Mali : le président de la transition en tournée

Le chef de l’État, Bah N’daw, entame ce jeudi 12 novembre un périple qui le conduira au Ghana, au Togo, au Sénégal et en Guinée Bissau.Investi le 25 septembre dernier, l’officier à la retraite effectue son premier déplacement officiel. Zeïni Moulaye, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et Alhamdou Ag Ilyene, ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine font partie de la délégation présidentielle.

À son départ à l’Aéroport International Modibo Keïta-Senou de Bamako, Bah N’daw a été accompagné par le vice-président, Colonel Assimi Goïta, le Premier ministre, Moctar Ouane et les membres du gouvernement.

Blé Goudé salue la rencontre Bédié-Ouattara et appelle à un dialogue national inclusif

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Blé Goudé salue le tête-à-tête entre Henri Konan Bédié, président des plateformes de l’opposition, et Alassane Ouattara, sur la crise liée à la présidentielle, mais appelle à un dialogue national inclusif. »Le Cojep, fidèle à sa ligne politique et à la philosophie de dialogue, salue dans le principe, la rencontre entre les présidents Alassane Ouatrara et Henri Konan Bédié », écrit sur sa page Facebook M. Blé Goudé depuis La Haye, où il attend une libération définitive par la Cour pénale internationale (CPI) dans le cadre du procès lié à la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.                            

Il a félicité M. Bédié pour avoir répondu favorablement à l’appel du président Alassane Ouatrara, qui au soir de la proclamation de sa réélection par le Conseil constitutionnel, a tendu la main à M. Bédié pour un « dialogue franc et sincère » sur la crise liée à la  présidentielle du 31 octobre 2020.  

Le Cojep « considère cette rencontre comme une prise de contact en prélude au dialogue national inclusif » que le parti et son leader n’ont  cessé d’appeler de tous leurs voeux.

Pour cette formation, ce dialogue devra être le cadre formel pour poser les problèmes fondamentaux, les débattre afin d’y apporter des solutions durables. 

Concernant la crise post-électorale de 2010-2011, le Cojep appelle toujours à la libération des « prisonniers politiques, civils comme militaires » et au retour des exilés avec à leur tête Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et l’ex-maire du Plateau Akossi Benjo. 

Le Cojep à l’instar de l’opposition, demande « la refonte de la Commission électorale et du Conseil constitutionnel (et) l’audit de la liste électorale ».

Le parti de M. Blé Goudé estime que cela permettra de doter la Côte d’Ivoire  d' »une constitution qui traverse le temps sans manipulation au gré des intérêts des partis au pouvoir ». 

Renouvelant sa confiance à M. Bédié, le Cojep a invité le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à  obtenir la libération des leaders de l’opposition incarcérés, Pascal Affi Nguessan, Maurice Kacou Guikahué et des autres responsables de l’opposition.

Il a en outre exhorté le gouvernement à procéder à l’annulation des poursuites judiciaires qui pèsent contre eux, et de la levée des blocus devant leurs résidences, gages d’un environnement propice à un dialogue « franc et sincère ».    

La rencontre entre M. Bédié et Ouattara intervient dans un contexte de crise postélectorale particulièrement tendue. L’opposition qui juge la candidature de M. Ouattara d’anticonstitutionnelle, clame  ne pas reconnaître son élection.     

Le Cojep réaffirme toutefois qu' »aucun sacrifice n’est de trop  pour garantir la paix et la stabilité sociale (et) aucune ambition ne saurait être au-dessus de l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire et de la vie de tous les Ivoiriens ».  

Une rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et M. Bédié, président des plates-formes de l’opposition politique  ivoirienne, a eu lieu  mercredi à l’hôtel du Golf d’Abidjan. Un échange qui a « brisé le mur de glace ».

Ouattara et KKB tirent les « leçons » du scrutin présidentiel ivoirien

Le candidat indépendant malheureux à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, Kouadio Konan Bertin dit KKB a affirmé jeudi à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien réélu Alassane Ouattara que « nous nous sommes retrouvés pour tirer les leçons » du scrutin présidentiel.« Nous sortons  d’une élection présidentielle. Les deux candidats, sur invitation du président élu, nous nous retrouvons donc pour tirer les leçons de ces élections. Je voudrais dire à tous les ivoiriens que la politique est un art qui s’exerce avec élégance. C’est aussi un jeu et il n’y a pas de jeu au monde qui se solde par deux vainqueurs», a expliqué KKB à la presse au sortir de cette audience avec M. Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.

Selon lui, « il y a un temps pour la belligérance et il y a un temps pour aller à la paix».  Poursuivant, il s’est félicité de la dernière adresse à la nation du président Alassane Ouattara, estimant que celui-ci est disposé à aller à la paix et au dialogue.

« Je pense que le temps de la paix a sonné. Et si le premier responsable de la nation lui-même est disposé à y aller, il faut que nous tous,  nous lui emboitons le pas», a invité KKB.

Quatre candidats étaient officiellement en lice pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. Il s’agit de Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin ( KKB), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers cités ont appelé au boycott de cette élection, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.

Lundi dernier, le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé la réélection du président sortant Alassane Ouattara à la présidentielle ivoirienne avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour adversaire Kouadio Konan Bertin. Ce scrutin a enregistré un taux de participation de 53,90%.

M. Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié ont renoué le fil du dialogue, mercredi, à Abidjan.

Rose Kayi MIVEDOR nommé ministre de la promotion de l’investissement

Le  gouvernement Tomégah-Dogbé s’est élargi. Depuis  lundi 09 novembre 2020, Rose Kayi MIVEDOR a fait son entrée dans la nouvelle équipe avec le portefeuille de la promotion de l’investissement. Le nouveau membre du gouvernement a officiellement pris fonction au cours d’une cérémonie tenue au Ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale.

À cette occasion, ADEDZE Kodjo , ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale  a transmis  à Rose Kayi Mivédor, les attributions relatives  à  son poste, en présence  du Secrétaire général du gouvernement, NATCHABA Kanka-Malik.

Le Secrétaire général du Gouvernement a félicité Mme MIVEDOR Kayi pour sa nomination  tout en lui souhaitant une fructueuse mission. Kodjo ADEDZE et Mme Kayi MIVEDOR, ont tour à tour remercié le Chef de l’Etat pour sa bienveillance et sa vision de faire du Togo un pays plus attractif aux investissements, à travers les profondes et audacieuses réformes entreprises dans les différents secteurs, dont entre autres, la loi portant code des investissements en République Togolaise.

Les deux ministres ont également émis le vœu d’une interaction forte et dynamique entre leurs deux institutions, ce qui devra permettre de créer plus d’attractivité  pour les nouveaux investisseurs, et induire une résilience économique, une forte amélioration des conditions sociales et un meilleur positionnement du pays à l’échelle internationale.

Notons que, le Gouvernement togolais passe de 33 à 34 membres.

 

Af’Sud: deuil national de cinq jours pour les victimes de la Covid-19

Le président Cyril Ramaphosa a décrété un deuil national de cinq jours à la fin du mois de novembre pour les victimes de la pandémie de Covid-19 qui a fait à ce jour, plus de 20.000 morts dans le pays depuis mars dernier.Dans une allocution à la nation, mercredi soir, Ramaphosa a annoncé que son Cabinet a décidé que la nation observer cinq jours de deuil pour les victimes de la Covid-19 du 25 au 29 novembre.

« Nous laisserons le drapeau national en berne dans tout le pays de 6 heures (04h00 GMT) à 18 heures du mercredi 25 novembre au dimanche 29 novembre », a-t-il déclaré.

L’Afrique du Sud a enregistré à ce jour 742.394 cas de coronavirus, dont 92% se sont rétablis, tandis que 20.011 ont succombé au virus.

Ramaphosa a appelé tous les Sud-Africains à porter des brassards noirs ou d’autres signes de deuil pendant les cinq jours « pour signifier notre respect pour ceux qui sont partis ».

« Nous appelons tous les Sud-Africains à manifester leur solidarité et à le faire en souvenir de nos compatriotes et de nos femmes, en reconnaissance du chagrin que nous partageons en tant que nation, et comme une affirmation de notre détermination à vaincre cette maladie dévastatrice », a-t-il poursuivi.

La période de deuil coïncidera avec le début des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre qui sont commémorés du 25 novembre au 10 décembre chaque année.

La SADC lance un appel régional contre les criquets

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a lancé un appel régional d’assistance de 20 millions de dollars américains dans ses efforts pour contrôler une invasion de criquets pèlerins qui a ravagé les cultures dans certaines parties de la région.L’appel, qui a été lancé virtuellement par le ministre de l’Agriculture du Mozambique, Celso Correia, hier mercredi, et le Secrétaire exécutif de la SADC, Stergomena Lawrence Tax, fait suite à la menace persistante posée par les criquets qui ont envahi la région depuis le début de cette année.

Correia a déclaré que les fonds seraient utilisés, entre autres, pour faciliter la coopération transfrontalière afin de répondre efficacement à l’attaque acridienne, renforcer les capacités de préparation dans la région et faciliter la surveillance au sol, la cartographie et l’alerte précoce pour une action préventive.

« Puis-je donc appeler nos partenaires à soutenir pleinement cet effort en vue de lutter contre cette invasion qui pourrait s’étendre non seulement à tous les Etats membres de la SADC, mais migrer à travers d’autres régions avec des conséquences désastreuses pour la sécurité alimentaire du continent africain », a indiqué le ministre.

Le premier foyer de criquets a été signalé en février 2020 et a touché l’Afrique du Sud, le Botswana, l’ESwatini, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie et la Zambie.

A l’époque, les Etats membres touchés étaient en mesure de contrôler les essaims, mais il y a eu une résurgence des criquets en mai 2020, qui a affecté l’Angola, le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe.

Correia a expliqué que la propagation accrue des essaims de criquets constituait une menace sérieuse pour les cultures d’été et que cela obligeait la SADC à agir d’urgence de manière coordonnée pour faire face à cette menace.

Il a ajouté que les ressources actuellement disponibles auprès des Etats membres et d’autres partenaires tels que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) n’étaient plus suffisantes pour contenir l’épidémie, d’où la nécessité d’un appel régional.

Tax a déclaré que l’attaque de criquets migrateurs africains constituait un sérieux obstacle à la production et à la productivité agricoles, et pouvait augmenter l’insécurité alimentaire, en particulier avec la situation de sécurité alimentaire régionale déjà précaire causée par des cycles de sécheresse persistante et l’impact de la pandémie de Covid-19.

« Les effets combinés de la Covid-19 et de l’invasion acridienne sont susceptibles d’accentuer la vulnérabilité aux conditions météorologiques extrêmes, entre autres défis rencontrés dans la région », a conclu Tax.

Route Lomé-Vogan-Anfoin : la cheffe du gouvernement fait l’état des lieux

Le mercredi 11 novembre 2020, Madame le Premier Ministre, Cheffe du Gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé a effectué une visite de terrain sur la nationale N34 Lomé-Vogan-Anfoin pour constater la bonne évolution des travaux de réhabilitation de ce tronçon. Cette visite de terrain a permis à Mme Victoire Tomégah-Dogbé d’apprécier l’évolution des travaux et d’encourager les entreprises pour livrer ces travaux dans les prochains mois.

« Nous avons voulu, faire une descente sur le terrain pour nous rendre compte de l’évolution des différents travaux. Nous avons fait plusieurs arrêts. Nous nous sommes arrêtés à Djagblé, Hahotoé, Akoumapé, jusqu’à Anfoin en passant par le carrefour Yéssouvito à Vogan. Ensemble avec le préfet et les élus locaux, nous sommes allés constater de visu comment les choses se passent », a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, elle a remercié les populations à travers les élus locaux et rassuré de l’engagement du Gouvernement à faire accélérer les travaux.

« Aujourd’hui, nous pouvons dire que les difficultés qui ont été rencontrées sont derrière nous. Grâce à l’engagement de tous et au leadership du Chef de l’État, les travaux évoluent bien. Des instructions ont été données aux ministres pour que les déplacements de réseaux soient accélérés et achevés rapidement. Je voudrais saisir cette occasion pour renouveler les regrets aux populations des localités, mais surtout les remercier pour leur patience et leur collaboration », a-t-elle rassuré.

Notons que, ces travaux sont Confiés depuis quelques années à l’entreprise chinoise CRBC (China Road and Bridge Corporation) pour 31 milliards FCFA, l’exécution des travaux sur ce tronçon long de 61 km a été financée par l’Etat togolais.

Ghana : décès de l’ancien président Jerry Rawlings

Le père de la démocratie ghanéenne est mort ce jeudi, à l’âge de 73 ans, à l’hôpital universitaire Korle-Bu d’Accra.Sur la toile, le Ghana et l’Afrique toute entière pleurent un dirigeant modèle. « L’homme qui a mis sur orbite le nouveau Ghana. Le pays de l’Afrique de l’ouest qui a les institutions démocratiques les plus robustes. Ces réformes qu’il a impulsées l’ont désormais immortalisé. Un grand baobab africain est tombé », a réagi sur Twitter  Alioune Tine, fondateur du think-tank Afrikajom Center basé à Dakar (Sénégal).

Jerry Rawlings, ancien lieutenant de l’armée de l’air, s’était fait connaître du grand public grâce au coup d’État manqué de mai 1979. Arrêté et libéré quelques semaines plus tard, ce métis reprend les armes en juin de la même année. Cette fois-ci, il balaie le régime du président Fred Akuffo et dirige le pays jusqu’en septembre avant de rendre le pouvoir à Hilla Limann.

Intransigeant sur la bonne gouvernance, le militaire n’hésite pas à renverser, en décembre 1981, Hilla Limann accusé de corruption. Jerry Rawlings prend alors les rênes du Ghana en étant à la tête de la direction du Conseil provisoire de la défense nationale.

En 1992, le putschiste démissionne de l’armée et fonde le National Democratic Congress. Dans la foulée, il remporte l’élection présidentielle puis est réélu pour un second mandat en 1996.  Jerry Rawlings serait mort à cause du nouveau coronavirus.

L’Ethiopie accuse les forces du Tigré de « génocide » éthnique

Le gouvernement éthiopien a accusé jeudi les troupes du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) en déroute, d’avoir massacré des centaines d’habitants de l’ethnie Amhara dans la ville de Mycadra, dans la région occidentale du Tigré.La force spéciale et la milice du TPLF auraient commis des crimes éthniques après avoir perdu le contrôle de la ville d’Humera et de son aéroport face à l’avancée des troupes fédérales éthiopiennes. Certains médias sociaux estiment à plus de 500 le nombre de victimes dues au conflit. Des images troublantes montrant prétendument des corps des victimes sont largement diffusées sur les réseaux sociaux.

Ce nettoyage éthnique commis par la milice du TPLF n’a pas été largement rapporté, mais les dirigeants du Mouvement national d’Amhara ont déclaré que cela pouvait être dû à la haine, au désespoir ou pour encourager des attaques contre les Tigréens à l’extérieur de la région du Tigré.

Le nouveau chef de l’Etat régional d’Amhara, Agegnehu Tesahger, a publié mardi soir un communiqué sur ces meurtres. « Nous nous attendons à ce que le gouvernement fédéral divulgue les détails. Les forces du TPLF ont commis un génocide sur les habitants de l’ethnie Amhara à Mykadri », a-t-il martelé.

La branche régionale d’Amhara du Parti de la prospérité a publié une déclaration qui semble confirmer les informations faisant état de massacres à Mykadra. Le parti estime que les auteurs de ces meurtres devraient comparaître devant la Cour pénale internationale. La branche régionale du parti a également déclaré que ces crimes visaient à déclencher une guerre civile en Ethiopie.

Dans un Tweet publié jeudi, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré : « Le soleil se couche pour la junte [TPLF] ».

Maroc : MEDI1TV se dote d’une plateforme numérique participative et citoyenne

La chaîne d’information en continu MEDI1TV, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé « eReporTV », un nouveau média permettant aux citoyens de partager l’information via la plateforme collaborative « eReporTV.com ».Grâce à cet outil, tout citoyen témoin d’un événement ou d’une actualité particulière, qu’il a documenté en filmant ou en prenant des photos « amateur », peut se connecter à « eReporTV.com » pour partager son contenu sur MEDI1TV, en précisant son identité, le lieu, la date et le type d’évènement en question, explique la note.

L’intégralité des contenus envoyés par les eReporters « amateurs » et publiés sur ce nouveau média seront sélectionnés, vérifiés et traités par la rédaction de MEDI1TV, avant publication.

Par un acte volontaire et participatif, les citoyens pourront ainsi relayer l’information sur MEDI1TV et rejoindre la communauté eReporTV. Ils contribueront également à informer tout en luttant contre les Fakenews, conclut le communiqué.