Présidentielle ivoirienne : le gouvernement saisit la Justice

L’exécutif, en réaction à la mise en place d’un Conseil National de Transition (CNT) par l’opposition ivoirienne, a annoncé ce mardi la saisine du procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan.Le pouvoir en place, par la voix de Sansan Kambilé, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme, a condamné « avec la plus grande fermeté cet acte de sédition ». En effet, l’opposition engagée dans la Présidentielle du 31 octobre a déclaré « la vacance du pouvoir » avant de créer, lundi 2 novembre, un Conseil National de Transition (CNT) dirigé par Henri Konan Bédié. Ce dernier devrait mettre en place, « dans les prochaines heures », un gouvernement de transition.

Pour le camp d’Alassane Ouattara, ce sont « des actes d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État
et l’intégrité du territoire national ». De ce fait, le gouvernement souhaite que « les auteurs et les complices de ces infractions soient traduits devant les tribunaux ».

Selon les résultats provisoires communiqués par la Commission Electorale Indépendante (CEI), Alassane Ouattara, chef de file du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a été réélu pour un troisième mandat avec 94,27% des voix.

Le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB), Henri Konan Bédié du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Pascal Affi N’Guessan du Front Populaire Ivoirien (FPI) obtiennent respectivement 1,99, 1,66 et 0,99 % des suffrages valablement exprimés.

Aliou Cissé convoque 25 Lions dont 2 nouveaux contre la Guinée-Bissau

Les milieux Franck Kanouté et Moustapha Name vivront leur baptême du feu en équipe nationale du Sénégal de football lors de la double confrontation contre la Guinée-Bissau en novembre, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2022.Après des retrouvailles difficiles en octobre avec ses protégés, Aliou Cissé a décidé de repartir du bon pied. Le technicien a procédé à un remue-ménage dans la liste rendue publique ce mardi. Hormis les retours de certains cadres, deux nouveaux joueurs vont venir sécuriser le milieu de terrain.

Les Lions ont pêché sur ce secteur le 9 octobre dernier à Rabat, en amical, contre leurs homologues du Maroc (3-1). Ils n’ont pas pu rectifier le tir, quatre jours après à Thiès, face aux Mourabitounes. Des cas de Covid-19 venaient d’être découverts dans la délégation mauritanienne, contraignant les deux parties à annuler in extremis le match amical.

Elimane Franck Kanouté, 21 ans, né au Sénégal, a fait sa formation en Italie et évolue présentement au Cercle Bruges. Il a été transféré cet été dans le club de l’élite du football belge où il s’est imposé au poste de milieu central. Moustapha Name, 25 ans, est un milieu récupérateur, ancien sociétaire de la Ligue 1 sénégalaise. Il évolue depuis juillet dernier à Paris FC, équipe de Ligue 2 française, où il a signé après une saison réussie à Pau FC.

Par ailleurs, le néo défenseur de Servette (D1 suisse), Arial Mendy, 25 ans, signe son retour dans la Tanière après un premier passage en 2016 où il s’était contenté d’observer ses ainés depuis le banc de touche. Mais cette expérience a aidé le polyvalent joueur, formé à Diambars et passé par Orléans et Lens (France), dans sa progression.

Plusieurs joueurs cadres qui ont manqué le dernier appel, à cause soit d’une blessure, soit d’une contamination à la Covid-19, soit d’une méforme, reprennent également leurs places dans la liste. C’est le cas des gardiens Edouard Mendy et Alfred Gomis de même que le jeune strasbourgeois Bingourou Kamara qui a gardé la cage des Lions contre le Maroc.

Moussa Wagué et Kalidou Koulibaly signent également leur retour. Au milieu, c’est Pape Alioune Ndiaye qui revient là où Sadio Mané et Keita Baldé Diao seront présents en attaque.

Par ailleurs, Racine Coly, Lamine Gassama (latéraux), Sidy Sarr, Joseph Lopy (milieux), Mame Baba Thiam et Sada Thioub (attaquants), présents lors du précédent rendez-vous, ne sont pas rappelés.

Le Sénégal est leader du groupe I de qualification pour la CAN 2022 avec six points, après des victoires en novembre 2019 contre le Congo (2-0) et l’Eswatini (4-1). Les Djurtus de la Guinée-Bissau sont pour leur part troisième de la poule avec trois points au compteur. Ils ont eux-aussi battu l’Eswatini 3-0 avant de s’écrouler sur le même score face aux Diables rouges du Congo.

La prochaine Coupe d’Afrique des nations, prévue en 2022 au Cameroun, devait initialement se tenir en janvier 2021. Elle est reportée par la Confédération africaine de football (CAF) en raison de la pandémie de Covid-19.

Voici la liste des Lions appelés :

Gardiens : Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France), Bingourou Kamara (RC Strasbourg, France).

Défenseurs : Youssouf Sabaly (Bordeaux, France), Saliou Ciss (Nancy, France), Moussa Wagué (PAOK Salonique, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Ousseynou Ba et Pape Abou Cissé (Olympiakos, Grèce), Arial Benabent Mendy (Servette FC, Suisse), Salif Sané (Schalke 04, Allemagne).

Milieux : Krépin Diatta (Bruges, Belgique), Pape Cheikh Diop (Dijon, France), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Moustapha Name (Paris FC, France), Franck Kanouté (Cercle Bruges KSV, Belgique), Papa Alioune Ndiaye (Fatih Karagumruk, Turquie).

Attaquants : Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Keita Baldé Dialde (Sampdoria de Gènes, Italie), Opa Nguette (Metz, France), Ismaila Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Bristol, Angleterre), Boulaye Dia (Reims, France) et Habib Diallo (Metz, France).

Malawi : des femmes journalistes protestent contre la hausse des cas de viols

Les femmes journalistes du Malawi ont défilé mardi dans la capitale Lilongwe et la deuxième ville Blantyre pour protester contre la recrudescence des cas de violence sexuelle et d’autres formes de violence sexiste dans le pays.Les protestations, organisées par l’Association des femmes dans les médias (Awome), ont vu les journalistes remettre une pétition dans les bureaux du ministère du genre à Lilongwe et dans d’autres établissements gouvernementaux.

La présidente d’Awome, Edyth Kambalame, a déclaré que les lois locales devraient être revues pour les rendre suffisamment sévères afin de dissuader les délinquants potentiels de commettre des viols et autres délits sexuels contre les femmes.

Les journalistes qui portaient les pancartes ont été rejoints par des politiciens et des militants de la société civile pendant les manifestations.

Parmi eux, la présidente de l’Assemblée nationale, Catherine Gotani Hara qui a appelé à des efforts concertés pour réduire la violence contre les femmes.

Au Malawi, le nombre de cas d’abus sexuels et de viols d’enfants et d’élèves a atteint un sommet ces derniers mois.

Ethiopie: au moins 200 personnes massacrées par des groupes rebelles

Au moins 200 personnes de l’ethnie Amhara ont été massacrées par les rebelles dans l’Etat d’Oromia, dans l’ouest de l’Ethiopie, a affirmé le gouvernement régional dans un communiqué parvenu à APA mardi.L’institution a déclaré que les rebelles du Front de libération Oromo, connu sous le nom de « OLF Shene », ont perpétré les meurtres dans le district de Guliso dans la localité de Qanqa.

Les familles des victimes qui ont échappé à la violence ont déclaré aux médias locaux que les hommes armés ont rassemblé des résidents de l’ethnie Amhara et leur ont tiré dessus sans discernement pendant au moins une heure.

Les massacres, que les forces de l’opposition ont qualifiés de génocide, se sont produits peu après que des membres de la force de défense nationale ont quitté la région.

Les assaillants auraient utilisé des grenades et des mitrailleuses pour faucher les habitants avant de brûler leurs maisons, selon des témoins oculaires.

« Ils nous ont rassemblés et ont dit qu’ils voulaient discuter avec nous ». Soudain, ils ont commencé à tirer à volonté. Même les enfants et les femmes n’ont pas été épargnés, beaucoup ont été abattus à bout portant », a déclaré un témoin parlant sous le couvert de l’anonymat.

Le Premier ministre Aby Ahmed a exprimé son choc et son indignation face à ces assassinats.

« Les ennemis de l’Éthiopie font tout leur possible pour gouverner le pays ou le ruiner. Un de leurs objectifs est d’apporter le désespoir à notre peuple », a ajouté le Premier ministre visiblement désemparé.

Les retrouvailles Macky-Idy commentées par la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les retrouvailles d’une partie de la famille libérale, avec le point d’orgue matérialisé par Macky Sall et Idrissa Seck.EnQuête aperçoit « Macky sur les traces de Wade », l’ex-chef d’Etat et père du libéralisme au Sénégal qui a longtemps exprimé sa volonté de voir les libéraux régner au pouvoir pendant 50 ans. Pour le journal, son successeur « fait le vide autour de lui et s’entoure de nouveaux collaborateurs ».

Toutefois, précise L’AS sur l’entrée des libéraux dans le gouvernement, « Macky reconstitue le PDS sans Wade ». Sur cet état de fait, le président Sall « rebat les cartes », note Sud Quotidien qui reprend en même temps l’analyste politique Maurice Soudieck Dione : « le président Sall diversifie les possibilités de combinaison en vue de l’échéance électorale cruciale de 2024 ».

Quoi qu’il en soit, Macky Sall dispose désormais d’une « majorité taille XXL », note Le Soleil. L’AS va plus loin et pense qu’on va « vers une opa sur les collectivités territoriales » avec les entrées d’Idrissa Seck, Oumar Sarr, Aissata Tall Sall et Abdoulaye Baldé.

L’Observateur livre « les secrets d’un coup tordu » à ou par Idrissa Seck dans ses négociations avec Macky Sall. L’opposant arrivé deuxième de la dernière présidentielle a rallié le régime, devenant du coup président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Selon le journal, il récolte « les grimaces de dégoût de ses alliés à la Présidentielle de 2019 » après sa volte-face.

Dans cette nouvelle alliance par ailleurs, Le Quotidien voit des « lueurs de frictions », soulignant que des « divergences » sont déjà notées au sein du Grand Parti là où le député APR Abdou Mbow se porte en « défenseur de Idy ».

Dans le nouveau gouvernement, Walf Quotidien souligne qu’un « client de la Crei (cour de répression de l’enrichissement illicite) est blanchi en Conseil des ministres ». Il s’agit de Oumar Sarr, ex-baron du régime de Wade, qui sera désormais « au même banquet » que le procureur spécial Antoine Félix Diome, nouveau ministre de l’Intérieur qui a joué un rôle puissant dans la traque des biens mal acquis de dignitaires du défunt régime.

En outre, Vox Populi souligne qu’Antoine Félix Diome est « récusé par les Khalifistes ». Comprenez les partisans de l’ancien maire de Dakar condamné en 2018 pour malversations. Pour Moussa Taye, le magistrat « a été dans tous les sales coups de Macky ». Ainsi, « nous réclamons sa démission ».

En sport, Record et Stades titrent sur les affiches de Ligue des champions européenne de ce jour, avec un « sulfureux Real / Inter » et un « électrique Atalanta / Liverpool ».

Le préparateur des gardiens des Lions, Tony Sylva,  interrogé sur le duel d’Edouard Mendy et Alfred Gomis, affirme qu’il ne peut « pas pronostiquer ». En MMA, Record rapporte en même temps que le lutteur Reug Reug « se tue au camp Leclerc de Dakar » pour s’imposer devant son adversaire du 4 décembre, Ivan Romanov.

Présidentielle en Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara réélu pour un 3e mandat avec 94,27%

Les résultats provisoires des élections présidentielles en Côte d’Ivoire proclamé par la CEI, annonce la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27 %. 

Cette information a été donnée par le président de la Commission électorale, Ibrahim Kuibiert dans la nuit du lundi 02 au mardi 03 novembre 2020. Selon Kuibiert, le suffrage exprimé est de 3 215 909 avec un taux de participation de 53,90 %.

Par ailleurs, Alassane Ouattara a obtenu  3 031 483 voix, soit  94,27 %. Il est suivi par Kouadio Konan Bertin qui a obtenu 64 011 voix, soit  1,99%. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Bédié Konan Aimé Henri arrive à la 3e place avec 53 330 voix, soit 1,66%. Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI)  Affi N’Guessan Pascal s’en sort avec  31 986 voix, soit 0,99%.

Cependant, soulignons que ces résultats communiqués par la CEI devront être validés par  le Conseil Constitutionnel. En outre, le conseil proclamera le résultat définitif.

Maroc : l’AFD octroie un prêt et une subvention de 1,5 million d’euros pour la réalisation de deux nouvelles lignes tramway à Casablanca

L’Agence française de développement (AFD) et la société Casa-Transport ont signé lundi un accord de prêt de 100 millions d’euros, couplé d’une subvention d’assistance technique de 500.000 euros pour réaliser deux nouvelles lignes du Tramway à Casablanca en vue d’améliorer de manière durable la mobilité des Casablancais, indique un communiqué conjoint.Ce financement permettra d’agrandir l’offre de transports en commun accessibles au plus grand nombre, de promouvoir l’usage d’un mode de transport propre et sobre en carbone et d’améliorer la qualité de service des transports publics, précise le communiqué.

Le partenariat technique et financier entre Casa Transport et l’AFD a été lancé en 2012 par un premier financement de 23 millions d’euros pour la réalisation de la première ligne du tramway de l’agglomération, suivi d’un deuxième financement, en 2017, de 30 millions d’euros pour la réalisation de la deuxième ligne, rappelle la même source.

Ces prêts ont été accompagnés par des subventions de 1,8 million d’euros pour le financement d’études stratégiques et d’assistances techniques sur le volet environnemental et social.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les IDE reçu par le Royaume, l’envoi de fonds des migrants, les mesures pour faire face à la Covid-19 et la situation épidémiologique au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les investisseurs français tiennent le peloton de tête au Maroc en matière d’Investissement Directs Etrangers (IDE), soulignant qu’après avoir perdu la première place en 2018 face à l’Irlande, l’Hexagone revient sur le devant de la scène, une année après, et préserve son emplacement en tête du classement. Il faut savoir que, sur les 8,24 milliards de dirhams de flux d’IDE réalisés au Maroc sur les six premiers mois de l’année, la France a contribué à hauteur de 1,92 milliard de dirhams (1 euro = 10,8 DH), suivie de l’Espagne avec 1,15 milliard de dirhams et des Îles Maurice avec 618 millions de dirhams.

Le quotidien ajoute que le flux des investissements directs provenant de la Grande-Bretagne s’est élevé, au premier semestre, à 552 millions de dirhams, contre 440 millions de dirhams réalisés par les investisseurs italiens et 420 millions de dirhams en provenance d’Allemagne.

En ce qui concerne le Moyen-Orient, on remarque, selon les données de l’Office des changes, que le flux des investissements qataris au Maroc s’est établi à 419 millions de dirhams à fin juin, tandis que celui des Emirats arabes unis a atteint les 378 millions de dirhams au premier semestre. Pour leur part, les Etats-Unis arrivent en douzième position avec des flux de l’ordre de 252 millions de dirhams sur ladite période, suivis de l’Irlande (217 millions de dirhams), de l’Inde (157 millions de dirhams) et la Chine (152 millions de dirhams). Pour la Turquie, ses investissements se sont situés autour de 117 millions de dirhams sur les six premiers mois de l’année, comblant ainsi le déficit observé en 2019 (-114 millions de dirhams).

+Le Matin+ note que les envois de fonds des migrants devraient reculer dans toutes les régions du monde, impactés en cela par la crise liée au coronavirus. Le Maroc ne fera pas exception.

La Banque mondiale table sur 6,4 milliards de dollars de transferts vers le Royaume cette année, soit une baisse de 5% par rapport à 2019. Le Maroc serait ainsi le troisième pays récipiendaire de ces flux dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon le dernier rapport sur la migration et le développement fraîchement publié par la Banque mondiale, cité par la publication.

À l’échelle de la région MENA, les envois de fonds des migrants régresseraient de 8% en 2020, à 55 milliards de dollars. Cette baisse est notamment attribuable à une chute attendue de 9% des flux vers l’Égypte. Cette dernière demeurerait, néanmoins, le premier destinataire dans la région arabe (28,9 milliards de dollars), devant le Liban (6,9 milliards de dollars, soit une diminution de 7%).

+L’Economiste+ rapporte que des médecins appellent à l’introduction des tests antigéniques au Maroc.

« Ce qui éviterait la sous-déclaration manifeste des cas Covid positifs due essentiellement à l’insolvabilité des tests sérologiques et réduirait le taux « très élevé » de létalité qui frôle les 10% dans certaines régions, souhaite l’anesthésiste réanimateur, Mounir Mikou, cité par le quotidien.

Pour cet expert, « les tests sérologiques rapides ne détectant pas tous les cas actifs a conduit à l’incursion épidémique dans des villes comme Casablanca, Oujda et Tanger ». Pour y remédier, les tests antigéniques s’avèrent nécessaires et peuvent cerner les cas probables de la même manière que le dépistage PCR.

« Ils sont rapides, validés par l’OMS et les autorités sanitaires des USA et de France, moins onéreux et beaucoup plus fiables par rapport aux tests sérologiques. En plus, le résultat est donné dans les 30 minutes qui suivent, et ce sans avoir besoin de laboratoire », explique-t-il.

+Al Massae+ fait savoir que huit régions du Royaume connaissent une détérioration de la situation épidémiologique à cause de l’augmentation des contaminations au Coronavirus qui dépassent les 400 infections par jour.

Malgré les récentes restrictions sanitaires décidées par les autorités, la ville de Casablanca enregistre, à elle seule, plus de 1000 infections à la Covid-19 par jour. Un total de 567 nouveaux cas de contamination ont été détectés hier dans la région de l’Oriental, dont 319 personnes à Oujda-Angad, constate le journal.

De son côté, la région de Rabat-Salé-Kénitra a été frappée par 639 contaminations au cours des dernières 24 heures et ce, en raison de l’augmentation vertigineuse des infections dans les villes de Skhirat, Témara, Salé et Kénitra.

Maroc : mise en échec d’une tentative d’émigration clandestine à Tanger

Les services sécuritaires de la ville Tanger, au nord du Maroc, ont mis en échec, dimanche soir, une opération d’émigration clandestine et interpellé quatre individus pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans l’organisation de l’émigration illégale et la traite d’êtres humains, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon la DGSN, les quatre mis en cause ont été interpellés alors qu’ils étaient en train de préparer l’organisation d’une opération d’émigration clandestine via les voies maritimes.

Les suspects ont été interpellés en flagrant délit de transport, à bord de deux véhicules utilitaires, de 12 citoyens marocains candidats à l’émigration illégale, précise le communiqué.

Les recherches et investigations préliminaires révèlent que ces individus ont reçu des sommes d’argent des éventuels candidats à l’émigration, a poursuivi la même source.

Les suspects ont été placés en garde à vue, alors que les candidats ont été soumis à l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara réélu avec 94,27 % des voix, selon les résultats provisoires

Le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) Alassane Ouattara a été réélu président de la République de Côte d’Ivoire avec 94,27 % des voix à l’issue de l’élection présidentielle de samedi, selon les résultats provisoires proclamés tôt, mardi, par la Commission électorale indépendante (CEI).Selon le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Ibrahime Coulibaly-Kuibiert qui s’exprimait sur les antennes de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public)  17 601 Bureaux de vote qui ont pu être ouverts lors de ce scrutin, correspondant  à une population électorale 6 066 441 dont 3 269 813 votants. Le pays comptait au total 22 381 bureaux de vote.

Le scrutin a enregistré 53 894 bulletins nuls, soit 1,66%, quand le nombre de bulletins blancs est évalué à 35 099, soit 1,09%.  Le nombre de suffrages exprimés est de 3 215 909 avec un taux de participation de 53,90 %.

Alassane Ouattara a obtenu  3 031 483 voix, soit  94,27 %. Il est suivi par l’indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB qui a obtenu 64 011 voix, soit  1,99%. Le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) Bédié Konan Aimé Henri arrive à la 3e place avec 53 330 voix, soit 1,66%. Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI, opposition)  Affi Nguessan Pascal s’en sort avec  31 986 voix, soit 0,99%.

Ces deux candidats de l’opposition ont appelé au boycott du scrutin, mais n’avaient formellement retiré leur candidature à cette élection présidentielle. Les opposants dénonçaient la candidature du président sortant Alassane Ouattara qu’ils qualifiaient d’anti-constitutionnelle.  Le scrutin de samedi a été émaillé de violences dans certaines localités du pays.

« Conformément à l’article 59 du Code électoral, la Commission électorale indépendante transmettra, au Conseil Constitutionnel, un exemplaire des procès-verbaux de dépouillement, accompagné des pièces justificatives dans les trois jours qui suivent, à charge pour cette institution de proclamer le résultat définitif », a conclu le président de la CEI sur les antennes de la RTI.