Le président ghanéen Nana Akufo-Addo élu nouveau président de la CEDEAO

Le président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a été élu président de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a appris APA.Le président Akufo-Addo, à la tête de la délégation ghanéenne à la 57e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, qui se tient actuellement à Niamey, capitale du Niger, a été élu lundi.

 Selon la presse locale, les chefs d’État discuteront du rapport spécial sur la Covid-19 qui sera présenté par le président nigérien, et recevront un rapport spécial sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO présenté par le président Julius Maada Bio de la Sierra Leone.

 Le président Bio, qui est le président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la zone monétaire ouest-africaine (WAMZ), sera rejoint par le président Alassane Ouattara, qui est également le président de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), lors de la présentation.

 Le sommet discutera également du rapport sur les activités du bloc sous régional, y compris la Vision 2050 de la CEDEAO, qui sera présenté par le président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou.

 Les dirigeants ouest-africains devraient également examiner la hausse alarmante des activités terroriste, d’insurrection, de banditisme armé et de piraterie dans la sous-région, tandis que la perturbation du processus démocratique par l’armée au Mali fera l’objet d’une attention particulière.

 En outre, les élections générales et présidentielles au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée et au Niger sont prévues pour cette année et l’impératif de renforcer la démocratie dans la sous-région en respectant les dispositions constitutionnelles, l’État de droit et les résultats de scrutins libres et équitables, sera souligné lors de ce sommet.

Formation des partis politiques ivoiriens à Abidjan sur la culture électorale sans violence

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), une institution de défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, a ouvert lundi à Abidjan, un atelier pour former les partis politiques ivoiriens sur les principes fondamentaux des droits de l’homme et la culture électorale sans violence.Cette session de formation qui intervient à moins de deux mois de l’élection présidentielle ivoirienne, réunira pour cinq jours, une cinquantaine de participants issus des partis politiques ivoiriens. « Cette session vise à former les acteurs politiques ivoiriens sur les principes fondamentaux des droits de l’homme et plus spécifiquement à sensibiliser les participants à la culture électorale sans violence» a expliqué dans une cérémonie d’ouverture, Namizata Sangaré, la présidente du CNDH.

 Égrenant les objectifs de cette formation, Mme Sangaré  a ajouté qu’elle vise également à outiller les auditeurs à la documentation et au monitoring de cas de violation des droits de l’Homme en période électorale,  renforcer les capacités des acteurs politiques en matière de communication non violente en période électorale, mobiliser les acteurs à véhiculer des messages de paix et de respect des droits de l’homme en période électorale et présenter les mécanismes et voies de recours en cas de contentieux électoral aux participants.

 «Le CNDH voudrait, à travers le thème de cet atelier, mieux disposer les esprits de ces acteurs à un processus électoral apaisé, sans violence ni violation des droits de l’homme», a précisé la présidente du CNDH exhortant les acteurs politiques «à ne pas contribuer à entretenir les sources de conflits liés aux élections».

De son côté, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a estimé que les élections ivoiriennes peuvent se tenir sans violence.

 Il a encouragé les acteurs politiques à recourir aux voies légales pendant le processus électoral appelant les uns et les autres à avoir confiance en son institution.

«La violence n’a pas sa place dans le système démocratique», a soutenu M. Coulibaly assurant que «nous à la CEI, nous faisons tout pour apaiser les candidats et les électeurs ».

Cette « session intensive» de formation des acteurs politiques qui s’inscrit dans le cadre des «Universités de droits de homme » instituées par le CNDH, s’achèvera vendredi prochain.

La rentrée scolaire domine la Une des quotidiens marocains

La rentrée scolaire est le sujet central qui retient l’attention des quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que parfois de bonnes décisions peuvent être compromises à cause de simples détails de mise en œuvre ou encore d’insuffisances de communication, notant que c’est le cas aujourd’hui de la rentrée scolaire.

Avec tout l’effort d’explication du ministre, à la veille de la rentrée, quelques situations de confusion sont apparues, relève le quotidien, citant, entre autres cas, celui d’un directeur d’école, par exemple, qui a accroché une affiche où il est littéralement écrit que la rentrée scolaire n’aura pas lieu. C’est ce même message que des représentants des autorités locales dans certaines régions ont diffusé à grande échelle.

Dans la réalité, quand la situation sanitaire dans une région, une ville ou une commune est alarmante, un wali ou un gouverneur a toute la latitude, voire le devoir, de prendre des décisions telles que la fermeture d’écoles, concède l’éditorialiste, sauf que le message à délivrer à la population, dans ce cas, ne doit pas, selon lui, évoquer un report de la rentrée mais seulement que la reprise des classes ne pourra pas se faire en mode présentiel.

Sous le titre « Bye bye les fausses vacances, bonjour la rentrée.. », +l’Opinion+ écrit que le mois de septembre est celui de la rentrée scolaire, économique, et sociale… ou tout simplement la période d’importantes dépenses.

A la ville comme à la campagne, les parents n’ont aucune issue et doivent faire face, bon gré mal gré, au surendettement de leur ménage, déplore l’éditorialiste, notant que pour remplir un cartable, les « pauvres » parents sont confrontés à des prix exorbitants communs à toutes les écoles parce qu’il n’y a plus de grandes différences de prix entre le privé et le public, comme autrefois.

« Notre espoir demeure que tous les enfants aient, cartables à l’appui, le loisir de fréquenter l’école », ajoute-t-il, expliquant que ce sera sans doute une source de soulagement et de fierté pour le peuple entier.

Dans le même sillage, +Le Matin+ rapporte que le ministère de l’éducation nationale rappelle, dans un communiqué publié dimanche soir, que la rentrée scolaire aura bien lieu le lundi 7 septembre pour l’ensemble des apprenantes et apprenants.

Et d’expliquer que conformément aux recommandations des autorités territoriales et des services de santé, l’enseignement à distance sera appliqué uniquement pour les élèves des établissements scolaires, du public et du privé ainsi que les missions étrangères, se situant des zones confinées et classées comme étant des foyers épidémiologiques. Ces élèves devront reprendre les cours en présentiel une fois la situation épidémiologique dans lesdits quartiers, aura été améliorée, explique le communiqué. Et de noter que les listes des établissements concernés sont annoncées au niveau des académies régionales de l’éducation et la formation.

Sont concernés par cette décision de cours à distance, les élèves qui ont un membre de la famille atteint du Covid-19.

Hormis ces cas, la rentrée scolaire se fera en présentiel et les élèves seront reçus à partir du 7 jusqu’au 9 septembre dans des groupes réduits en respectant les mesures de prévention prédéfinies par le ministère.

Les pluies diluviennes du week-end inondent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement des inondations survenues un peu partout à travers le pays suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues ce week-end.« Pluies de morts sur le pays », barre à sa Une le quotidien L’Observateur, précisant que « 6 vies (ont été) perdues dans les eaux dont 2 à Sédhiou (sud), 1 à Grand-Yoff (Dakar), 1 à Kaolack (centre), 1 à Guinaw-Rails et 1 à Rufisque (Dakar) ». Le même journal revient part ailleurs sur « Les prédictions inquiétantes » du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss) et de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

A ce propos, L’Observateur informe que « Dans leur bulletin de juillet 2020, les spécialistes avaient déjà averti sur la forte pluviométrie qui guettait le Sahel. Le Cilss prédit une saison des pluies avec des quantités totales de précipitations supérieures à la moyenne dans la bande sahélienne, des écoulements dans les bassins fluviaux supérieurs ou équivalents à la moyenne, des séquences sèches en début et vers la fin de saison importantes et une date de fin de saison tardive émises en avril par le forum Prefass ».

Sous le titre « Pluie de désolation dans le pays », L’AS quotidien constate que « Les 750 milliards du plan décennal de lutte contre les inondations n’aura servi à rien face à la pluie diluvienne abattue sur le pays ce week-end ».

Cela pousse le quotidien EnQuête à arborer ce titre : « Un mal incurable ». Dans ses colonnes, le journal note que « De 2009 à 2020, des solutions non-appliquées » ont fait que « Le Sénégal a renoué avec les inondations ce week-end ».

Pour le journal Le Quotidien « L’Etat patauge » en activant le Plan Orsec (Organisation des secours) pour aider les populations sinistrées. « Le gouvernement se tire une balle dans le pied », estime le directeur de publication du journal, dénonçant au passage « La tendance de gouverner par Twitter » du président Macky Sall.

Ce dernier s’était contenté d’un simple tweet pour informer les populations de l’enclenchement du plan Orsec, en lieu et place d’une déclaration sur les médias traditionnels.

Vox Populi s’adonne à un jeu de mots pour dire que « Le PSE (Plan Sénégal émergent, cadre de référence des politiques pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035) vire au PSI (Plan Sénégal inondé) ». Le journal dénonce par ailleurs le fait que « Macky s’envole au sommet (de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pendant que le Sénégal se noie ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur cette même actualité et informe que les pluies diluviennes  tombées ce week-end sur l’étendue du territoire national « frôlent les cumuls annuels ».   

Des affrontements entre les populations et les forces de l’ordre ont été notés çà et là, informe Libération qui barre sa Une par ce titre : « Eau secours ! »

Sénégal: l’Etat invité à consacrer 3% du budget à l’alphabétisation

Un collectif de la société civile sénégalaise a invité, dimanche à Dakar, le Gouvernement à investir 3% de son budget dans l’alphabétisation, conformément à l’engagement pris par les États lors de la Conférence régionale africaine sur l’alphabétisation dans le monde tenue du 10 au 12 septembre 2007 à Bamako, au Mali. »Treize ans après l’engagement pris par les États à Bamako d’investir 3% des budgets dans l’alphabétisation, le Sénégal peine toujours à consacrer 1% de son budget à l’alphabétisation. C’est pourquoi, nous lui demandons de respecter son engagement d’autant plus cinq millions de Sénégalais sont analphabètes », a dit Cheikh Mbow, Directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de d’éducation publique (Cosydep), membre dudit colletif tout comme Alphadev, Cendreao, Cneap et l’Ong DEFI.

Il prenait part à un point de presse de lancement de la Semaine nationale de l’alphabétisation prévue du 8 au 14 septembre 2020 sous le thème: « L’alphabétisation et son enseignement pendant et après la crise de la Covid-19 ».

Dans sa déclaration dont APA a obtenu copie, le collectif de la société civile sénégalaise oeuvrant pour l’alphabétisation a souligné que la pandémie de la Covid-19 a amplifié les défis existants en matière d’alphabétisation,  affectant profondément les possibilités de scolarisation et d’apprentissage tout au long de la vie, y compris pour les jeunes et les adultes.

« C’est pourquoi, a dit Mor Diakhaté, Directeur exécutif de l’Ong Alphadev et porte-parole du jour, dans la perspective de reprise et de renforcement de la résilience, il est important que l’alphabétisation soit intégrée dans les plans mondiaux et nationaux d’intervention et de relèvement afin de garantir la continuité de l’apprentissage, l’amélioration de l’offre mais aussi la mise en place de systèmesd’apprentissage tout au long de la vie mieux adaptés et plus inclusifs ».

S’agissant du Sénégal, il invite l’Etat à éradiquer l’analphabétisme et promouvoir les langues nationales à travers un environnement lettré de qualité, à assurer le financement soutenu du Plan d’accélération de l’alphabétisation au Sénégal (Pass), à développer des initiatives intersectorielles en alphabitisant chaque année plus de 500.000 citoyens, à développer une politique linguistique cohérente, à restaurer le Centre national des ressources éducationnelles  (Cnre) et le Centre des ressources éducationnelles polyvalents pour adultes (Crepa), et à établir un bilan complet en vue d’apprécier le comportement des flux des bénéficiaires dans le formel.

Le 57è Sommet ordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO s’ouvre lundi à Niamey

Le 57e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’ouvre lundi à Niamey où plusieurs chefs d’Etat de la sous-région dont Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire ont été accueillis, dimanche, par leur homologue du Niger Mahamadou Issoufou, également Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.Ce Sommet est le premier qui réunit physiquement les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation sous-régionale depuis la survenue de la pandémie à Coronavirus (Covid-19), en mars 2020.

Au cours de leurs travaux, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO feront le point de la situation politique, sécuritaire et économique de la sous- région, rapporte une note d’information de la présidence ivoirienne transmise à APA.

 Dans ce cadre, ajoute le texte, ils examineront les rapports sur l’état de la Communauté, le plan d’action pour la sécurité régionale, le programme de coopération monétaire de la CEDEAO et la situation de la Covid-19.

Ce Sommet verra également l’élection du nouveau Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

Médias ivoiriens: la situation de la femme peu abordée dans les écrits sur la Covid-19

La situation de la femme dans le traitement de l’information sur la pandémie de la Covid-19 est peu abordée dans les médias ivoiriens, notamment les journaux, selon un monitoring dénommé « Mediawatch », réalisé par l’ISTC polytechnique d’Abidjan.Ce fait a été illustré à l’occasion d’une Journée de réflexion sur les données du « Mediawatch » sur le traitement sensible au genre de la Covid-19 par la presse ivoirienne, tenue vendredi à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) d’Abidjan.

Ce monitoring, présenté par M. Pierre Tano, rapporte des sujets d’information relatifs à la pandémie de la Covid-19 sur la période du 2 au 8 juin 2020. Il montre que « la place de la femme est minime dans le traitement des informations sur la Covid-19 ».   

Ses résultats sont notamment issus des écrits de cinq journaux de parution en fonction de leur représentativité dans le paysage médiatique et leur proximité des partis politiques. Il s’agit des quotidiens Fraternité Matin, Soir Info, Patriote, Notre Voie et Le Nouveau Réveil.

Durant une semaine, du 2 au 8 juin 2020, ce Mediawatch fait état de 739 articles produits dont 162 évoquent la situation de la Covid-19, soit plus de un cinquième du volume des informations. La situation de la femme, elle, est abordée seulement dans quatre articles.

Selon Marie-Laure Zacri, coordonnatrice de l’Observatoire femme Côte d’Ivoire, structure organisatrice de cette journée, le Mediawatch se veut un monitoring des écrits des journalistes sur le volet femme. 

Le volume d’articles sur la Covid-19, au cours de cette période, révèle un taux de 2,47% de papiers sur les femmes de manière spécifique, 20,98% sur la gestion de la crise sanitaire, 16,05% sur les conséquences économiques, 55,56% sur les impacts sociaux puis 30,25% sur les aspects médicaux.

Le flots d’informations sur la Covid-19 a entraîné sur les réseaux sociaux des fake news (fausses nouvelles). Pour recadrer ces fake news et donner la vraie information, le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), a créé le site
http://ivoirecovid19check.com, une plateforme de fact checking (vérification des informations) et de monitoring.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, a dans une communication fait observer qu’après l’annonce du premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, le 11 mars 2020, l’organisation a mis en place une semaine après ce monitoring pour contrer les fausses informations.  

Cette initiative, appuyée par l’Unesco, a permis de limiter la propagation des fake news. Quant au site Internet, il a permis d’enregistrer au moins 2 millions de vues sur tous les supports contre un objectif d’audience de 1,5 million de vues.

Cette journée a été organisée par l’Observatoire femme Côte d’Ivoire, en collaboration avec l’Institut Panos Afrique de l’Ouest ; et sous le parrainage du ministère de la Communication et des médias et la présidence de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique). 

La chefferie d’Abouabou, un village dans le Sud d‘Abidjan, réclame 300 ha de terres

La nouvelle chefferie d’Abouabou, un village de la cité balnéaire de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan, réclame 300 hectares de terres dont les transactions ont été opérées à l’insu du chef de terres, Nanan Joseph Mobio Yantchoué.Au cours d’une réunion du village, samedi à la place publique, le doyen d’âge, Joseph  Mobio Yantchoué, a indiqué ne pas être informé des transactions foncières des « sites d’Amon Eugène de 140 hectares  et d’Adjekè Joseph de plus de 160 ha » en 2018, lors de la gestion de la Génération Dougbo.

Nanan Mobio Yantchoué, après avoir présenté le patrimoine terrien, dont la gestion a intrigué les habitants du fait de litiges fonciers récurrents dans le village, a appelé la génération précédente, les Dougbo, à rendre compte de la gestion de ces 300 hectares.   

Le doyen d’âge, Mobio Yantchoué, qui à nouveau apporté son onction au chef d’Abouabou, Josué Mobio Agbo dans ses fonctions, lui a demandé de clarifier toutes les questions liées aux litiges fonciers du village dont le patrimoine terrien est très important.   

Le nouveau chef du village, Josué Mobio, lui, est issu de la Génération Tchagba ayant succédé à la Génération Dougbo. C’est en février 2020 qu’il a reçu du  chef de terre tous les attributs, avant la sortie le 30 mars 2020, de l’acte administratif lui conférant mandat d’agir au nom du village d’Abouabou. 

Évoquant les affaires litigieuses, actuellement sur la table de la chefferie, le chef de terre a invité l’entreprise SATCI à prendre attache avec la nouvelle chefferie à l’effet d’accorder leurs violons sur la gestion des « sites d’Amon Eugène et d’Adjekè Joseph ». 

L’adjoint au doyen d’âge, Victoire Yantchoué, a pour sa part dénoncé les villageois qui par des pratiques  contribuent à l’instabilité du village depuis plusieurs années, tout en déplorant le bravade du patrimoine foncier d’Abouabou qui s’étend jusqu’à la lisière de Grand-Bassam.  

Chez le peuple Atchan appelé Ebrié, la gestion des affaires de la communauté est attribuée par classes d’âge. Et ce, sur une période de 15 ans. La Génération Dougbo, arrivée au pouvoir en 2001, devrait achever sa gouvernance en 2016, mais certains n’ont pas vite passé les charges.   

Pour M. Victoire Yantchoué, lorsqu’un chef est choisi, il devrait avoir une cohésion autour de lui, et non des dissidentes ou des polémiques parce que le village a besoin d’évoluer en vue du bien-être des habitants. 

Aux commandes, l’homme d’Affaires Josué Mobio veut assainir la gestion du patrimoine foncier. Soutenu par ses notables, il promet utiliser la voie du dialogue. Dans cet élan, les personnes ayant des intérêts dans le village ont été invitées à se faire recenser en vue d’une mise à jour des données.        

La rencontre, tenue sur la place publique, s’est achevée par un partage de mets chez le nouveau chef du village, Josué Mobio Agbo. Des jeunes arborant des t-shirts à son effigie, laissaient transparaître une complicité avec leur nouveau dirigeant. 

Les parties libyennes saluent le soutien des pays frères et amis et de l’ONU aux efforts visant la stabilité du pays

Par Hicham Alaoui — Les parties libyennes, réunies dimanche à Bouznika (région de Rabat), ont salué le soutien des pays frères et amis et de l’ONU aux efforts visant la stabilité du pays.Dans un communiqué de presse distribué à la presse à l’issue de la première session du dialogue libyen, les délégations du Haut conseil d’État libyen et du parlement de Tobrouk ont loué les efforts menés par le Maroc pour assurer un climat conviviale adéquat « aidant à trouver une solution à la crise libyenne en vue de parvenir à un consensus permettant de réaliser la stabilité politique et économique du pays ».

Les parties libyennes ont exprimé leur volonté sincère de parvenir à un accord qui « permettra à mettre un terme aux souffrances du citoyen libyen », lit-on dans le communiqué.

Lors de ce dialogue, qui intervient quelques semaines après la visite au Maroc du président du Haut conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri et du président du parlement libyen, Aguila Salah, et de la visite de la représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Stéphanie Williams, au Maroc, la délégation du Haut conseil d’Etat libyen est présidée par Abdessalam Al-Safraoui, alors que celle du parlement de Tobrouk est représentée par Youssef Al-Agouri.

A l’ouverture de cette rencontre, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, Nasser Bourita a affirmé que ce dialogue est l’aboutissement d’une dynamique diplomatique initiée par le Royaume en vue de ramener les parties libyennes en conflit autour de la table des négociations.

« Des évolutions se sont produites depuis l’accord de Skhirat en 2015 en ce sens que des dispositions dudit accord sont désormais dépassées et nécessitent une actualisation, des conflits ont eu lieu causant des victimes et une destruction du pays, des interventions de forces étrangères et de milices, ce qui a rendu la Libye un terrain de conflits et de divergences », a-t-il relevé.

Selon lui, « l’hésitation est un frein au succès et à toute sortie de crise », appelant les parties libyennes à faire valoir l’esprit de fraternité, l’intérêt suprême de la Libye, son unité nationale, sa souveraineté et le bien-être de sa population.

« Pas d’agenda que l’agenda libyen, pas d’intérêt que l’intérêt suprême des libyens, pas de proposition que celle convenue entre Libyens avec une volonté sincère et une ambition de soutenir les Libyens », a-t-il lancé, plaidant pour une approche pragmatique pour parvenir à un consensus qui aboutira à une solution à la crise libyenne.

De leur côté, les chefs de délégations libyennes ont exprimé leur volonté inébranlable pour aller de l’avant et dépasser toutes les divergences afin de parvenir à un accord politique qui mettra fin à la crise dans ce pays, plongé dans le chaos depuis près de 10 ans.

Guinée : Cellou Dalein Diallo candidat à la présidentielle d’octobre prochain

Le chef de fil de l’opposition guinéenne et président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a annoncé sa candidature, ce dimanche à Conakry, lors d’une Assemblée générale extraordinaire de son parti.« Le parti a décidé de participer à cette élection et m’a désigné pour le représenter. Le parti a estimé qu’il était bon, en plus des manifestations pacifiques contre le troisième mandat d’Alpha Condé, de se battre aussi dans les urnes. […] Je suis candidat à l’élection présidentielle pour faire perdre Alpha Condé dans les urnes. Il a déjà perdu la confiance du peuple. Le peuple veut le sanctionner aux urnes. Je veux être là pour être le porteur de l’espoir, de l’espérance du peuple de Guinée », a déclaré, au micro de RFI, l’ancien Premier ministre.

Ce dernier fera ainsi face, pour la troisième fois consécutive, à l’actuel président Alpha Condé, candidat à sa propre succession, et qui brigue un troisième mandat à la tête de ce pays d’Afrique de l’Ouest.