Le Maroc et le laboratoire chinois CNBG signent deux accords de coopération en matière d’essais cliniques du vaccin anti-Covid-19 

Le Maroc et le laboratoire chinois CNBG ont signé, jeudi simultanément à Rabat et à Pékin, deux accords de coopération en matière d’essais cliniques du vaccin anti-Covid-19.Ces accords ont été signés via vidéo conférence par le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb, et les responsables du groupe « Sinopharm CNBG » (China National Biotec Group Company Limited), en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

S’exprimant à l’occasion, M. Bourita a indiqué que ces accords viennent « consolider et étoffer » la dynamique de coopération entre Rabat et Pékin, avec une dimension de coopération nouvelle et prometteuse traçant ainsi les contours d’une relation pionnière et visionnaire, indique le ministère marocain des affaires étrangères sur son site web. 

Et d’ajouter que les accords signés consacrent une coopération à trois volets, notamment, la coopération en matière d’essais cliniques de Phase III du vaccin anti-Covid-19. « Nous avons, effectivement, décidé de mener ensemble ces essais cliniques multicentriques du vaccin, dans une première sans précédent dans l’histoire du Maroc », a-t-il indiqué.

L’autre volet de cette coopération est d’ordre global, alors que « le troisième volet concerne une volonté de transcender nos deux seuls pays, pour s’ouvrir au Sud et au Nord, ajoute M. Bourita. Et de poursuivre, « C’est ainsi que nous traduisons (…) notre engagement pour que le futur vaccin contre la Covid-19 soit accessible à tous, en particulier le continent africain ».

M. Bourita a également tenu à mettre en exergue le partenariat stratégique, conclu en mai 2016 à Pékin, par S.M. le Roi Mohammed VI et le Président Xi Jinping, qui a marqué un saut qualitatif dans les relations sino-marocaines.

Il a par ailleurs rappelé que, dès le début de la pandémie, le Maroc a fait le choix de se tourner vers la Chine, « en partenaire privilégié, dans cette épreuve difficile ». « Et le Maroc a eu raison dans ce choix. Car, le soutien de la Chine ne s’est jamais démenti. Il a été précieux, efficace et généreux », s’est-il réjoui.

Le Maroc, a ajouté le ministre, a été « loyal et constant. A chacune des étapes de la pandémie, il a réaffirmé son attachement à la coopération avec son partenaire chinois ».

Ces accords ont été signés en présence du Président-Directeur Général du Groupe BMCE Bank of Africa, Othman Benjelloun, la présidente-directrice générale de SOTHEMA, Lamia Tazi ainsi que du chargé d’Affaires à l’ambassade de Chine à Rabat, Juan Mao.

A noter que Sinopharm CNBG a développé un vaccin candidat contre le coronavirus – Covid-19- qui semble être sûr et a déclenché des réponses immunitaires basées sur des anticorps, lors des essais cliniques précoces et intermédiaires.

Le test n’a provoqué aucun effet secondaire grave, selon un article publié jeudi dans le Journal de l’American Medical Association (JAMA) par des scientifiques qui font partie de la China Sinopharm et d’autres autorités de contrôle des maladies et instituts de recherche basés en Chine.

En juillet dernier, le président de China Sinopharm avait en effet déclaré qu’un vaccin potentiel pourrait être prêt d’ici la fin de l’année et que les tests de phase 3 devraient être achevés dans environ trois mois.

Un ancien ministre marocain nommé à la mission d’enquête indépendante sur la Libye

L’ancien ministre marocain de la Justice, Mohamed Aujjar, a été nommé mercredi par la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, à la mission d’enquête indépendante sur la Libye.Outre M. Aujjar, cette mission, qui comprend aussi l’avocate jamaïcaine Tracy Robinson et l’universitaire et expert zambien du droit international et des droits de l’Homme, Chaloka Beyani, a été créée par le Conseil des droits de l’homme le 22 juin 2020, pour documenter les allégations de violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire par toutes les parties en Libye depuis 2016.

« Cet organe d’experts servira de mécanisme essentiel pour lutter efficacement contre l’impunité généralisée pour les violations des droits de l’homme et les abus commis, et peut également servir de moyen de dissuasion pour prévenir de nouvelles violations et contribuer à la paix et à la stabilité dans le pays », a déclaré Mme Bachelet, citée dans un communiqué.

Les exécutions sommaires, la torture et les mauvais traitements, la violence sexiste, y compris la violence sexuelle liée aux conflits, les enlèvements, les disparitions forcées, ainsi que l’incitation à la violence sur les réseaux sociaux, continuent d’être commis dans un climat d’impunité totale en Libye, a-t-elle relevé.

Maroc : le Roi Mohammed VI gracie 673 personnes condamnées par les différents tribunaux à l’occasion de la fête de la jeunesse

Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 673 personnes condamnées par les différents tribunaux du Maroc, et ce à l’occasion de la fête de la jeunesse, célébrée chaque 21 août, a annoncé jeudi un communiqué du ministère de la Justice.

 Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 522 détenus, alors que le nombre des bénéficiaires de cette grâce en situation de liberté est de 151 personnes.

Le Maroc célèbre vendredi la fête de la jeunesse qui coïncide cette année avec le 57ème anniversaire du Souverain.

Hier, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 550 personnes condamnées par les différents tribunaux du Royaume, et ce à l’occasion du 67ème anniversaire de la révolution du Roi et du peuple, célébrée ce jeudi 20 août.

Restauration: Nutrivoire, première entreprise ivoirienne certifiée ISO 9001-2015

Nutrivoire, un leader dans le secteur de la restauration en Côte d’Ivoire, a reçu jeudi à Abidjan son certificat ISO 9001 version 2015, décerné par le Bureau norme audit (BNA), devenant la première entreprise ivoirienne à obtenir cette reconnaissance.Ce sacre vient certifier une expérience et un savoir-faire de qualité de cette entreprise 100% ivoirienne, qui opère dans le secteur depuis 2006. Elle offre notamment des services dans la restauration collective et le service traiteur.

Le certificat a été remis officiellement aux dirigeants de la société à l’auditorium de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), à Abidjan, en présence d’un parterre de personnalités composé de directeurs généraux d’entreprises privées et publiques, et de partenaires.

Olga Kouassi, la directrice générale de BNA, premier organisme ivoirien de certification accrédité ISO 17021 en Afrique de l’Ouest et centrale pour la certification des systèmes de management, a fait savoir que « la certification est un moyen et non une fin en soi » en vue de bâtir une compétitivité.

Elle a exhorté l’entreprise à maintenir la conformité de ce premier certificat et à s’orienter vers la certification pour la qualité sanitaire de leurs produits. Cette certification délivrée le 2 mars 2020 reste valide jusqu’au 1er mars 2023. Toutefois, chaque année le BNA effectue une surveillance.  

Le directeur général de cette entreprise de restauration, Hassan Diallo, s’est félicité de ce que cette consécration est « le couronnement » d’un travail acharné accompli depuis 14 ans d’existence et qui vient orner l’identité visuelle de la structure.

Ce certificat qui atteste d’une qualité de son système de management, montre que l’entreprise a un process conforme aux règles d’hygiène et de sécurité alimentaire dans le respect des normes et des standards internationaux.

L’entreprise compte 120 employés,  tous déclarés à la CNPS. Elle exécute plusieurs marchés de grandes envergures et assure, aujourd’hui, des services traiteurs au profit de la présidence de la République de la Côte d’Ivoire et d’Air Côte d’Ivoire. 

 

La desserte en eau potable connaîtra des perturbations vendredi dans le Sud d’Abidjan

La Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire ( SODECI) a annoncé jeudi dans un communiqué transmis à APA, que sa desserte en eau potable sera perturbée vendredi dans plusieurs secteurs du sud d’Abidjan en raison de travaux qu’elle effectuera sur le réseau d’eau potable du boulevard de Marseille.« La SODECI vous informe qu’elle effectuera des travaux sur le réseau d’eau potable du boulevard de Marseille le vendredi 21 août 2020. A cet effet, le service enregistrera  des perturbations ( baisse de pression allant au manque d’eau) de 08h à 18h», indique la société dans ce communiqué.  

Les secteurs du Sud d’Abidjan concernés par ces perturbations sont entre autres,  le Centre hospitalier universitaire ( CHU) de Treichville, les stations Total et Shell du CHU de Treichville, SODECI zone 4, CIE zone 4, Airone, Bernabé, l’agence Orange, la poste de zone 4, le Centre national de transfusion sanguine, la nouvelle PSP…. et tous les quartiers environnants situés entre le feu tricolore de la SODECI zone 4 et le carrefour de la LONACI.

 « Toutes les dispositions sont prises pour limiter la durée de ces perturbations », assure la SODECI, réitérant ses excuses à ses clients.

Maroc : Le Roi Mohammed VI évoque la possibilité d’un retour au confinement au cas où la situation perdure

Le Roi Mohammed VI a mis en garde, jeudi, que si la tendance haussière des cas d’infection au coronavirus perdure, la Commission scientifique chargée du suivi de l’évolution de la pandémie Covid-19 « pourrait préconiser un retour au confinement ».« Si cette tendance haussière perdure, la Commission scientifique chargée du suivi de l’évolution du Covid-19 pourrait préconiser un retour au confinement, voire un durcissement des mesures sanitaires », a affirmé le Souverain dans un discours adressé à l’occasion du 67-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

« Dans l’hypothèse où, Dieu nous en garde, cette décision difficile devait être prise, ses répercussions sociales et économiques seraient rudes pour l’ensemble des citoyens », a ajouté le Souverain qui a regretté une recrudescence des cas d’infection et une dégradation de la situation sanitaire.

Le Roi a constaté avec regret que la dégradation de la situation sanitaire « ne porte guère à l’optimisme à cette date. Et quiconque, cher peuple, te dit le contraire est un affabulateur ».

Dans ce contexte, le Souverain a fait état de l’augmentation, au lendemain du déconfinement, du nombre des cas confirmés, celui des cas graves et celui des décès, “en peu de temps, plus de trois fois, par rapport à la période de confinement”.

Il a aussi relevé une hausse du nombre d’infections parmi le personnel soignant, passant quotidiennement, de 1 cas durant la période de confinement, à 10 cas tout récemment.

Par ailleurs, à défaut d’un respect rigoureux et responsable des consignes sanitaires, le nombre de contaminations et de décès ira crescendo, a affirmé le Souverain, prévoyant que malgré les efforts importants des pouvoirs publics et du secteur de la santé, « les hôpitaux ne seraient plus en mesure de faire face à la pandémie ».

« Concomitamment aux mesures initiées par les pouvoirs publics pour juguler la pandémie, j’appelle les forces vives de la Nation à faire preuve de mobilisation et de vigilance et, particulièrement, à adhérer unanimement aux efforts déployés à l’échelle nationale, afin de sensibiliser la société, éveiller sa conscience et l’encadrer », a-t-il lancé.

Pour lui, la sortie de la situation actuelle exige de tout un chacun d’observer une conduite « civique, exemplaire et responsable ».

Côte d’Ivoire/Présidentielle 2020: «il n’y a pas d’intérêt à ce qu’on se tue», estime Rachel Gogoua

La présidente de l’Initiative de la société pour les objectifs de développement durable en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI), Rachel Gouly Gogoua a affirmé jeudi à Abidjan, dans une conférence de presse, qu’il n’y a pas d’intérêt à ce que les ivoiriens se tuent pour les élections à venir.« (…) Il n’y a pas d’intérêt à ce qu’on se tue. Il n’y a pas d’intérêt à ce qu’il y ait enlisement. Les attitudes des uns et des autres doivent tenir compte d’une seule chose. Nous devons faire en sorte que le pays soit préservé », a conseillé Mme Gogoua regrettant l’atmosphère politique délétère en Côte d’Ivoire à moins de trois mois de la présidentielle d’octobre prochain.

Elle s’exprimait dans une conférence de lancement des activités de l’ISC/ODD-CI, une organisation qui entend œuvrer pour la réalisation des 17 objectifs de l’agenda 2030 des  Objectifs de développement durable (ODD) en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a indiqué que pour décrisper le climat politique dans le pays, son organisation mène des « actions souterraines ». « Ce que nous faisons, c’est de rapprocher les positions. Nous faisons des actions de plaidoyers et de médiation », a dit Mme Gogoua.

Auparavant, Mme Gogoua a égrené les activités inscrites sur l’agenda 2020 de son organisation. Au nombre des activités majeures, elle a cité entre autres, le renforcement des capacités des acteurs de la société civile sur l’agenda 2030 et ses 17 objectifs de développement durable, le recensement des activités de la société civile spécifiques à la mise en oeuvre des ODD  et une concertation entre les Organisations de la société civile et les faîtières du secteur privé ivoirien en vue d’un partenariat.

« Pour 2020, l’ISC/ODD-CI orientera la contribution de la société civile à la planification du développement intégrant les ODD autour de quatre axes majeurs », a précisé Mme Gogoua qui dit être satisfaite des activités réalisées par son institution l’année dernière.

« Nous sommes satisfaits. Nous pensons que c’est un très bon bilan», s’est-elle félicitée assurant que la Côte d’Ivoire est  sur la « bonne voie » pour la réalisation des 17 objectifs de développement durable d’ici à 2030.

Covid-19: des kits sanitaires de l’Allemagne à la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire

L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Ingo Herbert, a procédé, jeudi à Abidjan, à la remise d’un important lot d’équipements et de matériels sanitaires à la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) pour la lutte contre la Covid-19 dans les zones frontalières ivoiriennes.« Je voudrais signaler que la République Fédérale d’Allemagne, à travers son agence de coopération et de développement (ndr, GIZ) est le précurseur des partenaires techniques et financiers de la CNFCI », a déclaré le Secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté, ajoutant que ce projet financé par la GIZ vise à renforcer la sécurité physique et sanitaire ainsi que la paix dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire.

Ce projet d’un coût global de 47 017 000 FCFA est consacré à la sensibilisation et à la communication sur la Covid-19. La formation à la cohabitation pacifique et aux gestes barrières et l’acquisition de matériels et équipements figurent également au menu de ce projet dont les activités ciblent 24 villages répartis dans 5 départements de la zone frontalière Nord que sont Doropo, Tiéhini, Sikolo (Kong), Katogo (M’Bengué) et Mahandiana-Sokourani (Kaniasso).

Auparavant, l’ambassadeur allemand a rappelé que l’appui de son pays à cet ambitieux programme, dont la Côte d’Ivoire est l’un des 26 pays bénéficiaires, s’est traduit par le financement dudit programme par le ministère fédéral allemand des affaires étrangères.

« Cet appui qui est mis en œuvre par la coopération allemande (GIZ) s’articule autour de la délimitation/démarcation des frontières, de la coopération transfrontalière et du renforcement des capacités des Etats membres de l’Union africaine », a-t-il expliqué.

« Cette contribution de notre pays est destinée aux zones frontalières qui sont assez éloignées de la capitale et des grandes villes, et sont souvent en manque d’informations et de matériels de lutte contre la pandémie de la Covid-19 qui secoue aujourd’hui le monde entier », a précisé M. Herbert.

Selon lui, ce soutien contribuera au respect des mesures barrières au niveau des postes de contrôle et centres de santé frontaliers et appuiera les comités communaux de lutte contre le Covid-19 se trouvant dans les zones frontalières pour la sensibilisation/formation des populations.

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales des frontières.

Elle est chargée notamment de faire des suggestions ou propositions au gouvernement en matière de délimitation, de matérialisation et de gestion des frontières. La CNFCI a également pour mission de veiller à la mise en œuvre effective des politique et stratégie nationales par le Secrétariat exécutif.

Enfin, la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire doit veiller à la prévention et au règlement des litiges frontaliers pouvant surgir entre la Côte d’Ivoire et les pays limitrophes.

Mutinerie au Mali: la Cedeao demande «le rétablissement de IBK en tant que président»

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont demandé jeudi, lors d’un Sommet extraordinaire en visioconférence, « le rétablissement du président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK)», renversé par des militaires putschistes.« Nous demandons le rétablissement du président Ibrahim Boubacar Kéïta en tant que président de la République conformément aux dispositions constitutionnelles de son pays », a déclaré le président du Niger, Mahamadou Issoufou, à l’issue du Sommet extraordinaire. 

M. Mahamadou Issoufou, président en exercice de la Cedeao, a annoncé la suspension du Mali de tous les organes de décision de l’organisation régionale avec effet immédiat conformément au protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance. Et ce, jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel. 

« Nous décidons de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes ainsi que l’arrêt des flux et transactions économiques, commerciales, financières entre les pays membres de la Cedeao et le Mali, à l’exception des denrées de première nécessité, l’électricité et le carburant et demandons à tous les partenaires de faire de même», a-t-il dit. 

En outre, les chefs d’Etats de la Cedeao ont demandé « la mise en œuvre immédiate d’un ensemble de sanctions contre tous militaires putschistes avec leurs partenaires et collaborateurs » et décidé de dépêcher rapidement une médiation de haut niveau pour assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel. 

M. Issoufou a fait savoir qu’il a été décidé de la montée en puissance de la force en attente de la Cedeao. Toutefois, le cadre de dialogue institué par l’Union reste valable et le médiateur, Jonathan Goodluck, est disponible pour continuer sa mission de rapprochement des positions de toutes les parties et de réconciliation du peuple malien. 

Le président en exercice de la Cedeao a relevé que des discussions devraient être engagées avec les responsables de la junte militaire pour leur porter le message de la Communauté et leur faire comprendre que « le temps de prise du pouvoir par la force est révolu» dans la sous-région. 

Pour réussir cet objectif, la Cedeao compte travailler avec tous les fils du Mali afin que le pays s’engage dans un processus ou ses institutions démocratiques seront pleinement rétablies et opérationnelles, dans les meilleurs délais.  

Selon M. Mahamadou Issoufou, le Mali est dans une « situation critique et un affaiblissement de l’Etat et des institutions avec des risques graves » et cela peut entraîner des revers dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. 

Une mutinerie de soldats, le 18 août 2020, au camp militaire de Kati, a progressivement évolué dans le contrôle de l’appareil de l’Etat avec l’arrestation de hauts gradés de l’armée et de hautes personnalités y compris le chef de l’Etat. 

Otage des putschistes, IBK a dissout l’assemblée nationale et du gouvernement,  avant d’annoncer sa démission de ses fonctions dans une déclaration télévisée. Ce putsch intervient après un autre coup d’Etat en 2012 qui a ouvert la porte aux terroristes.  

La Cedeao a décidé d’organiser sa prochaine réunion, via visioconférence, dans une semaine, a indiqué le président en exercice, M. Mahamadou Issoufou, dans un communiqué final. 

Covid-19: l’hôpital principal du Rwanda suspend les visites

Alors que le nouveau coronavirus continue de se propager au Rwanda, l’hôpital King Faisal, l’un des plus grands hôpitaux publics du pays, a suspendu jusqu’à nouvel ordre les visites dans toutes ses installations de soins de santé, ont annoncé jeudi les autorités médicales.Tout visiteur autorisé dans des circonstances limitées sera soumis à un test de la Covid-19 avant d’être admis dans l’établissement, a indiqué un communiqué officiel. 

En outre, tout visiteur doit se laver les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser un gel hydro alcoolique avant et après sa visite.

Selon le ministère de la Santé, à la date de jeudi, le Rwanda a enregistré 2.644 cas de Covid-19 et 1.698 guéris. 

En début de semaine, le Rwanda a annoncé la fermeture temporaire de deux grands marchés de la capitale Kigali, alors que les cas confirmés de ce nouveau coronavirus dans le pays ont atteint un nouveau sommet. 

Les autorités sanitaires rwandaises ont fustigé les vendeurs et les acheteurs des établissements fermés pour leur réticence à respecter les directives sanitaires de base, affirmant qu’une évaluation a montré que beaucoup d’entre eux étaient moins attentifs au port de masques, au respect des mesures de distanciation physique et au lavage régulier des mains. 

Le 1er août, le Rwanda a rouvert ses aéroports aux vols commerciaux, plus de quatre mois après leur fermeture en raison de la pandémie. 

Cependant, les écoles restent fermées, tout comme les frontières terrestres avec les pays d’Afrique centrale, sauf pour les camions de marchandises.