Le gardien sénégalais Edouard Mendy rejoint Chelsea

Le gardien des lions du Sénégal Edouard Mendy (28 ans), rejoint le club anglais de Chelsea pour cinq saisons et un transfert estimé à 30 millions d’euros bonus compris.Chelsea et Rennes ont officialisé le transfert ce jeudi après la visite médicale du joueur. A 28 ans, Edouard Mendy arrive en maturité dans sa carrière et s’offre une belle opportunité de briller au haut niveau.

« Je suis tellement excité de rejoindre Chelsea, a réagi l’intéressé sur le site du club. C’est un rêve pour moi de faire partie de cette équipe exceptionnelle et de travailler avec (son entraîneur) Frank Lampard et toute son équipe d’encadrement. J’ai hâte de rencontrer mes coéquipiers et j’ai hâte de commencer ».

Un montant record

Passé par Cherbourg, Marseille, Reims et Rennes, Edouard Mendy franchit un palier en rejoignant une équipe du big four en Angleterre. Son transfert estimé à 30 millions avec les bonus, fait du sénégalais, le gardien de ligue 1 le plus cher vendu à l’étranger.

Auteur d’une  saison 2019-2020 aboutie avec Rennes qu’il a rejoint à l’été 2019 pour 4 millions d’euros, Mendy devra saisir sa chance en cas de titularisation. Ces principaux concurrents dans la cage des Blues ne semblent pas s’être imposés en ce début de saison. L’expérimenté argentin Willy Caballero (38 ans), le tout jeune anglais Nathan Baxter (21 ans) et surtout l’Espagnol Kepa Arrizabalaga recruté pour une somme record de 80 millions d’euros, n’ont pas convaincu Franck Lampard.

Environnement, santé et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent entre autres du projet de dépollution de la baie de Hann, de la pertinence des tests Covid pour les voyageurs et du redécollage des activités économiques.Le Quotidien informe que « Lansana (Gagny Sakho) dépollue la baie de Hann (commune de Dakar) ». Dans un entretien accordé à ce journal, le Directeur Général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) indique que « les travaux vont durer entre 3 et 4 ans. Aujourd’hui, nous sommes sur 70 milliards F CFA de financement (avec) les Pays-Bas, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne (UE) et la Chine (comme) partenaires techniques et financiers ».

A en croire M. Sakho, s’exprimant dans Le Soleil, c’est « la crédibilité du Sénégal (qui) a convaincu les bailleurs à financer » ce projet. Poursuivant dans les colonnes du quotidien national, le DG de l’Onas explique que « la baie de Hann était la troisième baie la plus belle au monde. Il y avait un port naturel aux eaux calmes, claires et poisonneuses avec du sable fin et blanc. Une plage bordée de cocotiers. Malheureusement, elle est devenue impropre à la pêche et à la baignade ».

A propos des tests du coronavirus exigés aux voyageurs à l’Aéroport Blaise Diagne de Diass (AIBD, ouest), EnQuête souligne  qu’il y a « un parfum d’arnaque ». Ce test coûtant 40.000 F CFA « passe de moins en moins » selon ce quotidien. Pour le député de la diaspora, Mor Kane, « c’est une corruption qui ne dit pas son nom » là où Mamadou Ndiaye, le Directeur de la Prévention rappelle que « le Sénégal n’exige pas que les gens fassent un test avant de quitter le pays ».

De son côté, L’Observateur rapporte que « le Sénégal jette le remède malgache à la poubelle ». En effet, note ce journal, « le Covid Organics ne sera pas admis dans le protocole de soins des patients atteints du coronavirus ». Pour prendre cette décision, précise L’Observateur, le Sénégal a procédé à « l’analyse des études phases infra-cliniques qui ont été menées par différents professeurs pour déterminer la composition du produit, sa toxicité et ses effets potentiels ».

L’AS renseigne que le président de la République Macky Sall, afin de relancer l’économie frappée de plein fouet par la pandémie, « convoque sa task force mardi (prochain) ». « Un Conseil présidentiel se tiendra en présence de tous les acteurs et partenaires concernés », ajoute ce journal.

Pour sa part, Sud Quotidien fait savoir que « le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored) a installé, mercredi 23 septembre, son nouveau Tribunal des pairs ».

Sur le même sujet, Vox Populi annonce une possibilité de « recours » sur les décisions rendues par ce tribunal composé de « 12 membres ».

Economie et sécurité s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le point de presse du gouverneur de la banque centrale, la problématique de la création monétaire, l’émission d’obligations souveraines à l’international et le renforcement des mesures sécuritaires sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce jeudi. +Aujopurd’hui le Maroc+ souligne que dans sa sortie médiatique (en mode virtuel) à la suite de la tenue du Conseil de la banque centrale, le gouverneur Jouahri n’a pas mâché ses mots et en a profité pour envoyer des messages à distance en direction du gouvernement.

Gestion de la pandémie, plan de relance de l’économie, conduite de certaines réformes, cohérence et pertinence des politiques publiques… tout y est passé y compris la capacité de la majorité actuelle à faire preuve de solidarité pour soutenir les réformes, souligne la publication, notant que le patron de la banque centrale y a mis les formes mais il n’en demeure pas moins que ses messages, réflexions et recommandations étaient directs et limpides.

Abdellatif Jouahri sait de quoi il parle d’autant plus qu’il maîtrise parfaitement bien le sujet ayant lui-même été ministre des finances pendant longtemps et à des périodes des plus difficiles qu’ait traversées l’économie du pays, poursuit le quotidien, estimant que « ses messages à distance sont à méditer ».

Sous le titre «planche à billets», +l’Économiste+ souligne que pour de nombreux économistes, produire, imprimer de l’argent est la clef de la relance: plus il y aura d’argent, plus il y aura d’achats et le tour sera joué.

Hélas, ça ne marche pas comme cela, déplore le journal, notant que pour chaque billet de 100 DH, 66 DH vont devenir tout de suite des importations; car le Maroc importe deux fois plus qu’il n’exporte et sur les 33 restants, une partie filera dehors l’année suivante.

« Ce n’est pas fini. Le déficit de la balance commerciale va se creuser, alors que les recettes du tourisme sont au plus bas », prévient-elle, estimant que cette solution n’est pas la meilleure idée à mettre en œuvre surtout en ce moment.

La même publication révèle que « le ministère des Finances vient de procéder à une émission d’obligations souveraines à l’international ». Il assure que le département de tutelle est passé à l’acte en mandatant les banques conseils pour l’opération, mercredi 23 septembre.

Le journal affirme qu’il s’agit de Barclays, BNP Paribas, J.P Morgan et Natexis, qui l’avaient déjà accompagné lors de la précédente sortie de novembre 2019 qui lui a permis de lever 1 milliard d’euros à des conditions très avantageuses avec un taux d’intérêt de 1,5%.

Pour le quotidien, le recours au même consortium et le choix de ce timing pour sortir permettraient au Maroc de « décrocher les meilleures conditions de financement ». C’est dans cette optique que les banques conseils ont, selon le journal, déjà lancé l’appel à souscriptions auprès des investisseurs étrangers. Le quotidien croit savoir que « l’opération se fera exclusivement en euro sur deux maturités longues de 5 ans et 10 ans ». Le montant de la levée n’a cependant pas encore été divulgué.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les services de sécurité viennent de renforcer le contrôle de l’utilisation et de la vente du nitrate d’ammonium, ainsi que d’autres substances chimiques comme le soufre ou encore l’acide chlorhydrique.

Les autorités locales et les services de sûreté nationale, dont les renseignements généraux à travers le Royaume, ont ainsi reçu une note les invitant à resserrer le contrôle de la manutention et l’utilisation de ces composés chimiques.

Selon le quotidien qui cite des sources proches du dossier, le ministère de l’Intérieur, qui vient ainsi de diffuser ces nouvelles directives auprès de ses services extérieurs ainsi qu’auprès des services de la Direction Générale de la Sûreté Nationale au niveau de toutes les provinces et préfectures, veut empêcher que ces produits ne tombent entre les mains des milieux terroristes.

Le renforcement du contrôle du réseau de distribution de ces trois produits intervient après que les services du BCIJ ont pu neutraliser une cellule terroriste particulièrement dangereuse composée de cinq membres. Ces éléments terroristes, arrêtés dans quatre villes différentes étaient justement en possession de quantités suffisantes de ces produits chimiques pour confectionner des engins explosifs.

La BERD débloque 20 millions de dollars pour les exportateurs et importateurs présents au Maroc

La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a octroyé une ligne de financement du commerce extérieur de 20 millions de dollars à crédit agricole du Maroc (CAM), pour soutenir les exportateurs et importateurs présents dans le Royaume.« Il s’agit du premier partenariat de la BERD et du Crédit Agricole du Maroc », indique un communiqué de CAM, ajoutant que cette ligne de financement du commerce extérieur, multidevise et non-engagée, sera déployée pour émettre des garanties en faveur des banques confirmatrices et pour fournir un financement en devise destiné à des transactions commerciales d’exportations ou d’importations.

Cette enveloppe s’inscrit dans le cadre du Programme de facilitation des échanges (TFP) de la BERD. En intégrant le TFP, CAM a ainsi accès à un réseau de plus de 100 banques émettrices et 800 banques confirmatrices partenaires de la BERD.

Cette ligne offrira également au CAM une enveloppe de financement en devise visant l’accompagnement de ses clients importateurs et exportateurs.

Quatrième Banque de la place, le CAM présente aujourd’hui un total bilan de plus de 10 milliards € et un encours de crédits de 8 milliards d’euros dont plus de la moitié est affectée au secteur agricole, agroalimentaire et aux activités économiques en milieu rural.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD et l’un de ses pays d’opérations depuis 2012. À ce jour, la BERD a investi près de 2,5 milliards d’euros au Maroc dans le cadre de 66 projets.

Côte d’Ivoire: 15 pro-Soro en détention seront libérés (avocat)

Quinze proches de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, incarcérés depuis décembre 2019, seront libérés, a indiqué mercredi à APA Me Lamine Diarrassouba, l’un des avocats des pro-Soro détenus.Me Diarassouba qui affirme avoir appris cette décision de justice, dit toutefois attendre l’acte du parquet. Il évoque trois députés qui devraient recouvrer également la liberté parmi ces pro-Soro en détention.

A la suite d’un retour avorté de M. Soro à l’aéroport d’Abidjan, en provenance de Paris Le Bourget le 23 décembre 2019, un mandat d’arrêt avait été requis contre lui pour complot contre l’autorité de l’Etat. Et dans la foulée, 17 de ses proches dont cinq députés ont été arrêtés.   

M. Soro, condamné le 28 avril 2020 à 20 ans de prison ferme, avec 4,5 milliards Fcfa d’amende et à 5 ans de privation de droits civiques pour complicité de détournement de deniers publics, a eu son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 rejeté le 14 septembre 2020 par le Conseil constitution. 

Il était était également poursuivi pour atteinte à l’autorité de l’Etat. Dans ce contexte, des proches de l’ex-chef de l’Assemblée nationale dont des députés ont été arrêtés en décembre 2019 pour « trouble à l’ordre public, diffusion de nouvelle fausse et atteinte à l’autorité de l’Etat ». 

 La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples avait ordonné le 22 avril 2020 à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat contre M. Soro et les mandats de dépôt décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt.  

Cette juridiction a à nouveau ordonné mi-septembre 2020 à l’Etat ivoirien de « surseoir à l’exécution de tous les actes pris à l’encontre de Guillaume Soro », afin de lui permettre de se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dont le processus est très engagé. 

Alassane Ouattara boucle le tour de la Côte d’Ivoire par la Marahoué

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara boucle le tour de la Côte d’Ivoire par la région de la Marahoué (Centre-Ouest) où il est arrivé, mercredi, pour la dernière étape des visites d’Etat qu’il a entamées en 2012, un an après son arrivée au pouvoir, a constaté sur place un journaliste de APA.Dès son accession au pouvoir en 2011, Alassane Ouattara a promis de faire le tour des 31 régions que compte le pays pour toucher du bout des doigts les réalités du pays profond afin d’y administrer des solutions .

Au moment où il achève dans quelques semaines son deuxième quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire,  M. Ouattara tient sa promesse sur ce plan avec cette 31è visite d’Etat dans le pays. En une décennie, il aura sillonné toutes les 31 régions du pays.

« Je suis heureux d’être à Bouaflé pour la visite d’État dans la Marahoué. La Marahoué c’est chez nous, c’est chez moi » a déclaré Alassane Ouattara à son arrivée à Bouaflé, ajoutant que cette visite d’Etat est une « promesse » faite à «mon jeune frère Charles Koffi Diby (ex-président du Conseil économique, social, environnemental et culturel)» décédé il y a quelques mois, et avec qui « nous avons inauguré le pont de Bouaflé en 2015 ».

«Je suis venu également pour tenir la promesse faite aux populations de visiter la Marahoué à l’occasion des mandats qui m’ont été confiés par nos compatriotes », a poursuivi le président ivoirien, soulignant que cette «belle région» a un «potentiel important».

« Nous avons effectué beaucoup de travaux dans différents secteurs au cours des dernières années que je viens voir. Je viens aussi écouter les populations, connaître leurs préoccupations et voir ce que nous pouvons faire de mieux. Nous sommes au service de nos concitoyens », a conclu M. Ouattara.

Après l’accueilli populaire dont il a bénéficié, le président ivoirien a présidé un Conseil de ministres à la préfecture de Bouaflé, le chef-lieu de la région.

 Alassane Ouattara est attendu jeudi à Sinfra pour son premier meeting avant de mettre le cap sur Zuénoula le lendemain. Le meeting de clôture de cette visite d’Etat est prévu samedi au stade municipal de Bouaflé.

Le déficit budgétaire plombe les activités du Parlement de l’Afrique de l’Est

Les membres de l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est (EALA) ont suspendu tout débat sur le budget annuel 2020/21, exigeant le paiement de leurs indemnités en retard depuis mars 2020, selon une correspondance officielle dont APA a obtenu copie mercredi.L’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est est un organe de la Communauté de l’Afrique de l’Est composée de législateurs du Burundi, du Kenya, du Rwanda, du Sud Soudan, de l’Ouganda et de la Tanzanie. 

Les rapports indiquent que les indemnités non payées se sont accumulées pour atteindre 2,5 millions de dollars, reflétant le manque de liquidités auquel est confronté le bloc régional. 

Dans une lettre datée du 14 septembre adressée au président de l’EALA, Martin Ngoga, le président de la commission des questions générales, Denis Namara, a publié un avis suspendant ses réunions jusqu’à ce que les questions soient traitées. 

« Lors de sa réunion du 14 septembre, la commission a décidé de suspendre l’examen des prévisions budgétaires jusqu’au paiement de tous les arriérés dus aux membres et au personnel pour les activités entreprises entre les mois de mars et juin 2020 », peut-on lire dans la lettre de M. Namara. 

Les députés de l’EALA souhaitent également être payés pour toutes les séances qu’ils ont entreprises après le mois de juin, qui ont marqué le début de l’exercice en cours. 

La plupart des organes de la Commission est-africaine sont paralysés, les employés ayant des millions de dollars d’arriérés de salaires, suite à un retard du budget annuel qui est censé avoir autorisé le retrait des fonds.

Lutte contre la Covid-19: le projet « Concept Togo Objectif 0 » lancé

Le directeur général de Nana FM et de Nana média culture,  Affognon Ferdinand a procédé au lancement du projet « Concept Togo Objectif 0», au cours d’une conférence de presse animée le lundi 21 septembre à Lomé.

Le projet « Concept Togo Objectif 0 » est conçu pour contribuer à la lutte contre la pandémie du coronavirus (COVID 19). Il a pour  but d’informer la population de l’existence de la maladie et de continuer à les sensibiliser sur le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement, afin de parvenir à  l’objectif zéro contamination,  zéro décès et zéro stigmatisation.

Dans sa déclaration liminaire, M. Affognon a indiqué qu’il est  convaincu  que l’objectif zéro peut être atteint si les médias conjuguent leurs efforts. Il a rappelé les différentes activités culturelles menées par son association au début de la pandémie au tour du thème « combattre et vaincre la COVID 19, un engagement de tous » qui s’inscrivent toujours dans le cadre de la lutte contre la propagation de ce virus.

M.Affognon a félicité les médias, les forces de l’ordre et le corps médical pour le travail abattu avec beaucoup de risque pour pouvoir servir la population dans la lutte contre la pandémie et les a invités à être ensemble pour l’atteinte de l’objectif 0, en rassurant la population que la COVID 19 n’est pas une maladie de honte, de malédiction, mais une maladie comme le paludisme dont on souffre habituellement. L’orateur a exhorté les médias à amener la population à être solidaire pour éviter la stigmatisation.

Le directeur général de Nana FM a demandé au gouvernement de mettre plus de moyens et de financement à la disposition des forces de l’ordre et du corps médical  pour le bon déroulement des activités, de faire le dépistage gratuit et exhorté les médecins à informer les parents des malades de leurs décès pour que ceux-ci prennent des dispositions pour les funérailles.

Le conférencier a saisi cette occasion pour livrer son propre témoignage à l’assistance. « Aujourd’hui je suis moi-même un témoignage vivant de la maladie. Sans avoir présenté aucun signe ou symptôme de la maladie,  J’ai été dépisté positif et traité. C’est donc pour dire que nous pouvons gagner le pari si nous respectons les mesures barrières. C’est à la fois un devoir et une responsabilité pour moi de témoigner et de servir la population en lui  apportant l’information juste, vrai et utile que la maladie existe », a-t-il précisé.

L’Assemblée nationale a débattu de l’orientation budgétaire 2021-2023

La commission des finances et du développement économique de l’Assemblée nationale a débattu, le mardi 22 septembre au siège de cette institution à Lomé, de l’orientation budgétaire 2021-2023 qui préfigure l’essentiel des priorités à afficher dans le projet de budget gestion 2021.

Ce débat d’orientation budgétaire entre dans le cadre des dispositions de la loi organique relative aux lois des finances. Il intervient dans un contexte marqué par l’impact néfaste de la pandémie de coronavirus sur l’économie mondiale. Il est dirigé par le président de cette commission, le député Mawussi Djossou Semodji, en présence des membres du gouvernement.

Pour la deuxième année consécutive, ces discussions ont permis à ces parlementaires de débattre de l’évolution de la situation financière du pays sur les trois prochaines années. Ceci, pour disposer de temps de réflexion nécessaire pour délibérer sur le projet de budget qui sera déposé par le gouvernement.

Les travaux ont également permis de faire le bilan à mi-parcours de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie du pays dans son ensemble et plus particulièrement sur les finances publiques. La commission a aussi analysé les engagements pluriannuels envisagés, la structure et la gestion de la dette avant le vote du budget 2021. Elle s’est planchée, en outre, sur le positionnement des dépenses publiques afin d’envisager les ajustements nécessaires pour maintenir le cap des grandes priorités de développement et de débattre sur la meilleure adaptation des axes prioritaires du Plan national de développement (PND) 2018-2022.

Pour le président de la commission des finances et du développement économique, cette rencontre est une innovation de la loi organique adopté en 2014. Cette loi, a-t-dit le député Semodji, demande qu’avant que le gouvernement n’introduise la loi de finances pour une année donnée, il prépare un document de programmation budgétaire et économique pluriannuels qui doit être soumis au débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale. Selon lui, dans ce document, le gouvernement donne un profil des recettes et des dépenses sur 3 ans dans le cadre de l’évolution de la situation économique du pays.

M.Semodji a souligné qu’avec la COVID-19, il urge d’œuvrer ensemble pour une bonne capacité de mobilisation des ressources en vue d’une relance forte, en gardant à l’esprit, la perspective d’un développement durable partagé. Il a fait savoir qu’un rapport contenant des recommandations relatives au profil à donner aux recettes et dépenses des trois années sera élaboré en plénière et envoyé au gouvernement dans les jours à venir.

La BIDC signe un accord de financement de 32,8 milliards FCFA avec ORAGROUP

La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a signé, le mardi 22 septembre à son siège à Lomé, un accord de financement d’un montant de 50 millions d’Euros soit environ 32,8 milliards FCFA avec ORAGROUP dans le cadre de la promotion des Petites et Moyennes Entreprises et Industries (PME/PMI) dans les pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA).

La ligne de crédit de 50 millions d’Euros permettra à ORAGROUP de financer des PME/PMI dans l’espace communautaire. Environ 34 PME/PMI vont bénéficier de ces financements avec un ticket moyen de l’ordre de 1,03 milliards FCFA. L’investissement permettra de créer 818 nouveaux emplois permanents tout en favorisant la relance économique en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus.

L’engagement de la BIDC au profit de ORAGROUP participe à la mise en œuvre du nouveau modèle économique de la banque communautaire ouest africaine et de sa stratégie d’intervention dans le secteur privé et s’inscrit dans l’optique de soutenir le groupe bancaire partenaire à renforcer son expertise pour bien accompagner le secteur. Cet accord de financement entre les deux institutions bancaires démontre leur volonté d’agir ensemble afin de maximiser les investissements qui s’inscrivent en cohérence avec l’agenda multilatéral du développement durable.

La cérémonie a été marquée par les signatures et échanges de documents entre le président de la BIDC, Dr George Agyekum Nana Donkor et l’Administrateur directeur général de l’ORAGROUP, Ferdinand NGon Kemoum.  C’était en présence des cadres des deux institutions bancaires.

Le président de la BIDC a affirmé que l’accord de financement de 50 millions d’Euros permettra à ORAGROUP d’alimenter ses filiales pour financer des projets et programmes dans plusieurs secteurs notamment le tourisme, l’éducation et la santé. Il s’agit, selon Dr Nana Donkor, d’une contribution de la Banque communautaire pour la relance de l’économie dans les Etats de la région impactée par la crise sanitaireIl s’est dit confiant que ce financement de la BIDC permettra d’appuyer les efforts déjà engagés par ORAGROUP pour la promotion des PME/PMI dans la sous-région. Il a justifié l’accord par le fait que les deux institutions bancaires ont les mêmes visions de développement et travaille dans le même sens.

L’administrateur directeur général de l’ORAGROUP a indiqué que le financement servira à accompagner sur le long terme les PME/PMI les plus performantes, créatrices d’emplois et de richesses dans les pays de présence de la banque. Pour M. NGon Kemoum, cet accord est l’aboutissement d’un processus rigoureux mise en place et validé par la BIDC qui a permis d’identifier les PME qui nécessitent un appui. Il a estimé que le moment était indiqué pour être aux côtés des entreprises qui, pour certaines, ont souffert des effets de la crise sanitaire et, pour d’autres, ont trouvé de mauvaises opportunités. « Notre conviction chez ORAGROUP, c’est que la pandémie de la Covid 19 nous donne une espèce de leçons pour travailler dans le sens de dépendre moins des autres et à être un peu autonome », a dit M. NGon Kemoum. Il a remercié la BIDC pour cet accompagnement.