dimanche, ses collègues membres du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) pour honorer l’icône anti-apartheid, Andrew Mlangeni.Les funérailles de Mlangeni auront lieu mercredi sur le campus de Soweto de l’université de Johannesburg.

Dans son hommage, Ramaphosa a décrit Mlangeni comme un « phare de leadership » dont la mort a marqué la fin d’une génération d’histoire et laissé l’avenir entre les mains de ceux qui sont restés.

« Avec son décès, Mlangeni a en effet passé le relais à ses compatriotes pour construire l’Afrique du Sud pour laquelle il s’est battu pour la libérer et la reconstruire », a déclaré Ramaphosa. Mlangeni a défendu les valeurs nécessaires pour ce faire, y compris la dignité et l’opportunité pour tous, et sa vie dramatique était un exemple unique d’héroïsme et d’humilité habitant la même personne », a déclaré Ramaphosa.

De son côté, Tokyo Sekgwale, membre senior de l’ANC, a partagé ses souvenirs du regretté Mlangeni, affirmant qu’il ne fallait pas seulement se souvenir de lui comme quelqu’un qui s’est battu contre l’administration corrompue de l’ancien président Jacob Zuma, mais comme un homme de principe et un combattant pour la justice.

Le trésorier général de l’ANC, Paul Mashatile, a déclaré que même dans ses derniers jours, Mlangeni a consacré son temps à garantir la réalisation d’une Afrique du Sud idéale.

Mlangeni était le dernier prévenu du procès pour trahison de Rivonia et a été emprisonné aux côtés de Nelson Mandela en 1964.

Il est décédé à l’âge de 95 ans des suites d’une douleur abdominale à l’hôpital militaire de Pretoria où il avait été admis, selon sa famille. Mlangeni avait passé 26 ans en prison et était le dernier des huit accusés au procès de Rivonia.

Maroc : Création du Centre de compétence dans le développement durable

Un Centre de compétence dans le développement durable (2C2D) a été crée par des experts, des enseignants-chercheurs et anciens haut cadres, engagés dans le développement durable.L’assemblée générale constitutive de cette structure, qui intervient dans la perspective de promouvoir la coopération Sud-Sud et de renforcer l’approche triangulaire en matière de développement entre le Maroc et ses différents partenaires, au nord de la Méditerranée et en Afrique, a eu lieu le 23 juillet, indique lundi un communiqué des  initiateurs de ce Centre.

Ce Centre réunit plusieurs experts dans de multiples domaines, dont la lutte contre les effets du changement climatique, les énergies renouvelables, le traitement, la valorisation des déchets et les eaux usées, le développement territorial, l’agriculture, la forêt, la sauvegarde de la biodiversité, l’économie de l’eau, l’économie circulaire, les évaluations environnementales, la responsabilité sociale des entreprises et l’économie sociale et solidaire.

Sa mission consistera notamment à renforcer les capacités des administrations et des collectivités territoriales à l’échelle nationale et dans les pays partenaires, à promouvoir la qualité des prestations liées au conseil, ainsi que l’expertise marocaine à l’international en matière de développement.

Première du genre en Afrique, cette initiative vise, par ailleurs, à accompagner la transition écologique du continent, qui fait de cette région du Globe, la plus menacée par le réchauffement climatique et qui souffre d’un grand déficit en termes de services publics (eau, assainissement, déchets, énergie, etc.) et d’un besoin croissant en matière de renforcement des capacités dans ces domaines.

Santé et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur l’explosion des cas de contaminations au Coronavirus ces derniers jours et à la loi de finance rectificative.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les deux régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima concentrent à elles seules la moitié des 19.600 cas Covid-19 confirmés à ce jour, soit quelque 10.000 cas chacune.

Et ce sont ces mêmes deux régions qui ont fait flamber le nombre de contaminations depuis la mise en application des mesures d’assouplissement, ajoute le journal, expliquant que ce n’est pas surprenant car elles sont les deux principaux pôles où se concentrent les activités industrielles du pays.

Mais cela ne justifie en rien la montée inquiétante des chiffres, note-t-il, soulignant que le déconfinement a pour objectif de permettre un retour à l’activité et à la vie normale tout en veillant à la protection de la santé publique.

+Le Matin+ La décision vient de tomber. A partir de ce 26 juillet à minuit, interdiction de quitter certaines villes ou d’y accéder, sauf exception. La liste dressée par les ministères de l’Intérieur et de la Santé comprend les villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech.

Dans un communiqué conjoint diffusé dimanche, cité par le journal, les deux départements précisent que la décision, qui s’inscrit dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du virus, a été dictée par la situation épidémiologique dans plusieurs villes et provinces du royaume, marquée par une hausse notable du nombre des contaminations.

Cette interdiction s’explique également par le fait que la majorité des citoyens font fi des mesures de prévention en vigueur, telles que la distanciation sociale, le port du masque de protection et l’utilisation des désinfectants, pourtant disponibles en quantité sur les marchés. Un non-respect qui a contribué à une plus forte propagation du virus et à l’augmentation des cas d’infection.

Côté économie, +l’Economiste+ souligne que le budget rectificatif est simple, estimant que c’est une très bonne chose en ces temps incertains.

« Plus on engraisse ce genre de texte, plus la politique économique se perd », reconnaît le quotidien, notant que les élus et ministères qui doivent traiter le projet se perdent aussi. « Ils finissent par apporter leur propre vision, compliquant encore plus la conduite des affaires publiques ».

On aura noté que le mot « austérité » n’y figure guère, fait-il remarquer, notant, toutefois, que « c’est un mensonge par omission. L’austérité est bien là ».

Par ailleurs, la publication souligne que l’emprunt aide à passer le cap, tout en sachant, que année après année, il a tendance à drainer les richesses vers le système financier, ce que ne fait pas l’impôt, s’il est bien recouvré.

Sommet virtuel extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.La Commission de la CEDEAO à Abuja a indiqué dans une déclaration que le sommet se tiendra virtuellement par vidéoconférence. Il fait suite aux résultats des efforts de médiation entamés la semaine dernière à Bamako par cinq dirigeants régionaux pour tenter de mettre fin à la crise, alors qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Une précédente mission diplomatique à Bamako des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Il y a eu des scènes de violence dans les rues de Bamako et d’autres villes du pays où des manifestants de l’opposition avaient affronté les forces de sécurité.

Le chef du mouvement, l’Iman Mahmoud Dicko, a déclaré peu de temps après la médiation de jeudi dernier qu’il ne pouvait pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président.

L’hommage unanime de la presse sénégalaise à Babacar Touré

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la mort du fondateur du groupe de presse Sud Communication.Babacar Touré « est décédé hier soir (dimanche) à Dakar », informe Le Soleil. Le quotidien national affirme que « la presse africaine, en particulier sénégalaise, perd l’un de ses monuments qui a gravé son nom dans les annales du pluralisme médiatique »

Cela fait dire à L’AS qu’ « un géant s’est effondré ». Et ce journal renseigne que l’ancien président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) « s’est éteint à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) des suites d’une maladie ».

Avec le calembour « Le Touré joué », lisez le tour est joué, Le Quotidien indique « la fin d’une histoire ». Poursuivant, ce journal souligne que le défunt était « un architecte, un référent de qualité de la presse. Babacar Touré, plus connu sous la signature BT, c’est un fabuleux destin qui vient de s’interrompre. A 69 ans ».

Pour Lii Quotidien, c’est « un pan de la presse indépendante (qui) s’affaisse », non sans mentionner que Babacar Touré est « diplômé en Sociologie, en Sciences politiques, en Journalisme et Communication, et titulaire d’un Certificat de maîtrise d’anglais ».

Dans les colonnes de Lii Quotidien, Mamadou Koumé, ancien directeur de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) lui rend un vibrant hommage : « C’est au Cesti (Centre d’études des sciences et techniques de l’information, Dakar) que nous nous sommes connus en 1976. (Nous) sommes restés des amis. Mbaye, comme je l’appelais, était un homme courageux, sincère et généreux. Un seigneur s’en est allé ».

A en croire Vox Populi, « la presse perd un modèle et une icône ». EnQuête en conclut que les professionnels des médias sont « touchés au cœur ». Dans ce journal, M. Koumé, qui fut aussi le président de l’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS), soutient que « quand il lançait Sud avec (entre autres) Abdoulaye Ndiaga Sylla, il fallait beaucoup de courage pour relever ce défi. C’était un éclaireur, un visionnaire. C’est un exemple pour tous les journalistes, surtout pour la jeune génération ».

De son côté, L’Observateur fait noter que « la mauvaise nouvelle, à la vitesse de la lumière, a assombri les cœurs, éteint les pensées évanescentes. C’est que Babacar Touré, grand manitou de la presse n’était pas qu’un patron. C’était, selon beaucoup de témoignages, un contemporain capital. Quelqu’un qui se lève par l’érudition, mais surtout par l’humilité ».

Enfin, Tribune rappelle que Babacar Touré, né en 1951 à Fatick (centre), est « membre fondateur de l’Union nationale des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Unpics) devenue plus tard le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) ».

Côte d’Ivoire: 5,23 millions d’arbres déjà plantés dans le pays, soit plus de 100% de l’objectif pour 2020

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a annoncé samedi à Yamoussoukro le planting, à travers le pays, de 5,235 millions d’arbres depuis juin, dans le cadre d’une opération dénommée « 1 Jour 5 millions d’arbres », visant à planter 5 millions d’arbres en 2020, soit un « bilan partiel » de plus de 100%.« Le bilan partiel de la présente opération est aujourd’hui évalué à 5,235 millions d’arbres qui ont été plantés dans 538 localités », a indiqué M. Alain-Richard Donwahi, lors d’une cérémonie officielle de l’opération « 1 Jour 5 millions d’arbres », tenue à Yamoussoukro. 

Cette campagne pour l’année 2020 est marquée par une opération plus ambitieuse dénommée « 1 Jour 5 millions d’arbres ». La journée de planting d’arbres a été également lancée dans les différentes régions du pays. 

L’année précédente, l’opération baptisée « 1 Jour 1 million d’arbres », a, selon le ministre des Eaux et forêts, enregistré un succès avec plus de 1,2 million d’arbres plantés à travers le pays, en vue de la restauration du couvert forestier ivoirien.

L’opération pour l’an 2020, entamée en juin pour profiter de la saison des pluies, « se poursuit et nous sommes convaincus que l’objectif déjà dépassé sera très largement dépassé, étant donné la forte mobilisation des différentes localités du pays », a dit M. Alain-Richard Donwahi.

La Côte d’Ivoire a perdu plus de 80% de son couvert forestier, entre 1960 à ce jour, entraînant la disparition des ressources forestières, avec en partie le réchauffement climatique, des catastrophes naturelles, l’appauvrissement des sols et des migrations des populations.

Dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a opté pour une politique forestière dont la stratégie mise en œuvre vise à porter la restauration du couvert forestier à « au moins 20% du territoire national d’ici à l’horizon 2030, soit un accroissement d’environ 3 millions d’hectares de forêts ». 

Cela devrait faire passer le couvert forestier ivoirien, estimé aujourd’hui à 3,4 millions d’hectares à environ 6,4 millions d’hectares de forêts en 2030 », a fait savoir le ministre des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a mis en place un nouveau cadre juridique, avec un nouveau Code forestier adopté le 23 juillet 2019, intégrant les instruments de gestion et de gouvernance forestière pour impulser le reboisement en Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire s’attèle à relever les défis de la préservation, de la réhabilitation et de l’extension des forêts. M. Donwahi estime que ce pari est certes ambitieux, mais est à portée, exhortant les populations à un engagement citoyen pour restaurer le couvert forestier.

« Je renouvelle mon appelle à nos concitoyens des villes, des villages et des campements les plus reculés à s’employer davantage à planter des arbres dans chaque espace et dans chaque concession,  à créer et à protéger les forets résiduelles, y compris les forêts sacrées », a-t-il lancé. 

Le pays veut, par cette voie, préserver les différents écosystèmes forestiers et en faire des milieux résilients, générant un monde vert, de randonnée et écologiquement viable pour les générations présentes et futures.  

La ville de Yamoussoukro dispose dans cette vision d’une forêt urbaine d’une superficie de 220 hectares, créée en 1960, année de l’indépendance,  par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier chef de l’Etat de Côte d’Ivoire,  à l’instar de la forêt du Banco, à Abidjan.  

De 1960 à 2015, le couvert forestier ivoirien est passé de 16 millions à 3,5 millions d’hectares, une perte causée en majorité par une agriculture extensive. Avec l’Initiative cacao-forêt, l’Etat ivoirien veut amener les producteurs à restaurer le couvert forestier et pratique une agriculture moderne.

M. Donwahi a par ailleurs invité les producteurs des différentes filières agricoles à utiliser les nouvelles technologies pour créer de la valeur ajoutée et transformer leurs produits, ce qui permettra d’augmenter leurs revenus et de réduire la pauvreté. 

La journée nationale « 1 Jour 5 millions d’arbres », célébrée ce jour, a été organisée avec l’appui technique, matériel et financier de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle vise aussi l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. 

Convention locales Pdci: Bédié vote dans une ambiance festive au siège de son parti

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, candidat unique aux conventions locales du Pdci en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a voté dimanche, dans une ambiance festive au siège du parti.Arrivé en fin de matinée à la « Maison du parti »,  le siège du Pdci, en compagnie de son épouse, Henri Konan Bédié, vêtu d’un costume bleu ciel, a voté dans l’auditorium, sous des notes de fanfares, et des militants en liesse.

Au terme de son vote, M. Bédié, 86 ans, encadré par son protocole, s’est adressé brièvement à la presse, se félicitant du processus devant aboutir au choix du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, qui s’annonce épique.

Sur les réseaux sociaux, des rumeurs, ces derniers jours, rapportaient que M. Henri Konan Bédié,  le Sphinx de Daoukro, était souffrant et serait évacué dans un centre hospitalier, une information démentie par son staff de communication.

Seul candidat retenu après le rejet du dossier de candidature de Kouadio Konan Bertin dit KKB, ex-président de la jeunesse du Pdci, M. Bédié devra, au travers de ces conventions locales, montrer son aura au sein de la formation via un fort taux de participation. 

De son côté, le Rhdp, le parti au pouvoir sollicite M. Alassane Ouattara, aux fins de revenir sur sa décision pour briguer un troisième mandat présidentiel. Au sein de la coalition au pouvoir, des voix s’élèvent pour dire qu’il est celui qui peut battre M. Bédié.

Cet appel intervient après le décès brusque du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, le 8 juillet 2020, à la suite d’un malaise cardiaque, survenu au terme d’un Conseil des ministres. Dauphin de M. Ouattara, il avait été désigné le 12 mars 2020 comme candidat du Rhdp pour cette présidentielle. 

Le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, lui, a lancé depuis le 20 juillet denier un appel à candidatures qui devrait s’achever le 27 juillet 2020, pour désigner son candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020.

Le processus électoral est déjà engagé. Après la révision du listing électoral, la Commission électorale indépendante (CEI) a ouvert le 16 juillet le dépôt des candidatures, assorti du parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité du candidat à l’élection du président de la République. 

L’inhumation de l’artiste-chanteur ivoirien Nst Cophie’S prévue à Dimbokro le 1er août

L’inhumation de l’artiste-chanteur ivoirien Ernest Koffi Kouadio dit Nst Cophie’S, décédé le 8 mars 2020 aux États-Unis, est prévue le 1er août 2020 à Dimbokro, dans le centre de la Côte d’Ivoire, indique le programme officiel des obsèques.Selon le programme des obsèques, la réception des condoléances qui a débuté jeudi, s’achève lundi prochain, suivie le lendemain d’une veillée religieuse à la Paroisse Saint Albert le Grand à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Il est prévue mercredi et jeudi,  une veillée artistique éclatée sur cinq sites à Abidjan, notamment à Abobo, Cocody, Plateau, Port-Bouet, Yopougon et au Palais de la culture de Treichville. Le 30 juillet 2020, aura lieu la levée du corps avant l’ultime adieu.

Le 31 juillet 2020, à Dimbokro, sa ville natale, il est prévue dans la soirée jusqu’à l’aube une veillée traditionnelle, animée par les guides coutumiers et la famille du défunt, soutenue par des prestations artistiques au stade de la ville.

L’inhumation du concepteur de zôgôda N’zoué, décédé des suites d’une longue maladie aux États-Unis,  est prévue en fin de matinée au cimetière de Dimbokro. Les siens lui rendront ce jour un ultime adieu sur la terre de ses ancêtres. 

L’artiste-musicien Nst Cophie’s a connu un franc succès dans les années 80-90 en Côte d’Ivoire avec ses œuvres « Faya Largeau », « Zôgôda N’zoué » ou encore « Zopio dance » avant que l’homme aux cheveux frisés et au skaï, ne se fasse rare sur la scène.

Depuis une trentaine d’années, l’artiste ivoirien vivait en France où il avait sa propre boîte de production qui est Nst Cophie’s top on the Pop pour l’Afrique. Il a aidé plusieurs artistes Africains dans l’évolution de leur carrière musicale.