Covid-19 : Le Maroc pointe au 38ème rang mondial des pays les plus touchés par le Coronavirus

Le Maroc se positionne au 38-ème rang dans le monde et 3-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de contaminations, a précisé mardi le ministère de la santé.Pour ce qui est du nombre des décès, le Royaume pointe à la 44-ème position mondialement et 4-ème en Afrique et 32-ème au niveau mondial et 2-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de tests, a fait savoir le chef de division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et lutte contre les maladies relevant du ministère, Abdelkrim Meziane Bellefqui.

Présentant le bilan bimensuel relative à la situation épidémiologique liée au Covid-19, le responsable sanitaire a indiqué que le taux de reproduction du virus est stable actuellement à 1,11 et que le plan national de lutte contre la Covid-19 vise à le faire chuter à -1.

Il a, en outre, mis la lumière sur l’évolution de la situation épidémiologique durant les deux dernières semaines, soulignant que le nombre de cas de contaminations dans le Royaume, du 7 au 13 septembre, a atteint 14.292, contre 10.995 du 31 août au 6 septembre, soit une augmentation de 30%. Le nombre de personnes déclarées guéries a, de son côté, affiché une hausse de 37% (de 8.919 à 12.254), tandis que le nombre de décès a accusé une baisse de 13% (217 contre 250) durant la même période, a-t-il précisé.

Il a, également, rappelé que 88.203 est le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars, contre 68.970 personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 78,2%, notant que le nombre de décès est de 1.614, soit un taux de létalité de 1,8% et le taux d’incidence est de 243/100.000 habitants.

Selon le responsable sanitaire, le taux d’incidence hebdomadaire a commencé à augmenter de manière rapide, à partir du mois de septembre.

S’agissant de la répartition du taux d’incidence hebdomadaire pour chaque 100.000 habitants suivant les régions, du 7 au 13 septembre, M. Bellefqui a fait observer que les régions concernées par un taux d’incidence de 20/100.000 habitants sont l’Oriental, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès, Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra.

Quant au nombre de décès après mi-août, il a atteint plus de 200 cas par semaine, a-t-il relevé.

Les Marocains au 3ème rang des migrants arrivés clandestinement en Europe en 2019

Le Maroc arrive au troisième rang des pays dont sont originaires les 123.660 migrants arrivés clandestinement aux 27 pays membres de l’Union Européenne en 2019, au cours de l’année précédente, selon les derniers chiffres définitifs de Frontex, l’Agence européenne de contrôle des frontières.Avec un peu moins de 9.000 immigrés clandestins, le Maroc devance l’Algérie, la Guinée et l’Iraq tout en étant bien loin derrière l’Afghanistan et la Syrie qui demeurent en tête avec respectivement plus de 28.000 et près de 20.000 migrants.

Globalement, les arrivées aux frontières européennes ont diminué ces dernières années notamment par rapport à 2015, année qui, avec un total dépassant la barre du million de migrants illégaux, avait explosé tous les compteurs.

Une chute principalement due au resserrement des contrôles opérés sur les routes migratoires de Méditerranée centrale et occidentale, une « performance » à laquelle contribue grandement le Maroc qui se défend d’être le gendarme migratoire de l’Europe en bloquant chaque année à son niveau, des dizaines de milliers de candidats africains à l’immigration clandestine. 

Et si le nombre d’arrivées décroît globalement et significativement, celui des renvois de migrants irréguliers vers leurs pays d’origine n’a jamais été aussi haut, atteignant 15.850 en 2019 avec pour principaux pays de destination l’Albanie, la Tunisie et la Géorgie.

Mali : la CEDEAO lèvera ses sanctions dès la nomination des responsables de la Transition

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé, mardi à Accra au Ghana, de la levée des sanctions contre le Mali dès la nomination des responsables de la Transition.Selon la présidence ivoirienne, cette décision a été annoncée à l’issue d’une rencontre de huit chefs d’Etat à huis clos, en marge d’une réunion consultative entre des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP, junte malienne).

La réunion a été «sanctionnée par un communiqué final dans lequel il a été, notamment, réaffirmé la décision de nomination d’un Président de Transition civil et d’un premier ministre civil, en vue de conduire la Transition politique, qui ne devrait pas excéder 18 mois », rapporte une note d’information de la présidence ivoirienne.

Les chefs d’Etat et de Gouvernement ont, également, décidé de la levée des sanctions dès la nomination des responsables de la Transition et de l’envoi, à  Bamako, d’une délégation conduite par l’ancien Président nigérian, Goodluck Jonathan, médiateur de la CEDEAO, pour faire le point de la mise en œuvre de leurs décisions.

Au terme du sommet, le président ivoirien Alassane Ouattara, s’adressant à la presse, a souhaité que les décisions arrêtées par les chefs d’Etat puissent être mises en œuvre rapidement afin de favoriser la levée des sanctions et permettre au Mali de sortir rapidement de cette crise.

Dans son allocution d’ouverture, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, par ailleurs, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, a indiqué que l’objectif de cette rencontre était de trouver une solution définitive à la crise malienne par la mise en place des institutions de la Transition, conformément aux recommandations du dernier sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali, tenu, par visioconférence, le 28 août 2020.

Mali : la Cedeao maintient les sanctions

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) lie la levée des sanctions contre le Mali à la direction civile de la transition.Le flou persistant sur l’identité des personnes chargées de mener la transition politique au Mali joue en défaveur de la junte militaire ayant renversé, le 18 août dernier, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Ce mardi 15 septembre, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), lors d’une réunion consultative sur la situation politique au Mali, est restée ferme sur ses positions.

À l’issue de cette rencontre à huis clos tenue à Aburi, dans l’est du Ghana, Kalla Ankouraou, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens de l’Extérieur, a déclaré : « Nous pensons que ce sommet (sur le Mali) va être le dernier parce qu’il ne restait qu’un seul point (la direction de la transition) par rapport auquel la junte a demandé de lui donner le temps d’aller faire un compte rendu aux autres acteurs maliens. Ils ont demandé à ce que l’embargo soit progressivement levé, et le sommet a dit (que ce sera fait) dès demain (mercredi) à minuit s’ils désignent des civils aux postes de président et de Premier ministre de la transition ».

Poursuivant, M. Ankouraou a rapporté que « les décisions prises par le dialogue malien (journées de la concertation nationale) sont assez proches de celles de la Cedeao ». Toutefois, les présidents ouest-africains ont insisté pour que « les dirigeants délégués par la junte puissent faire le nécessaire pour convaincre l’opinion malienne et surtout les membres de la junte à faciliter la tâche de la Cedeao ».

L’organisation régionale, lors de son 57e Sommet ordinaire organisé la semaine dernière à Niamey (Niger), avait exigé des putschistes le choix, au plus tard ce 15 septembre, de deux personnalités civiles pour diriger la transition politique.

Le dialogue intermalien initié par le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), la structure de la junte au pouvoir, a abouti sur l’adoption de la Charte de la transition d’une durée de 18 mois. Ce document dispose que la direction de la transition peut être confiée à un civil ou à un militaire.

Sur Twitter, le chef de l’État du Sénégal, Macky Sall, a salué les « décisions consensuelles » issues de ce sommet restreint. Outre le président sénégalais, Alpha Condé (Guinée), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Faure Gnassingbé (Togo), Mahamadou Issoufou (Niger) et Yemi Osinbajo, le vice-président du Nigeria ont répondu à l’invitation de leur homologue ghanéen, Nana Addo Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao.

Dans un communiqué sanctionnant ce mini-sommet, l’organisation régionale recommande que le CNSP soit dissout « dès le démarrage de la transition civile ».

Présidentielle ivoirienne: l’UDPCI étonnée par la décision du Conseil constitutionnel, dénonce une forfaiture

L’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, ex-allié au pouvoir), a dénoncé mardi à Abidjan, une « forfaiture» du Conseil constitutionnel ivoirien qui a invalidé la veille la candidature de son président Abdallah Albert Toikeusse Mabri.« Nous sommes surpris et étonnés des allégations mensongères que le Conseil constitutionnel nous a servi ce lundi 14 septembre 2020. L’UDPCI ne va pas accepter cette forfaiture.  Notre parti conclut au faux et au tripatouillage fait par la Commission électorale indépendante (CEI) et le Conseil constitutionnel», a estimé dans une conférence de presse, Jean Blé Guirao Debadea, le secrétaire général de l’UDPCI.

Poursuivant, il a accusé ces deux institutions d’avoir fait « des acrobaties à géométrie variable sur la base du faux pour ne retenir que les candidats qu’ils voulaient ou que leurs maîtres souhaitaient affronter».

 Par conséquent, le conférencier qui dit être « écœuré» par cette décision du juge constitutionnel, a appelé les militants de son parti, « à rester  mobilisés et à l’écoute de la direction pour les mots d’ordres à venir car la forfaiture ne passera pas».

Auparavant, dans une démonstration où il a brandi des documents électoraux, M. Blé a soutenu que l’UDPCI a réuni le parrainage citoyen requis pour cette élection contrairement à ce qui a été dit par le Conseil constitutionnel.

Lundi soir, le Conseil constitutionnel ivoirien a communiqué la liste définitive des candidats retenus pour la présidentielle du 31 octobre prochain. Cette institution a ainsi déclaré éligibles quatre candidats sur 44, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin.

Parmi les candidats recalés, figure le président de l’UDPCI à qui le juge constitutionnel reproche de n’avoir pas obtenu le parrainage citoyen requis pour être candidat à cette élection présidentielle Abdallah Albert Toikeusse Mabri.

Côte d’Ivoire : les acteurs frontaliers formés à la cohabitation pacifique aux frontières

Quelque 146 acteurs frontaliers composés des leaders communautaires, des forces de défense et de sécurité, des guides religieux ainsi que du corps préfectoral des sous-préfectures de Sikolo (Kong), Katogo (M’bengué) et Mahandiana sokourani (Kaniasso), trois localités issues des régions frontalières du Tchologo, du Poro et du Folon ont été formés et impliqués dans la cohabitation pacifique aux frontières.Ces  séances de formation ont été assurées les 11, 12 et 14 septembre  par le secrétariat exécutif  de la Commission nationale des frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI) dans le cadre de la mise en œuvre du projet « sensibilisation à la cohabitation pacifique  et à la lutte contre la covid-19 dans les régions frontalières » financé par la coopération allemande  à travers la GIZ, rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.

Elles ont été l’occasion pour les participants d’échanger avec la CNFCI sur les différents problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. Il en ressort que cette région nord du pays est en proie à l’insécurité frontalière avec comme lot commun les attaques meurtrières  notamment celle qu’a connu le village de Kafolo, les conflits fonciers, les tentatives d’annexion d’une partie du  territoire ivoirien et la crainte des menaces terroristes.

En effet, selon Téhoulé N’guessan Augustin, préfet du département de M’bengué, l’on dénombre de récurrents conflits fonciers entre les villages ivoiriens et maliens dont le plus récent est le litige foncier qui oppose le village de N’gandaman dans la sous-préfecture de Bougou en Côte d’Ivoire   et celui de Dovong au Mali.

 « En 2019, le bilan des affrontements entre ces deux villages frontaliers aurait fait plusieurs blessés » a-t-il expliqué en préconisant la matérialisation des frontières pour résoudre durablement ces problèmes.

Les villages frontaliers de Ouelli et Ouanguemin dans la sous-préfecture de Mahandiana Sokourani ont également eu  maille à partir avec un village  du mali en raison d’un litige foncier vieux de plus de 20 ans. A en croire Doumbia Témaha et Koné Diamah, chefs de ces villages, cette situation couve toujours.

Prenant la parole à ces différentes séances,  Diakalidia Koné,  secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI),  a déploré cette situation d’insécurité aux frontières.

Poursuivant, il a au nom du premier ministre, ministre de la défense, Hamed Bakayoko, président de la CNFCI, rassuré les populations frontalières  sur la prise en compte de leur sécurité par le gouvernement à travers la création de la CNFCI avant de les impliquer dans la lutte pour  la sécurité et la cohabitation pacifique avec leurs voisins.

« La sécurité n’est pas seulement l’affaire des forces de défense et de sécurité seules, mais plutôt l’affaire de tous. C’est pourquoi, nous devons tous nous mobiliser et nous impliquer véritablement pour ramener pacifiquement la paix et la sécurité à nos frontières. Cela est possible à travers la prévention des conflits, le règlement pacifique des conflits, la vigilance et la franche collaboration des populations avec les autorités administratives et sécuritaires locales. La CNFCI est créée pour apporter le développement à nos frontières, mais sans la sécurité et la paix, on ne peut pas amorcer le développement dans les espaces frontaliers » a-t-il conclu en les exhortant à vivre en paix avec leurs voisins  tout en étant cependant vigilants.

M. Konaté a enfin remis aux participants des kits sanitaires contre la covid-19 composés de gel hydro alcooliques, de seaux d’hygiènes, de thermomètres et de papiers hygiéniques.

Auparavant, le formateur, Michel Séka a instruit les participants sur les rôles des acteurs dans la prévention et résolution des conflits, les  outils de la prévention des conflits  et les  méthodes de la résolution de ces conflits.

A l’en croire,  « il faut prévenir les conflits à travers notamment les alertes précoces, le dialogue intercommunautaire entre les populations par l’activation des comités de paix et les alliances ethniques. En cas de survenance  de conflits, procéder aux règlements des conflits au double niveau frontalier et transfrontalier. Ces niveaux sont : le règlement au niveau du chef de famille, de quartier, de village. En cas d’échec, porter le différend à la connaissance du sous-préfet de sa localité   et du préfet plus tard  si une solution n’est pas trouvée. »

Il a enfin exhorté les  chefs traditionnels, guides religieux, femmes et jeunes à dire « non » à l’utilisation des méthodes  violentes pour la résolution des conflits, mais également « non » à la diffusion des rumeurs et « oui » au vivre ensemble et à la cohabitation pacifique.

Imprégnés de cette formation, les participants ont promis utiliser ces connaissances acquises pour servir d’acteurs de paix  et de sécurité dans leur village respectif.

 « Les passages non officiels font que chaque jour nous enregistrons des entrées dans nos villages malgré la fermeture des frontières. Nous avons aussi beaucoup de problèmes fonciers et d’annexion de territoire. Par le passé, nous utilisions la violence qui ne nous rendait pas service », a souligné Bamba Tiémoko, chef du village de Kafolo  et président de l’association des chefs de village de la sous-préfecture de Sikolo.   

« Avec la formation que nous venons de recevoir, nous avons les outils et les méthodes pour régler pacifiquement  les conflits et litiges que nous allons avoir avec les villages des pays voisins qui sont aussi nos frères. Nous serons aussi vigilants et nous allons collaborer avec les autorités » a-t-il promis.

 La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales des frontières.

Elle est chargée notamment de faire des suggestions ou propositions au gouvernement en matière de délimitation, de matérialisation et de gestion des frontières. La CNFCI a également pour mission de veiller à la mise en œuvre effective des politique et stratégie nationales par le Secrétariat exécutif.

Enfin, la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire doit veiller à la prévention et au règlement des litiges frontaliers pouvant surgir entre la Côte d’Ivoire et les pays limitrophes.

Mali : décès de l’ex-chef de l’État Moussa Traoré

L’ancien président de la République du Mali, Moussa Traoré, est mort ce mardi 15 septembre à l’âge de 84 ans.La disparition de l’auteur du premier coup d’État de l’histoire du Mali, en 1968, intervient au moment où ce pays cherche une issue à une crise sociopolitique. Celle-ci a conduit au renversement, le 18 août dernier, du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Le chef de la junte militaire au pouvoir, le colonel Assimi Goïta, s’est rendu ce mardi à Accra (Ghana) pour discuter de la transition politique avec les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).

L’ultimatum de l’organisation régionale, pour la désignation de deux civils aux postes de président et de Premier ministre de la transition, arrive à expiration aujourd’hui.

Né le 25 septembre 1936, le Général Moussa Traoré avait destitué Modibo Keïta, le père de l’indépendance du Mali. Il perdra à son tour le pouvoir, en 1991, à la suite d’un coup d’État militaire. Tombé en disgrâce, Moussa Traoré fera ensuite l’objet d’une condamnation à mort et doit son salut au président Alpha Oumar Konaré qui l’a gracié en 2002.

Sur sa page Facebook, le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), mis sur pied par les putschistes, a présenté « ses condoléances les plus attristées à (la) famille durement éprouvée et à l’ensemble du peuple malien », avant de prier pour « le repos éternel » de l’âme du défunt.

Mozambique: la CNDH exige une enquête sur les abus présumés de l’armée

La Commission nationale des droits de l’homme du Mozambique (CNDH) a tiré la sonnette d’alarme sur les allégations d’abus commis par des membres des forces de sécurité et appelé le gouvernement à ouvrir d’urgence une enquête sur les exécutions extrajudiciaires.hier lundi, le président de la CNDH, Luis Bitone, a critiqué la répons autoritaire des membres des forces de défense et de sécurité du Mozambique (FDS) dans la lutte contre les terroriste dans la province de Cabo Delgado. 

Il a appelé les autorités de Maputo à ouvrir des enquêtes sur les allégations soulevées par Amnesty International dans son rapport de la semaine dernière, dans lequel le groupe de défense des droits a déclaré disposer de preuves vidéo montrant des membres des FDS maltraitant des membres présumés d’un groupe clandestin qui a attaqué des installations gouvernementales. 

Les propos de M. Bitone font suite à la publication lundi dernier d’une vidéo montrant des hommes en uniforme de l’armée frapper puis exécuter une femme nue soupçonnée d’être une insurgée. 

La vidéo, qui a circulé sur les réseaux sociaux, montre ce qui semble être des troupes gouvernementales criant et marchant derrière une femme dépouillée de ses vêtements. 

Les hommes ont frappé la victime à plusieurs reprises avec des bâtons avant de l’abattre sur le bord d’une route. 

Le gouvernement a toutefois rejeté ces allégations, accusant les insurgés de se faire passer pour des soldats dans le but de semer la confusion dans l’opinion publique nationale et internationale.

Présentation à Abidjan de l’ouvrage «Journalistes et élections en Côte d’Ivoire » pour une élection apaisée

« Journalistes et élections en Côte d’Ivoire », un ouvrage qui promeut des échéances électorales apaisées en Côte d’Ivoire et écrit par le journaliste-écrivain Raymond Dibi, a été présenté lundi à Abidjan lors d’une cérémonie de dédicace, a constaté APA sur place.« Ce livre prend sa source sans la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Cette oeuvre se veut un rappel de cette crise dramatique vécue par les acteurs politiques, les journalistes et les populations. C’est un rappel qui vise à attirer l’attention de tous,  notamment les journalistes sur les agissements qui ont conduit à cette crise de 2010», a expliqué, Raymond Dibi, l’auteur de cet ouvrage regrettant que « les mêmes ingrédients qui ont conduit à la crise de 2010 sont en train de se mettre en place».

Selon lui, cet ouvrage entend contribuer à une presse plus responsable et professionnelle pendant cette période électorale. « Ce livre n’entend pas faire le procès ou donner des leçons aux journalistes. L’ouvrage voudrait attirer l’attention de tous les acteurs de la vie sociopolitique pour un environnement électoral apaisé. Il veut surtout amener les journalistes à jouer pleinement leur partition», a également fait savoir M. Dibi.

 « L’information est désormais une ressource très stratégique. Et les journalistes détiennent entre leurs mains un grand pouvoir », a soutenu Anoh Kacou Rosine, la représentante Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias. 

« Il est important de sortir de nos rédactions pour montrer que nous sommes des intellectuels accomplis», a affirmé pour sa part, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) exhortant ses confrères à se lancer dans l’écriture d’ouvrage.

« Journalistes et élections en Côte d’Ivoire» est un ouvrage de 94 pages édité par « Lebel Édition» qui prend sa source dans la crise post-électorale de 2010-2011 avec des témoignages de plusieurs acteurs des médias.

Une solution pour optimiser les projets routiers présentée à Abidjan

Une solution pour optimiser les projets routiers a été présentée, mardi, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.Présentée par la société de cimenterie LafargeHolcim  Côte d’Ivoire et ses partenaires, lors d’un webinaire, Oris, est une solution  qui se veut une plateforme pour optimiser les projets routiers dans les pays.

 « La plateforme Oris est constituée de trois blocs à savoir la connaissance des matériaux. La digitalisation des matériaux est une plateforme sécurisée. Avec cette solution, on a des chaussées durables qui demandent peu d’entretien et qui permettent de réduire l’empreinte du carbone », a expliqué depuis l’Europe, Nicolas Miravalls, chargé des routes de LafargeHolcim à Paris (France).

Poursuivant, il a ajouté que la solution Oris se veut un outil d’aide pour la construction de routes durables. Selon M. Miravalls, cette offre commerciale a déjà été appliquée à plusieurs pays en Europe, en Amérique du Nord et même en Afrique avec l’Ouganda.

«  Oris possède une base de données  globale avec des matériaux. Cette solution est adaptable au besoin de chaque pays », a-t-il assuré.

Cette conférence par visioconférence a enregistré la présence de Serge Gbotta, le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire et des représentants de plusieurs institutions ivoiriennes.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du Ciment Bélier.

 Avec plus de 200 points de vente, cette société assure la distribution du ciment bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.