Politique, migration, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent notamment aux derniers développements de la question nationale, à la question migratoire, à la campagne de vaccination anti-Covid-19 et à la situation du secteur de l’automobile.+Al Bayane+ souligne qu’il serait candide de croire que le président du pays de l’oncle Sam s’est réveillé un beau matin comme par enchantement pour reconnaître la marocanité du Sahara, expliquant que ce qui paraît être désormais une réalité en chair et en os, n’aurait jamais été un fait fortuit, mais sans nul doute, l’aboutissement ardu d’un long processus de persuasion et de discernement.

La diplomatie marocaine sous l’insigne posée et circonspecte du Roi Mohammed VI, s’est savamment épluchée le dossier de toutes parts pour en faire le leitmotiv de choix à la conclusion de ce conflit en proie à la malveillance, soutient la publication.

Fidèle à son approche plutôt pacifiste, confortée par la communauté internationale, notre pays a dû affûter son coup magistral, sur des années de réflexions matures, relève-t-il, évoquant notamment la réintégration de l’Union africaine et l’engagement du Royaume en faveur de la solidarité et le développement des peuples et l’implantation dans le sud du Maroc de plusieurs représentation diplomatiques.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration de Pierre Henri Dumont, Secrétaire général adjoint du parti Les Républicains (LR), principale formation politique de droite en France, qui a affirmé que la décision des Etats-Unis de reconnaître la pleine et entière souveraineté du Maroc sur son Sahara est « courageuse » et l’Union Européenne et la France doivent leur « emboîter le pas », en vue de clore définitivement ce conflit gelé.

« Sincèrement, le décret signé par Donald Trump est une décision qui peut faire bouger les lignes et qui les fera bouger je l’espère. Car il semble évident à la lecture des traités internationaux que la souveraineté marocaine sur le Sahara ne fait l’objet d’aucune discussion possible », a-t-il indiqué.

Selon le député français, « ce conflit gelé doit être définitivement soldé ». « Et si la décision américaine de reconnaissance et d’ouverture de consulat économique permet de pouvoir avancer dans cette direction, c’est tant mieux », a-t-il dit.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le secteur de l’automobile au Maroc a connu de profondes mutations au cours des deux dernières décennies, faisant observer que le Royaume est passé d’un importateur tout court à l’un des principaux producteurs exportateurs de voitures en un laps de temps relativement court.

Aujourd’hui, le meilleur reste à venir pour un secteur qui n’a pas encore dit son dernier mot, relève le quotidien, notant que bien que la pandémie du coronavirus fut passée par là, ce qui s’est traduit par une baisse significative de l’activité, l’automobile est en train de reprendre du poil de la bête à travers une vraie montée en régime.

La même situation s’applique au marché de l’automobile qui mise gros sur les promotions de la fin d’année pour doper les ventes, soutient-il, soulignant que si la concurrence est rude, les concessionnaires sont plus que jamais décidés à terminer l’année en beauté.

Au registre sanitaire, +Maroc le Jour+ fait savoir que dans l’attente de la réception des premières doses du vaccin anti-Covid19, les autorités sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui sera d’une durée ne dépassant pas trois mois.

La campagne s’étalera en effet sur 12 semaines à un rythme de 6 jours de travail sur sept et quatre périodes de 21 jours, soit une moyenne de 150 à 200 vaccinations par jour pour chaque personnel de santé, avec la mise en place d’un système de permanence afin d’assurer le fonctionnement normal des autres services de santé, rapporte la publication.

La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, ciblera en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge.

+Al Bayane+ rapporte que l’Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM) au Maroc a félicité le Royaume pour son engagement « remarquable » vis-à-vis de la gouvernance de la migration.

Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, l’OIM-Maroc salue également les efforts déployés par le Royaume pour la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (PMM) et de la Stratégie Nationale de l’Immigration et de l’Asile (SNIA) afin d’assurer la prise en charge équitable et l’inclusion des migrant-e-s dans la société d’accueil, incluant les enfants migrants non accompagnés et séparés.

Par ailleurs, l’agence onusienne rappelle l’importance de la protection des migrant-e-s en situation de vulnérabilités et de bâtir des sociétés inclusives et résilientes.

Société, économie, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par plusieurs aspects de la vie sociétale.EnQuête pointe « la faillite du système » dans ce qu’il considère comme l’affaire des gadgets contenant de l’alcool vendus aux enfants. L’indignation est « générale » et des sanctions sont attendues contre « les commerçants véreux et leurs complices », note le journal.

L’Etat semble toutefois alerte dans la gestion de la Covid-19. Répondant à ceux qui demandent des dérogations sur les mesures restrictives, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr prévient dans Vox Populi que « nous risquons une situation dommageable » dans ce cas. « Je ne parle pas des artistes, des sportifs, de catégories, je parle de principes et d’orientations », souligne-t-il.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien titre sur la gestion de l’immigration irrégulière qui est « une équation à mille inconnus » pour le Sénégal.

Sur la polémique née du renouvellement des accords de pêche avec le Sénégal, « l’UE pêche la bonne parole », d’après Le Quotidien. La représentante de l’institution européenne, Irène Mingasson, note que « nous avons commencé le dialogue avec les acteurs ».

Le quotidien national Le Soleil rapporte que « 161 milliards de FCFA (ont été) versés au Trésor public » en 2019, représentant la part du secteur extractif. En revanche, Libération souligne que la Société des mines de fer du Sénégal oriental (Miferso) « joue à cache-cache avec les vérificateurs », après avoir été « interpellée sur ses états financiers de 2019 ».

Sur la grève annoncée des enseignants, Walf Quotidien décerne « déjà un zéro pointé pour les élèves », notant que le système éducatif est « saqué dès la rentrée ».

L’Observateur fait focus sur le comité de pilotage du Dialogue national et note que son président, Famara Ibrahima Cissé, est « un cas grave pour le Palais ». Selon le journal, les torts de « Big Fam » sont sa « bouderie et le refus de parler à l’émissaire du président ». Ainsi, le Général Niang est « l’option de rechange qui s’impose » à Macky Sall.

En football, Stades interroge un membre présent depuis sept ans dans le staff des Lions du Sénégal, à savoir le Comorien El Hadad Himidi. Malgré les critiques sur le fond de jeu de l’équipe nationale, ce dernier souligne que le sélectionneur « Aliou Cissé prône un football de conquête, de résultats ».

Sur le sacre de Robert Lewandowski pour le prix Fifa The Best, le journal dit « enfin ». Il précise que cette consécration de l’attaquant polonais, auteur d’une saison remplie en 2020, a un « goût de Ballon d’Or », non décerné cette année.

Pendant ce temps, souligne Record, Sadio Mané « conforte sa quatrième place mondiale » à travers le Fifa The Best. L’attaquant sénégalais arrive derrière Lewandowski, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, devançant Salah, Mbappé, Neymar et de Bruyne.

Par ailleurs, les capitaines des équipes nationales sénégalaise et guinéenne, Kalidou Koulibaly et Naby Keita, « votent Lewandowski », a signalé le quotidien sportif.

Nigeria : Libération de 330 collégiens enlevés par Boko Haram

Plus de 300 élèves enlevés à l’école secondaire des sciences de Kankara, dans l’Etat de Katsina (nord-ouest du Nigeria), ont été libérés par leurs ravisseurs a appris APA de sources étatiques.Le gouverneur de l’Etat, Alhaji Aminu Masari, qui a confirmé la libération des étudiants jeudi soir, a déclaré que les garçons étaient actuellement gardés en sécurité dans l’Etat voisin de Zamfara et qu’ils seraient ramenés à Kankara vendredi.

La semaine dernière, 330 étudiants ont été enlevés de leur école située dans l’Etat de Katsina, par des hommes armés.

Les médias locaux ont déclaré que quelques étudiants avaient pu s’échapper et que le gouvernement de l’Etat était en train de négocier avec les ravisseurs pour la libération des autres.

Les médias ont par ailleurs indiqué que des insurgés de Boko Haram avaient revendiqué la responsabilité des enlèvements, montrant des séquences vidéo à l’appui de leur affirmation mercredi et jeudi.

Outre les manifestations organisées jeudi par le Parti démocratique populaire (opposition) et certains groupes du nord du Nigeria à Abuja pour demander la libération des élèves, certains législateurs de la Chambre des représentants ont appelé à la destitution du président Muhammadu Buhari pour son incapacité à obtenir à protéger les vies et les biens des Nigérians.

Partenariat entre Banque Atlantique et un projet agricole et d’élevage au Niger

Banque Atlantique, filiale du groupe marocain BCP, et le Projet intégré de modernisation de l’élevage et de l’agriculture au Niger (PIMELAN), ont signé une convention portant sur le modèle de Financement à coûts partagés (FCP) des acteurs des chaînes de valeur liées à ces deux filières au Niger.La signature du partenariat s’est tenue notamment le 10 novembre 2020 en présence de M. Ali Gonki, le ministre délégué chargé de l’Elevage, de Mme Joëlle Dehasse, la représentante résidente de la Banque mondiale au Niger.  

M. Issaka Hassane Karanta, le gouverneur de Niamey, était également présent ainsi que M. N’gan Coulibali, le directeur général de Banque Atlantique Niger, et M. Ali Moha, le coordonnateur du Projet Intégré de modernisation de l’élevage et de l’agriculture au Niger.

Le budget du projet est estimé à 134.9 milliards de FCFA auxquels contribueront la Société Financière Internationale (SFI), à hauteur de 6 millions USD, les bénéficiaires pour 5,9 millions USD (3,15 milliards Fcfa) et les institutions financières partenaires, dont Banque Atlantique, pour un montant total de 23 millions USD (12,29 milliards Fcfa), indique une note transmise à APA. 

L’établissement bancaire, acteur de référence du secteur financier au Niger, a été désigné comme la banque principale du projet, et devrait recevoir dans ses livres 100 millions USD (53,46 milliards Fcfa), représentant la contribution de la Banque mondiale sur la durée de ce programme. 

Cette banque soutient le projet dont l’objectif est de renforcer la productivité agricole et l’accès aux marchés pour les petits et moyens agriculteurs ainsi que les PME opérant dans l’agro-alimentaire dans les régions participant au projet.  

Le programme comporte quatre composantes à savoir, l’amélioration de la qualité des services et des politiques de soutien à l’agriculture, l’accroissement des investissements dans la production agricole, la transformation, l’accès aux marchés, l’appui à la coordination nationale (UCN) et l’intervention d’urgence contingente.

Le partenariat décrit également le mécanisme de Financement à coûts partagés de sous-projets dédiés aux activités de production, de transformation, de stockage et de commercialisation des chaînes de valeur ciblées par le programme, poursuit la note. 

Partenaire financier privilégié des politiques publiques et sectorielles, la filiale marocaine apporte son expertise en matière de financement des chaînes de valeur agricoles, à travers une offre innovante et inclusive pour l’ensemble des acteurs des filières, ainsi qu’à travers une assistance technique au profit des populations issues des zones cibles.

Un groupe réhabilite une école à Treichville, dans le Sud d’Abidjan, à hauteur de 60 millions Fcfa

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI), deux entreprises d’un même groupe, engagées avec la Fondation Eranove, ont remis jeudi les travaux de réhabilitation du groupe scolaire public Front lagunaire de Treichville (Sud d’Abidjan), d’une valeur de 60 millions Fcfa. »La CIE et la SODECI sont des entreprises citoyennes et nous considérons que la responsabilité citoyenne est un cheval de bataille important » du groupe, a déclaré son directeur général,  Ahmadou Bakayoko, justifiant ces travaux de réhabilitation. 

  

Cette réhabilitation intervient après le constat d’un état de dégradation « préoccupant » du groupe scolaire Front lagunaire de Treichville, a souligné M. Ahmadou Bakayoko.

Il a fait observer qu’en dépit de la pandémie de Covid-19, le groupe a tenu à faire cette réhabilitation, car l’éducation est un volet essentiel pour tout développement.

Le maire de Treichville, Albert Amichia, également ministre de la Ville, qui était présent lors de la remise des clés, a félicité ces deux sociétés, filiales du groupe Eranove dont la Fondation a exécuté le projet de réhabilitation.

M. Amichia dont la commune, de par ses efforts en matière d’éducation, affiche de bons résultats scolaires dans le District d’Abidjan, a promis de faire le pavage des voies d’accès à l’établissement. 

Le coût global des travaux de rénovation du groupe scolaire qui s’élève à 60 millions Fcfa, est supporté à hauteur de 50% par la CIE et 50% par la SODECI, a indiqué le secrétaire exécutif de la Fondation Eranove, Guy-Marc Aka.  

L’objet de la Fondation Eranove est de soutenir et de promouvoir, dans les pays d’implantation du groupe, en Afrique, des actions d’intérêt, a-t-il mentionné. 

Les travaux ont consisté à rénover l’extérieur et l’intérieur des quatre bâtiments du groupe scolaire, en faisant entre autres, l’étanchéité, l’électricité, les toilettes et la construction d’une clôture de herse avec l’installation d’un portail métallique pour sécuriser l’école. 

En complément des travaux, 100 tables-bancs dont 30 déjà livrés devraient être remis par la Fondation  au groupe scolaire pour aider à l’équipement des salles de classe qui n’en disposent plus.

Maroc : Inauguration vendredi à Rabat de l’Observatoire africain des migrations

L’Observatoire Africain des Migrations (OAM) sera inauguré, vendredi à Rabat par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et la Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine (UA), Mme Amira El Fadil, annonce-t-on jeudi à Rabat.Cette structure africaine dédiée aux migrations est de nature à doter le continent d’un outil efficace lui permettant de répondre à son besoin réel et pressant de générer une meilleure connaissance, compréhension et maitrise du phénomène migratoire, de développer la collecte, l’analyse et l’échange de données entre les pays africains, et de favoriser une gouvernance éclairée des migrations africaines.

L’Observatoire devra aider les pays africains à renforcer leurs compétences en vue d’élaborer des politiques migratoires nationales leur permettant une meilleure gestion des flux migratoires. Il constitue une réponse pratique pour pallier au manque des données sur les migrations en Afrique et pour remédier à la problématique des politiques migratoires souvent inefficaces en raison du manque de ces données.

Institution de l’UA, l’Observatoire africain des migrations est articulé autour d’une « triple fonction de compréhension, d’anticipation et d’action ». Ses activités, de nature technique et opérationnelle, permettront de générer une meilleure connaissance du phénomène migratoire, de créer un narratif africain sur la migration, de renseigner et de favoriser l’harmonisation de politiques migratoires efficientes.

Il permettra aussi à l’Afrique d’honorer une grande partie de ses engagements liés à la mise en œuvre du Pacte mondial de Marrakech pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, pour relever les défis rencontrés dans la gouvernance migratoire.

Cette structure de la migration oeuvrera également à partager les données collectées via un système interconnecté associant différentes politiques et d’améliorer les capacités des pays de l’UA dans une optique d’amélioration de la situation des migrants et la mise en valeur du nexus migration-développement. Il doit jouer un rôle important pour fédérer et soutenir des initiatives continentales existantes sur la migration dans le continent.

La RD Congo ouvre samedi un consulat général à Dakhla

La République Démocratique du Congo (RDC) va ouvrir, samedi prochain, un Consulat général à la ville Dakhla au Sahara marocain, pour devenir ainsi la 9ème représentation du genre dans cette ville et de la 19ème au total dans le Sud marocain, a annoncé jeudi le ministère marocain des Affaires étrangères.Pour cette raison, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Mme Marie Tumba Nzeza se trouve en visite officielle au Maroc où elle s’est entretenue ce jeudi à Rabat avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Lors de ces entretiens, les deux ministres ont relevé, avec « satisfaction », la convergence de points de vue des deux pays sur les questions d’intérêt commun, faisant part de leur détermination à œuvrer pour consolider les relations de coopération bilatérale dans les différents domaines.

Le Maroc et la RDC entretiennent, de longue date, d’étroites relations diplomatiques et économiques, régies par un très grand nombre d’accords bilatéraux.

Côte d’Ivoire: arrestation d’un officier de police pour racket de 5000 FCFA

Le capitaine D.S, un officier de la police ivoirienne en service au 3ème arrondissement d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) a été arrêté et déféré devant le commissaire du gouvernement pour racket de la somme 5000 FCFA à un chauffeur de taxi, a appris APA jeudi de source officielle.

Selon une note d’information du Tribunal d’Abidjan, les faits remontent au 15 décembre 2019, où à la suite d’un contrôle de routine, le policier incriminé et ses hommes ont reproché au chauffeur de taxi de rouler avec un permis de conduire non valide. 

Une fois au poste de police, le chauffeur de taxi est interrogé par l’officier de police qui lui reproche l’invalidité de son permis de conduire et lui fait savoir qu’il devra payer la somme de 22 500 FCFA à titre de contravention.  

« Après plusieurs négociations, le chauffeur paie la somme de 5000 FCFA afin de récupérer son permis de conduire. Suite à cette manière frauduleuse d’agir, le chauffeur de taxi porte une plainte à l’inspection générale des services de police qui à son tour saisit le parquet militaire», explique le Tribunal militaire dans la note.

 Le parquet militaire a conclu en appelant les victimes de racket et d’escroquerie, d’agir comme l’a fait ce chauffeur de taxi répondant aux initiales de KM.

Lancement à Abidjan d’une plateforme digitale sur l’affichage publicitaire

Le groupe Varley Halls a lancé jeudi à Abidjan une plateforme digitale permettant aux annonceurs d’avoir en temps record les meilleurs espaces d’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire.Cette plateforme, dénommée « Nymba » est une solution de digitalisation du processus d’achat d’espaces publicitaires, a indiqué l’administrateur de ce site web, Armel Koffi, lors d’une cérémonie de présentation du site web. 

Elle permet, dira-t-il, de choisir avec plus de pertinence les espaces publicitaires pour des campagnes mieux ciblées avec des données de trafic pour mesurer l’impact de sa communication.  

La plateforme, développée par de jeunes entrepreneurs Ivoiriens, est un outil mis à la disposition des annonceurs pour dématérialiser le processus d’achat d’espaces publicitaires.    

« J’ai noté d’énormes potentiels » offerts par ce site, a témoigné Mme Aline N’Dakon, pour qui cela apporte une plus-value dans la gestion des campagnes publicitaires.

Avec cette plateforme digitale, les annonceurs peuvent optimiser leur budget sur tout type de format d’affichage et avoir en temps réel des espaces disponibles depuis un navigateur.

« On paie sur cette plateforme l’espace publicitaire au même coût que les régies », a souligné M. Koffi, relevant que pour l’heure 10 régies sont intégrées sur une centaine que compte le pays.

Aujourd’hui, le groupe se positionne comme un pion essentiel du secteur. Il revendique avec le réseau des 10 régies affiliées 1.000 panneaux publicitaires à Abidjan.  

La transformation digitale du secteur avec l’avènement du numérique, donne depuis quelques décennies une visibilité aux entreprises et aux particuliers de manière intelligente. 

Kigali accueille une réunion sur la sécurité en Afrique de l’Est

Une rencontre de cinq jours sur la sécurité en Afrique de l’Est se tient à Kigali, la capitale rwandaise.Elle réunit les chefs des Armées de la région et entre dans le cadre de la 28ème session ordinaire de la Force en attente de l’Afrique de l’Est (EASF, sigle anglais). La réunion vise  à faire face à la menace croissante du terrorisme dans la région, a expliqué à APA, jeudi à Kigali, une source militaire.

Le président du groupe de travail d’experts, le commandant Moujib Adaine de l’Union des Comores a appelé les délégués à contribuer de manière significative aux délibérations notamment aux points importants comme le projet de budget, le plan d’activités 2021.

Le général de brigade Getachew Shiferaw Fayisa, par ailleurs directeur de l’EASF a fait remarquer que les réunions des organes politiques jettent les bases de la réunion des chefs d’état-major et de la réunion des ministres de la Défense.

La Force d’intervention rapide de l’Afrique de l’Est (EASF) est une organisation régionale dont le mandat est de renforcer la paix et la sécurité dans la région.