Présidentielle 2020: l’association des cadres catholiques se dit « en phase » avec l’avis du Cardinal Kutwa

L’Association des cadres catholiques de Côte d’Ivoire (ACC-CI) est « en phase » avec l’avis du Cardinal Jean-Pierre Kutwa sur l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a dit lundi le président du Bureau exécutif national de l’organisation ecclésiastique, Martin Loba, lors d’une conférence de presse à Abidjan.« Nous, cadres catholiques de Côte d’Ivoire, sommes en phase avec le Cardinal lorsqu’il affirme : en vérité, la réconciliation est plus importante que les élections…Laissons-nous réconcilier les uns avec les autres ! Tout le reste ira de soi », a déclaré M. Martin Loba.

Le cardinal Jean-Pierre Kutwa avait à titre personnel, après observations et prières, estimé que la candidature de M. Alassane Ouattara, chef d’Etat sortant, « n’est pas nécessaire », dans une déclaration à la Cathédrale Saint Paul d’Abidjan.   

M. Kouassi Adjoumani et des ministres, se disant cadres catholiques du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, le parti au pouvoir), avait clamé que « la prise de parole de l’archevêque d’Abidjan ne va pas dans le sens de l’apaisement du climat social ».  

L’association, dira M. Loba, comprend difficilement la « démarche de compréhension » des ministres dont le chef de file Kouassi Adjoumani et ses acolytes ont réagi dans l’enceinte de la Cathédrale Saint-Paul d’Abidjan. 

Le ministre Adjoumani n’est pas le porte-parole de l’ACC-CI, et ses actes et propos ne sauraient en conséquence engager cette association qui existe depuis 1980, a souligné M. Loba, qui avait à ses côtés le président du Conseil d’administration de l’association, Asseypo Hauhouot. 

« Nulle part, il n’est prévu de démembrement politique, syndical ou corporatiste (des cadres catholiques). Prétendre parler au nom des cadres catholiques Rhdp est un miroir grossissant et déformant la réalité, preuve supplémentaire de leur méconnaissance de l’ACC-CI », a-t-il poursuivi.  

Ce n’est pas la première fois que des prélats se prononcent sur la situation socio-politique en Côte d’Ivoire. En 1992, Bernard Cardinal Yago avait demandé « au nom de la paix la libération des opposants politiques incarcérés ».    

La conférence des évêques catholiques avait également demandé en 2019 « au nom de la paix la libération des opposants politiques incarcérés ».  En 2011, l’évêque coadjuteur du diocèse de Yopougon avait demandé le « départ du président Laurent Gbagbo afin d’avoir un climat post-électoral apaisé ».

Ouverture à Abidjan d’un atelier pour former les agents de contrôle de l’administration ivoirienne sur l’audit

Un atelier de formation des agents de contrôle de cinq départements ministériels ivoiriens s’est ouvert lundi à Abidjan en vue de renforcer les capacités de ces derniers sur l’audit dans l’administration publique, a constaté APA sur place.Ce séminaire qui porte sur la méthodologie et les outils d’élaboration de la cartographie des plans d’audit basés sur les risques est organisé par l’inspection générale d’État (IGE) grâce au Projet d’appui à la gestion économique et financière ( PAGEF) et la Banque africaine de développement (BAD).

Selon Alexis Hibault, le secrétaire général de l’inspection générale d’État qui a ouvert ces assises, ce séminaire vient « à point nommé » et fera en sorte que les inspections générales deviennent des fers de lance dans l’action du gouvernement.

 « On a besoin de faire cette formation parce que le schéma directeur de la réforme des finances publiques l’impose. Le budget a changé et cela demande que le corps de contrôle de l’administration change sa  manière de gérer. Nous avons maintenant un contrôle qui sera beaucoup plus basé sur l’audit», a expliqué M. Hibault qui représentait l’inspecteur général d’État Ahoua N’Doli Théophile.

« (…) A travers cela,  nous devons avoir un audit performant, optimal. Cela veut dire qu’il faut que nous ayons une cartographie des risques de toute l’administration afin que les contrôles et les audits soient véritablement ciblés et non général. Donc il faut former les inspecteurs aux nouvelles méthodes d’audit et nous conformer aux normes internationales», a par ailleurs, souligné M. Hibault.

 Avant lui, Pr Bamba N’Galadjo Lambert, le conseiller technique du ministre ivoirien de l’économie et des finances, a fait savoir à son tour, que cet atelier a pour objectif de renforcer l’audit interne et externe de l’administration publique et la professionnalisation des agents de contrôle.

« L’objet de cette rencontre est de doter les participants d’une base solide pour l’élaboration d’un plan d’audit », a ajouté Pr Bamba.

Les agents de contrôle de cinq départements ministériels ivoiriens sont concernés par cet atelier qui durera trois semaines. Il s’agit des départements ministériels, du commerce et de l’industrie,  des Affaires étrangères, de l’économie numérique et de la poste, des mines et géologie et de l’environnement et du développement durable.

La Cedeao doit prévoir la limitation des mandats présidentiels (expert)

Le fondateur du think tank sénégalais Afrikajom, Alioune Tine, appelle la Cedeao à inscrire dans son agenda la question de la limitation des mandats présidentiels pour éviter les tensions sociopolitiques causant des morts.« Je pense qu’il faudra aujourd’hui réinscrire dans l’agenda du sommet de la Cédéao la question de la limitation du mandat et la régler pour de bon. Et moi, j’ai été extrêmement satisfait d’avoir entendu le président Buhari interpeller ses collègues chefs d’État pour dire: que nous autres, quand même leaders des États membres de l’Afrique de l’Ouest, nous devions respecter notre Constitution », a salué l’un des principaux leaders de la société civile sénégalaise dans une interview avec RFI, faisant savoir son appréciation pour ce « bon début ».

Alioune Tine rappelle par ailleurs que l’organisme sous-régional s’était déjà lancé dans cette voie, mais qu’il n’avait pas eu les résultats escomptés. « Il y avait un sommet en 2015 pour que la limitation du mandat soit inscrite dans le protocole additionnel sur la gouvernance et la démocratie. Il y a deux pays qui étaient contre, c’était la Gambie et le Togo ». 

Depuis lors, Banjul a connu un changement de régime avec l’arrivée au pouvoir en 2016 d’Adama Barrow à la place de Yaya Jammeh, après qu’il fut forcé de partir par la Cedeao. A Lomé cependant, Faure Gnassingbé est l’indéboulonnable président depuis la mort de son père en 2005.

Ainsi pour Alioune Tine, il urge d’aller vers la limitation des mandats présidentiels, ne serait-ce que pour sauver des vies dans les pays touchés par cette question d’actualité.

Le think tank qu’il dirige a récemment produit un rapport annuel passant au crible « les nouvelles pathologies de la démocratie en Afrique de l’ouest », marquées notamment par la crise de l’Etat de droit, la démocratie représentative et la gouvernance. Ce document souligne que ce sont les troisièmes mandats qui font aujourd’hui des morts mais pas les coups d’État militaires. 

« Le coup d’État réparateur au Niger en 2009-2010 n’a fait aucun mort. Au Mali, le coup d’État a fait quatre morts, mais quand le président Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire dit qu’il va participer à l’élection présidentielle pour un troisième mandat, il y a eu immédiatement des manifestations, des violences qui ont fait 26 morts, beaucoup de blessés, et avec beaucoup d’opposants et d’activistes des droits humains qui sont aujourd’hui en prison. Cela rappelle les vieux démons de la Côte d’Ivoire en 2010. Le risque de rechute, il est réel », analyse M. Tine.

« Nous pensons qu’en Côte d’Ivoire, aujourd’hui, il faut absolument reporter l’élection présidentielle et discuter, débattre du processus électoral qui est contesté », préconise-t-il, appelant en outre les chefs d’État à examiner la question du troisième mandat qui embrase également la Guinée de Alpha Condé.

« Depuis le début, quand on a planifié le referendum et les élections législatives et les manifestations, ça a fait plus de 50 morts, des dizaines de personnes qui sont en prison. Je pense que c’est extrêmement grave pour que la Cédéao et la communauté internationale commence à opiner là-dessus, pour créer les conditions d’une sanction pour des présidents qui sont des présidents qui sont des présidents dérégulateurs », a dit l’ancien directeur d’Amnesty International en Afrique de l’Ouest.

Outre ces pays, au Niger le président Mahamadou Issoufou réaffirme à chaque fois sa volonté de ne pas briguer un troisième mandat. Il a même fait emprisonner des proches qui l’encourageaient à emprunter cette piste.

Pour son homologue sénégalais Macky Sall, sa dernière réponse sur la question fut « ni oui ni non », suscitant ainsi des doutes auprès de l’opinion et ses adversaires qui ruent dans les brancards. Alioune Tine tempère toutefois : « Je peux comprendre le président avec son gouvernement et les ambitions qu’il y a au sein de son parti pour dire +écoutez, on travaille et que les gens qui ont envie de faire campagne n’ont qu’à quitter mon gouvernement pour y aller+ ». 

« Cela dit, tous les présidents du Sénégal ont enlevé la limitation du mandat. Senghor l’a enlevé, Diouf en 1999 l’a enlevé, mais il a été battu par Wade en 2000. Wade l’a enlevé, il a été battu aussi en 2012. Donc, le président Macky Sall n’a pas le droit à l’erreur. Et également son rôle historique, aujourd’hui, c’est de respecter la limitation du mandat et se l’appliquer à lui-même », a indiqué le fondateur de Afrikajom.

Rentrée scolaire pour près de 7 millions d’élèves en Côte d’Ivoire

Près de sept millions d’élèves ont effectué, lundi, la rentrée scolaire 2020-2021 dans les établissements préscolaires, primaires et secondaires sur l’ensemble du territoire national ivoirien.Dans les différentes écoles, les mesures barrières continueront d’être respectées, même si le pays semble sortir de la crise de la pandémie à coronavirus (Covid-19) qui a perturbé le système scolaire au cours de l’année scolaire 2019-2020.

Cette rentrée scolaire subdivisée en deux semestres  sera marquée par un mois d’enseignement consacré à une révision complète de tous les programmes pour permettre une mise  à niveau de tous les élèves.

Le premier semestre s’étend  du lundi 14 septembre 2020 au vendredi 22 janvier 2021. L’arrêt des notes de ce premier semestre est prévu le 22 janvier 2021.

Le deuxième semestre est prévu du lundi 25 janvier au vendredi 04 juin 2021 avec l’arrêt des notes le 28 mai 2021 pour les classes d’examen, et le 04 juin 2021 pour les classes intermédiaires.

Politique, économie et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant du dialogue politique à la tension économique due par la Covid-19 en passant par les faits divers et le mercato des footballeurs sénégalais.Selon L’AS, le président Macky Sall « évoque un gouvernement élargi ». Le chef de l’Etat l’a dit « à mi-mot » lors de la conférence des leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar qu’il préside.

L’Observateur, livrant une enquête sur le fast-track, note que Macky est « à la recherche du slogan perdu ». Le chargé de communication de la Présidence, Seydou Guèye, semble en donner les raisons : « Les stratégies de développement économique ont subi un choc extérieur avec la pandémie ».

Le Quotidien titre sur la « guéguerre » de leaders politiques locaux pour les mesures d’assistance aux populations victimes des inondations. L’objectif pour ces politiciens, selon journal, est d’engranger des voix lors des prochaines municipales, d’où les « batailles locales ».

Il se susurre en outre un « nouveau report » de ces élections. Mais le Forum civil se dit « contre » toute idée de ce genre, dans EnQuête.

Sur la suppression du parrainage aux élections, Boubacar Camara semble ne pas avoir confiance à Macky Sall. Dans L’AS, il note que ce dernier veut, par cette mesure, « disperser ses adversaires » politiques comme lui.

L’Observateur fouille dans le passé et le présent de Me Madické Niang, ancien baron du régime de Wade et candidat à la dernière élection présidentielle. Dans les « secrets de (sa) nouvelle vie », le journal a débusqué son cabinet d’avocat, ses petits-enfants, ses audiences avec le khalife des mourides.

EnQuête présente un dossier sur la pêche sénégalaise, soulignant que les poissons se trouvent « en eaux troubles. Le poisson se fait « rare et coûte cher », constate le journal là où des pêcheurs, mareyeurs et vendeurs « sont inquiets et furieux ».

L’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie se fait plus dur, d’après Vox Populi qui note que « l’informel chope le virus de la crise ». « Nous souffrons en silence », confie Mouhamed, l’un des acteurs de ce secteur.

L’économiste Mounirou Ndiaye explique que « 146.000 emplois sont déjà perdus au Sénégal ». Mais l’ambassadeur d’Allemagne, Stephen Roken, souligne dans Le Soleil que son pays veut « aider le Sénégal à préserver des emplois dans le privé ».

Dans la découverte des cultures et terroirs du Sénégal, le quotidien national présente ce lundi le village de Ndiarogne, dans le Mbanj Fadial. Sa particularité est qu’il est « le symbole du refus sérère d’une islamisation forcée ».

Le Soleil se rappelle en même temps l’an 23 du décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, « l’inoubliable régulateur ».

En fait divers, Libération informe qu’un « jihadiste allemand » est arrêté à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Le journal souligne qu’il a combattu en Syrie et était sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par son pays. En provenance de Bissau, il devait transiter au Sénégal, avant de rallier le Kenya.

Libération note également que l’ancien patron des services fiscaux du Bénin tombe à Dakar. Il « avait volé 4 milliards de FCFA » et était recherché depuis septembre 2019, selon le journal qui souligne qu’il est interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC).

En football, Stades s’attend à une « officialisation imminente » du transfert du gardien international Edouard Mendy à Chelsea où il a passé sa visite médicale. Pendant ce temps, l’attaquant Habib Diallo « dans le flou, attend Mourinho », l’entraineur de Tottenham. Le journal tente de trouver par ailleurs une « meilleure destination » pour Keita Baldé, entre Valence, Fiorentina, Sampdoria ou Marseille.

Record revient sur les matchs du week-end et note que « Sadio et les Reds l’ont échappé belle » face aux promues de Leeds pour la première journée de la Premier League. En Ligue 1 française, « Pape Guèye écœure Gana Guèye » après la victoire 0-1 de Marseille sur le Paris Saint-Germain. L’OM n’avait plus battu le PSG depuis 2011, souligne le journal.

Le crime odieux commis à Tanger largement commenté par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au crime crapuleux commis à Tanger et dont a été victime un enfant de 11 ans.+Aujourd’hui Le Maroc+ qui commente l’affaire de Adnane, un enfant de 11 ans qui a été agressé sexuellement puis tué à Tanger, écrit  que ce crime crapuleux de Tanger a ému et suscité une compassion et une interaction à grande échelle.

Une société ne peut combattre les différentes formes de déviance (viol, violence contre les femmes, drogue…) et y apporter des réponses que si elle les identifie, soutient le quotidien, notant qu’un travail important et urgent reste à faire en termes de sensibilisation de la famille marocaine et la réalisation d’un état des lieux du phénomène.

« Les familles marocaines ne peuvent véritablement se rendre compte du danger que si elles sont confrontées à la réalité par les chiffres et les faits », estime-t-il, appelant à une politique publique appropriée.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que cette affaire « nous rappelle que même en période de pandémie, la bassesse humaine continue dans ses formes les plus ignobles », faisant observer qu’en réponse à cette affaire, la réaction populaire a été d’une ampleur à la hauteur de la sauvagerie de l’acte commis par ce pédophile.

Plaidant pour une réflexion aux moyens qui peuvent prévenir cette forme choquante de criminalité, le journal soutient que de nombreuses expériences ont démontré leur efficacité même partielle.

A ce propos, il est loisible de citer les registres nationaux de traçage de pédocriminels, préconise-t-il à titre d’exemple, ajoutant que « nos sécuritaires, qui sont si prompts à sévir lorsqu’il s’agit de traquer les apprentis terroristes et autres dissidents politiques sur le net et les réseaux sociaux, devraient faire preuve de la même vigilance, la même sévérité et la même célérité pour le repérage des pédocriminels sur le web ».

Pour sa part, +Bayane Al Yaoum+ estime qu’il ne faudrait pas se contenter uniquement de dénoncer cet acte odieux sur les réseaux sociaux mais plutôt accompagner la famille de la victime.

Le rôle de l’Etat est de prêter main-forte à la famille du défunt, l’accompagner psychologiquement et financièrement, achever et approfondir les investigations dans cette affaire et veiller à l’application stricte de la loi à l’encontre de l’agresseur, insiste la publication, soulignant l’impératif d’instaurer aujourd’hui une profonde réforme sociétale sur de solides bases éthiques.

Le passeport marocain se classe au 43ème rang au niveau mondial

Le passeport marocain se classe au 43ème rang au niveau mondial et permet à ses détenteurs de voyager vers 56 pays sans visa, à savoir vers 23 pays avec un accès libre et vers 33 pays avec un visa à l’arrivée, selon le classement annuel du « passeport Index » établi par le cabinet londonien Henley & Partners.En 2019 les citoyens marocains pouvaient visiter avec leur passeport 61 pays à travers le monde sans visa ou avec visa à l’arrivée.

Au niveau du Maghreb, le passeport tunisien est le plus puissant. Ainsi, les Tunisiens ont la possibilité de se rendre librement vers 61 pays sans visa. A noter que le passeport tunisien est classé au 38ème rang dans le classement mondial. Les Algériens avec une liste de 51 pays accessibles se logent au 48ème rang mondial.

Sur la plan mondial, le passeport belge arrive en tête du classement «Passport Index». En effet, les Belges ont la possibilité de se rendre librement sans visa avec un visa à l’arrivée dans 124 pays. Le passeport français est parmi les deuxièmes pays les plus puissants, avec la Suède, la Finlande, l’Italie, l’Espagne, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Les détenteurs de ces passeports peuvent se rendre dans 123 pays sans visa ou avec un visa à l’arrivée.

Signalons que les passeports japonais et les singapouriens sont les grands « perdants » de cette crise sanitaire. L’année dernière, ces passeports permettaient de voyager dans 190 pays. Désormais, le Japon figure au deuxième rang et Singapour au 21e rang. Les passeports les moins puissants sont ceux d’Irak, Afghanistan, Syrie, Somalie et Yémen. Les Irakiens et Afghans ne peuvent entrer sans demande de visa préalable que dans 30 pays. Ils doivent avoir un visa avant leur départ pour se rendre dans 168 pays.

L’ambassade de Tunisie au Maroc suspend ses services à cause de la découverte d’un cas Covid-19 parmi son staff

L’ambassade de Tunisie au Maroc a annoncé la suspension de ses services les 14 et 15 septembre courant, a indiqué la représentation tunisienne sur sa page facebook.

 Cette décision intervient suite à la découverte d’un cas Covid-19 parmi le staff de la mission diplomatique, souligne-t-on.

La représentation diplomatique tunisienne affirme toutefois que toutes les mesures de prévention seront appliquées conformément au protocole sanitaire en vigueur.

La date de la réouverture du service consulaire sera annoncée ultérieurement, selon l’ambassade.

 

La Covid-19 menace les efforts réalisés dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme (rapport)

La pandémie de la Covid-19 pourrait anéantir les progrès réalisés dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, alerte le nouveau rapport du Fonds mondial destiné à ces trois pathologies, rendu public ce lundi.Depuis sa mise en place 2002, le partenariat du Fonds mondial a sauvé 38 millions de vies depuis 2002, dont six millions en 2019, soit une hausse de 20 pour cent du nombre de vies sauvées par rapport à l’année précédente, se félicite d’entrée l’organisation multilatérale.

Cette remarquable avancée est due à une plus grande efficacité dans la prestation de services de santé, au succès rencontré dans l’identification et le traitement d’un nombre accru de personnes avec des médicaments essentiels, aux économies de coût réalisées sur les produits de santé et à une collaboration renforcée entre les membres du partenariat du Fonds mondial, souligne le rapport. 

Ce dernier se réjouit par ailleurs du fait que dans les pays où le Fonds mondial investit, le nombre annuel de décès liés au Sida, à la tuberculose et au paludisme a diminué de moitié depuis le pic des épidémies.

Ces progrès pourraient toutefois être anéantis par les effets de la pandémie de Covid-19, avertit le document,  mettant en garde contre une possible hausse fulgurante du nombre de décès et d’infections liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme dans les douze prochains mois.

Partant de là, le Fonds mondial lance un appel à agir et à investir urgemment pour préserver des décennies de progrès contre ces trois maladies.

 « Notre rapport sur les résultats prouve qu’une communauté internationale soudée, fondée sur l’engagement fort des populations concernées, peut travailler de concert et faire reculer les maladies. Nous avons accompli des progrès extraordinaires, mais le COVID-19 menace aujourd’hui d’annihiler les acquis pour lesquels nous avons tous si ardemment travaillé. Nous ne pouvons pas le permettre, nous devons nous unir et lutter », a déclaré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Peter Sands, cité dans le rapport.

Si le Fonds mondial appelle à une action urgente, c’est parce que le montre par endroit que le nombre de dépistages du VIH a diminué de moitié et les notifications de cas de tuberculose ont chuté de 75 pour cent. Ce qui pourrait conduire à une hausse des nouvelles infections, les personnes ignorant leur statut étant susceptibles de transmettre le virus à d’autres.

En outre, fait remarquer le document, nombre de pays ont été contraints de reporter leurs campagnes de distribution de moustiquaires, laissant ainsi sans protection les personnes particulièrement vulnérables au paludisme, en majorité des enfants.

Maroc : le déficit budgétaire s’élève à plus de 4,7 milliards de dollars à fin août

Le déficit budgétaire au Maroc s’est élevé à 4,74 milliards de dollars à fin août contre 3,68 milliards de dollars durant la même période de l’année écoulée, selon la trésorerie générale du Royaume (TGR).Ce déficit tient compte d’un solde positif de 393 millions de dollars dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA), indique la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques.

Le TGR fait également état d’une baisse des recettes ordinaires brutes de 0,1% à 17,5 milliards de dollars et une hausse des dépenses ordinaires émises de 2,3% à 17,8 milliards de dollars, soit un solde ordinaire négatif de 273 millions de dollars.

Le repli de ces recettes s’explique par la baisse des impôts directs de 3,8%, des droits de douane (5,3%), des impôts indirects (9,3%) et des droits d’enregistrement et de timbre (21,3%), conjuguée à l’augmentation des recettes non fiscales (56,1%).