Présidentielle 2020: désigné candidat du FPI, Affi promet une nouvelle Constitution s’il est élu

Désigné, samedi, candidat du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Pascal Affi N’Guessan, a promis une nouvelle Constitution s’il est élu, lors du 5è Congrès extraordinaire éclaté du parti.Cette nouvelle Constitution, la Constitution de la IVe République, vise à « fonder un nouveau contrat social », a déclaré Affi N’Guessan qui propose un « régime présidentiel modéré » avec la suppression de la vice-présidence.

Il propose également la suppression du Sénat et la restauration du monocaméralisme, ainsi que le renforcement du rôle et des prérogatives de l’Assemblée nationale. M. Affi veut à travers la Constitution de la IVe République, renforcer l’indépendance de la justice.

Elle devrait,  selon lui, consacrer l’autonomie du Conseil supérieur de la magistrature et du Conseil constitutionnel. Dans cette optique, il mettra en place un système pour encadrer l’action du procureur de la République afin de mettre fin à son instrumentalisation et aux abus.

« Sous la IVe République, le cumul de mandat sera interdit au nom de l’ouverture démocratique et de l’efficacité », a-t-il poursuivi, assurant par ailleurs une indépendance de l’organe chargé d’organiser les élections.

M. Affi veut aussi engager une nouvelle répartition des compétences de l’Etat et une nouvelle loi d’orientation de l’administration du territoire et du développement local, soulignant que le pays sera découpé en 12 Districts administratifs comme pôles de coordination.

Dans ce discours-programme, M. Affi s’est engagé à faire de la Côte d’Ivoire une puissance régionale en matière de sécurité,  au regard des menaces terroristes dans la région, via une stratégie de défense axée sur l’anticipation,  la rapidité et une réaction massive.

« Avec moi comme président, il n’y aura ni mort, ni prisonniers politiques, ni exilés », a lancé M. Affi qui veut soigner les « plaies de l’émergence (slogan du pouvoir actuel)», martelant que le pays est malade, et l’espérance exige une alliance nouvelle autour d’un leadership nouveau.

« Je suis candidat pour gagner et nous allons gagner », a-t-il déclaré,  soutenant que le Rhdp  (pouvoir),  a « échoué » et est « désespéré », car n’ayant pas de candidat après le décès de Gon Coulibaly est « réduit à appeler Alassane Ouattara au secours ».

Pour M. Affi, président du Parti de Laurent Gbagbo, « on ne fait pas une nouvelle génération avec une ancienne génération ». En outre, « quand un parti est obligé de faire appel aux vétérans c’est qu’il est aux abois ».

L’élection présidentielle ivoirienne est fixée le 31 octobre 2020. Le dépôt  des candidatures est ouvert depuis le 16 juillet et devrait durer 45 jours. Les candidats devront solliciter le parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité.

Les candidats actuellement connus sont Marcel Amon-Tanoh, ex-chef de la diplomatie de Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Affi Nguessan. M. Ouattara annonce pour bientôt le dévoilement de son intention s’il sera candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).

Coupe de la CAF : Les demi-finales programmées pour les 22 septembre à Rabat et Casablanca

Les demi-finales de la Coupe de la confédération africaine de football (CAF) auront lieu les 22 septembre prochain à Rabat et à Casablanca au Maroc, a annoncé la CAF.Selon la CAF, ces confrontations auront lieu en un seul match, au lieu de l’ancien format aller retour.

Dans ces demi-finales, l’équipe égyptienne Pyramides affrontera son homologue guinéenne Horoya Conakry au complexe Mohammed V de Casablanca, alors que l’autre demi-finale, qui sera 100% marocaine, mettra aux prises la Renaissance sportive de Berkane au Hassania d’Agadir.

Cette demi-finale se déroulera au complexe sportif Moulay Abdallah à Rabat, qui accueillera également la finale le 27 du même mois, précise la CAF.

Maroc : 14 décès liés à la Covid-19 en une seule journée, le plus lourd bilan depuis le début de la crise sanitaire

Journée triste ce samedi au Maroc avec 14 décès liés à la Covid-19, le plus lourd bilan enregistré depuis le début de la crise sanitaire.Selon le ministère de la santé, ces décès ont été déclarés à Tanger (7 décès), à Marrakech (3), à Casablanca (3) et 1 décès enregistré à Fès.

S’agissant des cas de contamination, 693 nouveaux cas ont été signalés ces dernières 24 heures portant à 25.015 le cumul des cas déclarés au niveau national.

La répartition régionale fait ressortir 330 nouveaux cas à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 209 à Fès- Meknès, 80 à Rabat-Salé-Kénitra, 41 à Casablanca-Settat, 13 à Marrakech-Safi, 13 dans l’Oriental, 5 à Beni Mellal-Khenifra et 2 à Drâa-Tafilalet.

En parallèle, 302 guérisons ont été enregistrées ce samedi soit un cumul de 17.960 rémissions depuis le déclenchement de la crise sanitaire. Le taux de guérison se situe pour sa part à plus de 72%.

S’agissant des cas actifs, leur nombre s’élève à 6.688 cas, dont 2.012 à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 1.660 à Casablanca-Settat, 1.634 à Fès-Meknès, 608 à Marrakech-Safi et 409 à Rabat-Salé-Kénitra.

Par ailleurs, le nombre des cas critiques à grimpé à 88 cas, dont 12 sous respiration artificielle.

Le ministère invite les citoyens à porter les masques de protection, à respecter les règles d’hygiène et de sécurité sanitaire ainsi que les mesures préventives prises par les autorités marocaines en faisant preuve de responsabilité et de patriotisme.

Présidence de la FIF: Drogba dépose son dossier de candidature dans la ferveur

L’ex-international du football, Didier Drogba, a déposé samedi son dossier de candidature dans le cadre de l’élection du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), auprès du Comité électoral, au siège de l’organisation à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.« Je suis de retour et déterminé à contribuer à apporter ma pierre à l’édifice du renouveau du développement du football en Côte d’Ivoire », a déclaré Didier Drogba, après le dépôt de son dossier de candidature, devant des dizaines de fans venus le soutenir.

Il a fait savoir que « c’est ensemble (avec les acteurs du secteur) qu’on va y arriver ; je suis là pour me mettre au service de notre football ». Car, « cette renaissance ne peut pas se faire avec un seul homme, loin de là, je n’ai pas cette prétention ». 

« Avec mon équipe, avec les différents acteurs qui font la richesse de cette fédération, que ce soit les entraîneurs,  les joueurs, les présidents des clubs (…) ce sont eux qui doivent être mis en avant et non ma personne »,a-t-il ajouté.

«Si mon objectif n’était pas poussé par une profonde volonté de redonner au football ivoirien tout ce qu’ il m’a donné et de contribuer au développement du football de mon pays ; si Dieu n’était pas dans cette candidature, il me serait difficile d’être devant vous aujourd’hui », a déclaré M. Drogba.

Pour lui, il est très important de rendre au peuple et au football ivoirien tout ce qu’ il lui a donné. En outre, son si objectif en se présentant à la FIF n’était pas poussé par cette profonde volonté, il y a bien longtemps qu’il s’était retiré « comme certains le souhaitent ». 

Drogba était vêtu d’une veste bleue avec une cravate et portait un cache-nez médical. Devant la maison de verre la FIF, étaient présents des dizaines de fans qui scandaient « on veut Didier Drogba », barrant la voie passant devant le siège de l’organisation.  

L’ex-international ivoirien était confronté à un problème de parrainage. Il a finalement obtenu le soutien d’une frange des arbitres, un groupement d’intérêt. Un premier groupe des arbitres avait déjà accordé son parrainage à Sory Diabaté, un autre candidat, vice-président de la FIF.

Une frange du club de l’Africa Sports soutient Drogba, notamment Antoine Bahi. De son côté, Alexis Vagba qui a octroyé son parrainage à Sory Diabaté, n’a pas consulté M. Bahi, alors que les deux co-gèrent le club. Si les parrainages de Drogba ne sont pas validés, il pourrait être écarté. 

Cette élection du président de la FIF s’annonce épique. Le président du Comité électoral, l’ancien ministre des Sports, René Diby, a du fil à retordre. Une élection à la FIF n’a jamais été aussi sous les feux des projecteurs en Côte d’Ivoire depuis ces dernières années.  

Côte d’Ivoire: Bédié désigne Bamba Siaka comme représentant du Pdci à la Commission centrale de la CEI

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a désigné Bamba Siaka comme représentant de la formation à la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser la présidentielle du 31 octobre 2020, a-t-on appris samedi auprès du parti.Cette entrée du Pdci à la Commission centrale de la CEI intervient après une ordonnance du chef de l’Etat modifiant la loi sur la CEI en vue de permettre l’attribution des sièges dans cette commission aux partis de l’opposition dont la représentation au Parlement est la plus significative.  

De ce fait, la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI) étoffe son effectif avec 16 membres au lieu de 15 membre dont trois personnalités proposées par le pouvoir et quatre proposées par l’opposition.   

Avant cette ordonnance modifiant la CEI centrale, l’opposition disposait de trois sièges tout comme le groupement au pouvoir. Désormais les membres des commissions locales de la CEI passent de 7 à 8 membres dont une personnalité proposée par le préfet de région. 

En outre, les Commissions locales comprennent trois personnalités proposées par le parti ou groupement au pouvoir et quatre personnalités proposées par les partis ou groupements de l’opposition.

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonné, récemment, dans un arrêt que les Commissions locales de la CEI, soient revues dans leur composition pour garantir un équilibre de ces organes électoraux au plan local, à la suite d’une saisine de l’opposition ivoirienne.  

Atchadam, le Togo et le Mali : qui voit le rapport?

Selon le journal Fraternité,  la position de l’opposition malienne qui a conduit à l’enlisement  de la crise politique que traverse le Mali, a tiré des leçons de  la crise qu’a connue le Togo en 2017 et 2018 et de la posture de Tikpi Atchadam.

Cette crise malienne et la médiation en cours ressemblent fortement à celle que le Togo a connue entre août 2017 et novembre 2018. A l’époque, de nombreuses manifestations ont eu lieu afin de réclamer le départ de Faure Gnassingbé. En plus du droit de vote des Togolais de la diaspora, les manifestants exigeaient une réforme constitutionnelle pour limiter à deux le nombre de mandats présidentiels, appliquée de façon rétroactive. Dos au mur, le gouvernement togolais a fait appel à la Cedeao pour jouer aux médiateurs.

Dès leur arrivée au Togo, les facilitateurs ont, par différents astuces et du dilatoire, brisé la dynamique de contestation. Les manifestations ont été arrêtées. La classe opposante venait ainsi de laisser tomber sa seule arme de pression. Par la suite, la lassitude et les affaires de corruptions impliquant les leaders de l’opposition ont fini par avoir raison de la détermination des togolais.

Au terme de leur médiation, les facilitateurs de la crise avaient proposé une feuille de route floue dans laquelle les revendications des contestataires ont été noyées. D’ailleurs, le pouvoir de Lomé utilisera celle-ci comme argument pour arriver à ses fins. Avec une réforme constitutionnelle taillée sur mesure pour non seulement permettre à Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir mais aussi de briguer un nouveau mandat et de lui donner la possibilité de se présenter à l’élection présentielle de 2025.

Croyant que la recette utilisée au Togo est universelle, les Chefs d’Etat de la Cedeao se sont dépêchés au Mali pour, cette fois, sauver IBK. Comme solution de sortie de crise, ils recommandent la démission des 31 députés dont l’élection est contestée, la formation d’un gouvernement d’union nationale et la nomination de nouveaux magistrats à la Cour constitutionnelle.

Pour la Cedeao, il n’est donc pas question que le Président  malien démissionne. Pour justifier sa position, elle se cache derrière le respect des  principes démocratiques qui ont vu élire IBK à deux reprises. Dès lors la question se pose de savoir pourquoi la Cedeao ne s’était prononcée contre le départ par la rue de Blaise Compaoré en 2014. Aussi, le peuple malien n’est-il pas libre de retirer le pouvoir aux dirigeants qu’il juge incapables d’accomplir ses désirs.

 

Une leçon pour l’opposition togolaise

Juste après la fin du sommet de la Cedeao, dans un communiqué, les opposants maliens  ont indiqué qu’ils ne baisseraient pas les bras. Ils exigent plus que jamais la démission d’IBK. D’ailleurs, ils appellent à une nouvelle désobéissance civile. Les menaces de sanctions de la Cedeao n’ont donc pas eu d’effet.

Preuve d’une détermination sans faille. Chose qui a cruellement manqué à l’opposition togolaise en 2017 qui a, fait preuve de naïveté. Une opposition qui a vite abandonné les manifestations au profit des discussions sans fond.

L’autre leçon du M5 à l’opposition togolaise est celle de la probité morale incarnée par l’Imam Dicko. Depuis le debut de cette crise, malgré les propositions alléchantes, les membres du mouvement sont restés fermes. Au Togo, en 2017, plusieurs affaires de dessous de table ont éclaboussé les leaders de l’opposition regroupés au sein de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition (C14).

In fine, la Cedeao qui est accusée depuis quelques temps d’être un « syndicat de chefs d’Etat » qui se soutiennent et se protègent mutuellement, est en train de donner raison à ses détracteurs. Pire encore, la plupart des Chefs d’Etat en pole position dans la médiation au Mali ne sont pas tous des exemples de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Deux fléaux contre lesquels le peuple malien est vent debout.

Au-delà, les chefs d’Etat de la sous-région doivent désormais comprendre que la formation d’un gouvernement d’union nationale comme solution «universelle» à toutes les crises est dépassée. Il faut donc proposer de nouvelles alternatives crédibles qui s’alignent sur les aspirations des populations. Sur ce point, il semble que les maliens ont vite compris très tôt ce que les opposants togolais n’ont pas vu venir.

D’ailleurs, ils n’ont pas mis beaucoup de temps pour rejeter les solutions de la Cedeao.

 

Avec le journal Fraternité 

 

 

Sénégal: un projet d’assistance de la FAO cible 3000 éleveurs transhumants

Pour faire face à la situation d’insécurité alimentaire et socio-économique, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé le projet «Assistance d’urgence pour renforcer la résilience des éleveurs pastoraux (sénégalais) impactés par la pandémie de la Covid-19», rapporte un communiqué reçu samedi à APA.Lancé officiellement le 27 juillet 2020, le projet d’assistance aux ménages pastoraux, d’un budget de 400 000 dollars US (230 464 000 FCFA), vise à améliorer le pouvoir d’achat, les moyens de subsistance et les conditions nutritionnelles des éleveurs vulnérables grâce à un transfert monétaire, explique l’agence onusienne.

«Cet appui de la FAO qui concerne 3 000 éleveurs, qui recevront chacun 500.000 FCFA pour un kit alimentaire, vient s’ajouter à une longue liste d’actions initiées par cette institution pour soutenir le secteur de l’élevage du Sénégal», a souligné le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Samba Ndiobène Ka cité par le communiqué.

Cette initiative, qui entre dans le cadre de la contribution de la FAO au Programme de résilience économique et sociale du Gouvernement sénégalais, est aussi une réponse à une requête du ministère de l’Elevage et des productions animales (MEPA) pour soutenir les ménages pastoraux fortement impactés par la pandémie. En mars 2020, le MEPA avait émis une note sur les effets de la Covid-19 au niveau des principales filières animales et des propositions d’appui aux acteurs.

Selon la FAO, la situation pastorale 2019-2020, est particulièrement difficile au Sénégal notamment dans la zone septentrionale du fait du déficit de pâturage. Un départ précoce et massif des éleveurs en transhumance vers les zones d’accueil des régions du centre et du sud-est a été constaté.

Dans les zones de productions agro-pastorales, elle fait remarquer que les produits agricoles et d’élevage ne pouvaient plus atteindre les marchés en raison des mesures de restrictions de mouvements qui ont été prises par le Gouvernement pour freiner la propagation du virus de la Covid-19.

La fermeture des marchés hebdomadaires a également occasionné des difficultés pour la commercialisation du bétail, principale source de revenus des éleveurs, pour acheter des denrées alimentaires et de l’aliment pour leur bétail.

« La FAO compte apporter un soutien aux filières pastorales face aux contraintes engendrées par la pandémie de Covid-19. C’est pourquoi, dans la phase d’assistance d’urgence, 5 000 tonnes d’aliments de bétail vont être mis à la disposition de 10 000 ménages pastoraux vulnérables, soit environ 80 000 éleveurs localisés dans les départements les plus touchés par le déficit fourrager. La phase d’appui consistera à renforcer et à redynamiser le mécanisme de sauvegarde du bétail pour améliorer la résilience des exploitations pastorales face aux crises et aux chocs », poursuit le communiqué.

Le revenu de l’Afrique pourrait accroître de 7% avec la Zlecaf (BM)

La mise en œuvre pleine de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pourrait accroître le revenu régional de 7 %, soit 450 milliards de dollars, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.« La Zlecaf représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique dans cette région. En effet, s’il est pleinement mis en œuvre, cet accord commercial pourrait accroître le revenu régional de 7 % (soit 450 milliards de dollars), accélérer l’augmentation de la rémunération des femmes et sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035 », explique le document.

Le rapport indique en outre que l’obtention de tels résultats sera particulièrement importante au regard des conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 qui devrait entraîner jusqu’à 79 milliards de dollars de pertes de production en Afrique en 2020.

Selon l’institution de Bretton Woods, la pandémie a déjà provoqué des perturbations majeures dans les échanges commerciaux sur le continent, notamment pour des biens essentiels comme les fournitures médicales et les denrées alimentaires.

Les mesures de réduction des freins bureaucratiques et de simplification des procédures douanières au sein de la Zlecaf devraient être à l’origine de la plus grande part de la hausse des revenus, note la Banque mondiale.

Elle ajoute que la libéralisation des tarifs douaniers, de même que la réduction des barrières non tarifaires comme les quotas et les règles d’origine, permettrait d’augmenter les revenus de 2,4 %, soit environ 153 milliards de dollars. Les 292 milliards de dollars restants proviendraient de mesures de facilitation du commerce qui limitent les formalités administratives, abaissent les coûts de mise en conformité pour les sociétés commerciales et facilitent l’intégration des entreprises africaines dans les chaînes logistiques mondiales.

« La mise en œuvre réussie de la Zlecaf contribuerait, selon notre source, à amortir les effets négatifs du coronavirus sur la croissance économique, en soutenant le commerce régional et les chaînes de valeur grâce à la réduction du coût des échanges. À plus long terme, l’accord continental ouvrirait aux pays africains des possibilités d’intégration et de réformes favorables à la croissance ».

En remplaçant la mosaïque d’accords régionaux, le rapport souligne qu’en rationalisant les procédures aux frontières et en donnant la priorité aux réformes commerciales, la Zlecaf pourrait aider les pays africains à renforcer leur résilience face à de futurs chocs économiques.

Jely Group mobilise 6,6 milliards de FCFA complémentaires pour les PME ivoiriennes

Le cabinet Jely Group, spécialisé dans le financement et la restructuration des Petites et moyennes entreprises (PME) a mobilisé pendant le deuxième trimestre 2020, 6,6 milliards de FCFA (10 millions d’euros) au profit des PME ivoiriennes.Ces fonds, tout comme les précédents mobilisés par ce cabinet, ont été levés auprès d’institutions financières locales et internationales.

A fin avril 2020, rappelle-t-on, le cabinet avait déjà  mobilisé 5,03 milliards de FCFA (7,7 millions d’euros) au profit des PME ivoiriennes dont 20% décaissés en pleine crise sanitaire de la Covid-19.

Ce sont au total 11,6  milliards de FCFA (17,7 millions d’euros) qui ont été levés par Jely Group sur les 10 derniers mois, confirmant ainsi les propos de Mamadou Kouyaté, Managing Partner du cabinet.

« Le financement existe pour les PME, mais à condition qu’elles aient un minimum d’organisation et de bonne gouvernance », explique M. Kouyaté, ajoutant que « nous avons développé une méthodologie et une expertise qui nous permettent de transformer toute PME en entreprise rentable et pérenne ».

Poursuivant, il se félicite de la confiance des bailleurs qui permet à sa structure de lever des fonds même dans des situations difficiles.

Par ailleurs, sur la même période le cabinet est intervenu sur des missions de restructuration d’engagements bancaires pour le compte de PME actives dans la sous-région pour un encours global de 20 millions d’euros.

Tabaski: une fondation turque lance la distribution de 1 500 bœufs en Côte d’Ivoire

Turkye Diyanet, une fondation turque, a lancé vendredi à Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, la distribution de portions de viandes, en partenariat avec l’Association de la solidarité islamique en Côte d’Ivoire (ASICI), à l’occasion de la Tabaski et prévoit immoler 1500 bœufs au profit de 16 500 familles dans le pays.Selon Issa Kose, chef de la délégation de la  fondation Turkye Diyanet, venue superviser l’opération,  « pour cette année, c’est 1500 bœufs qu’ils offrent à la population de la Côte d’Ivoire » et ces dons proviennent de donateurs issus de l’organisation caritative. 

Le lancement de cette distribution a eu lieu dans une école primaire de la commune de Koumassi, première étape de la remise de portions de viandes aux populations. Ce don dénommé « Opération solidarité Tabaski 2020 » se poursuivra samedi et dimanche.     

Koné Mamoudou, responsable de la solidarité au sein de l’ASICI, indique que cette année, l’association a reçu plus de 1 000 bœufs à distribuer aux nécessiteux à travers la Côte d’Ivoire. Dans cette école à Koumassi, quelque 400 personnes étaient regroupées sur plus de 1 000 personnes concernées. 

Ces dons, dira-t-il, visent à pouvoir aider les plus démunis afin de pouvoir passer la fête de Tabaski, une célébration religieuse musulmane marquée par le sacrifice du mouton. A chaque période, la fondation déploie un trésor de dons pour accompagner les démunis. 

A Abidjan Sud, 200 bœufs devraient être immolés et distribués, outre Koumassi, à Marcory et à Port-Bouët. Au niveau d’Abidjan nord, 150 bœufs devraient être distribués à Abobo, Anyama, Yopougon, Adjamé et Attecoubé. 

A l’intérieur du pays, il est prévu une distribution de 150 bœufs dans la région du Sud Comoé, notamment à Grand-Bassam, Bonoua, Aboisso, et dans la région des Grands ponts, 200 bœufs, à distribuer à Dabou et Grand Lahou. Il est aussi prévu la régions des lagunes et des lacs.  

La Tabaski est une fête de partage. Valérie Kouamé Akissi, une non musulmane,  a toutefois reçu une portion de viande. Elle  remercie Dieu pour ce soutien de la fondation à des gens comme elle, démunis, priant Dieu de leur rendre cela au centuple.  

Quant à Adama Koné, un ferronnier, il s’est dit très content. Il confie avoir reçu ce don grâce à sa petite sœur, et cela devrait servir à soulager la famille qui comprend sept membres, durant quelques jours, via des mets.    

La Fondation Turkye Diyanet a, à son actif plusieurs activités réparties sur toute l’année, avec des dons pendant le mois de ramadan, des forages au profit de populations rurales, des aide aux orphelins et aux veuves. 

La sélection des bénéficiaires a été faite au travers de l’ASICI qui a sollicité des responsables communautaires aux fins de leur indiquer des nécessiteux, à qui des tickets ont été ensuite remis pour se présenter et récupérer leur portion de viande.

L’ASICI est une organisation apolitique, d’obédience religieuse musulmane qui mène des activités à caractère social, à l’endroit des populations défavorisées, sans distinction de race, d’ethnie, de religion ou de région. 

L’organisation a été créée par des jeunes dynamiques et volontaires, qui ont décidé par ce canal, de venir en aide aux couches défavorisées de la société à travers divers programmes, de partenariat et des projets avec des entités locales et internationales.