Les États-Unis équipent la police sénégalaise

Cet appui en matériel d’un montant d’environ 29 millions de FCfa est destiné à la formation des forces de police, en vue de leur déploiement pour les opérations de maintien de la paix au Mali en 2021.Le matériel et la formation complémentaire qui sera fournie par une équipe du département d’État permettront de contribuer à une meilleure préparation des 270 policiers sénégalais en matière de sécurité régionale, rapporte le communiqué de l’Ambassade américaine à Dakar, parvenu ce vendredi à APA.

A travers cet appui, le Bureau de Lutte contre le Trafic international des Stupéfiants (INL) du département d’État américain, en charge de la mise en œuvre du programme international de soutien aux opérations policières de maintien de la paix (IPPOS), poursuit ainsi sa collaboration étroite avec la police nationale sénégalaise, poursuit la note.

Cette dernière informe par ailleurs que la remise de ce matériel coïncide avec la réalisation d’un volet complet de formation et de conseil à la police nationale sénégalaise. Celui-ci comprend un cours de commandement d’état-major, un cours de formation des formateurs, et un programme de formation préalable au déploiement mandaté par les Nations Unies pour encadrer les instructeurs professionnels de l’académie de formation du groupe d’intervention mobile.

Pour la représentation diplomatique américaine, ces cours témoignent de l’engagement du Sénégal et des États-Unis à envoyer, dans le cadre des opérations des Nations Unies de maintien de la paix, des soldats bien formés et bien équipés.

Ce partenariat entre les États-Unis et la République du Sénégal à travers la police continue de jouer un rôle essentiel dans la formation de policiers performants, pour soutenir les missions des Nations Unies dans toute l’Afrique, ajoute le communiqué.

L’Ambassadeur des États-Unis, Dr. Tulinabo Mushingi, a, lors de la remise du matériel le 28 octobre 2020, salué ce partenariat et déclarait que « les forces sénégalaises jouent un grand rôle dans la sécurité régionale, et nous sommes fiers de les aider dans cet effort important ».

Report de l’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du FMI prévue à Marrakech

L’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international prévue dans la ville marocaine de Marrakech en octobre 2021, a été reportée à 2022, selon un communiqué publié jeudi.« Le Royaume du Maroc, le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé aujourd’hui que l’assemblée annuelle du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui devait se dérouler à Marrakech en octobre 2021 sera reportée de 12 mois jusqu’en 2022, en raison de la pandémie de COVID-19 », indique le communiqué publié par le FMI.

Cette réunion, qui réunit des milliers de délégués venant des quatre coins du monde, se tiendra dans la capitale fédérale américaine où siègent les deux institutions financières internationales.

Les assemblées annuelles se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège du Groupe de la Banque mondiale et du FMI à Washington et tous les trois ans dans un autre pays membre.

Covid-19: Le Maroc prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 décembre prochain

Le gouvernement marocain a décidé jeudi de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 décembre, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la Covid-19.Cette décision a été adoptée lors du Conseil du gouvernement tenu à Rabat, a indiqué le porte-parole du gouvernement, dans un communiqué lu à l’issue du Conseil.

En vertu du texte de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire, l’autorité gouvernementale chargée de l’intérieur est habilitée à prendre, à la lumière de la situation épidémique, toutes les mesures adéquates à l’échelle nationale.

De même, les gouverneurs des préfectures et des provinces sont en mesure de prendre toutes les mesures exécutives nécessaires pour maintenir l’ordre public sanitaire.

Le Maroc enregistre une montée vertigineuse des cas de contamination à la Covid-19 avec 5.745 cas et 82 décès juste pour la journée de mercredi 4 novembre. Une situation qui requiert la prise de mesures plus rigoureuses pour contenir la propagation du virus.

Les sujets politiques à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, accordent la part belle aux sujets politiques sans oublier l’actualité judiciaire et sociale.« Le ralliement du parti Rewmi et de son président, Idrissa Seck, au camp du pouvoir pourrait avoir de graves conséquences sur l’avenir du Front de résistance nationale », informe Sud Quotidien. « Depuis la publication, le 1ernovembre dernier, de la liste du nouveau gouvernement et le décret portant nomination du président du Conseil économique, social et environnemental, de plus en plus de partis membres du front font des sorties aux allures des appels en vue de la formation d’un nouveau cadre », poursuit le même journal, d’où ce titre qui barre sa Une : « Idy dope l’opposition ».   

En se ralliant à la mouvance présidentielle, « Idy porte atteinte à l’image de la classe politique », estime, cependant, la coalition « JOTNA » dirigée par l’opposant Ousmane Sonko, dans les colonnes de Vox Populi.

Sous le titre « Gakou, en route vers le Macky », WalfQuotidien informe qu’« après Idrissa Seck, Malick Gakou justifie son désir de rejoindre la mouvance présidentielle par la nécessité de faire face aux effets de la crise sanitaire. Ironie de l’histoire, le président du Grand Parti a l’aval du parti pour rejoindre la coalition Benno Bokk Yaakaar et retrouver Moustapha Niasse qu’il avait quitté ».

L’AS quotidien s’intéresse au lendemain de remaniement du gouvernement et parle d’un « vent de révolte » des exclus de la nouvelle équipe. Le journal donne la parole notamment à l’ancien ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé qui déclare : « L’Etat est ingrat, on ne se souvient pas souvent des grands actes que vous posez ».

Il est également ce matin « une retentissante déclaration de Mimi Touré », présidente sortante du Conseil économique, social et environnemental, informe L’AS.

L’Observateur revient sur cette reconfiguration de la vie politique et titre : « Karim Wade, le hors-jeu politique ». Dans ses colonnes, le journal écrit : « En exil à Doha depuis 2016, Karim Wade semble aujourd’hui exclu des nouvelles retrouvailles entre le Président Sall et la famille libérale. Le candidat du Pds à la présidentielle de 2019 est le grand absent de la reconfiguration politique du pays ».

En justice, Le Quotidien signale que « La Kane s’abat sur Ousmane ». « Le magistrat Ousmane Kane, qui avait porté plainte contre son collègue Yaya Amadou Dia, s’est finalement retrouvé comme la personne poursuivie. Le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature lui a servi hier un blâme. On lui reproche d’avoir tenu une conférence de presse après les accusations du juge Yaya Amadou Dia à son encontre », écrivent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi évoque l’impact de la malnutrition au Sénégal et soutient que « plus de 70% des enfants de moins de 5 ans sont anémiés ».

Le Soleil consacre sa parution du jour au programme spécial présidentiel de modernisation des sites et cités religieux et parle d’« une œuvre d’exception ».

Maroc : les parties libyennes examinent les questions de l’unification des institutions et les préparatifs pour les élections législative et présidentielle

Les représentants du parlement du Haut conseil d’Etat libyens ont tenu, les 4 et 5 novembre à Bouznika au Maroc, un nouveau round de dialogue consacré à l’examen de nombre de questions se rapportant notamment à l’unification des institutions étatiques et aux moyens à mettre à la disposition du pouvoir exécutif pour préparer la tenue d’élections législatives et présidentielle sur une base juridique et constitutionnelle.Dans une déclaration publiée à l’issue de cette réunion, les parties libyennes ont souligné l’importance du dialogue politique et la nécessité de le réussir, mettant l’accent sur l’impératif de préserver le processus démocratique pour réaliser les objectifs escomptés et à leur tête l’unification des institutions étatiques et la préparation par l’appareil exécutif des élections législatives et présidentielle.

Lors de ce round de dialogue, les deux parties ont examiné la méthodologie de gestion du dialogue politique libyen vu qu’il s’agit d’une opération purement libyenne et convenu des mécanismes de prise de décision à travers le dialogue politique.

Elles ont également défini les critères juridiques et professionnels de choix des personnalités devant occuper les hautes fonctions au sein du gouvernement libyen ainsi que les priorités de l’action du gouvernement durant l’étape préliminaire, lit-on dans la déclaration.

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a, dans une allocution prononcée à l’issue de ce dialogue, réaffirmé que le Maroc est convaincu « que seuls les Libyens peuvent résoudre leurs problèmes ».

Selon lui, l’approche principale du dialogue est qu’il émane des Libyens pour les Libyens eux-mêmes, ajoutant que le dialogue de Bouznika a enclenché une dynamique « positive » qui s’est cristallisée dans d’autres rencontres et donné lieu à des résultats « positifs ».

« Nous sommes passés de l’obscurité à l’espoir et à l’optimisme. Aujourd’hui, un esprit positif règne », s’est-il réjoui, formant le vœu de voir cette dynamique se poursuivre, que la Libye retrouve sa stabilité et que le citoyen libyen puisse vivre dans la dignité et le bien-être.

M. Bourita a, en outre, souligné que le Maroc « n’a aucune initiative ni vision. Le Maroc a une seule volonté celle de se tenir aux côtés des Libyens dans un esprit positif et sans aucune influence et de les aider à s’asseoir autour de la même table. Le Maroc ne fait que promouvoir sa confiance en la capacité des Libyens à surmonter les difficultés. Et ils l’ont montré au cours des trois derniers mois ».

« Le Maroc a une conviction forte à savoir que les deux entités (Ndlr : Parlement et Haut Conseil de l’Etat) sont indispensables dans chaque progrès réalisé pour parvenir à une solution à la crise libyenne car ils ont des extensions territoriales et populaires et disposent d’une légitimité qui forme un noyau solide autour duquel une solution peut être trouvée », a-t-il insisté.

Éliminatoires CAN 2021: Patrice Beaumelle convoque 26 joueurs pour le match Côte d’Ivoire-Madagascar

Le sélectionneur de l’équipe nationale ivoirienne de football, Patrice Beaumelle a dévoilé jeudi à Abidjan, une liste de 26 joueurs convoqués pour la confrontation Côte d’Ivoire-Madagascar prévue le 12 novembre prochain au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé au Nord d’Abidjan et comptant pour la 3è journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations ( CAN 2021).Selon le coach des Eléphants, la convocation en sélection des cadres de cette équipe comme  Yao Kouassi Gervais dit Gervinho et Serey Dié Geoffroy s’explique par les belles performances de ces derniers dans leurs clubs respectifs. 

« C’est parce que Gervinho fait de belles performances à Parmes ( Club Italien) qu’il est éligible en sélection. Je suis satisfait et je compte sur Serey Dié également. Je ne promets à personne d’avoir une place de titulaire en sélection,  c’est leurs performances qui vont dicter cela», a soutenu M. Beaumelle dans une conférence de presse. 

« Quand je regarde cette liste, je suis plutôt confiant et satisfait. Ma philosophie, c’est de donner la confiance aux joueurs. Cette équipe de la Côte d’Ivoire a fière allure aujourd’hui. Sur le papier, nous avons une équipe magnifique et il va falloir le reproduire sur le terrain », a estimé le sélectionneur de l’équipe nationale ivoirienne de football.

 Poursuivant, M. Beaumelle qui a soutenu que la sélection ivoirienne peut prétendre jouer contre n’importe quelle équipe, a toutefois regretté que « l’équipe ivoirienne ne fait plus peur aujourd’hui comme avant ».  

Cet échange du coach des Eléphants avec les médias intervient en prélude à la double confrontation entre la Côte d’Ivoire et Madagascar prévue respectivement le 12 novembre prochain au Stade olympique d’Ebimpé (Côte d’Ivoire) et le 17 novembre prochain à Madagascar et comptant pour les 3è et 4è journée des éliminatoires de la CAN 2021.

La liste des joueurs convoqués

1- Sylvain Gbohouo ( TP Mazembé)

2- Ira Tapé ( FC San-Pedro)

3- Abdoul Karim Cissé ( Asec Mimosas)

4- Éric Bailly ( Manchester United)

5- Willy Boly ( Wolverhampton) 

6- Simon Deli ( Club Bruges)

7- Wilfried Kanon ( Pyramids FC)

8- Sinaly Diomandé ( Olympique Lyonnais)

9- Serge Aurier ( Tottenham)

10- Odilon Kossonou ( Club Bruges)

11- Maxwell Cornet ( Olympique Lyonnais)

12- Kalpi Ouattara ( Ostersunds FK)

13- Geoffroy Serey Dié ( FC Sion)

14- Ibrahim Sangaré ( PSV Eindhoven )

15- Max Alain Gradel ( Sivasspor)

16- Habib Maiga ( FC Metz)

17- Franck Kessié ( Milan AC)

18- Jean Daniel Akpa ( Lazio Rome)

19- Nicolas Pépé ( Arsenal)

20- Jean Évrard Kouassi ( Wuhan Zall)

21- Yao Kouassi Gervais ( Parmes)

22- Wilfried Zaha ( Cristal Palace)

23- Jérémie Boga ( Sassuolo)

24- Christian Kouamé ( Fiorentina)

25- Jonathan Kodjia ( Al Gharafa)

26- Sébastien Haller ( West Ham)

Covid-19 : l’Af’Sud veut l’aide des entreprises pour relancer son économie

Le vice-président sud-africain, David Mabuza a appelé, ce jeudi, les grandes entreprises à aider le gouvernement à revitaliser l’économie nationale en promouvant les économies rurales et les petites entreprises dans les townships du pays.Le vice-président répondait à des questions orales au Conseil national des provinces (NCOP) au Cap. Le NCOP est un forum permettant aux chefs traditionnels du pays de discuter des problèmes qui les concernent à l’échelle nationale.

Mabuza a déclaré que «comme guidé par le Plan de développement national, le gouvernement procède au prorata de la mise en œuvre des programmes qui ciblent la pauvreté et les inégalités et contribuent au programme de croissance d’une économie inclusive ».

« Nous ne pouvons pas être solidaires sur le plan social tant que nos concitoyens vivent dans des zones où les chances de réaliser leur plein potentiel sont minimales », a déclaré Mabuza.

Il a indiqué à ce sujet que le programme donne la priorité aux investissements dans les petites et moyennes entreprises, grâce à une participation accrue.

« Car les petites entreprises peuvent débloquer des opportunités d’emploi dans les cantons et les zones rurales », a-t-il poursuivi.

Le gouvernement sud-africain, avec un plan de reconstruction de 100 milliards de dollars américains, a déclaré qu’il se concentrerait sur le développement des infrastructures pour relancer l’économie et se remettre de la récession et de la pandémie de Covid-19.

Pour ce faire, le président Cyril Ramaphosa a exhorté le secteur privé à travailler avec le gouvernement dans cette initiative qui vise à créer des emplois, suite à la perte de deux millions d’emplois pendant la pandémie de Covid-19.

Des opérateurs économiques polonais intéressés par le marché marocain

Des opérateurs économiques polonais ont exprimé leur volonté de développer des projets au Maroc, devenu un hub continental à la faveur de sa proximité de l’Europe, de son ancrage africain, de sa stabilité politique et de la résilience et des performances de son économie.Intervenant lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, Abderrahim Atmoun, le copropriétaire du fonds « MRP Fizan », Maciej Rudnicki, s’est dit « impressionné » par le niveau de développement qu’il a eu l’occasion d’apprécier lors d’une récente visite dans le Royaume.

« Après notre visite au Maroc au cours de laquelle nous avons constaté de près le niveau de développement enregistré du nord au sud, nous sommes déterminés à y investir et nous voulons entamer les négociations à cet effet dans les meilleurs délais », a-t-il souligné.

Il a affirmé que son entreprise souhaite entamer les discussions avec des partenaires marocains pour mettre en service, au Maroc, une usine d’assemblage de gyrocoptères et hélicoptères ultralégers ; ajoutant que le Maroc, en tant que pont entre l’Europe et l’Afrique « nous ouvrira également les portes pour investir dans le continent ».

«MRP Fizan» opère dans plusieurs secteurs d’activité, de l’aviation à l’immobilier en passant par l’informatique, les télécommunications et les technologies d’utilisation de l’hydrogène.

Selon un communiqué de l’ambassade du Maroc en Pologne, cette rencontre a été l’occasion pour M. Atmoun de visiter l’usine de la société Fylargo, propriété du fonds «MRP Fizan», qui conçoit des gyrocoptères et hélicoptères ultralégers.

A cette occasion, l’ambassadeur a rappelé à ses interlocuteurs polonais que le Maroc a mis en place, dans le secteur aéronautique, plusieurs mesures incitatives dans le cadre du plan d’accélération industrielle.

Il a également mis en exergue le climat d’affaires favorable aux investisseurs, l’important arsenal juridique permettant une meilleure protection des investissements, sans oublier la stabilité politique, les atouts naturels et la diversité de l’économie du Royaume.

Le Maroc bénéficie également d’excellentes connexions ferroviaires, aériennes, maritimes et terrestres lui permettant de s’ériger en un véritable hub économique au niveau du continent, a rappelé le diplomate marocain.

Sénégal: l’Administrateur de GAINDE 2000 vante les avantages de la dématérialisation

Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur général de GAINDE 2000, a vanté les avantages de la dématérialisation qui, à son avis, peut être appliquée à tous les secteurs d’activités, y compris les services de l’administration publique.Invité de l’émission digitale « Les Après-midis de la Tech », M. Diagne a échangé est intervenu sur les enjeux et les défis actuels du secteur numérique au Sénégal.

Il est revenu sur les opportunités qu’offre la dématérialisation en donnant l’exemple de la création de guichets uniques, rappelant que GAINDE 2000 a opté pour un guichet unique transactionnel qui a permis de réunir une vingtaine de formulaires en un seul.

« Depuis 2002, a indiqué Ibrahima Nour Eddine Diagne, nous sommes entrés dans l’ère où nous avons la possibilité de disposer d’un formulaire électronique répondant à toutes les exigences de toutes les administrations qui sont concernées par une formalité ».

Poursuivant, il a souligné que GAINDE 2000 a construit ce guichet unique transactionnel au niveau du commerce extérieur et de l’environnement de création d’entreprises. Ce guichet apparaît comme une fonction essentielle pour permettre, à la fois, aux entreprises et aux citoyens de façon rapide de pouvoir disposer des documents qu’il leur faut.

De l’avis de l’Administrateur général de GAINDE 2000, la construction de guichet est un élément accélérateur de la dématérialisation dans nos pays. Pour lui, « nous devons construire de façon solide quelques guichets uniques fondamentaux qui permettent de régler tous les problèmes, d’une part, entre les administrations et les particuliers, et d’autre part, entre les administrations et les entreprises ».

« La dématérialisation touche à tout ; il n’y a pas un seul espace de l’administration qui ne puisse être mis dans la dématérialisation. Je suis partisan du fait qu’il faut rattraper le retard que nous avons sur le plan économique à travers ces genres d’innovation comme la dématérialisation », a soutenu Ibrahima Nour Eddine Diagne.

Il a insisté en indiquant qu’il n’y a aucun territoire sur lequel la dématérialisation n’est pas applicable, mais pour ce faire, il faut une politique volontariste, coordonnée et cohérente à l’échelle nationale.

Sur un autre registre, l’Administrateur général de GAINDE 2000 a évoqué la signature électronique qui, a-t-il précisé, n’est pas une activité rentable au Sénégal pour l’instant. Cela du fait qu’il y a très peu de dématérialisation effective.

« On assiste plutôt à une discontinuité numérique et le marché est très étriqué. Nous avons été obligés de développer la signature électronique parce que nous avons une communauté qui fonctionne avec des acteurs du commerce extérieur. Il était impératif pour nous d’investir et d’avoir une signature électronique répondant aux caractéristiques légales », a dit M. Diagne.

Il a ajouté que la loi avait imposé à ce que les certificats soient produits au Sénégal. GAINDE 2000 est dans le métier de signature électronique par obligation. Car, l’entreprise ne pouvait pas faire de la dématérialisation sans faire de la signature électronique. La signature qu’offre GAINDE 2000 à sa communauté est valable pour tous les acteurs nationaux (les banques, les assurances, les notaires, les personnes individuelles…).

Sénégal: Macky Sall dit impulser un gouvernement «d’attaque»

Le président Macky Sall a assuré, mercredi 4 novembre, que le nouveau gouvernement est une « équipe d’attaque » qui doit incarner sa vision et sa doctrine du « Fast Track ».Quatre jours après la nomination de 33 ministres et quatre Secrétaires d’Etat, le chef de l’Etat sénégalais a présidé le premier Conseil des ministres du deuxième gouvernement de son second mandat. Il a rappelé à ses nouveaux collaborateurs les grandes lignes de leurs missions, soulignant que chaque membre « est un pilier déterminant de l’action gouvernementale, un socle indispensable de l’excellence du travail gouvernemental ».

Macky Sall a dès lors invité l’équipe à « asseoir en permanence, son accessibilité, l’écoute et la prise en charge optimale des aspirations des populations ». Elle doit, selon lui, « maintenir à un haut niveau » les performances sectorielles et interministérielles dans la mise en œuvre des politiques publiques, à la satisfaction des concitoyens.

Pour ce gouvernement qualifié d’ouverture suite à la cooptation de certains opposants, le chef de l’Etat souhaite qu’il œuvre pour « une gestion axée sur les résultats ». Il entend mettre pleinement en œuvre le concept du « Fast Track », né après sa réélection en 2019 et dont l’objectif est de donner plus de rapidité à la réalisation des projets et programmes publics.

« Nous sommes, alors, plus que jamais dans le temps de la transformation et des réformes pour impulser et intensifier, dans tous les secteurs, la relance économique, et assurer la stabilité sociale durable », a soutenu le président Sall. Ainsi, il faudra plus que jamais « agir avec détermination, méthode, courage et résilience pour faire face aux défis complexes nés des incertitudes liées à la pandémie de la Covid-19 ».

Dans la perspective de la continuité de l’action gouvernementale, il a demandé en outre aux nouveaux ministres de « former sans délais leurs cabinets » qui doivent répondre aux critères de « l’assiduité, la réactivité et l’efficacité ».

Sur la gestion des affaires de l’Etat, le chef de l’Etat a rappelé aux ministres « l’impératif de veiller » à l’impulsion régulière, à la supervision permanente des activités gouvernementales et à la gestion vertueuse et transparente des ressources des administrations, établissements publics, agences et sociétés placés sous leurs tutelles ou sous leurs contrôles. A cet effet, il a souligné qu’ils ont reçu des instructions pour signer des contrats de performance avec les structures relevant de leur responsabilité.

A 39 mois de la fin de son mandat, le président Sall insiste particulièrement sur plusieurs priorités. Il s’agit, entre autres, de la sécurité, la souveraineté alimentaire, la santé, l’éducation, la formation professionnelle et l’emploi.