Côte d’Ivoire: 137 correspondants de presse étrangère accrédités en 2020

Cent trente-sept correspondants de la presse étrangère ont été accrédités en 2020 en Côte d’Ivoire, a indiqué mardi à Abidjan, Jean-Martial Adou, le directeur de Cabinet du ministère de la Communication et des médias, lors d’une remise officielle de leurs cartes d’accréditation.Au nombre de ces 137 correspondants, l’on compte 33 indépendants professionnels de la communication, a relevé M. Adou, précisant que les organes implantés comprennent 14 chaînes de télévision, 12 agences de presse, 7 radios, 7 organes de presse en ligne et 11 magazines.

L’octroi de ces accréditations intervient à moins de trois mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. M. Adou a exhorté ces correspondants de presse à « une plus grande vigilance et à un professionnalisme renforcé » pendant la période électorale, empreinte de « passions ».    

M’Ma Camara, la présidente de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI), a souligné qu’entre 2003 et 2006, les correspondants étaient une vingtaine, et à peine une quarantaine entre 2010 et 2014 pour atteindre la cinquantaine en 2015, puis 94 en 2017 et 107 en 2019.

Avec ce chiffre, elle a fait observer que « la Côte d’Ivoire est en train de se positionner comme deuxième pays en Afrique de l’Ouest ayant un nombre élevé de correspondants accrédités de la presse internationale devant le Sénégal ».

En outre, a-t-elle plaidé pour l’établissement et le renouvellement des accréditations en début d’année et souhaité que le ministère de la Communication et des médias organise des sessions de rattrapage pour les correspondants qui viendront au cours de l’année.

Le directeur du partenariat  et du développement des médias, Guillaume Beda, a expliqué que cette remise, en août, de ces accréditations aux correspondants de la presse étrangère opérant en Côte d’Ivoire a connu un retard en raison de la pandémie de la Covid-19.

La carte d’accréditation attribuée aux correspondants de la presse internationale exerçant sur le sol ivoirien est renouvelée chaque année et répond à des critères stricts d’identification de l’organe et du journaliste.

Buhari signe l’acte de création de l’Agence africaine d’assurance commerciale

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a signé l’acte mettant en place l’Agence africaine d’assurance commerciale qui vise à stimuler l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.Le Conseiller spécial du Président nigérian pour les médias et la communication, Femi Adesina a indiqué dans un communiqué de presse, reçu mardi à APA, que l’accord et l’agence sont enregistrés auprès du Secrétariat des Nations Unies, conformément à la Charte des Nations Unies.

Selon lui, l’Agence, une fois sur pied, devra s’appuyer sur les efforts multilatéraux antérieurs déployés par les Etats africains en faveur de l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.

M. Adesina a déclaré que la signature de l’accord vise à atteindre une croissance durable, à promouvoir l’activité économique et à créer un environnement propice au commerce extérieur, ainsi qu’aux investissements transfrontaliers et nationaux.

Rappelant les objectifs et les buts économiques de l’Union africaine, il a souligné qu’il existe plusieurs traités africains d’intégration économique régionale, notamment le Traité instituant le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, le Traité instituant la Communauté de développement de l’Afrique australe et le Traité instituant la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest.

« Le Procureur général et ministre de la Justice, Abubakar Malami, a indiqué dans un mémorandum que la demande de signature du président de l’accord fait suite à la directive du Conseil exécutif fédéral, selon laquelle l’instrument est préparé et transmis pour exécution », poursuit le communiqué.

Leadership des femmes en politique : la stratégie de Yawa Kouigan

Directrice adjointe de l’information et de la communication de la présidence de la République togolaise et maire de la commune de l’Ogou 1, il faut dire que Yawa Kouigan fait partie des femmes les plus influentes du Togo. Pour cette dame de fer qui a sans doute fait face aux   pesanteurs qui empêchent les femmes de se faire une place en politique en Afrique, il est important que les femmes togolaises sortentdes sentiers de la victimisation’.

Selon Yawa Kouigan,  « la place de la femme en politique au Togo est plutôt marginale». Ce constat selon la femme politique, est la  perception qu’ont des femmes elles-mêmes du sujet.

« Vous savez, mon point de vue est un peu différent. Par principe, ma nature fait que je sors des sentiers de la victimisation. Moi je ne vois pas de la phallocratie. La nature ayant horreur du vide, la phallocratie s’installe un peu, parce qu’en face, il n’y a aucune autre force pour contrebalancer», a-t- elle déclaré  dans une interview qu’elle a accordée à Echos des Communes.

Je ne vois pas 51% des femmes essayant vainement de faire entendre leur cause, si toutes parlent de la même voix. Si à un moment on a l’impression que le cliché, c’est celui de la phallocratie, c’est peut-être qu’il y a juste un, deux, trois ou 10% des femmes qui parlent, et donc, tout ce vacuum-là est meublé par les hommes parce qu’il faut bien que les choses se passent », ajoute-t-elle dans cette interview.

 

Sahel: la sécurité des Français sera renforcée (Macron)

Le président français, Emmanuel Macron a annoncé, ce mardi, que la sécurité de ses compatriotes allait être renforcée au Sahel, deux jours après la mort de six parmi eux au Niger.« J’ai décidé de renforcer les mesures de sécurité pour nos ressortissants dans la région. Nous poursuivons l’action pour éradiquer les groupes terroristes avec l’appui renforcé de nos partenaires », a-t-il déclaré dans un tweet, sans donner de détails sur les mesures qui devraient être mises en place.

Dimanche 9 août dans la matinée, deux Nigériens et six Français comprenant des salariés de l’ONG Acted ont été abattus par des hommes armés venus à moto à Kouré, au sud-est de Niamey. L’attaque n’est pas encore revendiquée mais Macron la qualifie de « manifestement terroriste ».

« Nous mettons tout en œuvre pour soutenir les familles des victimes et répondre à l’attaque qui a coûté la vie à six de nos compatriotes et à deux Nigériens. Membres de l’ONG Acted, ces six jeunes témoignaient d’un engagement remarquable pour les populations », a soutenu le chef d’Etat dans un second message posté à la fin du conseil de défense qu’il présidait en visioconférence depuis son lieu de vacances, le fort de Brégançon.

Le ministère nigérien de l’Intérieur a assuré qu’une enquête et des opérations de ratissage « sont en cours en vue de dénicher les auteurs de ces actes ignobles et de renforcer la sécurité dans la zone ». L’armée nigérienne a quadrillé la zone du crime, une vaste région boisée, survolée par des avions de chasse français.

Des agents de la police scientifique ont procédé à des prélèvements à côté des pompiers qui s’apprêtaient à enlever les corps, constatait l’AFP sur place.

La France est militairement engagée au Sahel avec quelque 5100 éléments déployés dans le cadre de la force Barkhane. Elle accompagne les pays africains du G5 Sahel dont le Niger pour lutter contre les groupes terroristes.

Ces derniers mois, les forces conjointes ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso.

Avant cette attaque au Niger, des individus non identifiés avaient ouvert le feu vendredi à l’est du Burkina Faso sur des populations surveillant un marché de bétail. Une vingtaine de morts et de nombreux blessés furent décomptés par le Colonel Saidou Sanou, gouverneur de la région.

Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo guérie de la Covid-19 après 2 mois de confinement reprend ses activités politiques

L’ex-première dame ivoirienne Simone Ehivet Gbagbo qui a été guérie de la Covid-19 après près deux mois de confinement, a repris ses activités politiques, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« J’ai été contaminée par le Coronavirus et pendant près de 02 mois, je suis restée immobilisée  par cette maladie, coupée de tout le monde et toutes les activités. L’expérience a été rude, très rude, mais le seigneur Jésus, le Dieu qui guérit, est resté à mes côtés et m’a littéralement sortie des griffes de la mort», a annoncé Mme Gbagbo sur son compte officiel facebook. 

Poursuivant, elle a sensibilisé les uns et les autres sur la réalité de cette maladie la présentant comme une « hydre à trois tête». «Frères et soeurs, cette maladie existe vraiment et elle peut tuer», a insisté l’épouse de Laurent Gbagbo annonçant son retour sur la scène politique ivoirienne. 

« (…) La maladie m’a tenue éloignée de la vie du pays, de la vie du parti de tous les débats politiques actuels. Pendant près de deux mois, j’ai dû m’enfermer, me confiner pour me concentrer sur ce combat violent, mais personnel», a indiqué Mme Gbagbo assurant que «aujourd’hui, je me sens prête à reprendre du service».

Santé, tourisme et aviation au menu des quotidiens marocains

La défiance par rapport à la situation pandémique, les effets de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, la situation du corps médical et le maintien des vols spéciaux de la RAM,  sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que d’un côté, une majorité de citoyens sont pleinement conscients du danger sanitaire actuel et de la gravité de la situation mais de l’autre côté une tendance générale au relâchement quant aux gestes barrières et des mesures préventives.

Ce relâchement se trouve aujourd’hui confirmé au vu de l’évolution des indicateurs épidémiologiques quotidiens qui volent de record en record depuis quelques jours, relève la publication, évoquant « une posture ambivalente avec la peur d’un côté et la défiance de l’autre ».

Malgré le durcissement des contrôles et des sanctions, la pédagogie est primordiale, estime le quotidien, ajoutant que tout le travail d’explication et de sensibilisation réalisé depuis mars dernier par les pouvoirs publics ne peut pas à lui seul immuniser la société s’il n’est pas relayé et démultiplié avec force, à longueur de journée et sans relâche dans les milieux professionnel et familial.

Sous le titre « Les hôteliers en déception ! », +Al Bayane+ souligne qu’en raison de la pandémie occasionnant des mesures restrictives, les hôteliers se sont fort attelés à mettre le paquet sur le tourisme interne, faisant savoir que les acteurs du tourisme se sont retroussés les manches pour relooker leur établissement.

Un remue-ménage qui leur a coûté les yeux de la tête, sans être, pour autant, persuadés de réussir le coup, relève le journal, expliquant qu’au fil des jours, ils s’aperçoivent que leurs efforts étaient vains et que leur malheur n’est pas à son terme.

« Malgré leurs sacrifices, les opérateurs du secteur chassent les mouches », fait-il observer, notant que parmi les compatriotes qui, d’accoutumée, se ruent sur leur destination préférée, en périodes estivales, les tergiversations ne se dissipent guère. « Les décisions parfois contradictoires, fusent de toutes parts, suscitant l’hésitation et l’indécision ».

+Libération+ souligne que le corps médical, les infirmiers et les techniciens en particulier, épuisé et éreinté après cinq mois en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, est aujourd’hui aussi abasourdi que révolté par le manque de considération à son égard. Entre des primes dérisoires, des congés refusés et des modalités de déplacement de plus en plus compliquées, le personnel soignant ne décolère pas.

Les témoignages sur les réseaux sociaux affluent ces derniers jours. Et ils sont pour le moins édifiants. Entre 1000 et 3000 DH, c’est le montant des primes accordées aux cadres et personnel soignant mobilisés pendant la crise sanitaire pour cinq mois de bons et loyaux services, écrit-il.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le programme de vols spéciaux de Royal Air Maroc se poursuivra jusqu’au 10 septembre 2020, a annoncé le transporteur aérien national dans un communiqué.

Lancés depuis le 15 juillet dernier, ces vols exceptionnels programmés en coordination avec les autorités marocaines concernées, sont opérés selon les conditions imposées par les gouvernements des différents pays dans le cadre de cette opération, souligne la RAM, précisant que les vols réguliers qui étaient programmés initialement sont remplacés par ces nouveaux vols spéciaux.

Les passagers en possession de billets sur les vols réguliers sont invités à contacter le centre d’appel de Royal Air Maroc pour s’enquérir des modalités de changement ou d’annulation de ces billets, indique la compagnie aérienne nationale, informe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que le nombre de décès dus au Coronavirus au sein de l’émigration marocaine a atteint 500 personnes pour une population d’environ 5 millions de personnes.

Ce chiffre reste très élevé comparé au nombre de décès au Maroc qui ne dépasse pas les 449 personnes pour une population de près de 36 millions. Cette vulnérabilité est peut-être due à la situation socioéconomique et sanitaire d’une catégorie des Marocains du monde dans les pays de résidence, estime le journal.

L’actualité liée au coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, mettent le focus sur l’actualité liée à la pandémie du coronavirus aux côtés d’autres sujets.« L’indiscipline défie le corona », affiche le quotidien La Tribune, dénonçant le non respects des interdictions de rassemblement, le refus du port de masques et l’insouciance des Sénégalais.

En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Interdits de match, des jeunes attaquent la gendarmerie de Tamba (est) ; 2 pandores blessés ; Rassemblements constatés sur certaines plages ; Cache-cache avec les forces de sécurité ; 1 490 personnes arrêtées ».

Sous le titre « 3 mois de forte fièvre », Le Quotidien met le focus sur la succession d’événements populaires dans ce contexte de Covid-19 et signale que : « Après la Tabaski, gamous, Magal et rentrée universitaire (sont) à l’horizon ».

Face à ces multiples menaces qui risquent d’aggraver une situation déjà alarmante, le journal EnQuête indique « La voie à suivre » pour bien conduire la stratégie de riposte contre le coronavirus. Le quotidien donne ainsi la parole aux spécialistes qui « proposent de passer de l’approche sécuritaire à une implication des acteurs de la communauté ; une prise en charge à domicile ciblée et encadrée plutôt que les couteux confinements dans des hôtels ; des tests massifs sur un échantillonnage aléatoire au niveau de certains clusters ».

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour à l’arrêté du ministère de l’Intérieur sur les nouvelles mesures de l’Etat pour le respect des gestes barrières et donne la parole aux avocats Me Demba Ciré Bathily et Me Assane Dioma Ndiaye qui affirment que l’arrêté du ministre de l’Intérieur pris le 10 juillet 2020 n’a « pas de base légal » et qu’il « est attaquable par n’importe quel citoyen devant la Cour suprême ».

Face aux interpellations des citoyens pour non dans non port de masques sur l’espace public, les avocats soutiennent qu’« Aucun texte n’interdit qu’on marche dans la rue sans masque ».

Le même journal fournit par ailleurs de nouvelles révélations sur le viol présumé de la malade du Covid-19 à l’hôtel Novotel en publiant le rapport d’incident des autorités sanitaires qui disculpe l’accusé.

WalfQuotidien revient pour sa part aux conséquences néfastes de la Covid-19 pour les victimes d’autres pathologies et titre : « Les malades du cœur meurent en silence ». Selon nos confrères, le centre dédié à leur soins est « occupé par des patients Covid ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à l’autonomisation des personnes handicapées et affirme qu’il s’agit là d’« Un combat contre la fatalité ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur les critiques contre Kalidou Koulibaly après l’élimination de son en Ligue des champions de son club par le Barça et affiche : « Kalidou et Naples, le divorce ! ».

Le journal note que c’est la « Première difficile pour le Sénégalais » depuis qu’il est arrivé dans le sud de l’Italie. « La sortie de Gattuso, (son entraineur), pourrait le fâcher » croit savoir le journal avant de montrer « Pourquoi il (Kalidou Koulibaly) n’a plus rien à faire à Naples ».

Maroc : Avortement d’une tentative d’immigration clandestine près d’El Jadida

Les services sécuritaires de la ville d’El Jadida, à 200 km au sud de Rabat, ont interpellé, lundi, deux individus « en flagrant délit d’hébergement de 35 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur âgé de 15 ans, dans une maison située dans le quartier Bir Anzarane à El Jadida », indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mis en cause projetaient de mener une opération d’immigration clandestine à partir des côtes de Jorf Lasfar, précise la même source.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire se sont soldées par la saisie de 12 conteneurs comprenant 600 litres de carburant, cinq téléphones portables et deux appareils de communication sans fil, fait savoir la DGSN.

De même, l’opération de fouille a permis la saisie de quatre gilets de sauvetage, une combinaison de plongée, une bouée de sauvetage et une motocyclette portant des plaques immatriculation enregistrées à l’étranger, ajoute-t-on.

Les deux suspects et les candidats à la migration illégale ont été soumis à une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, selon le communiqué.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine royale. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats subsahariens qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Pour rappel, une tentative de migration clandestine à partir de la bande côtière de la province de Tarfaya, au sud du Maroc, a été mise en échec lundi dernier, selon les autorités locales, précisant que 40 migrants clandestins, dont 12 femmes, issus de pays subsahariens, ont été arrêtés.

De même, les corps de sept citoyens africains, dont 5 femmes, ont été rejetés par la mer, au niveau de la même zone.

Le Maroc s’apprête à aller sur le marché international (presse)

Le Maroc s’apprête, une fois encore, à aller sur le marché international et cette fois-ci, le gouvernement affirme qu’il sera prêt pour cette opération dès septembre prochain, croit savoir le quotidien +Aujourd’hui Le Maroc+ dans sa livraison à paraître mardi.Toutefois, aucun détail ne filtre, pour le moment, sur le timing exact de cette opération. Le journal souligne que les observateurs internationaux s’attendent à ce que la sortie se fasse entre mi-septembre et début octobre, pour deux principales raisons.

« Il y a tout d’abord la présentation du projet de loi de Finances 2021, prévue avant fin octobre et qui doit prendre en compte les recettes de la sortie. Ensuite, il y a l’arrivée à échéance d’euro-obligations d’une maturité de cinq ans, très prochainement et plus précisément début octobre prochain », explique le journal, notant que le Royaume va ainsi vers la reconduction de ses euro-bonds, d’une valeur d’un milliard d’euros, lors de sa prochaine sortie.

Selon le journal, les conditions du marché seront déterminantes pour savoir s’il y aura effectivement deux levées simultanées. Les responsables, ajoute-t-il, chercheront à obtenir les meilleures conditions possibles pour redorer le blason de l’économie du pays et, surtout, renforcer l’attractivité de la destination Maroc pour les investissements étrangers dès la reprise, qui se profile mi-2021. Il est à noter que la Banque centrale s’attend à deux sorties internationales, l’une cette année et l’autre l’année prochaine.

« La Banque centrale s’attend à ce que la mobilisation des financements extérieurs atteigne 10,8 milliards de dirhams cette année et 10 milliards de dirhams l’an prochain. La même source explique que ces deux levées serviront principalement à maintenir les avoirs officiels de réserves à des niveaux aptes à assurer, sur l’horizon de prévision, une couverture autour de 5 mois d’importations de biens et services», écrit la publication.

Pour rappel, la dernière sortie du Maroc sur le marché internationale remonte à fin 2019.

Côte d’Ivoire: célébration à Songon de la 3è Journée africaine de l’état-civil

La troisième édition de la Journée africaine de l’état-civil a été célébrée lundi à Songon, une banlieue située à l’ouest d’Abidjan autour du thème, «Enregistrement des faits d’état-civil et statistiques de l’état-civil, un service essentiel pour surveiller et atténuer l’impact des situations d’urgence ».«L’état-civil constitue une source inestimable de statistiques complètes, régulières et détaillées. Par conséquent, l’enregistrement continu et universel de l’état-civil et la production de statistiques sont des instruments au service de la bonne gouvernance», a souligné à cette occasion, Gnenin Sitionni Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).

Poursuivant, il a déploré l’impact négatif du Coronavirus sur les services de l’état-civil en Côte d’Ivoire. «L’enregistrement des faits d’état civil est entravé par la distanciation sociale, la restriction des déplacements et la faible fréquentation des centres, l’enregistrement et la fermeture des services locaux», a ajouté M. Kafana.

«La nécessité d’une collaboration étroite avec le secteur de la santé par l’établissement d’un lien entre l’état-civil et les services de santé maternelle et infantile, permettra d’assurer la continuité de l’enregistrement des naissances même dans les situations d’urgence», a estimé le directeur général de l’ONECI, annonçant que le  système de l’état-civil ivoirien offrira «bientôt» des services à distance.

La Journée africaine de l’état-civil vise notamment à présenter les actions entreprises et celles en cours pour rendre l’état-civil inclusif, exhaustif et fiable.