Guinée: l’UFDG dénonce l’arrestation de ses dirigeants

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition), par la voix de son président, Cellou Dalein Diallo, promet de « réagir par des actions à la hauteur de l’affront » suite à l’arrestation de certains de ses dirigeants.Le principal parti de l’opposition guinéenne hausse le ton face à la détermination d’Alpha Condé de « décapiter le parti ». Sur sa page Facebook, Cellou Dalein Diallo a déclaré que « l’UFDG considère l’arrestation arbitraire de ses dirigeants comme une déclaration de guerre et se réserve le droit de réagir par des actions à la hauteur de l’affront ».

A en croire le candidat malheureux à la présidentielle du 18 octobre dernier, le vice-président de son parti, Chérif Bah « a été kidnappé très tôt ce matin et conduit vers une destination inconnue ».

Ce dernier fait partie des responsables de l’UFDG et du Front national de défense de la Constitution (FNDC) « activement recherchées » par la justice. Ces opposants politiques sont accusés par le procureur de la République près du tribunal de première instance de Dixinn, Sidi Souleymane Ndiaye, d’avoir « proféré des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre public » après le scrutin présidentiel du 18 octobre dernier.

Dans sa déclaration lue à la télévision nationale, mardi soir, M. Ndiaye a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une « information judiciaire pour détention et usage d’armes légères et de guerre » qui a donné lieu à des perquisitions. A l’en croire, « 78 personnes ont été présentées au juge » et des armes ont été saisies.

Ousmane Gaoual Diallo, conseiller politique et chargé de la communication de l’UFDG, a sur sa page Facebook, dit regretter « cette chasse aux sorcières », lancée par le procureur à leur encontre « comme s’il avait affaire à des criminels ».

Arguant que répondre à la justice est un acte citoyen pour un démocrate même sous la dictature, il a promis de se présenter, demain avec ses autres collègues et leurs avocats à la police judiciaire qui est en charge du dossier.

Côte d’Ivoire: tête-à-tête entre Bédié et Ouattara mercredi à Abidjan (présidence)

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) Henri Konan Bédié qui a « accepté » de dialoguer avec Alassane Ouattara sur la crise liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, rencontre ce mercredi le chef de l’Etat ivoirien à Abidjan, selon la présidence ivoirienne.La rencontre est prévue à l’hôtel du Golf, dans la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, a indiqué à APA, un cadre de la présidence de la République de Côte d’Ivoire.

Dans la matinée, le général Ouassenan Koné, vice-président du Pdci a fait savoir sur Radio France internationale (RFI) que la proposition de M. Ouattara d’avoir un dialogue franc avec M. Bédié a été « acceptée » par le chef du Pdci.

Selon le général Ouassenan Koné, il ne s’agira dans un premier temps que « d’une rencontre de contact », mais « le principe, lui, est acquis ». Il a souligné que M. Bedié a répondu favorablement à la proposition de dialogue faite par le chef de l’Etat ivoirien. 

Dans une allocution télévisée, M. Alassane Ouattara, réélu pour un autre mandat, a annoncé lundi sa volonté de rencontrer M. Henri Konan Bédié, en qualité de président du Pdci pour un dialogue « franc et sincère », 

Le secrétaire exécutif du Pdci par intérim, Pr Niamkey Koffi, a au nom du parti publié un communiqué posant des préalables de l’opposition, entre autres, la libération des responsables de l’opposition et de la société civile.

Côte d’Ivoire: la députée de M’Batto dément avoir armé des groupes d’autodéfense

La députée de M’Batto (centre-est ivoirien ), Véronique Aka, dément avoir armé des groupes d’autodéfense dans la ville, où des affrontements intercommunautaires ont fait des morts et plusieurs blessés après le scrutin présidentiel.Dans un communiqué publié, mercredi, Mme Véronique Aka, a exprimé sa « vive protestation » et son « ferme démenti devant les graves allégations, qui lui attribueraient de supposés soutiens à des actions subversives, notamment la fourniture d’armes et munitions aux groupes d’autodéfense ».  

Elle qualifie de « fausses » ces informations notamment « diffusées par le biais des réseaux sociaux, par l’entremise de personnes se cachant sous de faux profils et animées de desseins funestes ayant pour seul objectif de diviser et d’attiser les tensions ».  

S’inscrivant « totalement en faux face à ces actes répréhensibles, pour lesquels elle se garde d’utiliser les voies judiciaires qui siéent », la députée a réaffirmé son « engagement ferme et résolu » à œuvrer à ramener la paix et la cohésion dans la circonscription de M’Batto-Assahara et dans toute la Région du Moronou. 

La députée ivoirienne a fait observer que « ce sont ces publications incendiaires successives qui ont entraîné d’abord l’incendie du véhicule de son suppléant, bien avant la journée destructrice du lundi 9 novembre dernier, sans qu’il y ait eu d’appels à des représailles ». 

Fille de la Région du Moronou, Mme Véronique Aka est la députée de la circonscription de M’Batto-Assahara, et vice-présidente de l’Assemblée nationale. Lors de ces violences entre allogènes et autochtones, certains de ses biens immobiliers dont un réceptif hôtelier ont été saccagés. 

Mme Véronique Aka est une cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Son mentor, Henri Konan Bédié, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, et Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), ont appelé au boycott du scrutin.  

Elle a exhorté l’ensemble des populations à « la retenue, afin de laisser l’opportunité aux initiatives d’apaisement intentées sous les auspices des cadres, des chefs communautaires et religieux de prospérer, afin de ramener l’accalmie dans la paisible cité de M’Batto ».

L’appel à la « désobéissance civile » lancé par MM. Bédié et Affi Nguessan, qui rejettent cette élection, a entraîné des heurts dans plusieurs localités du pays et à M’Batto où des actes de violences ont été perpétrés lors d’affrontements intercommunautaires. 

Le meurtre de Namibiens par des soldats botswanais attise les tensions

La Namibie a fait part des ses inquiétudes au Botswana après la fusillade mortelle de quatre Namibiens au début de ce mois par des membres des Forces de défense du Botswana, a déclaré mercredi la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Netumbo Nandi-Ndaitwah.Les quatre victimes, tous issus d’une même famille, ont été abattus le 5 novembre dernier, non loin de la rivière Chobe, par des soldats botswanais, qui les prenaient pour des braconniers.

Dans un communiqué, Nandi-Ndaitwah a déclaré que le président Hage Geingob avait appelé mardi le président du Botswana Mokgweetsi Masisi pour discuter de l’incident.

Elle a expliqué que les deux dirigeants avaient convenu d’une enquête conjointe « pour faire la lumière sur cet incident ». La ministre a déclaré qu’avant l’appel de Geingob à Masisi, elle avait convoqué le Haut-commissaire du Botswana en Namibie, Batlang Serema, « pour exprimer les regrets et la vive préoccupation du gouvernement de la République de Namibie face aux meurtres tragiques ».

« Tout en informant que le gouvernement de la République de Namibie ne tolère pas le braconnage, j’ai vivement déploré les exécutions extrajudiciaires des forces de défense du Botswana dans leur campagne de lutte contre le braconnage », a déclaré Nandi-Ndaitwah.

Les deux pays ont signé un traité de délimitation en 2018 en vertu duquel ils ont convenu de coopérer sur la sécurité des frontières et d’autres questions y afférentes.

« J’ai demandé au Haut-commissaire des éclaircissements pour savoir si le Botswana maintenait toujours le principe de « tirer pour tuer » en tant que politique gouvernementale, car une telle politique risque de provoquer un désaccord entre les deux pays voisins », a ajouté Nandi-Ndaitwah.

Par ailleurs, elle a indiqué qu’à l’issue de leur réunion virtuelle, Geingob et Masisi avaient convenu de lancer une enquête conjointe sur la fusillade mortelle.

La politique et l’émigration se maintiennent à la Une des quotidiens sénégalais

L’actualité politique, avec la sortie de Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition), sur le nouveau Gouvernement, et l’émigration clandestine continuent d’alimenter la presse sénégalaise reçue ce mercredi à APA.« Gouvernement de marchandages politiciens-Wade crache le feu sur Macky et ses néo-alliés », titre Les Echos, dans lequel journal, l’ancien président affirme : « Une coalition politicienne, fruit de négociations secrètes, guidées par des intérêts personnels. Le dialogue politique national était une vaste tromperie ».

Ce qui fait dire à nos confrères que « Wade veut créer un large front contre Macky ».

« Appel aux patriotes-Me Wade ouvre un nouveau front d’opposition », renchérit La Tribune, à côté de Vox Populi qui note que « le Pds propose un large front pour s’opposer à Macky ».

« Retrouvailles Idy-Macky : Wade maudit l’alliance et ouvre un front », lit-on à la Une de L’As.

Dans ce journal, Oumar Sarr, animateur du courant des frondeurs du Pds et nouveau ministre des Mines et de la Géologie, dit à qui veut l’entendre : « Nous continuerons à nous battre pour qu’il y ait un maximum de partis dans le Gouvernement ».

Walf Quotidien s’intéresse au « jeu politique » et révèle « ce détournement de suffrages qui brouille les cartes ».

A propos de la lutte contre l’émigration irrégulière, Sud Quotidien note des « politiques à coup de milliards, (pour des) résultats insignifiants ! »

Pour freiner le phénomène, Mignane Diouf, Coordonnateur du Forum social sénégalais estime qu’ « il faut des paroles, des actes d’investissements et faciliter les voyages. La solution du tout contrôle policier…n’est pas une solution durable ».

« Plus de 400 victimes de l’émigration clandestine en quelques jours-Les internautes décrètent une journée de deuil nation », informe Les Echos.

Pendant ce temps, La Tribune se focalise sur ce « mardi horrible » et renseigne : « Deux enfants tués par des poteaux électriques à Khar-Yalla. Un autre blessé grave. Un corps presque décomposé repêché à Soumbédioune. Trois personnes dont un vétérinaire portées disparues à Podor. Un corps repêché à Diourbel ».

« Accident dramatique-Un poteau de Senelec tue 2 enfants à Khar-Yallah. Un autre gamin grièvement blessé », titre Vox Populi.

Les quotidiens reviennent également sur la Journée des Forces armées, célébrée hier sous la présidence du Chef de l’Etat, Macky Sall. C’est le cas du Soleil qui note : « Acquisition de patrouilles, érection de bases, stations navales et fluviales, surveillance aérienne… Les nouvelles ambitions de Macky Sall pour les Armées ».

Selon nos confrères, le président de la république a magnifié « l’engagement sans faille des Armées » et promis de renforcer la Gendarmerie dans ses missions de sécurité aérienne, maritime, fluviale et ferroviaire.

« Trafic illicite de bois, rôle des Forces armées-Les commandements du Chef suprême des Armées », rapporte L’As. Dans ce journal, Macky Sall affirme : « Le militaire incapable d’obéir n’est pas digne de commander. Si, à ce jour, notre pays a réussi à gérer au mieux cette grave pandémie, nous le devons en partie à nos Forces de défense et de sécurité. Nous devons rester mobilisés pour mettre fin au trafic illicite de bois qui décime nos forêts du sud. Je vous y engage ».

Pour juguler les menaces émergentes, Vox Populi informe que « Macky va surarmer l’armée », pousser EnQuête à souligner « les promesses de Macky à l’Armée et la Gendarmerie ».

L’actualité sanitaire au menu des quotidiens marocains

La stratégie de vaccination contre la Covid-19, le protocole de traitement des malades au Covid-19 et les nouvelles dispositions prises par la RAM sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que les Marocains commençaient à perdre tout espoir quant à un retour imminent à la vie normale, jusqu’à ce que le Roi Mohammed VI ait donné ses hautes orientations pour lancer, dans les prochaines semaines, une opération massive de vaccination contre la Covid-19.

Une réponse réelle pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie et fidèle à l’approche royale proactive adoptée depuis l’intrusion du virus sur le territoire national, rappelle l’auteur, ajoutant que le Royaume a également pu occuper un rang avancé dans l’approvisionnement en vaccins, grâce à l’initiative et à l’implication personnelle du Souverain qui ont abouti à la participation réussie de notre pays, dans ce cadre, aux essais cliniques.

Le Royaume a opté pour le vaccin Sinopharm, qui a été testé sur environ 50.000 personnes en dehors de la Chine, et qui, pour le moment, montre une efficacité très correcte, fait-il remarquer, relevant que ce vaccin rallumera ainsi une lueur d’espoir pour une population noyée dans le désarroi à cause des mesures restrictives imposées par la pandémie.

Sous le titre « informer et vacciner », +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le vaccin anti-Covid-19 est le sujet qui va incontestablement dominer les discussions et les débats des Marocains dans les jours et semaines qui viennent.

Comme partout dans le monde, grâce à l’extraordinaire révolution technologique, le citoyen marocain est informé voire sur-informé sur tout ce qui se dit et se fait ailleurs au sujet du vaccin tant attendu, poursuit l’éditorialiste, notant qu’il y a eu jusque-là un volume d’information et de désinformation tellement important sur la question qu’il faudrait aujourd’hui une véritable démarche pédagogique pour expliquer le bien-fondé de la vaccination.

Pour assurer un bon déroulement de la campagne de vaccination, le ministère de la santé devra commencer d’abord par produire pour l’usage du grand public de l’information permanente, intensive, pertinente, accessible à tous, transparente et convaincante, préconise-t-il, faisant savoir que c’est la seule manière pour ne pas laisser du vide que viendront remplir les spécialistes de la désinformation.

+L’Opinion+ rapporte qu’après la mise à jour du protocole de traitement des malades au Covid-19 par le ministère de la Santé, il est devenu possible que les patients ne présentant pas de facteurs de risques soient pris en charge à domicile.

Ces derniers peuvent prendre leur traitement auprès des pharmacies sur ordonnance des médecins. Face à la flambée des cas ces dernières semaines, la hausse de la demande sur les médicaments anti Covid-19 a fait diminuer gravement des médicaments à base de vitamine C, ce qui peut sérieusement nuire à la convalescence des malades, indique la publication.

+Le Matin+ fait savoir que le test PCR négatif est désormais nécessaire pour les vols à destination du Maroc, doit être daté d’au moins 72 heures de la date du prélèvement, et non des résultats.

Royal Air Maroc vient de publier une nouvelle information concernant les vols à destination du Maroc. Ainsi, et conformément aux instructions des autorités marocaines, « Royal Air Maroc informe ses clients que les passagers empruntant les vols vers le Maroc devront, désormais, présenter au moment de l’enregistrement un résultat de test PCR négatif à l’infection à la Covid-19 de moins de 72h à compter de la date du prélèvement (et non plus à partir de la date des résultats) », indique un communiqué de la compagnie, cité par le quotidien.

Les enfants âgés de moins de 11 ans sont dispensés du test et le test sérologique n’est plus exigé, ajoute la même source.

Maroc : Le taux de reproduction de la Covid-19 est de 1,22 au niveau national

Le taux de reproduction de la Covid-19 a atteint 1,22 au niveau national, a indiqué mardi le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet.Dans sa présentation du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique, M. Mrabet a souligné que le développement du taux de reproduction s’explique par l’augmentation significative du nombre des cas contaminés par la Covid-19 au niveau national, « puisque nous enregistrons chaque jour des chiffres records, notamment 259.951 cas positifs à la Covid-19 jusqu’au lundi 9 novembre, avec un taux d’incidence cumulé de 715.8/100.000 habitants », a-t-il dit.

Présentant la situation épidémiologique jusqu’au 9 novembre, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, a indiqué que le nombre de décès enregistré jusqu’à cette date a atteint 4.356, soit un taux de létalité de 1,7% et le nombre de personnes déclarées guéries a atteint 212.905, soit un taux de rémission de 81,9%.

A l’échelle continentale et planétaire, le Maroc se classe 32-ème dans le monde et 2-ème en Afrique, du point de vue du nombre de contaminations, 36-ème mondialement et 3-ème en Afrique pour ce qui est du nombre des décès. Il est aussi 34-ème au niveau international et 2-ème au plan continental en termes de nombre de tests.

D’autre part, le bilan bimensuel du ministère a abordé les faits marquants relevés jusqu’au 9 novembre en lien avec la situation épidémiologique, en particulier la séance de travail consacrée à la stratégie de vaccination contre la Covid-19 et présidée par le Roi Mohammed VI, lundi à Rabat, lors de laquelle il a donné ses orientations en vue du lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération massive de vaccination contre la Covid-19, qui devra couvrir les citoyens âgés de plus de 18 ans, selon un schéma vaccinal en deux injections.

Le Maroc appelle à une approche solidaire pour relever les défis communs des pays arabes et de l’UE

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a appelé lundi à l’élaboration d’une approche multidimensionnelle et solidaire pour relever les défis communs des pays arabes et de l’Union européenne (UE).Le cinquième sommet de la Ligue des États arabe-UE « traduit de manière tangible l’aspiration commune de hisser le dialogue et la coopération à des niveaux élevés, sur la base d’un véritable partenariat et de plans d’action réalistes qui invoquent les dimensions civilisationnelle et humaine, afin de relever les défis actuels et poser les jalons d’un développement durable, voué au service des intérêts communs de nos peuples et de leur bien-être », a indiqué le ministre dans une allocution prononcée par visioconférence à l’occasion de ce sommet, qui se tient à Athènes.

Le ministre a souligné, à cet égard, que la vision Royale repose sur un ensemble de fondements contenus dans le discours du Souverain prononcé lors du premier sommet de la Ligue arabe-UE, tenu en février 2019 à Charm Cheikh, en Egypte, dans lequel le Roi Mohammed VI avait affirmé que « l’état de la coopération euro-arabe, considéré à l’aune de son volume matériel et de son capital intellectuel, requiert une nécessaire évaluation objective et sereine de son bilan actuel, une reconsidération de ses axes, la définition de priorités stratégiques, présentes et futures, le perfectionnement de ses méthodes de travail ».

Cette sage vision royale, a-t-il poursuivi, puise son sens dans les mutations profondes qui animent les scènes arabe et européenne et qui doivent être prises en considération dans la mise à jour du calendrier des priorités et fondements du dialogue stratégique unissant les pays arabes et les pays membres de l’UE.

Dans ce sens, il a noté que les changements politiques que connaissent de nombreux pays, auxquels s’ajoute la conjoncture économique mondiale préoccupante qui s’est davantage accentuée avec la propagation de la Covid-19 et la recrudescence des tendances extrémistes, constituent autant de défis qui ne peuvent être exclus dans la quête d’un partenariat stratégique global et multidimensionnel qui rassemble aussi bien les parties arabes qu’européennes.

Par ailleurs, le ministre marocain des Affaires étrangères a relevé que cette rencontre intervient à un moment où la pandémie du Coronavirus guette les économies des pays du monde, affectant négativement la totalité des secteurs productifs et s’érigeant ainsi comme un nouveau défi face auquel il devient urgent de multiplier les efforts et de renforcer la coopération commune dans le but de surmonter cette crise, tout en en limitant les dégâts.

Les statistiques des institutions financières internationales et régionales montrent en filigrane l’impact de cette pandémie sur l’activité économique mondiale, a-t-il  indiqué, précisant que le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit une régression de 3% de la croissance internationale en 2020, de 7,5% dans la zone euro et de 3,3% au Moyen-Orient, alors que le volume des échanges commerciaux internationaux connaîtrait un recul de 11%.

Ces prévisions inquiétantes, qui démontrent, dans leur globalité, la situation post-covid, nous obligent, « du point de vue du voisinage géographique et des défis communs de cet espace auquel nous appartenons, à assumer la responsabilité et élaborer une approche multidimensionnelle et solidaire » animée par « notre foi en notre destin commun », et ce pour préparer « un meilleur avenir pour les fils de notre région », a-t-il enchaîné.

Les deux parties arabe et européenne sont dotées de mécanismes et structures qui pourront donner un nouvel élan à leur coopération, dont le « Dialogue 5+5″ et l' »Union pour la Méditerranée » (UpM), a-t-il rappelé, espérant que l’UpM « connaîtra un nouveau départ dans le futur proche ».

M. Bourita a appelé l’UE, en tant partenaire principal des pays arabes, à aider son voisinage arabe et accompagner les plans de relance économique dans ces pays à travers des programmes de soutien financier et de développement dans le cadre de la politique de voisinage.

Sans nul doute, la pandémie de Covid-19 a eu un impact direct sur la question de la migration, sachant que la propagation du virus est étroitement liée aux déplacements des individus, a-t-il dit.

Côte d’Ivoire: le Conseil de Affi envisage de demander sa « mise en liberté provisoire »

Le Conseil de l’opposant ivoirien Pascal Affi Nguessan, mis sous mandat de dépôt dans l’affaire d’atteinte à l’autorité de l’Etat, envisage de demander sa « mise en liberté provisoire ou sous condition », a dit mardi à APA Me Godé Dagbo, l’un de ses avocats.Après sa première comparution, mardi, il est prévue une audition sur le fond de l’affaire, avant que le juge décide de l’envoyer devant un juge correctionnel ou pas, a fait savoir Me Godé Dagbo, un membre du collectif des avocats de M. Affi.

Quand viendra le « jugement au fond, nous en tant qu’avocats, nous allons demander une mise en liberté provisoire ou sous condition et le juge décidera sinon il l’enverra devant un juge correctionnel », a ajouté Me Godé Dagbo.

Dans la matinée de mardi, la juge qui l’avait mis sous mandat de dépôt avait rapporté qu’elle ne savait pas où il se trouvait, mais de se référer au procureur, avait indiqué à APA Me Godé Dagbo, peu après 13 heures (GMT, locale). 

Interrogé de savoir si M. Affi se trouvait à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), « elle (la juge) dit non, il sera mis dans un endroit autre que la Maca, mais dans un environnement beaucoup plus sûr », avait rapporté Me Godé Dagbo, citant la magistrate.  

Autour de 15 heures  (GMT, locale), Me Godé Dagbo, après avoir rencontré le procureur de la République, a confié avoir eu « une séance de travail très instructive », tout en assurant que « tout est rentré dans l’ordre » sans révéler où est détenu M. Affi.

Inculpé pour son rôle dans la création du Conseil national de transition, un organe mis en place par l’opposition politique et visant à se substituer aux institutions de la République, M. Affi a comparu lundi et mis sous mandat de dépôt.  

Évoquant les chefs d’accusations retenues contre lui, il a cité entre autres, l' »attentat et complot contre la sûreté de l’Etat, coup d’Etat, crimes, viols, troubles à l’ordre public » dans les violences liées à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Ce sont des accusations fantaisistes, car en Afrique quand on veut éliminer un opposant politique on lui donne tous les péchés d’Israël », a martelé Me Godé, qui soutient que M. Alassane Ouattara « ne doit pas faire un troisième mandat (…) ce qui est à la base de tous les problèmes aujourd’hui ».

Selon Me Godé Dagbo, le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, réélu à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, brigue un « troisième mandat » qui « n’est pas dans la Constitution ».

MM. Affi et Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), deux candidats de l’opposition ont refusé de participer à l’élection présidentielle, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.

L’opposition qui a déclaré ne pas reconnaître ce scrutin, a créé le Conseil national de transition, présidé par M. Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition civile. Elle été interrompue dans son élan après des interpellations.

CAN 2021: la rencontre Côte d’Ivoire-Madagascar à huis clos en raison de la Covid-19

Le match Côte d’Ivoire-Madagascar, prévu le 12 novembre 2020 au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2021 de football, se disputera à huis clos en raison des restrictions liées à la Covid-19, annonce la Fédération ivoirienne de football (FIF).La FIF, dans une note signée de son directeur exécutif Sam Etiassé, indique qu' »en application des protocoles Covid-19 de la FIFA et de la CAF, tous les matches de la 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021 doivent se disputer à huis clos ».

De ce fait, le match Côte d’Ivoire-Madagascar, prévu le 12 novembre 2020 à 16 heures (GMT, heure locale) au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, se jouera « sans spectateurs et sans représentants d’organe de presse », souligne la FIF.

Cependant, l’équipe de production de la RTI, la télévision publique, en charge de la production et de la retransmission du match est autorisée au stade, conclut la note.

Le président de la Fédération ivoirienne de football, Sidi Diallo, a été atteint de la Covid-19, a annoncé l’organisation dans un communiqué, lundi.