Sécurité, politique, enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

Le démantèlement d’une cellule terroriste, l’adhésion de la Chambre des représentants à AIPA, le redressement des établissements et entreprises publics, la rentrée scolaire et la cohabitation avec le Coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Al Massae+ cite une déclaration du directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), M. Abdelhak Khiame qui a affirmé que la cellule terroriste démantelée jeudi simultanément dans les villes de Tanger, Tiflet, Témara et Skhirat était prête à perpétrer des opérations terroristes suicides dangereuses.

Cette cellule terroriste a la particularité de rappeler les événements du 16 mai à Casablanca du fait que ses membres sont des kamikazes, a-t-il fait savoir lors d’une conférence de presse tenue au siège du BCIJ pour jeter la lumière sur les circonstances de l’opération de démantèlement de cette cellule terroriste, sanctionnée par l’arrestation de cinq extrémistes âgés de 29 à 43 ans.

Sur la base d’informations fournies par les services centraux qui traquent les activités des cellules extrémistes, et après plusieurs réunions sous la supervision du directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), il a été décidé d’intervenir après que la cellule ait atteint un stade avancé et « s’apprêtait à mener des attaques qui, si elles étaient perpétrées, auraient provoqué une tragédie », a-t-il expliqué.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que l’adhésion de la Chambre des représentants à l’Assemblée interparlementaire de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (AIPA) en tant que membre observateur, constitue un couronnement et un acquis important pour la diplomatie parlementaire, a affirmé, jeudi à Rabat, le président de cette institution législative nationale Habib El Malki, cité par la publication.

La Chambre des représentants devient, ainsi, la première institution législative à l’échelle africaine et arabe à intégrer cette organisation interparlementaire asiatique, grâce à son action régulière dans la région et à sa diplomatie parlementaire dynamique et sérieuse, a-t-il souligné dans une déclaration à la presse.

Amorçant une nouvelle démarche aux niveaux parlementaire et économique, le Maroc a lancé le chantier de la coopération sud-sud, qui s’est avéré fructueux, a relevé M. El Malki, ajoutant que la diplomatie parlementaire a adhéré à ce chantier en plaçant la coordination et la concertation avec les parlements du sud en tête de ses priorités.

+La Nouvelle Tribune+ constate que « trop d’établissements vivent des subventions de l’État, menant grand train de vie, alors que leur utilité n’est pas évidente », notant que la rationalisation des établissements publics est une nécessité.

Sur le plan financier, c’est un gouffre insupportable en ces temps de disette, appelés à durer des années encore, poursuit l’hebdomadaire, soulignant que le cas le plus courant est celui d’une agence qui cohabite avec une direction ministérielle, sans que les rapports hiérarchiques soient clairs.

Le problème est celui de l’architecture globale et donc de l’absence d’une vision intégrée, insiste-t-il, ajoutant que la réforme doit évaluer entre autres les méthodes de management de manière permanente, sans multiplier les contrôles à priori, corsetage souvent négatif, qui n’empêche rien.

Sur un autre registre, +Challenge+ écrit que la rentrée scolaire est sur toutes les lèvres, le désarroi des parents, les changements successifs des options du ministère, créent une ambiance délétère.

« Les parents avaient plébiscité le présentiel. Sauf que les chiffres des cas avérés ont atteint la veille de la rentrée, un record inquiétant que nul ne pouvait prévoir », a déploré le ministre l’Éducation nationale, notant qu’il faut réajuster en permanence en fonction de l’évolution sanitaire.

Revenant sur les pistes pour l’avenir, le ministre a évoqué la digitalisation et la « déghettoisation » des disciplines, pour un enseignement plus transversal et des choix pédagogiques en rupture avec le passé.

L’unique voie de sortie qui nous est offerte, c’est d’apprendre à vivre avec la Covid- 19, estime pour sa part +Finances News Hebdo+, notant qu’il faudra s’accommoder de sa présence, l’apprivoiser et la domestiquer. Un exercice qui est très loin d’être une sinécure car il requiert une forte discipline dans le respect strict des mesures barrières, ajoute le journal, rappelant que ce virus mystérieux est très loin d’avoir livré tous ses secrets.

« Ce qui signifie, dans un pays comme le Maroc où les gens sont très tactiles, sacrifier ce fil social qui fait la singularité de ce pays, à savoir le vivre-ensemble », conclut-il.

Inondations, économie et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitement essentiellement de sujets en lien avec les inondations, l’économie et les faits divers.« 24 heures en enfer », barre à sa Une le journal EnQuête qui consacre tout un dossier au quotidien des sinistrés des inondations. « Aux quartiers Sotrac, Ousmane Mbengue et Ndoumbélane, dans la commune de Guinaw Rail Sud, Ainoumady à Keur Massar, l’Etat est encore le grand absent. Les populations, sous les eaux, se battent comme des grenouilles pour leur survie. Ici, même les besoins primaires comme manger, dormir, allers aux toilettes deviennent des luxes pour certaines familles », constatent nos confrères.

L’AS quotidien effectue également une « incursion dans le calvaire des sinistrés » et soutient que « Les conséquences des fortes pluies tombées le week-end dernier resteront sans doute bdans les mémoires de certains Sénégalais, plus particulièrement chez les habitants des Parcelles Assainies Unité 3, Unité 2 et ceux de Camille Basse » de Keur Massar (Dakar).

En effet, souligne le journal, « En dépit du déclenchement du Plan Orsec, les populations sinistrés soutiennent que leur situation n’a connu aucune amélioration. Excédées, elles somment le gouvernement de renforcer les moyens pour mettre fin au calvaire qu’elles vivent depuis une semaine ».

Rassurant, le quotidien national Le Soleil in forme qu’« Un site de recasement (a été) aménagé à Keur Massar » en soutien aux sinistrés des inondations.

Sous le titre « La croissance chope le virus », Le Quotidien  s’intéresse à l’impact de la Covid-19 sur le Produit intérieur brut (Pib) et écrit : « Projeté initialement à 1,1%, le taux pourrait chuter à -0,7% ». Walf quotidien se passe du conditionnel utilisé par Le Quotidien et affirme que « Le Sénégal plonge dans la récession ».

L’Observateur consacre sa parution du jour à ce qu’il qualifie de « Sale temps pour le CFA » et raconte « Comment la pandémie du coronavirus a fait dévaluer la monnaie sur le marché du change ».

Le quotidien national Le Soleil fait l’éloge de la coopération Sénégal-Turquie et informe que « Deux accords de coopération (viennent d’être) signés » et que la 5ème Commission mixte se tiendra « bientôt ». La Turquie s’engage également pour la phase 2 du Plan Sénégal émergent (Pse), se réjouit Le Soleil.

En fait divers, Vox Populi relate le « récit posthume d’une victime d’inceste » et raconte que « ce jour où la vie de Yacine bascula, dans sa 17ème année du fait de son père qui lui a fait un enfant ». « Et l’acte interdit entraina la mort de la victime après 40 ans de souffrance », écrivent nos confrères.

Côte d’Ivoire: une association marocaine offre des kits et bons scolaires à près de 138 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a offert vendredi à Abidjan des kits et des bons d’achat pour la rentrée scolaire 2020-2021 à près de 138 élèves, lors d’une cérémonie en présence de l’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani.A l’entame de la cérémonie, organisée au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, des élèves ayant réussi avec brillo le BAC et obtenu au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) d’excellents résultats, ont reçu des récompenses en guise d’encouragement.  

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, cette quatrième édition a ciblé 74 familles, soit quelque 138 enfants Marocains nés ou vivant en Côte d’Ivoire, des Ivoiro-Marocains ainsi que des Ivoiriens.

M. Kettani a félicité l’ACMRCI pour avoir organisé cette « belle » manifestation qui illustre la volonté de  l’organisation d’accompagner les Marocains résidents en Côte d’Ivoire, apportant son soutien et ses encouragements aux lauréats et à l’ensemble des élèves.  

L’ambassadeur marocain a exhorté la jeune génération des Marocains vivant en Côte d’Ivoire ou nés sur le sol ivoirien ainsi que les Ivoiro-Marocains à « perdurer dans l’effort et dans la recherche de l’excellence ». 

Ces dons de kits et bons d’achat scolaires, accompagnés de supports de protection contre la pandémie de Covid-19, dira-t-il, montrent aussi que tous les Marocains se sont alignés sur la volonté de sa Majesté, le Roi Mohamed Vl, qui vise la recherche de l’excellence.  

L’édition 2020, marquée par la crise sanitaire de Covid-19, a conduit l’ACMRCI  à « travailler un peu plus » parce que la pandémie a impacté beaucoup de familles qui exercent des activités dans le secteur informel, a souligné M. Ouazzani Chahdi.

L’année prochaine, « on promet faire mieux », car « pour la cinquième édition nous voulons toucher le niveau CM2 (Cours Moyen 2e année) et aller à l’université parce qu’il y a beaucoup de jeunes qui y sont, mais qui n’ont pas assez de moyens (financiers) », a -t-il poursuivi.

L’ACMRC envisage en outre de voir comment aider les étudiants « parce que l’université, c’est l’avenir de la Côte d’Ivoire, c’est des jeunes qui sont déjà prêts » pour le marché de l’emploi,  et l’association va « essayer de les orienter vers les universités au Maroc », a-t-il fait savoir.

Le Royaume du Maroc octroie chaque année plus de 100 bourses d’études à la Côte d’Ivoire pour permettre aux personnes en situation d’apprentissage d’aller étudier au Maroc. Par ce moyen, l’ACMRCI veut encourager les élèves et étudiants méritants à entretenir la flamme de l’excellence en eux. 

TIC/ Programme Graine de l’avenir 2020: Huawei décerne en Côte d’Ivoire des certificats aux lauréats

Le géant chinois des Télécoms, Huawei, a décerné vendredi à Abidjan des certificats à une trentaine de jeunes lauréats, sélectionnés dans le cadre du Programme Graine de l’avenir 2020, au terme d’une formation sur la transformation digitale.Ces certificats ont été remis à l’occasion d’une cérémonie de clôture, dans un hôtel de la place au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan, en présence du représentant du Premier ministre ivoirien, M. Adama Kamara, conseiller spécial.  

M. Kamara a fait observer que depuis des décennies, la Côte d’Ivoire, un pays à vocation agricole, a fait montre de capacité à élaborer des programmes de production, d’où l’importance des technologies de la transformation des matières premières du pays. 

Le groupe Huawei, s’est-il réjoui, met en pratique un bel adage chinois qui dit, vaut mieux apprendre à quelqu’un à pêcher que de lui donner du poisson, ajoutant que « le grand défi de notre pays est d’occuper une place importante dans la transformation structurelle de son économie ». 

Cette transformation structurelle de l’économie ivoirienne « passe inéluctablement par le renforcement et la création d’un véritable cartel humain qui soit en adéquation avec les formations prodiguées aux étudiants », a-t-il souligné. 

« Chers amis, le pays compte énormément sur vous ; et pour les décennies à venir, le grand défi de notre pays, c’est de transformer structurellement notre économie et celle-ci ne peut et ne pourra se faire que si vous êtes de véritables éponges de la connaissance », a-t-il lancé à l’endroit des étudiants.  

Cette formation axée sur la transformation digitale, ces jeunes étudiants, sélectionnés via un concours dans les grandes écoles et universités du pays, peuvent désormais oser face à des défis technologiques de la Côte d’Ivoire.        

Il a souhaité que pour l’avenir du pays, ces jeunes soient de vrais catalyseurs parce que la formation qu’ils ont suivie, ils peuvent la mettre « en adéquation avec les objectifs de transformation de notre pays s’est assigné ».   

M. Moussa Diomandé, représentant du ministère de l’Économie numérique et de la poste, a pour sa part salué cette action menée par la société Huawei, soutenant qu’elle est à encourager parce qu’ elle vient en complément de la politique de formation d’une expertise nationale en matière des TIC.

Le gouvernement ivoirien s’est engagé le 28 novembre 2016 à travers la signature de protocole d’accord de coopération pour le développement des TIC avec Huawei. M. Diomandé a en outre insisté sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire d’entrer dans l’ère du numérique. 

Quant au directeur général de l’Enseignement supérieur, Ibrahim Lokpo, il a exhorté les étudiants à aller au-delà des défis rencontrés, entre autre la maîtrise de l’anglais, devenu aujourd’hui un outil incontournable dans l’apprentissage des données technologiques.

Le vice-président en charge des Relations publiques pour l’Afrique subsaharienne de Huawei Northern Africa, M. Loïse Tamalgo, a relevé que l’éducation et la formation, un leitmotiv du groupe, constituent le choix pour préparer la jeunesse ivoirienne à répondre aux exigences et aux attentes du continent.

C’est dans cette optique que le groupe chinois a mis en place le Programme Graine de l’avenir qui jusqu’ici a pu former en Afrique plus de 1.500 jeunes, a-t-il dit. En dehors de ce programme, l’entreprise a aussi d’autres programmes dont ICT Académie qui a permis de former plus de 85 000 Africains.  

Prévoyance sociale ivoirienne: convention entre l’IPS-CGRAE et la CNPS au profit des retraités

L’Institution de prévoyance sociale caisse générale de retraite des agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE) a signé une convention avec la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS, privé) permettant aux retraités de bénéficier de leur pension, grâce à un cumul d’années, après un basculement du secteur privé vers le secteur public et vice-versa.L’information a été portée par M. Eugène Niankan, directeur général adjoint, représentant le directeur général de l’IPS-CGRAE, à l’occasion d’une séance d’information et de formation à l’intention des points focaux des Directions des Ressources Humaines (DRH) des ministères, les 8 et 9 septembre 2020. 

Les participants à  ces séances d’information et de formation étaient notamment les points focaux des Directions des Ressources Humaines (DRH) des organismes affiliés, soit 44 ministères et deux secrétariats d’Etat.  

Abordant le thème relatif à la convention CGRAE-CNPS, M. Eugène Niankan, a fait observer que c’est une convention importante dans la vie du fonctionnaire en ce qu’elle permet une extension verticale de la couverture sociale de celui-ci. 

« Par le passé, lorsque vous avez travaillé dans le privé et dans le public et que vous n’avez pas atteint le minima exigé par chaque secteur au niveau de la pension de retraite, c’est-à-dire 15 ans, on vous remboursait simplement vos cotisations (6% ou 8,33%). Mais aujourd’hui, grâce à cette convention, on prend en compte les deux périodes que vous avez passées», a-t-il dit.  

« Si vous avez fait 7 ans d’un côté et 8 ans de l’autre cela vous fait 15 ans, or c’est le minima en termes d’année de service qu’il vous faut pour bénéficier d’une pension viagère qui est réversible par la suite. C’est véritablement un avantage et il faut qu’on puisse vous dire comment ça fonctionne », a expliqué M. Niankan.   

Le directeur général adjoint de l’IPS-CGRAE a souligné l’enjeu de la nécessité d’une bonne collaboration entre son institution et les Directions des Ressources Humaines, en leur qualité de partenaires de référence dans le processus de gestion de la retraite des fonctionnaires et agents de l’Etat. 

Et de relever que c’est cette étroite collaboration entamée depuis la réforme de 2012, qui a permis des échanges périodiques pour partager des informations pertinentes et utiles dans l’exercice des missions réciproques.

Comme fruit de ce partenariat, M. Niankan a, entres autres, fait mention de « la réduction drastique du délai de traitement des dossiers de pension qui est passé de 365 jours en moyenne avant la réforme, à 45 voire 30 jours aujourd’hui pour les dossiers transmis complets à l’IPS-CGRAE ».   

En vue de respecter les mesures de distanciation sociale liées à la COVID-19, les 46 participants ont été scindés en 2 groupes distincts et répartis sur une demi-journée de session chacun, les 8 et 9 septembre 2020, à l’Agence IPS-CGRAE de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Sur le sujet concernant la nomenclature des pièces, il a affirmé que toutes les pièces constitutives d’un dossier de pension feront l’objet d’une attention particulière car, « l’utilité de chaque pièce nous emmènera à la question des rejets qui joue sur les délais de traitement des dossiers ». 

Cet échange vise notamment à un rapprochement des points de vue afin que l’IPS-CGRAE et les points focaux dans les administrations se mettent d’accord sur ce qui est essentiel et comment faire pour qu’il n’y ait pas de rejets au niveau du traitement des dossiers de pension. 

Pour anticiper sur le processus de transmission des dossiers, il a conseillé ces derniers  à utiliser le nouveau portail de l’institution : macgrae.ci  qui regroupe toutes les informations sur les dossiers à fournir. Mieux, ce site permet une interaction.   

Le directeur général adjoint a mentionné que cette plateforme s’inscrit dans le cadre de la digitalisation. Elle est conçue et permet aujourd’hui à partir de chez sois, d’avoir un certain nombre d’informations. L’intéressé n’a plus besoin de se déplacer. 

« Il n’est donc plus nécessaire de vous déplacer jusqu’à l’IPS-CGRAE pour avoir des informations. Nous tendons même vers la co-production. C’est-à-dire, qu’à partir du portail, le retraité peut éditer certains documents le concernant », a -t-il soutenu.

« Toutes ces avancées ont besoin d’être partagées avec vous de sorte à améliorer aussi, votre efficacité (en vue de) la mise à niveau et l’optimisation de notre système de retraite, ainsi que pour l’instauration d’une véritable culture de la sécurité sociale auprès des valeureux fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.  

Les participants ont par ailleurs exprimé leur vive satisfaction sur le contenu du programme et la qualité des échanges qui s’y sont déroulés, tout en se réjouissant de détenir désormais davantage de clés pour améliorer la qualité du processus de constitution des dossiers de retraite de leurs administrés.

Placée sous la tutelle technique et administrative du ministère en charge de la prévoyance sociale et sous la tutelle financière du ministère en charge du Budget, cette institution certifiée ISO 9001 version 2015, est chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales.

En outre, a-t-elle pour mission de procéder au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires des pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions. 

L’IPS-CGRAE, entreprise de référence en matière de sécurité sociale dans la zone CIPRES, a instauré des cadres d’échanges avec les partenaires sociaux que sont notamment les regroupements des assurés sociaux, les syndicats et les DRH des structures affiliées dont elle a la gestion. 

Présidentielle ivoirienne: Mabri lance une plateforme électorale avec des partis politiques

Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix ( UDPCI, ex-allié au pouvoir), Abdallah Albert Toikeusse Mabri qui a déposé sa candidature pour la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, a signé vendredi à Abidjan, une convention pour lancer une plateforme électorale avec des partis politiques et une organisation professionnelle des agents de la santé.Quatre partis politiques ont signé cette plateforme. Il s’agit notamment le Parti ivoirien de l’intégration africaine (PIA) et le parti ivoirien des droits authentiques (PIDA). 

« Nous venons de procéder à la première série de signature pour lancer cette plateforme électorale. C’est une plateforme également pour la paix. Je voudrais dire merci à tous ces partis qui nous font confiance en nous rejoignant dans notre combat pour la paix», a déclaré après cette signature,  Abdallah Albert Toikeusse Manri, le président de l’UDPCI. 

Poursuivant, il a soutenu que cette nouvelle organisation doit offrir aux ivoiriens « une espérance nouvelle» et leur dire que l’espoir n’est pas perdue. 

« Nous allons structurer cette plateforme pour être une force de combat et une force électorale », a indiqué l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne  ajoutant que « je suis sûr que sur le chemin,  de nombreux ivoiriens vont nous rejoindre». 

Avant lui, Mamadou Coulibaly, le président du PIA, s’est félicité de ce  que le président de l’UDPCI a toujours défendu les idéaux de paix dans son combat politique. 

« Pour nous, la nouvelle génération, c’est le camarade Toikeusse Mabri. Nous au PIA, nous sommes disposés à l’accompagner », a promis M. Coulibaly. 

 Le 02 août dernier, rappelle-t-on, lors d’un bureau politique de son parti,  le président de l’UDPCI,  Albert Toikeusse Mabri a appelé les partis politiques et les organisations de la société civile ivoirienne, se reconnaissant en ses idéaux, de le rejoindre en vue de la présidentielle du 31 octobre prochain. 

Paiements digitaux: GTP et le groupe média ivoirien Weblogy célèbrent cinq ans de succès de partenariat

Global Technology Partners (GTP), le premier processeur de cartes prépayées en Afrique et le groupe média digital ivoirien Weblogy, annoncent la célébration de cinq ans de partenariat ayant permis à Weblogy d’émerger en tant que première Fintech gestionnaire de programmes de cartes prépayées en Afrique de l’Ouest Francophone, dans une déclaration conjointe.« Notre relation avec GTP s’est développée et renforcée au fil des années. Les deux entreprises partagent la même vision concernant le développement des paiements digitaux et l’inclusion financière en Afrique », a déclaré Jil-Alexandre N’Dia, CEO et co-Fondateur de Weblogy, un groupe média digital très influent en Côte d’Ivoire.

Cette étape cadre avec l’objectif de Weblogy qui est de favoriser zéro paiement en espèces en Afrique, où la monnaie fiduciaire est fortement utilisée. Selon M. Jil-Alexandre N’Dia, cette étroite collaboration a permis de concevoir des programmes de cartes prépayées adaptées avec les bonnes institutions financières, pour répondre aux demandes du marché tout en s’assurant que la sécurité et la conformité soient mises en priorité. 

« Je suis très heureux que le programme de carte prépayée Visa Abidjan.net avec NSIA Banque Côte d’Ivoire soit un des meilleurs programmes Fintech sur le marché. Mais, nous ne souhaitons pas nous arrêter là », a dit pour sa part Daniel Ahouassa, CEO et Co-Fondateur de Weblogy.

« Nous allons introduire de nouveaux programmes prépayés innovants et lancer notre nouvelle super application APaym dotée d’une interface esthétique et fonctionnelle », a poursuivi M. Ahouassa.  

Témoignant de ce partenariat, Rich Bialek, CEO à GTP, a indiqué qu’il « il y a cinq ans, quand nous avons signé le contrat avec Weblogy, nous étions certains d’avoir choisi les partenaires adéquats pour introduire un nouveau type de carte prépayée sur le marché ». 

« Au fil des années, le développement des programmes a impacté positivement la vie des citoyens. Ces derniers ont ainsi pu bénéficier d’une inclusion financière remarquable », a laissé entendre M. Bialek, CEO à GTP.

Quant à Serge Doh, vice-président exécutif de GTP, il a assuré avoir « toujours eu confiance en Jil et Daniel. (Car) Ces deux jeunes entrepreneurs ont été capables de voir le potentiel du paiement par carte en Afrique ». En outre, la relation entre les deux entreprises a toujours été « gagnant-gagnant ». 

Weblogy et GTP, qui travaillent ensemble depuis maintenant cinq ans sur des programmes de cartes prépayées en Côte d’Ivoire, se préparent par ailleurs à les étendre à d’autres pays d’Afrique pour faciliter l’inclusion financière sur le continent.

Weblogy est un groupe de média digital indépendant créé en 1998, qui s’occupe de contenu numérique africain et fournit des moyens de paiement en ligne avec le portail web Abidjan.net. L’objectif des fondateurs est de fournir à travers ce portail « un mélange unique de créativités et d’expertises ».   

Depuis le lancement de sa première carte prépayée Visa Abidjan.net avec NSIA Banque Côte d’Ivoire en 2016, s’appuyant sur un programme de fidélité, Weblogy est aujourd’hui gestionnaire de programmes pour les cartes prépayées Visa dans 18 pays en vue du développement d’applications de paiements mobiles.

Fondé en 2003, avec un siège aux États-Unis, Global Technology Partners (GTP) est désormais le premier processeur de cartes prépayées dans plus de 70 banques et une trentaine de pays à travers le continent Africain. 

Focalisée exclusivement sur le traitement prépayé, cette entité a passé plus de 15 ans à développer un système de traitement à la pointe de la technologie qui garantit une sécurité maximale, une exécution plus rapide, et une interaction fluide entre la banque et les utilisateurs de cartes.

L’objectif de GTP est d’être le leader de l’industrie des solutions de traitement prépayées internationales, de fournir des produits innovants profitables à nos clients, de donner aux utilisateurs la liberté financière et la sécurité sur les réseaux Visa ainsi que Mastercard dans le monde entier.

« Ensemble, GTP et Weblogy continueront de coopérer en développant des cartes Visa prépayées destinées à accélérer la croissance et l’innovation de leurs entreprises respectives », assurent ces deux entités. 

RwandAir suspend le processus d’acquisition de deux Boeing

La compagnie nationale rwandaise RwandAir a déclaré dans un communiqué publié jeudi de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’acquisition des Boeing 737-MAX8 (B737-MAX8), avions les plus vendus au monde.Le tout nouvel avion d’Ethiopian Airlines, en provenance d’Addis-Abeba et à destination de Nairobi, s’est écrasé tuant les 157 personnes à bord. Indonesian Lion Air avait un avion similaire qui s’est également écrasé en octobre 2018, tuant 189 personnes.

 De nombreux pays à travers le monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, Singapour, l’Australie et l’Indonésie, ont cloué au sol tous leurs Boeing Max 8, et ceux qui devaient atterrir dans ces pays ont été refusés.

 En outre, plusieurs transporteurs internationaux qui possèdent ou avaient commandé des Max -8 ont immobilisé leur flotte au sol et envisagent d’annuler les commandes de Boeing.

 La nouvelle décision a été annoncée jeudi, alors que le pays avait mis en route la procédure d’acquisition depuis l’année dernière.

 Le Boeing 737 MAX -8 est une version redessinée du Boeing 737. Plus de 10.000 Boeing 737, selon les données de l’industrie.

 Le nouvel avion, le Boeing 737 MAX, est entré en service en 2017. Actuellement, 350 de ces avions sont en service, avec plus de 5 000 Boeing 737 MAX en commande.

 Selon certains syndicats de pilotes, le changement du système de commande de vol, qui peut annuler les mouvements manuels dans le modèle Max, n’a pas été expliqué aux pilotes.

 La flotte actuelle de RwandAir est composée de 12 avions.

Alassane Ouattara invite ses compatriotes à cultiver la «tolérance et la paix» en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a invité, vendredi à M’batto (Centre-Est), ses compatriotes à cultiver la « tolérance et la paix», estimant que la prochaine élection présidentielle ne doit pas être une source de violence.M. Ouattara qui s’exprimait dans un meeting populaire au complexe sportif de M’batto, au troisième jour de sa visite d’Etat dans la région de Moronou, a invité les populations à  «cultiver la tolérance, la paix» et à avoir « confiance »  aux institutions de la République.

 Egrainant les réalisations du gouvernement notamment en matière d’infrastructures routières, éducatives, sanitaires, d’électricité et d’adduction en eau potable,  il a relevé que «tous ces chantiers sont les résultats d’un environnement de paix ».

« Nous devrons tout mettre en œuvre pour maintenir cette paix. Nous devrons faire en sorte que la prochaine élection ne soit pas source de violence (…) » a lancé Alassane Ouattara, ajoutant que cette élection présidentielle doit être l’occasion pour chaque candidat d’expliquer ce qu’il entend faire pour les populations.

Pour cette élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain, le Conseil constitutionnel a reçu 44 dossiers de candidature.

Les résultats de ses délibérations sont très attendus dans un contexte de contestation de la candidature du président Alassane Ouattara par l’opposition qui estime que la constitution de 2016 lui interdit un troisième mandat, quand le camp présidentiel estime que cette constitution remet le compteur à zéro pour un premier mandat de M. Ouattara dans la troisième République.

Sénégal: un budget de 500 milliards FCFA pour moderniser la santé

Le gouvernement de Macky Sall prévoit une enveloppe de 500 milliards FCFA, sur la période 2020-2024, pour rénover le secteur de la santé.Le 29 juin dernier, le président Sall levait l’état d’urgence instauré depuis plus de trois mois dans son pays pour freiner la propagation de la Covid-19. Mais à côté de cette mesure phare, il avait annoncé la mise en place prochaine d’une « ambitieuse stratégie de modernisation du secteur de la santé et de l’action sociale ».

Ce jeudi 10 septembre, elle a fait l’objet d’un Conseil présidentiel à l’issue duquel un Plan d’investissement pour un système de santé et d’action sociale résilient et pérenne a été adopté. Dans ce plan où une composante est dédiée à la télésanté, « un budget de 500 milliards de francs est prévu sur la période 2020 2024 », selon la présidence sénégalaise.

Le plateau médical sénégalais est décrié par certains spécialistes et citoyens, poussant alors des malades nantis à aller se soigner dans les pays occidentaux ou maghrébins. Mais avec l’expérience du nouveau coronavirus qui a mis à genou les économies du monde entier, plusieurs Etats reconsidèrent leurs priorités d’investissement. Pas en reste, le Sénégal promet de « renforcer (ses) acquis » en matière sanitaire au bénéfice de ses populations.

Ainsi avec le plan d’investissement de 500 milliards, des hôpitaux, des centres et postes de santé vont voir le jour, d’après le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, s’exprimant sur la télévision publique RTS à l’issue du Conseil présidentiel. Le programme permettra selon lui de positionner des hôpitaux comme Principal et Dalal Jamm, en niveau quatre.

En outre, le plan d’investissement mettra l’accent sur la qualité des ressources humaines, avec le recrutement dans la fonction publique de 500 médecins et 1000 agents professionnels de la santé, notamment des infirmiers et infirmières, des sages-femmes, ainsi que des personnels de soutien sur la séquence 2020-2021. S’agissant des médecins, la priorité sera accordée aux districts éloignés et aux spécialistes, soulignait le chef d’Etat sénégalais.