Les pharmaciens privés de Côte d’Ivoire dénoncent un projet de loi portant code de santé publique vétérinaire

L’Union nationale des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire (UNPPCI) a dénoncé, lundi soir à APA, un projet de loi portant code de santé publique vétérinaire, estimant que ce projet de loi prévoit des dispositions contraires à la législation pharmaceutique en vigueur dans le pays. « (…) Les expressions  +santé publique vétérinaire+ et +hygiène publique vétérinaire+ mentionnées dans le présent projet  de loi ne sont pas correctes. Ce projet de code de santé publique vétérinaire, en ses livres II (Pharmacie vétérinaire) et V (Code de déontologie) prévoit des dispositions contraires à la législation pharmaceutique nationale en vigueur», a relevé Dr Arsène Brou, le vice-président de cette organisation.

 Égrenant les griefs de l’UNPPCI contre ce projet de loi, il a ajouté qu’il prévoit  également des dispositions contraires aux réglementations internationales et sous-régionales.

Par ailleurs, Dr Brou a rappelé  que le Conseil national de l’ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (CNOPCI) avait saisi le premier ministre ivoirien depuis le 18 mai dernier pour le retrait des dispositions contraires à la législation pharmaceutique.

« Le Conseil a sollicité le premier ministre pour réaffirmer la compétence exclusive du pharmacien pour ce qui concerne la préparation, l’importation, l’exportation, la vente en gros, la vente au détail des médicaments destinés à l’usage de la médecine humaine et animale », a poursuivi Dr Brou.

«Contre toute attente, nous apprenons par voie de presse que ce projet de loi sera soumis au vote des parlementaires sans que les aspects réglementaires abordés par les spécialistes du médicament ne soient pris en compte », a regretté le vice-président de l’UNPPCI, appelant ses confrères à rester mobilisés pour l’exécution du mot d’ordre qui sera lancé.

« On ne peut pas être prescripteur et dispensateur à la fois parce que nécessairement il y aura un conflit d’intérêt. On ne peut pas cumuler les deux» fonctions, a fustigé de son côté Dr Moussa Kouyaté, lançant un appel à la concertation.

Le gouvernement ivoirien a donné son accord le 22 avril dernier pour la présentation d’un projet de loi portant code de santé publique vétérinaire à l’Assemblée nationale.

Covid-19 : l’Afrique du Sud dans un tourbillon

La nation arc-en-ciel paie un lourd tribut au nouveau coronavirus qui menace de la plonger dans sa pire récession depuis près d’un siècle.L’Afrique du Sud a franchi, samedi dernier, la barre du demi-million de contaminations, soit 53,5 % des cas de Covid-19 recensés sur le continent africain. Le 27 mars 2020, elle enregistrait son premier mort lié au coronavirus. Depuis, le virus a coûté la vie à plus de 8000 personnes.

La semaine dernière, en moyenne, près de 10.000 cas ont été diagnostiqués par jour. Le cumul des infections fait du pays de Nelson Mandela, le plus impacté en Afrique, très loin devant l’Egypte ou encore le Nigeria.

Gwede Mantashe et Thembelani Thulas Nxesi, respectivement ministres sud-africains de l’Énergie, et de l’Emploi et du Travail ont même contracté cette maladie contagieuse qui ne se soucie pas de la condition sociale. 

« L’Afrique du Sud peut malheureusement être un précurseur, elle peut être un avertissement pour ce qui va se passer dans le reste de l’Afrique. Nous devons prendre au sérieux (la situation de ce pays) », a averti Michael Ryan, le Directeur des urgences de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 

A l’échelle planétaire, cet État de 58 millions d’habitants est le cinquième pays le plus touché par la pandémie derrière les États-Unis, le Brésil, l’Inde et la Russie. La province du Gauteng, où se trouvent Johannesburg et Pretoria, est l’épicentre de l’épidémie en Afrique du Sud. Plus d’un tiers des personnes testées positives y sont localisées.

Dans cette riche province, les gratte-ciels contrastent avec les bidondilles où s’entassent des milliers de familles, rendant chimérique le respect des mesures barrières. 

Pour freiner la circulation du virus, le gouvernement a dû appliquer, au mois de mars, un confinement strict. Cette mesure sanitaire, levée deux mois plus tard, a fragilisé l’économie du pays le plus industrialisé d’Afrique. 

Selon le bureau sud-africain des statistiques, le taux de chômage était évalué à 30,1 % de la population active au premier trimestre 2020. Son plus haut niveau. 

Pire, d’après la Chambre de commerce, ce chiffre pourrait atteindre 50 % en raison de cette crise sanitaire sans précédent. Au terme de cette année, le Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Afrique du Sud devrait baisser de 7,2 % à en croire le ministre des Finances, Tito Mboweni. 

Pour se relever, ce pays émergent exécutera un plan de relance économique chiffré à 30 milliards de dollars et financé sur fonds propres. Le Fonds Monétaire International (FMI) a aussi accordé une aide d’urgence de 4 milliards de dollards à la nation arc-en-ciel. 

Mais ces dernières semaines, la gestion de cette manne financière a mis à nu les tares du système politique sud-africain. Khusela Diko, la porte-parole du président Cyril Ramaphosa, est sur la sellette. L’entreprise de son mari est soupçonnée de surfacturation dans la fourniture de masques chirurgicaux à la province du Gauteng. 

D’un montant global de 7 millions de dollars, le contrat de la société incriminée révèle que ces masques étaient cédés contre 3,40 dollars l’unité alors que la loi en la matière indique qu’ils devraient coûter 70 centimes. Un scandale financier dont se passerait le successeur de Jacob Zuma qui a érigé au rang de priorité la lutte contre la corruption.

Le nouveau PM ivoirien, Hamed Bakayoko, « un joker de Ouattara »

Le nouveau Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, ministre de la Défense, un pilier du parti au pouvoir, est « un joker de Alassane Ouattara », estiment des observateurs des questions politiques en Côte d’Ivoire.Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara a pris sa décision finale, nommant Hamed Bakayoko comme Premier ministre. Il était déjà sur toutes les lèvres, mais il fallait encore convaincre les derniers sceptiques au sein des instances du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RDHP), confient des sources proches de la présidence ivoirienne.  

Présenté comme un fonceur, Hamed Bakayoko, est un proche du président et un militant historique du parti présidentiel. Le nouveau Premier ministre est un vieux praticien d’arts martiaux qui revendique mettre la détermination et l’audace au cœur de son action. 

Entré en politique voici des années, alors qu’il n’était qu’étudiant militant au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique, actuellement dans l’opposition), il finit par en diriger la branche estudiantine avec abnégation. 

Il ne tardera toutefois pas à rejoindre le Rassemblement des Républicains (RDR,  parti de Ouattara) avant la fin des années 1990. Il opère dans le domaine de la communication qui le mènent à devenir journaliste et à fonder le journal Le Patriote, devenu depuis un organe de presse proche du RDR.

Le reste de sa carrière journalistique se passe à Radio Nostalgie où il dirige successivement la branche Côte d’Ivoire puis Afrique. Un poste prestigieux qui, combiné à son très bon relationnel, va l’aider à se tisser un réseau très important au sein des élites médiatiques et politiques d’Afrique de l’Ouest.  

Hamed Bakayoko, le joker de Ouattara

Hamed Bakayoko est très tôt pressenti pour ses qualités politiques. Il fait les premières armes de sa carrière gouvernementale comme ministre des Nouvelles technologies, de l’information et de la communication du gouvernement Soro 1, dans le cadre de l’union nationale, entre 2007 et 2010. 

Son profil n’est cependant pas encore particulièrement technique : un état de fait qui change lorsqu’il est nommé ministre de l’Intérieur en 2011, à l’arrivée de Alassane Ouattara aux affaires, suite à l’élection présidentielle de 2010.  

Cette fonction stratégique est un témoignage précoce de la confiance que lui accorde le président Alassane Ouattara. Il prend les rênes de ce ministère dans un pays miné par l’insécurité au sortir de la crise postélectorale de 2010-2011. 

Une tâche dont il sort politiquement renforcé tant son bilan est alors reconnu comme positif. Auréolé de sa nouvelle carrure d’homme d’état fiable, il est appelé sur un nouveau dossier particulièrement brûlant : la réforme des forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI). 

L’armée ivoirienne rencontre alors des difficultés profondes depuis 2011 et n’est toujours pas parvenue à devenir opérationnelle ; pire, une partie de ses rangs se mutinent en avril 2017. Le président Ouattara espère donc que la poigne et l’énergie d’Hamed Bakayoko, en tant que ministre d’Etat, ministre de la Défense, sauront contraindre les turbulents militaires à se mettre au pas. 

Trois ans plus tard la direction prise semble être la bonne et les armées ivoiriennes sont parvenues à enclencher des réformes organiques et même remporter des victoires : telle l’opération « Comoé » en mai 2020, menée aux côtés des forces burkinabè pour neutraliser les terroristes.  

L’avènement au sommet

Infatigable, Hamed Bakayoko parvient en 2018 à se faire élire maire d’Abobo (plus d’1 million d’habitants), commune située dans le Nord d’Abidjan, parvenant ainsi à empêcher que cette grande commune d’Abidjan bascule dans le camp de l’opposition. 

Cette victoire confirme le statut de « recours d’urgence » du ministre, tout comme elle donne la preuve des talents de politicien, d’orateur et de meneur de foule du patron de la défense ivoirienne. Sa victoire à Abobo et son bilan au ministère de la Défense sont très certainement les raisons de la confiance que le président Ouattara accorde à son nouveau Premier ministre. 

Une confiance d’autant plus importante qu’Hamed Bakayoko garde son portefeuille de ministre de la Défense, en plus d’animer le gouvernement. Ce dernier semble ne pas avoir d’ambition présidentielle, déclarant qu’il n’aspire qu’à servir son président, dont il est effectivement proche. 

Toutefois, si malgré tout Alassanne Ouattara ne devait pas se présenter pour un troisième mandat présidentiel, il ne fait guère de doute qu’Hamed Bakayoko serait parmi les candidats les plus sérieusement envisagés par le RDHP. 

Afrique du Nord/Covid-19: la BAD déploie des opérations d’urgence (responsable)

Propos recueillis par Hicham Alaoui – La Banque africaine de développement (BAD) a déployé des opérations d’urgence en faveur des pays d’Afrique du Nord pour faire face à la triple crise sanitaire, économique et sociale, liée à la pandémie de la Covid-19, a affirmé le Directeur général de la BAD pour la région de l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi.Ainsi, le Maroc a bénéficié fin mai de 264 millions d’euros en soutien à son plan de riposte à la pandémie et pour promouvoir sa relance économique. Début juin, l’institution panafricaine a approuvé un prêt de 180 millions d’euros en faveur de la Tunisie pour soutenir son programme d’appui à la réponse au Covid-19 par le biais du renforcement des dynamiques d’inclusion sociale et de création d’emploi, a-t-il rappelé dans une interview exclusive à APA.

Depuis le début de cette crise, la priorité de la BAD a été d’apporter une réponse rapide, globale à la hauteur des défis. « Notre action vise à protéger les populations vulnérables, préserver les emplois affectés et appuyer les entreprises fragilisées. À moyen terme, notre objectif est de contribuer à renforcer la résilience des pays de la région et à soutenir la relance de leurs économies », a-t-il informé.

Selon lui, les pays nord-africains ont, face à cette crise sans précédent, pris « des mesures sanitaires et budgétaires pour juguler l’impact de la pandémie ».

Revenant sur les objectifs spécifiques des opérations de la BAD dans les pays de la région, M. El Azizi a expliqué que pour la Tunisie, l’institution panafricaine soutient les mesures adoptées par le pays pour contenir la propagation du virus. « Nous renforçons le processus de dépistage précoce à travers l’utilisation de tests rapides au bénéfice de 450 000 personnes. En parallèle, cette opération permettra d’étendre la couverture sociale à plus de deux millions de personnes. Afin de préserver les emplois touchés, ce projet permettra aussi de conserver les emplois de 230.000 petits exploitants et de 320.000 salariés.  Le programme aidera également à sauver de la faillite environ 250 000 entreprises individuelles », a-t-il enchaîné.

Au Maroc, la BAD contribue à augmenter le nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser les dépistages virologiques et à soutenir les efforts du gouvernement visant à aider les 4,3 millions de ménages du secteur informel ainsi que 800.000 salariés affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), a indiqué le responsable de la BAD.

A cela s’ajoute la contribution de la BAD à faciliter l’accès au financement pour les auto-entrepreneurs et à renforcer la trésorerie des très petites et moyennes entreprises. « Ceci vise à préserver les emplois et promouvoir la reprise économique. Par le biais de ces mesures, nous nous attendons à préserver 75% des emplois affectés par la crise », a-t-il tenu à souligner.

Aussi, l’Égypte, la Mauritanie et la Libye ont bénéficié d’opérations d’urgence en soutien à leurs plans de riposte face aux conséquences de la pandémie.

Dans ce sens, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé fin mai un financement de 500.000 dollars en faveur de l’Égypte avec pour finalité de renforcer la sécurité alimentaire des populations touchées par la pandémie et de consolider leurs moyens de subsistance.

« Dans cette même optique, nous venons de mobiliser une aide globale de 20 millions de dollars en faveur de la Mauritanie et des autres pays du G5 Sahel que sont le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Il s’agit là d’aider les communautés les plus vulnérables à endiguer la propagation du virus. Grâce à ces ressources, nous aiderons à renforcer les systèmes de surveillance épidémiologique et à soutenir les mesures de protection sociale », a fait savoir M. El Azizi.

En Libye, la BAD a également accordé une subvention de 480.000 dollars pour l’achat d’équipements de protection individuelle destinés à être utilisés dans les unités de soins intensifs, a-t-il poursuivi, ajoutant que ce financement permettra de privilégier la prévention et le contrôle des infections en protégeant les communautés les plus vulnérables et les agents de santé notamment.

Pour ce qui est de la croissance économique dans les pays de l’Afrique du Nord, le responsable de la BAD a expliqué que l’accélération de la levée des restrictions dans la région accentue l’incertitude qui laisse place à une reprise selon deux scénarios distincts. Le premier, de référence, table sur une sortie de crise ce mois-ci, alors que le second, plus pessimiste, voit persister la pandémie jusqu’en décembre 2020.

Selon le premier scénario, la croissance régionale perdrait 5,2 points de pourcentage, ce qui détériorerait la croissance à -0,8 %. Ce recul se situerait, dans le second scénario, à -6,7 points de pourcentage, générant une récession de -2,3 %, a-t-il estimé.

Pour lui, la reprise économique est prévue en 2021, avec une croissance nord-africaine de 3,3% dans le scénario de référence, et 3% dans le scénario pessimiste, renouant avec les niveaux d’avant-crise.

Et de rappeler que l’Afrique du Nord était, en 2019, pour la seconde année consécutive, la deuxième région la plus performante du continent, avec une croissance de 3,7 %.

Evoquant la dynamique globale d’intervention de la Banque en faveur de ses pays membres, M. El Azizi a relevé que depuis le début de cette crise, la BAD s’est tenue aux côtés des pays du continent en articulant une réponse globale.

A cet égard, il a évoqué le Mécanisme de réponse rapide contre le Covid-19, doté de 10 milliards de dollars mis en place par la Banque pour accompagner les gouvernements africains et les acteurs du secteur privé à faire face à la pandémie.

A cela s’ajoute, l’émission, dans un laps de temps très court, du plus grand emprunt social sur le marché international des capitaux. Il s’agit d’un emprunt obligataire social appelé « Combattre le Covid-19 » et souscrit pour un montant record de 3 milliards de dollars américains.

Enfin, une aide d’urgence Covid-19 a été débloquée pour soutenir les interventions du Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé en Afrique. Cette dernière permettra de consolider les capacités de prévention, de test et de traitement dans 41 pays africains. Elle renforcera également les systèmes de surveillance, contribuera à assurer l’approvisionnement et la distribution des tests et réactifs de laboratoire et soutiendra les mécanismes de coordination nationaux et régionaux.

L’UA appelée à mettre en œuvre le projet africain de TGV

Les participants au webinaire sur le projet de chemin de fer à grande vitesse en Afrique qui s’est tenu le 29 juillet dernier, ont appelé l’Union africaine et les dirigeants du continent à accélérer la mise en œuvre du train à grande vitesse pour soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).Animé par Olawale Rasheed de la table ronde des chemins de fer africains, le webinaire a été organisé par l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD).

Le NEPAD a déclaré lundi que M. Raila Odinga, le Haut représentant de l’UA pour le développement des infrastructures en Afrique, qui a présidé la rencontre, a mis le continent au défi de prêcher par l’exemple, soulignant que « si l’Europe et l’Amérique du Nord pouvaient transformer leurs systèmes ferroviaires à l’époque où ils l’ont fait, l’Afrique peut même faire mieux maintenant ».

M. Odinga a noté les nombreux développements ferroviaires à travers l’Afrique et déclaré que le continent avait consacré beaucoup de temps à la planification. Citant la Zlecaf, le Haut Représentant de l’UA a déclaré que la logistique des transports et l’interconnectivité étaient essentielles au succès du projet, dénonçant la très faible connectivité entre les Africains en raison de la mauvaise connexion des transports.

Le Directeur des infrastructures et de l’énergie de la Commission de l’UA, Cheikh Bedda, a souligné l’importance stratégique du train à grande vitesse pour le développement de l’Afrique. Il a informé les participants à la réunion que la Commission était prête à faire avancer le processus de mise en œuvre.

Tout en notant la perturbation occasionnelle causée par la pandémie de Covid-19, M. Bedda a déclaré que la direction de la commission était déterminée à transformer la pandémie en opportunité, soulignant que la commission était ouverte à une collaboration et un partenariat crédibles pour faire du projet une réalité.

L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD est l’organe technique de l’Union africaine. Le mandat principal de l’AUDA-NEPAD est de faciliter et de coordonner la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires régionaux et continentaux et de promouvoir les partenariats, la mobilisation des ressources, la recherche et la gestion des connaissances. Grâce à l’AUDA-NEPAD, les pays africains ont des opportunités uniques de prendre le contrôle total de leur programme de développement, de travailler plus étroitement ensemble et de coopérer plus efficacement avec les partenaires internationaux.

Afrique : le dernier assaut de la diplomatie militaire russe

L’importance croissante de l’Afrique peut-elle garantir au continent le rôle de prochaine frontière pour le nouvel aventurisme militaire de la Russie qui veut tenir la dragée haute aux rivaux traditionnels de Moscou, en l’occurrence, la Chine et les Etats-Unis ?L’aventurisme militaire russe dans au moins six pays africains est une réalité, à en croire un rapport du journal allemand Bild.

Selon la presse allemande, Moscou a déjà scellé des accords historiques avec le Mozambique, l’Egypte, l’Erythrée, Madagascar, le Soudan et la République centrafricaine qui permettraient à la Russie d’établir des bases militaires dans ces pays.

Moscou a des engagements diplomatiques et militaires actifs avec quelque 21 pays africains, ce qui lui donne divers degrés d’accès à leurs territoires à des fins militaires.

Bild cite le contenu d’un document secret appartenant au ministère allemand des Affaires étrangères qui semble suggérer que depuis 2015, la Russie entretient avec soin des relations militaires avec des pays qu’elle considère stratégiques en Afrique pour réaliser ses éventuels projets aventuristes sur le continent.

Les six pays en question ont déjà bénéficié d’une formation par des experts militaires de Moscou utilisant des structures de soutien déjà sur le terrain, comprenant entre autres, des troupes régulières russes et une équipe paramilitaire privée du Groupe Wagner.

L’équipe a été impliquée en Afrique en tant qu’agence contractuelle militaire privée, en particulier au Soudan, avant la chute d’Omar al-Béchir, au Soudan du Sud et peut-être en Libye.

Les experts pensent qu’un autre avantage pour les dirigeants des pays africains ayant de tels accords avec Moscou est d’éviter un éventuel changement de régime, en particulier dans les sociétés qui réclament un changement politique.

Trois de ces pays ne sont même pas des démocraties naissantes où la présence militaire de Moscou pourrait dissuader les groupes pro-démocratie qui pourraient vouloir tenter leurs chances.

En vertu de ces accords, la Russie recevra le soutien sans réserve de certains de ces pays africains lors de réunions cruciales de l’ONU où les questions seront mises aux voix.

Cependant, rappelant les années de guerre froide, le regain d’intérêt militaire de la Russie pour l’Afrique va attirer l’attention et susciter l’intérêt de rivaux potentiels sur le continent, en particulier les puissances traditionnelles, tels que les Etats-Unis, la Chine et la France.

Alors que l’armée américaine sous son Commandement pour l’Afrique est bien connue, Pékin a déjà établi sa première base militaire sur le continent à Djibouti, pour laquelle il a dépensé 590 millions de dollars pour sa construction.

La France, avec une histoire de présence coloniale dominante à travers le continent derrière elle, conserve encore une partie de sa puissance militaire en Afrique de l’ouest, notamment au Mali, au Burkina Faso, en République centrafricaine et au Tchad.

Comme le dit un expert, l’Afrique est en train de resurgir comme un champ de bataille diplomatique pour les grandes puissances mondiales, mais ses principaux acteurs devraient insister sur le fait que l’Occident, la Russie et la Chine devraient payer beaucoup plus pour son rôle dans ce jeu d’échecs.

Affaire retrait de Gbagbo de la liste électorale: EDS saisit la commission électorale

Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS), un groupement politique de l’opposition ivoirienne qui dit avoir pour réfèrent politique Laurent Gbagbo, a saisi lundi la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) pour avoir des explications sur le retrait de M. Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020.« Nous avons tous constaté à la lecture de la liste électorale provisoire qui a été mise sur le site de la CEI officiellement que le président Gbagbo n’y figure pas. Ça veut dire qu’il ne peut ni être électeur, ni être éligible. Après  discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», a expliqué Georges Armand Ouégnin, le président de EDS après une rencontre avec Coulibaly Kuibiert-Ibrahime, le président de la CEI.

 « Il y a un contentieux de la liste électorale provisoire qui va s’ouvrir.  Je lui ai dit que nous allons lui démontrer par A+B que le président Gbagbo n’a pas perdu ses droits civiques. Nous allons prouver qu’il mérite d’être sur la liste électorale.  Nous allons user de toutes les voies démocratiques et  juridiques pour prouver que le président Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale», a dit  avec insistance M. Ouégnin.

Quelque 7 500 035 électeurs figurent sur la liste électorale provisoire 2020 remise la semaine dernière par la CEI aux partis et groupements politiques.

 Dans un communiqué, Me Habiba Touré, l’avocate de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé le week-end dernier que son client a été retiré du listing électoral 2020 sur lequel figurent les électeurs des prochaines échéances électorales ivoiriennes.

Le contentieux de cette liste électorale s’ouvre le 05 août prochain. L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est en liberté sous conditions à Bruxelles ( Belgique) après son acquittement par la Cour pénale internationale ( CPI) par laquelle il était poursuivi pour des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

M. Gbagbo et trois de ses ex-ministres, dont son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, ont été condamnés en 2018 à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende, dans l’affaire du « braquage» de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise post-électorale ivoirienne.

Selon l’article 4 du code électoral ivoirien, ne sont pas électeurs, les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment.

 Il s’agit notamment des individus condamnés pour crime ; des individus condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption et trafic d’influence, attentats aux mœurs ; des individus en état de contumace ; des individus auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et, plus généralement, ceux pour lesquels les lois ont édicté cette interdiction.

Des acteurs politiques et des religieux togolais espionnés avec un logiciel espion : révélations du média britannique ‘The Guardian’

Dans une enquête que vient de publier le média britannique ‘The Guardian’ en collaboration avec le français ‘Le Monde’, l’on apprend comment des membres du clergé au Togo, des opposants et acteurs de la société civile ont été espionnés grâce au logiciel israélien ‘Pegasus’.

 

Révélations

‘Un éminent évêque catholique et un prêtre au Togo ont appris qu’ils étaient visés par des logiciels espions de la société de surveillance privée NSO Group, dans le premier cas connu du genre impliquant des membres du clergé.
Une enquête conjointe du Guardian et du journal français Le Monde révèle que Mgr Benoît Alowonou et cinq autres personnalités très critiques envers le gouvernement togolais ont été alertés par WhatsApp l’année dernière que leurs téléphones portables avaient été ciblés par la technologie d’espionnage.
WhatsApp a annoncé l’année dernière que 1 400 de ses utilisateurs avaient été attaqués avec le malware, qui est fabriqué par le groupe israélien NSO, sur une période de deux semaines en avril dernier.

Discutant de l’attaque dans un discours récent, Will Cathcart, le chef de WhatsApp , qui appartient à Facebook, a évoqué «des exemples horribles de journalistes, de défenseurs des droits de l’homme, de représentants du gouvernement, de chefs religieux… étant espionnés [de] manière vraiment horrifiante». .
WhatsApp a accusé NSO Group dans un procès aux États-Unis d’avoir facilité les attaques contre les 1400 utilisateurs. NSO Group a nié cette affirmation, affirmant que son logiciel est exploité par les gouvernements qui l’achètent. La société a déclaré qu’elle ne pouvait pas révéler les noms de ses clients, qui, selon elle, sont contractuellement obligés d’utiliser le logiciel uniquement contre des criminels et des terroristes.

Des chercheurs du Citizen Lab de la Munk School de l’Université de Toronto, qui suit de près l’utilisation de logiciels espions commerciaux et ont aidé WhatsApp lors de la découverte de la vulnérabilité de 2019, ont confirmé au Guardian et au Monde qu’ils pensaient qu’au moins six personnes au Togo étaient ciblées dans le attaque.
Quatre de ces cibles ont accepté d’être nommées: Mgr Alowonou, un prêtre du nom de Pierre Chanel Affognon, Raymond Houndjo, un proche associé d’un leader politique de l’opposition, et Elliott Ohin, un ancien ministre du gouvernement qui fait partie d’un parti d’opposition.
Bien que l’on ne sache pas qui a perpétré les attaques contre les cibles togolaises, certaines des victimes ont déclaré qu’elles pensaient que le gouvernement togolais était probablement derrière l’effort de surveillance. Un rapport de 2018 Citizen Lab a déclaré que le Togo était l’un des cinq pays africains où un éventuel opérateur de la technologie du groupe NSO était actif.

Les militants pro-démocratie au Togo ont séparément allégué que leurs efforts pour s’organiser ont été entravés par ce qu’ils soupçonnent d’être sous la surveillance des autorités togolaises.
«À l’heure actuelle, Citizen Lab n’indique pas de manière concluante quel gouvernement est responsable de cette attaque», a déclaré John Scott-Railton, chercheur principal à l’organisation. «Mais le fait que ces personnes soient toutes soit des membres d’un parti d’opposition, soit des critiques à l’égard du gouvernement est troublant.
Il s’est dit «particulièrement préoccupé» par le fait que des membres du clergé avaient été ciblés. « Encore une fois, nous sommes loin des types de cibles que les sociétés de logiciels espions comme NSO prétendent être les cibles légitimes de ces cas. »

Le Togo est dirigé par le président Faure Gnassingbé, qui dirige le pays depuis 2005 à la suite de la mort de son père, Gnassingbé Eyadéma, au pouvoir depuis près de quatre décennies.

Les membres de l’ église catholique romaine au Togo font partie des critiques les plus vives du président, y compris Mgr Alowonou, qui a déclaré qu’il pensait être visé en raison de son activisme. «Nous disons parfois des vérités qui irritent les puissants», a-t-il déclaré dans une interview. «Lors des dernières élections, nous avons pris position en faveur de la vérité.»

Alowonou a déclaré qu’il avait initialement supposé que l’alerte qu’il avait reçue de WhatsApp, affirmant qu’il avait été ciblé, n’était qu’un spam. Mais une fois qu’il s’est rendu compte que c’était authentique, il a décrit l’utilisation de logiciels espions contre les dissidents comme «dangereuse pour nos libertés et pour la démocratie».
Le prêtre, Pierre Chanel Affognon, qui a également reçu un message de WhatsApp, a déclaré qu’il montrait que tout citoyen pouvait être ciblé. «J’ai été choqué et cela m’a montré le réel manque de pouvoir politique que j’ai», a déclaré Affognon. «C’est une violation de la liberté des citoyens.»

Affognon était à la tête d’Espérance pour le Togo, un groupe de la société civile qui a fait campagne avant les élections nationales de février 2020. L’élection a abouti à un quatrième mandat de cinq ans pour le président Gnassingbé au milieu d’ accusations généralisées de fraude électorale . Le bureau du président a nié les allégations.
Avant de recevoir le message WhatsApp l’informant de l’attaque, Affognon avait remarqué que les détails de ses conversations privées et des photos qu’il avait partagées sur la plateforme de messagerie étaient rendus publics dans des publications sur les réseaux sociaux qui, selon lui, étaient «pleines de mensonges».

Il n’est pas clair si le ciblage des critiques du gouvernement a conduit à des piratages réussis de leurs téléphones, mais Citizen Lab a déclaré qu’il n’y avait aucune raison de penser que les tentatives avaient échoué. Scott-Railton a déclaré que l’épisode était susceptible d’avoir eu «beaucoup à voir avec une tentative de discréditer et de saper l’opposition politique».

Le bureau du président au Togo n’a pas répondu aux questions envoyées par courrier électronique sur l’incident.
En réponse aux questions sur le Togo, NSO Group a déclaré dans un communiqué: «Nous ne savons pas qui ciblent nos clients gouvernementaux souverains autorisés et vérifiés en utilisant notre technologie, bien qu’ils soient contractuellement obligés de le faire uniquement contre les terroristes et les criminels. Si une enquête est justifiée, NSO en mènera une en suivant nos processus de droits humains à la pointe de l’industrie. »

La société a ajouté: «Nous restons incroyablement fiers de la contribution de notre technologie à la lutte contre le terrorisme et la criminalité grave dans le monde et de notre rôle pour aider les gouvernements à sauver des vies.»
Les opposants au gouvernement togolais ont déclaré qu’il ne les surprendrait pas si le gouvernement était responsable des attaques. Farida Nabourema, qui vit en exil et est la co-fondatrice du mouvement Faure Must Go, a déclaré que les militants pro-démocratie «avaient eu un indice» qu’ils auraient pu être surveillés en 2017, après qu’un certain nombre d’activistes aient été «arrêtés, interrogés et torturés »au cours de conversations qu’ils avaient eues sur une application de messagerie cryptée.

Elle a déclaré que les autres militants étaient «sûrs que le gouvernement était en mesure de puiser dans ce groupe». Il n’y a aucune preuve que la technologie de NSO Group a été utilisée dans l’incident décrit par Nabourema ou qu’elle a été personnellement ciblée par le logiciel espion de l’entreprise. Mais la crainte que les militants pro-démocratie du Togo fassent l’objet d’une surveillance a modifié les habitudes de Nabourema en 2017.

«Nous, militants, avons considérablement limité le type de choses que nous faisons par rapport à il y a quelques années, lorsque nous n’avions pas cette peur», a-t-elle déclaré. «Nous avions l’habitude d’organiser des conférences téléphoniques, nous avions l’habitude d’élaborer des stratégies. Nous avions l’habitude de communiquer clairement en utilisant des plates-formes parce que nous avions l’impression que c’était le seul espace sûr que nous avions vraiment. Et malheureusement, aujourd’hui, nous n’avons plus cet espace sûr.

Source: The Guardian

Ouverture à Abidjan d’un atelier pour planifier la coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD de 2021 à 2025

Un atelier de planification stratégique du programme de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) sur la période 2021-2025 ( CPD 2021-2025) s’est ouvert lundi à Abidjan sous la présidence de Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement, a constaté APA sur place.L’objectif de cet atelier est d’identifier les priorités stratégiques et les axes d’intervention du programme-pays 2021-2025 du PNUD avec les différentes parties prenantes dont l’État de Côte d’Ivoire. Dévoilant à cette occasion, les axes d’intervention de ce nouveau accord-cadre de coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD, la ministre Nialé Kaba a indiqué que les thèmes majeurs du CPD 2021-2025 portent entre autres,  sur la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, le développement du capital humain et le renforcement de la gouvernance. 

Auparavant, elle a rappelé le bilan du précédent accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD ( 2017-2020). « Une bonne collaboration entre mon département ministériel et le PNUD ont permis d’assurer les cycles précédents de notre programme de coopération », a dit Mme Nialé soulignant que quarante-cinq projets ont été développés sur cette période notamment dans la gouvernance et le développement durable inclusif. 

Avant elle, Carole Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire a affirmé à son tour, qu’il s’agit de planifier le nouveau cadre de coopération entre son institution et la Côte d’Ivoire à travers un « document programmatif de coopération ». 

« Ce nouveau programme de coopération se veut plus agile et plus flexible», a assuré Mme Carole Flore appelant les parties prenantes à mettre un accent sur le genre et les solutions digitales. Cet atelier de planification stratégique du prochain accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le PNUD permettra notamment d’identifier les priorités stratégiques et les axes du nouveau CPD. 

A terme, les axes d’intervention et la stratégie vont également permettre au PNUD d’accompagner le gouvernement ivoirien dans l’atteinte de ses objectifs de développement entre 2021-2025.

Le Sénégal exonère la TVA sur les matériels de production d’énergies renouvelables

Le gouvernement du Sénégal a, par arrêté interministériel, exonéré la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une liste de vingt-deux (22) matériels entrant dans la production d’énergies renouvelables de source solaire, éolienne et biogaz.La liste des matériels destinés à la production d’énergie solaire exonérés, concerne le panneau solaire photovoltaïque, le capteur ou panneau solaire thermique, l’onduleur solaire, la batterie solaire, le kit de chauffe-eau solaire, le régulateur de charge, le kit de lampe solaire, le lampadaire solaire comprenant panneau solaire, batterie contrôleur et lanterne ainsi que le kit de pompage solaire comprenant panneau solaire, contrôleur et pompe.

Pour les matériels destinés à la production d’énergie éolienne, l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée concerne la tour, la pâle, le rotor, la nacelle et le moyeu, informe le communiqué du ministère du Pétrole et des Energies parvenu ce lundi à APA. 

En ce qui concerne les matériels destinés à la production d’électricité et de chaleur à partir du biogaz, poursuit la note, il s’agit du réchaud à biogaz, de l’analyseur de débit à biogaz, du bio digesteur préfabriqué, de la pompe à biogaz, de l’appareil de désulfurisation, du piège à eau, du groupe électrogène à biogaz et de l’appareil mélangeur de substrats.

Ces mesures prises par le gouvernement ont pour objectif de faire baisser de manière substantielle les coûts d’acquisition de ces équipements (18 %) pour faciliter l’accès à l’énergie et particulièrement à l’électricité, dans le milieu rural. Ils entrent dans le cadre de la politique d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promotion des énergies renouvelables, souligne la note. 

Aussi, ajoute le document, le gouvernement vient de satisfaire, à travers cette exonération de TVA, une vieille doléance des acteurs du secteur des énergies renouvelables.