Finale de la ligue des champions d’Afrique 2019: le TAS rejette l’appel du WAC

Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu sa décision finale dans le cadre de la procédure d’arbitrage entre le club marocain du Wydad Athletic Club (WAC), la Confédération Africaine de Football (CAF) et l’Espérance Sportive de Tunis (« EST », Tunisie) concernant la décision rendue le 15 septembre 2019 par le Comité d’appel de la CAF confirmant la décision du Jury disciplinaire de la CAF du 7 août 2019.Le TAS a rejeté l’appel et confirmé intégralement la décision du Comité d’appel de la CAF. Par conséquent, l’Espérance Sportive de Tunis reste le vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF 2018/2019.

La Formation du TAS a établi en particulier que la décision des joueurs du WAC de ne pas reprendre la partie après l’interruption de la finale retour à la 59e minute du match constituait bien un abandon au sens de l’article 148 du Code disciplinaire de la CAF et que le Comité d’appel de la CAF avait confirmé à bon droit la décision du Jury disciplinaire de déclarer que le WAC avait perdu la finale retour par forfait. En conséquence, la Formation du TAS a rejeté l’appel, décide le TAS dans un communiqué publié ce jeudi sur son portail.

Pour rappel, La finale de la Ligue des Champions de la CAF 2018/2019 a été disputée par le WAC et l’EST sur deux matches aller-retour. Les deux équipes avaient fait match nul 1-1 lors de la finale aller à Rabat/Maroc le 24 mai 2019.

Le match retour a eu lieu à Radès le 31 mai 2019 et a été gravement perturbé par des incidents sur et en-dehors du terrain. Le match fut ensuite définitivement interrompu suite à la décision du WAC de ne pas reprendre la partie et l’EST fut déclarée vainqueur du match et par conséquent vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF 2018/2019.

Le 5 juin 2019, le Comité exécutif de la CAF a toutefois ordonné aux deux clubs de rejouer le match retour de cette finale sur terrain neutre. Cette décision fut finalement annulée par le TAS le 31 juillet 2019, suite à des appels des deux clubs.

Le 7 août 2019, le jury disciplinaire de la CAF a décidé de sanctionner le WAC en ordonnant la défaite par forfait du match retour de la finale et en imposant une amende totale de 35.000 dollars pour l’abandon du match et pour l’utilisation de fumigènes par ses fans.

Le WAC a déposé un appel contre cette décision auprès du Comité d’appel de la CAF, appel qui a été rejeté le 15 septembre 2019. Ensuite, le WAC a déposé un appel auprès du TAS contre cette dernière décision de la CAF.

Covid-19 au Sénégal: 27,4 % des entreprises formelles en arrêt momentané d’activité (enquête)

Une enquête réalisée auprès des entreprises du secteur formel sénégalais afin de recueillir leurs intentions d’investissement post-covid-19, montre que 27,4 % d’entre elles ont connu un arrêt momentané d’activité.L’étude, menée sur un échantillon de 792 unités, révèle que les petites unités, avec une moyenne de 30,9 %, ont été les plus touchées. 

Plus en détails, le document montre que le phénomène est plus ressenti dans les secteurs des hôtels, bars et restaurants (50,2 %), des services fournis aux entreprises (31,7 %), des services personnels et divers (29,7 %), du commerce (27,2 %), des autres industries (25,5 %) et des transports (24,3 %).

Cet arrêt momentané d’activité a été essentiellement motivé par la fermeture des frontières (36,6 %), la fermeture des marchés, des écoles et des universités (33,0 %), le problème de financement (32,0 %), le problème d’approvisionnement en matières premières (28,0 %) et les difficultés d’écoulement de la production (21,7 %), soulignent les enquêteurs de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

La crise sanitaire n’étant pas encore terminée, ce rapport sur les intentions d’investissement post covid-19 des entreprises réalisée par l’ANSD, en appui au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), ne couvre que la période allant jusqu’à fin juin 2020.

Agriculture, tourisme et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment sur la stratégie « génération verte », la crise du secteur touristique et les enfants contaminés par la Covid-19.Sous le titre « Génération verte », +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que la nouvelle stratégie « Al Jayl Al Akhdar » est tombée à point nommé pour donner un nouvel élan au secteur agricole national.

Cette stratégie commence déjà à donner ses fruits au point que les bailleurs de fonds européens n’hésitent pas à accompagner ce chantier marocain, relève le journal, notant qu’elle fait le pari de l’émergence d’une nouvelle génération de projets et une nouvelle classe moyenne.

Si la production agricole répond à la demande locale et arrive à se frayer un chemin à de nombreux pays dans tous les continents, il est question aujourd’hui de maintenir le cap et capitaliser sur les acquis pour viser encore plus haut et plus loin, préconise-t-il.

Pour sa part, +Al Bayane+, écrit qu’il est bien évident que le tourisme a subi un coup dur en ces moments de crise de santé, relevant qu’un bon hiver ne serait avantageux que si l’on préparait bien en avance.

On se demanderait alors, pourquoi on ne s’était guère remué au début de la pandémie, alors que toutes les opportunités s’étaient données pour anticiper sur les marchés à toucher et les opérateurs à convaincre, se demande l’éditorialiste.

« Notre pays avait bien cette aubaine en mains, mais les décideurs s’étaient dérobés de leur mission au moment opportun et en mordent, sans doute, les doigts après avoir raté le coche », déplore-t-il, estimant que la relance du tourisme est tributaire à présent de l’effort, de la synergie et de la performance de toutes les composantes régionales.

+Al Ittihad Al Ichtirtaki+ rapporte qu’un total de 2420 enfants des deux sexes ont été contaminés par la Covid-19 depuis le début de la pandémie jusqu’à la semaine dernière, soit 2,8% des cas actifs.

Tous les enfants infectés ont guéri et ceux qui sont encore hospitalisés se portent bien et qu’aucun enfant n’est admis dans les services de soins intensifs. Un seul décès est à déplorer parmi cette catégorie. Il s’agit d’une nourrisson âgée de 17 mois qui souffrait d’autres complications sanitaires. 95% des enfants infectés ont été contaminés par des adultes.

Covid-19: la Namibie met fin à l’état d’urgence

Le président Hage Geingob n’a pas prolongé l’état d’urgence de six mois qui a pris fin hier jeudi et a promis d’annoncer de nouvelles réglementations pour guider la conduite du public dans un contexte de menace imminente d’une résurgence des cas de coronavirus.Dans un discours à la nation jeudi soir, M. Geingob a déclaré que l’état d’urgence qu’il avait décrété le 17 mars a réussi à contenir la propagation du coronavirus et ne sera pas prolongé à son expiration le 17 septembre à minuit.

« Pour aller de l’avant, nous allons surveiller la situation pendant une période de 14 jours afin de déterminer la voie à suivre dans le cadre d’une nouvelle dispense », a déclaré M. Geingob, ajoutant: « Lorsque cela est justifié, des mesures appropriées seront mises en place ».

Il a noté que la décision de ne pas prolonger l’état d’urgence a été prise après avoir pris en compte l’impact du coronavirus sur l’économie.

« Le virus est mortel, mais nous sommes également conscients que la pauvreté tue », a-t-il déclaré.

Il a exhorté les Namibiens à rester vigilants, avertissant que le pays n’était pas encore sorti du bois.

La capitale Windhoek a enregistré hier 62 nouveaux cas de Covid-19, portant le total dans le pays depuis mars à 10.078 cas dont 108 décès.

Société et justice au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le bilan de la visite de Macky Sall en banlieue dakaroise et la convocation du magistrat Souleymane Téliko par la tutelle.Le quotidien national Le Soleil titre sur « les mesures fortes de Macky Sall pour Keur Massar », en marge de sa visite hier dans des zones inondées de la banlieue dakaroise.

« Macky est venu, a promis et est parti », souligne L’AS, reprenant l’annonce de « l’enveloppe de 30 milliards déjà disponible » pour la commune de Keur Massar qui « sera érigé en département ».

Cependant, « le président ne peut pas arrêter le ciel », a prévenu le chef de l’Etat dans Vox Populi. Il a appelé en outre pour que « nous cessions de donner des lotissements dans des zones de cuvette ».

« Nous avons beaucoup fait, mais ce n’est pas suffisant », a-t-il poursuivi, ajoutant que « l’urgence (est de) sortir les eaux des maisons et des quartiers ».

Le Quotidien voit, dans les annonces fortes contre les inondations, un « plan de pompage de Macky » qui prévoit 30 milliards pour sortir les populations des eaux. Le journal explique également « les enjeux politiques » de la décision d’ériger la commune de Keur Massar en département.

EnQuête titre sur la convocation de Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), par l’Inspection générale de l’administration judiciaire (IGAJ). Cette situation met « les magistrats en ordre de bataille », avec les comités de ressort de Dakar, Thiès et Saint Louis qui « sont entrés dans la danse ». Ils dénoncent une « tentative de musellement de l’UMS et de son président ».

Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, précise toutefois que « c’est une affaire des juges et le garde des Sceaux (qu’il est) n’a rien à voir là-dessus ».

Cependant, L’Observateur note que « Khalifa Sall fait convoquer le magistrat Souleymane Téliko à l’IGAJ ». Des commentaires faits sur le procès de l’ancien maire de Dakar « sont les réelles raisons de cette convocations », souligne le journal, qui livre par ailleurs son « enquête sur François Collin, le fantôme du Palais ».

Ancien vérificateur général de l’Inspection général d’Etat et nouveau secrétaire général adjoint de la présidence, le fils de Jean Collin était « honni par Wade », mais « réhabilité par Macky ».

Libération titre sur « le scandale (que constitue la société) AGS » faisant que le Port autonome de Dakar (PAD) est « presque à l’arrêt ».

Sur la condamnation de l’ancien président de l’athlétisme mondial, le Sénégalais Lamine Diack, son fils Massata Diack souligne dans Stades que « nous sommes déterminés à laver son honneur ».

Le journal s’interroge par ailleurs sur les transferts bloqués des internationaux sénégalais, à l’image de Kalidou Koulibaly, Ismaila Sarr, Sadio Mané, Mbaye Niang ou Keita Baldé, se demandant si « les Lions sont trop chers ».

Mais selon Record, le Paris Saint Germain a « fait une offre pour Koulibaly », soit une proposition de plus de 38 milliards FCFA. Mais son club Naples « réclame toujours 52 milliards ». Ce qui a fait que Manchester City s’est « agacé » avant de « s’éloigner ».

Sur le classement FIFA du mois de septembre, le journal note que les Lions sont « indéboulonnables en Afrique ». Stades fait remarquer pour sa part que le Sénégal a passé « 22 mois au sommet de l’Afrique », se lançant désormais « à l’assaut du record de la Côte d’Ivoire ».

Atlantique Assurances indemnise des agriculteurs sinistrés en Côte d’Ivoire

Atlantique Assurances, une filiale du groupe Banque Centrale populaire ( BCP) en partenariat avec la société Ivoire Coton, a procédé au paiement des indemnités aux agriculteurs assurés déclarés sinistrés durant la campagne cotonnière 2019-2020 dans plusieurs localités ivoiriennes, notamment Goulia, Odiénné, Boundiali et M’Bengué.Selon une note d’information transmise jeudi à APA,  ces indemnités visent à dédommager les agriculteurs souscripteurs de l’offre «Atlantique Assur’ Coton» pour des pertes de rendement liées aux conditions météorologiques. A l’occasion de ces cérémonies d’indemnisation, souligne la note,  cette compagnie d’assurance « a réitéré son engagement et sa vocation à apporter une réponse immédiate» permettant de préserver les revenus des assurés en cas de sinistre ». 

Lancée en 2019, cette offre d’assurance « inédite et innovante», est  dédiée au marché de l’assurance agricole en Côte d’Ivoire. Elle couvre l’assuré contre tout risque de baisse de rendement due aux facteurs climatiques, garantissant ainsi le crédit intrant contracté par l’exploitant.

Présidentielle 2020 : « ma candidature est ferme, irréductible et irrévocable » (Soro)

L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a déclaré jeudi à Paris que sa candidature à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, rejetée par le Conseil constitutionnel, est « ferme, irréductible et irrévocable ».« Ma candidature est ferme, irréductible et irrévocable », a dit Guillaume Soro face à la presse dans un hôtel à Paris, où il séjourne actuellement, annonçant qu’il « visiterait sous peu » à Muhammadu Buhari, le président du Nigéria. 

En dépit du rejet de son dossier de candidature par le Conseil constitutionnel pour non-conformité au Code électoral, M. Soro a affiché son intention de vouloir participer à ce scrutin pour gouverner son pays en consolidant la démocratie et l’Etat de droit.

M. Soro a déploré l’arrestation de plus de 200 personnes dont 60 de son mouvement politique, suite à de récentes manifestations éclatées en Côte d’Ivoire d’individus se réclamant notamment de l’opposition et qui dénoncent un « troisième mandat » de Alassane Ouattara.

Poursuivi pour détournement de deniers publics, blanchiment d’argent et recel, M. Soro a été à l’issue de la procédure reconnu coupable et condamné à 20 ans de prison ferme, et au paiement d’une amende de 4,5 milliards Fcfa,  et cinq ans de privation de droits civils et civiques.   

Il s’agit d’un « procès fictif et expéditif », s’est insurgé M. Guillaume Soro qui estime qu’ « il n’y a aucune charge » et le dossier judiciaire le visant est « vide » tout en appelant à son intégration sur la liste électorale. 

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonné mardi à l’Etat de Côte d’Ivoire de « lever les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu » à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans une ordonnance. 

Pour M. Soro, le Conseil constitutionnel a « obéi au pouvoir exécutif », qualifiant sa décision de « forfaiture » pour avoir « donné leur aval au coup d’Etat constitutionnel voulu par M. Alassane Ouattara ».

L’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne et ancien Premier ministre, Guillaume Soro, a appelé à une unité d’actions de l’opposition à cette élection présidentielle afin de remporter ce scrutin que le Rhdp, le parti au pouvoir envisage de gagner au premier tour en « un coup K.O ». 

Une femme après 30 ans « est à risque» au cancer du sein ( Cancérologue)

Une femme âgée de plus de 30 ans est une femme à risque au cancer du sein, a prévenu jeudi à Abidjan, Pr Innocent Adoubi , cancerologue et directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer ( PNLCa).« Le facteur de risque que nous pouvons retenir c’est l’âge. Une femme après 30 ans est une femme à risque de cancer du sein. Lorsqu’on parle de risque, il faut différencier le risque de la cause. Il faut que toutes les femmes après 30 ans puissent consulter des spécialistes une fois par an », a conseillé Pr Adoubi. 

Il s’exprimait  dans une cérémonie  de lancement de la 4è édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer (JMMC) organisée par l’ONG Écho Médias et  prévue les 08 et 09 octobre prochains à Abidjan. 

Poursuivant, le cancérologue a souligné qu’en  Côte d’Ivoire,  au niveau du registre du cancer d’Abidjan  qui recense tous les nouveaux cas de cancer chaque jour à Abidjan et dans les périphéries, environ 2669 cas sont enregistrés. 

«  Et sur les 2669 cas, 50% des patients meurent dans la première année. C’est-à-dire autour de 1200 à 1300 femmes qui meurent du cancer du sein chaque année», a-t-il ajouté. Au-delà de l’âge, Pr Adoubi a énuméré également plusieurs autres facteurs à risque du cancer du sein chez la femme dont le stress et le fait ne pas enfanter. 

« La dimension psychologique du cancer du sein est une chose importante à prendre en compte. Il faut dédramatiser le cancer du sein», a invité Pr Adoubi. 

« Nous pensons que  la communication peut changer les comportements. Les objectifs des JMMC, c’est de mobiliser les médias sur les effets et les causes du cancer du sein. C’est également d’informer les populations, dépister les femmes et obtenir des donations en vue de soutenir les victimes du cancer du sein», a expliqué de son côté, Léah Muriel Guigui, la présidente de l’ONG Échos Médias. 

Dévoilant le contenu des JMMC 2020, Mme Guigui a annoncé qu’elles seront meublées de conférences, de dépistages gratuit d’une centaine de femmes et un concert pour lever des fonds. 

Quant à Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur), il s’est félicité de l’initiative de l’ONG Écho Médias, exhortant les journalistes à accompagner cette action pour lutter contre le cancer du sein. 

Créée en 2017, l’ONG Écho Médias, regroupe des acteurs des médias pour lutter contre les différents types de cancer, notamment le cancer du sein et celui du col de l’utérus.  

Nigéria : vers le déploiement de ressources aériennes pour la sécurité maritime

Les ressources aériennes du Nigeria acquises dans le cadre du projet Deep Blue, également appelé Infrastructure nationale intégrée de sécurité et de protection des voies navigables, domiciliées auprès de l’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritimes (NIMASA), sont prêtes à être déployées par l’armée de l’air nigériane pour soutenir l’effort de sécurité maritime du gouvernement.Le chef d’état-major de l’armée de l’air du Nigeria, le maréchal Sadique Abubakar, l’a annoncé lors de la visite de travail au siège de l’armée de l’air nigériane à Abuja du directeur général de la NIMASA, le Dr Bashir Jamoh.

 Le directeur général de la NIMASA avait demandé que des dispositions adéquates soient prises pour recevoir et déployer les deux avions de mission spéciale attendus dans le pays dans les prochains mois.

 Tout en félicitant la direction de l’armée de l’air nigériane pour son engagement dans le développement des capacités, le Dr Jamoh a déclaré que la NIMASA était déterminée à assurer le succès du projet Deep Blue avec une coopération adéquate de toutes les parties prenantes.

 « Nous avons reçu deux véhicules aériens sans pilote (UAV), et les deux avions de mission spéciale devraient arriver au Nigeria avant la fin de l’année. Les défis liés à la pandémie de Covid-19 ont retardé la formation spéciale du personnel pour l’utilisation de ces moyens aériens, mais nous avons trouvé un moyen de les contourner. Nous continuerons à rechercher votre partenariat pour sécuriser le domaine maritime nigérian », a déclaré jeudi la NIMASA, citant le Dr Jamoh.

 Le Dr Jamoh a révélé que 17 bateaux d’interception rapides, 15 véhicules blindés et deux navires de mission spéciale faisaient partie des ressources terrestres et maritimes déjà sur le terrain et que tout le monde devait être sur le pont pour sécuriser l’environnement maritime du pays et changer toutes les histoires négatives.

 En réponse, le maréchal Abubakar a déclaré que la NAF avait maintenu une relation cordiale de longue date avec le NIMASA, avec un protocole d’accord sur la surveillance aérienne maritime et le renseignement signé en 2013. Il a ajouté que, bien que le protocole d’accord se soit écoulé, la NAF a continué à jouer un rôle crucial dans la sécurité maritime, en travaillant en étroite collaboration avec la marine nigériane et le NIMASA. 

Le maréchal Abubakar a révélé que la NAF avait récemment créé un groupe de reconnaissance de combat (203 CRG) dans l’État de Gombe, principalement pour faire face aux défis de sécurité dans le Nord-Est et dans d’autres parties du Nord.

 Il a déclaré que les drones qui seraient déployés avec le 203 CRG pourraient être déplacés dans n’importe quelle partie du pays, y compris sur les côtes, en particulier compte tenu de la place cruciale de l’environnement maritime pour la survie du pays.

 « En effet, nous travaillons à la mise en place d’ailes de drones à Lagos, Calabar et Port Harcourt pour aider d’autres agences de sécurité à maintenir la sécurité de l’environnement maritime », a-t-il déclaré.

 Abubakar a assuré au patron de la NIMASA que l’armée de l’air ferait tout ce qui est en son pouvoir pour s’associer à NIMASA sur le projet Deep Blue, assurant que le gouvernement fédéral fait tout ce qui est humainement possible pour sécuriser le Nigeria et sa population.

 Le projet Deep Blue est un projet de sécurité maritime, qui vise à lutter de manière globale contre l’insécurité dans les eaux territoriales et la zone économique exclusive du Nigeria, jusqu’au golfe de Guinée.

Côte d’Ivoire: le régulateur invite la presse à « ne pas être le levain » d’une crise électorale

Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), l’organe de régulation des médias dans le pays, Samba Koné, a invité jeudi à Abidjan, la presse ivoirienne à « ne pas être le levain » d’une crise électorale dans le pays où la tension est de plus en plus perceptible à l’approche du 31 octobre, la date constitutionnelle de l’élection présidentielle.« Nous allons appliquer la loi. Les journalistes qui se mettront au travers de la loi  seront sanctionnés. Nous souhaitons que la presse ne soit pas le levain de ce qui pourrait arriver et que nous ne souhaitons pas», a dit M. Koné parlant de la couverture du processus électoral par les médias.

 Il s’exprimait à la seizième édition de la tribune de l’Agence ivoirienne de presse ( AIP, service public), un forum d’échanges dont il était l’invité.

« Nous ne pouvons pas faire ce métier en incitant les gens à la haine et à la révolte. Je souhaite que les journalistes demeurent professionnels et restent dignes. », a poursuivi le président de l’ANP, estimant « qu’il n’y a pas de société démocratique sans médias ».

 Parlant auparavant du rapport de la presse avec les réseaux sociaux, M. Koné a soutenu que ces nouveaux médias sont aujourd’hui « une opportunité » pour les journalistes. Cependant, il a invité  les journalistes à avoir un recul nécessaire vis-à-vis des informations diffusées sur les réseaux sociaux en les vérifiant.

Dans la foulée, le président de l’ANP a fait savoir que  sur 147 sites d’informations sont  répertoriés dans le pays dont seulement 44 sont légalement constitués. La tribune de l’AIP est une plateforme qui permet d’échanger avec une personnalité sur des questions de l’actualité nationale et internationale.