Présentation à Abidjan du programme de coopération 2021-2025 entre la Côte d’Ivoire et l’UNFPA

Le huitième programme de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) portant sur la période 2021-2025, a été présenté mercredi à Abidjan lors d’un l’atelier de validation de ce « document stratégique » qui vise à améliorer les conditions de vie sociale et économique des populations vulnérables ivoiriennes.Selon Caspar Peek, le représentant résident de l’UNFPA, ce nouveau « programme ambitieux » de collaboration entre son institution et la Côte d’Ivoire, a entre autres pour objectifs, de mettre fin aux décès maternels évitables, réduire la mortalité infantile, promouvoir l’autonomisation de la femme et  lutter contre les violences basées sur le genre ( VBG) en Côte d’Ivoire.

« Ce programme contribuera à améliorer significativement la qualité de vie des populations ivoiriennes. Nous invitons toutes les parties prenantes à faire de ce programme un cas d’école dans la sous-région», a exhorté M. Peek dans une allocution  par visioconférence.

Auparavant, il a dit sa reconnaissance au gouvernement ivoirien, saluant l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et son institution. Pour sa part, Dr Hinin Moustapha, le directeur général de l’Office national de la population ( ONP) a rappelé les efforts faits par la Côte d’Ivoire dans la lutte contre les VBG et les décès infantiles.

« (…) Près de 10 000 survivantes des VBG ont été prises en charge», a dit Dr Hinin, soulignant cependant que malgré ces efforts « beaucoup reste à faire ». Poursuivant, Dr Hinin qui représentait Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement, a  fait remarquer qu’en Côte d’Ivoire, le taux de mortalité des enfants de moins cinq ans reste encore élevé ainsi que le taux de fécondité.

Il a conclu en relevant l’importance qu’accorde l’exécutif  ivoirien à ce programme de coopération avec l’UNFPA. Le 8è programme de coopération entre la Côte d’Ivoire et l’UNFPA 2021-2025 dont le budget est estimé à 100 millions de dollars, vise notamment à accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) en Côte d’Ivoire à l’horizon 2030.

Ce programme de coopération  dont la mise en œuvre débutera en janvier 2021, a plusieurs priorités dont l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables en Côte d’Ivoire.

Maroc : l’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 octobre prochain

L’état d’urgence sanitaire au Maroc sera prolongé jusqu’au 10 octobre 2020, a annoncé le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, via un tweet.Le conseil de gouvernement, réuni ce mercredi, a en effet examiné et approuvé le projet de décret relatif à la prolongation de l’état d’urgence sanitaire dans l’ensemble du territoire national afin de faire face à la Covid-19.

Ce nouveau texte prévoit une prolongation d’un mois de l’état d’urgence sanitaire, dont le délai devait expirer le 10 septembre courant à 18h00.

Pour rappel, l’état d’urgence sanitaire a été décrété dans le cadre des mesures instaurées pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus qui a touché à ce jour pas moins de 77.878 citoyens et en a tué 1.453 selon le dernier bilan annoncé mercredi par le ministère de la Santé.

Il est entré en vigueur le 20 mars dernier et devait initialement prendre fin le 20 avril avant que les autorités ne décident dans un premier temps de le prolonger d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 20 mai dernier, et de décréter ensuite une deuxième prorogation de trois semaines supplémentaires, soit jusqu’au 10 juin 2020, suivi de trois autres rallonges, chacune d’une durée d’un mois.

Le Maroc appelle à fournir un cadre neutre pour un dialogue inter-libyen garantissant le maintien de la cohésion nationale

Le Maroc a appelé, mercredi, à contribuer à fournir un cadre neutre pour un dialogue inter-libyen qui garantirait le maintien de la cohésion nationale, l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale de la Libye sur l’ensemble de ses terres, loin de l’ingérence étrangère.Dans une allocution devant les travaux de la 154e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des affaires étrangères, le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné la nécessité d’orienter les efforts arabes vers le soutien d’une solution politique à la crise libyenne au détriment de l’option militaire, pour parvenir à une solution à cette crise avec une contribution purement libyenne.

Lors de cette réunion virtuelle, le ministre a rappelé que le Maroc a abrité un dialogue inter-libyen prometteur, géré par les Libyens eux-mêmes, sur la base de de l’accord politique signé, il y a environ cinq ans à Skhirat, entre les parties libyennes.

Le ministre a mis en évidence l’engagement du Maroc envers ses frères libyens qui sont appelés à choisir ce qu’ils jugent appropriées parmi les règles et les initiatives pouvant remédier au temps perdu et engager des négociations politiques globales qui permettraient de mettre fin au conflit et poser les jalons d’une stabilité politique permanente.

Dans un autre contexte, M. Bourita a exprimé la solidarité du Royaume du Maroc avec le Soudan suite aux récentes inondations qui ont frappé ce pays.

Il a également adressé ses sincères condoléances à la République du Liban à la suite de l’explosion survenue dans le port de Beyrouth, mettant en avant les instructions royales pour l’envoi d’une aide médicale et humanitaire d’urgence à la République du Liban, ainsi que pour le déploiement à Beyrouth d’un hôpital militaire de campagne en vue d’apporter les soins médicaux d’urgence aux populations blessées dans cet incident.

M. Bourita a précisé, dans ce cadre, que l’hôpital militaire de campagne a prodigué jusqu’à présent plus de 25.000 interventions thérapeutiques et médicales, des prestations qui traduisent dans les faits, a-t-il dit, la solidarité du Royaume du Maroc avec ses frères au Liban.

Le gouvernement ivoirien et Westbridge annulent la privatisation de la BHCI

Le gouvernement ivoirien et l’entreprise canadienne Westbridge Mortgage Reit ont décidé d’un commun accord d’annuler l’opération de privatisation de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres à Bongouanou, dans le Centre-Est du pays où le chef de l’Etat Alassane Ouattara a entamé le même jour une visite d’Etat de quatre jours.« Compte tenu des conclusions des travaux de la Commission bancaire relativement à la gestion de la banque BHCI, le gouvernement a décidé d’un commun accord avec le repreneur d’annuler l’opération de privatisation de la banque et de reprendre en main le contrôle de l’établissement », a déclaré M. Touré.

A cet effet, a-t-il expliqué, de nombreux dirigeants sociaux ont été nommés avec pour mission de mettre en œuvre des mesures urgentes d’exploitation de la banque. Dans cette dynamique, le Conseil d’administration de la banque a décidé de céder des actifs hors exploitation de la BHCI, notamment l’opération immobilière «village BHCI» et la parcelle de terrain sise à Abidjan Aboboté.

« Conformément à la législation nationale en vigueur en la matière, en particulier la loi du 9 juin 1994 relative à la privatisation des participations des actifs de l’Etat, ce décret autorise la cession de ces différents actifs immobiliers »,  a conclu le porte-parole du gouvernement.  

La BHCI a été privatisée en 2017 après la cession de 51,6% des parts de l’Etat ivoirien à Westbridge Mortgage Reit. 

Cette  privatisation devrait être marquée par un plan de recapitalisation en conformité à la réglementation bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). 

Westbridge qui a repris la BHCI, opère depuis 2014 en tant qu’institution financière avec pour base Ottawa et Calgary.

De 2002 à 2014, elle était une filiale de la firme de titrisation de créances hypothécaires Riskmont Institutional Loans Trading, firme cédée en 2013 à des intérêts américains. 

Gabon: l’opérateur port d’Owendo prend en charge la santé d’une centaine d’enfants

Dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal (OCT) assure la couverture des soins de santé d’une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Depuis le 20 septembre 2019, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. Ainsi, OCT met à la disposition de l’organisation non gouvernementale, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre.

« Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité », précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel.

OCT, l’opérateur du terminal à conteneurs du Port d’Owendo au Gabon finance ainsi l’intégralité des frais médicaux (consultations, hospitalisations, médicaments) des jeunes issus des communautés vulnérables.

« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours d’Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », fait savoir Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.

Cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre des actions de solidarité mises en œuvre par Owendo Container Terminal. « Nous apportons notre contribution aux efforts d’encadrement de la jeunesse en participant à leur autonomisation. OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts », a indiqué Laurent Goutard, Directeur général d’Owendo Container Terminal.

Zimbabwe : 25 députés testés positifs à la Covid-19

Vingt-cinq députés zimbabwéens ont été testés positifs au nouveau coronavirus (Covid-19) la semaine dernière, a déclaré un haut fonctionnaire mercredi.Le greffier du Parlement, Kennedy Chokuda, a déclaré que parmi les 25, neuf avaient été testés positifs le mois dernier mais s’étaient rétablis.

 « Nous avons décidé que tous ceux qui ont été testés positifs soient isolés par prudence et nous continuerons à les suivre et à les aider », a déclaré Chokuda au quotidien publique, The Herald.

 Ruth Labode, responsable de la commission parlementaire de la santé, a déclaré qu’il était probable que les neuf personnes testées positives pour la deuxième fois soient des « faux positifs ».

 Elle a expliqué que certaines personnes qui auraient été testées positives plus tôt conserveraient probablement un résultat positif en raison de la présence d’anticorps dans leur système bien qu’elles ne soient plus infectées ou contagieux.

Covid-19: Harare va reprendre les vols domestiques et internationaux

Le gouvernement du Zimbabwe a approuvé la reprise des vols intérieurs à partir de jeudi, les vols internationaux sont programmés en octobre.Lors d’un briefing à la presse mardi soir après le conseil des ministres hebdomadaire, la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa a déclaré que le gouvernement avait « approuvé l’ouverture de l’espace aérien du pays aux vols intérieurs et internationaux à partir du 10 septembre et du 1er octobre 2020, respectivement ».

 « Des procédures d’exploitation standard (SOP) ont été mises en place pour la réouverture des aéroports internationaux et de certains aéroports nationaux », a déclaré Mme Mutsvangwa.

 Elle a annoncé que l’Autorité de l’aviation civile du Zimbabwe (CAAZ) a élaboré des lignes directrices nationales pour la sécurité et la sûreté de l’aviation afin de garantir la sécurité des voyageurs et du personnel des aéroports.

 Tous les voyageurs devraient être munis d’un test négatif à la Covid-19 délivré par des installations reconnues au plus tard 48 heures avant la date du voyage, a déclaré la ministre.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

La crise libyenne, le soutien logistique pour la ville de Casablanca pour faire face à la Covid-19, la question de l’emploi public et les perspectives économiques pour la jeunesse marocaine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce mercredi.+Al Massae+ rapporte que la communauté internationale s’est félicitée du dialogue inter-libyen lancé à l’initiative du Maroc visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye. Ainsi, l’ONU a salué le « rôle constructif » du Maroc qui a contribué depuis le début de la crise libyenne aux efforts visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye.

« L’accord politique libyen signé en 2015 à Skhirat témoigne de l’engagement résolu du Maroc à trouver une solution à la crise libyenne aux côtés des Nations-Unies », a affirmé Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, cité par la publication. De son côté, le porte-parole de l’UE Peter Stano a souligné que l’Union européenne (UE) est « reconnaissante au Maroc pour son rôle actif » dans la résolution du conflit libyen. « L’UE accueille favorablement toute initiative visant à soutenir le processus de médiation mené par les Nations unies et à faire progresser la résolution du conflit libyen par le biais d’un processus politique », a-t-il ajouté.

Pour sa part, la Ligue des États arabes a salué les efforts déployés pour faire avancer le dialogue politique entre les parties libyennes. Dans un communiqué, le Secrétariat général de la Ligue arabe a appelé l’ensemble des parties libyennes à poursuivre leurs engagements de bonne foi dans tous ces efforts pour parvenir à une solution nationale et intégrée à la crise libyenne sur les plans sécuritaire, politique et économique et sous les auspices de l’ONU, et de manière à faire aboutir la phase de transition que traverse le pays qui sera couronnée par l’organisation d’élections législatives et présidentielle, fait savoir le journal.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de la Santé qui a annoncé la mobilisation d’un soutien logistique « substantiel » au profit de la ville de Casablanca qui fait face à la recrudescence des foyers de contamination au nouveau coronavirus.

« Casablanca, cœur battant du Maroc sur les plans économique, social et commercial, profitera d’un appui logistique important, de la mobilisation de ressources humaines et de l’augmentation de la capacité des services de réanimation », a fait savoir le ministre. Et de poursuivre: « C’est une gestion proactive qui va nous permettre éventuellement de faire face à une recrudescence de la situation épidémiologique ».

Sous le titre « Rééquilibrer au lieu d’alléger », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les opérations de départs volontaires de grande envergure, comme celle aujourd’hui posée sur la table, sont très souvent des actions à double tranchant.

S’il est vrai que sur le plan financier, l’allègement des effectifs se répercute mécaniquement et immédiatement sur la facture de la masse salariale à la fin du mois, il n’en demeure pas moins qu’il peut y avoir des effets indésirables que ce soit à court ou long terme, souligne le quotidien, expliquant que la conséquence la plus évidente de tels départs réside dans le risque d’appauvrir une administration publique qui est déjà en manque de compétences et de bras.

Pour lui, le vrai problème de la fonction publique au Maroc est qu’elle est répartie de manière déséquilibrée entre les régions dont quelques-unes connaissent effectivement un sureffectif mais toutes les autres souffrent d’un manque flagrant quand ce n’est pas le désert.

De son côté, +l’Opinion+ souligne que le Royaume dispose d’une population jeune qui constitue un gage de résilience sanitaire inestimable, mais également une précieuse ressource et un facteur de croissance potentiel de taille, qualifié souvent de « dividende démographique ».

Saisir cette opportunité revient à mettre en place les conditions nécessaires à sa valorisation et son insertion dynamique dans le processus de développement du pays, soutient le journal, expliquant que c’est la raison pour laquelle les questions de la jeunesse sont au cœur de la conception en cours du nouveau modèle de développement.

Et d’ajouter: « Ce modèle devrait se traduire par la construction d’infrastructures destinées à assurer aux jeunes formation et qualification, la mise en place d’un Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, dont l’objectif est de surmonter les obstacles qui entravent l’accès au financement des jeunes innovants et porteurs de projets ».

Sénégal : 25% des récoltes perdues à cause du manque d’infrastructures de stockage (étude)

Le Sénégal perd annuellement 25% de ses récoltes à cause du manque d’infrastructures de stockage, révèle une étude de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et de l’Agence de régulation des marchés.« (…) les carences des dispositifs de stockage et de conservation font que jusqu’à 25% de pertes de récoltes sont enregistrées chaque année, ce qui signifie que la quasi-totalité (ou une part essentielle) des importations peut être évitée », souligne l’étude portant sur « le mécanisme de collecte de la redevance par l’ARM pour le financement des investissements et l’amélioration des conditions de commercialisation des filières horticoles au Sénégal ».

Pour inverser cette tendance, les chercheurs préconisent de doter les plateformes des agriculteurs de chambres froides en vue d’assurer une bonne conservation des produits sur une longue durée et d’élaborer un plan d’amortissement des immobilisations utilisées dans les plateformes, notamment pour les magasins de stockage, les chambres froides et les équipements de pesage.

L’étude recommande aussi de diversifier la gamme des produits commercialisés par les producteurs au niveau des plateformes (tomates, choux, aubergine, etc.), de veiller au respecter scrupuleux des prix fixés par l’ARM au niveau de toutes les plateformes pour garantir l’équité fiscale tout en évitant toute forme de frustration et de faciliter l’accès des utilisateurs aux IMF et aux établissements financiers avec la signature de convention garantie par l’ARM.

La presse sénégalaise à fond sur les 10 milliards f cfa d’appui aux sinistrés des inondations

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, accordent la part belle aux 10 milliards de FCFA d’appui aux victimes des inondations du week-end dernier, aux sapeurs-pompiers et à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas).« Macky fait pleuvoir 10 milliards sur les inondés », barre à sa Une Vox Populi avant d’écrire ceci : « Son Plan décennal de lutte contre les inondations de 750 milliards englouti dans les flots, le chef de l’Etat fait face à l’urgence des pluies du week-end » en débloquant ces 10 milliards pour répondre « à la détresse de nos compatriotes ».

Sous le titre « Macky se jette à l’eau », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « La mise en place d’un budget d’urgence de 10 milliards FCFA, la présentation d’un prochainement de la situation du Plan décennal de lutte contre les inondations qui a démarré en 2012 (…) sont les deux principales annonces faites par le président de la République hier » lors de la réunion d’urgence sur les inondations.

Le même journal ajoute que « Macky Sall, qui a salué l’efficacité des ouvrages réalisés grâce à ce programme, a soutenu que les inondations sont les conséquences des changements climatiques ».

Sur les 10 milliards annoncés par le chef de l’Etat, détaille L’AS quotidien, « (…) les trois milliards serviront d’appuis directs aux populations sinistrées sur la base des rapports des gouverneurs, des préfets et sous-préfets en relation avec les maires ».

« Ces trois milliards serviront des cash transferts, des appuis financiers directs aux familles, mais aussi d’achats de produits phytosanitaires, de matelas et d’appuis divers », poursuit Macky dans les colonnes de L’AS.

Ce dernier ajoute que « (…) les 7 milliards FCFA qui restent vont servir à accompagner les services des sapeurs-pompiers et de l’Office national d’assainissement du Sénégal (Onas) pour l’achat de matériels supplémentaires pour l’évacuation des eaux de pluies ».

Sud quotidien va au-delà de l’annonce faite par le chef de l’Etat et signale que Macky Sall a profité de la réunion d’urgence sur les inondations pour inviter ses compatriotes « au changement de comportement (…) qui doit commencer par l’arrêt d’installations de constructions sur les voies d’eau ».

L’Observateur qui croit savoir davantage que ses pairs sur le plan de riposte de l’Etat donne « Les détails de la réunion au Plais sur les inondations ; la vérité sur les 10 milliards de FCFA annoncés par Macky Sall et les 1 500 tonnes de riz du Japon ».

Plus émotif, le quotidien national Le Soleil estime que cette annonce du président Macky Sall constitue « Du baume au cœur de ceux qui souffrent ». Et en plus de l’effort gouvernemental pour soulager les familles sinistrées, « Marième Faye Sall (la première dame du Sénégal) est allée offrir aux 16 communes de Pikine (Dakar) 24 motopompes, 16 000 l de carburant, 50 t de riz, 5 000 l d’huile, 25 t de sucre », informe Le Soleil.

L’AS quotidien fait remarquer, cependant, que la visite de la première dame en banlieue dakaroise a été « mouvementée » et que le maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo, a été « humilié ».

Sous le titre « La colère gronde des points bas », Walf quotidien établit un lien entre ces inondations et l’avenir politique du président Macky Sall.

A ce propos, le journal fait remarquer que « Les coupures intempestives d’électricité avaient précipité, en 2012, la chute du président Abdoulaye Wade. Demain, dans 4 ans, s’il brigue un troisième mandat, Macky Sall risque d’être emporté par les inondations qu’il n’arrive pas à régler ».