Côte d’Ivoire: plus de 17 mille soldats seront déployés pour la sécurisation des fêtes de fin d’année ( Officiel)

Quelque 17 170 soldats ivoiriens seront mobilisés et déployés dès le 16 décembre prochain dans le cadre de l’opération dénommée «Mirador 2020» visant la sécurisation des fêtes de fin d’année en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi de source officielle.« Le Conseil national de sécurité ( CNS) a approuvé un plan de sécurisation des fêtes de fin d’année dénommé  +Mirador 2020+ qui permettra de déployer sur le terrain 17 170 forces de défense et de sécurité dès le 16 décembre 2020  »,  rapporte le communiqué sanctionnant cette rencontre du CNS présidée au palais présidentiel d’Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara . 

Par ailleurs, au titre de la situation sécuritaire générale en Côte d’Ivoire, le CNS a noté une  « nette amélioration» dans le pays  «qui s’est traduite par une baisse générale de l’indice de sécurité qui se situe à 16 en novembre 2020».

Concernant les enquêtes et poursuites judiciaires ouvertes à la suite des infractions commises à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, indique le communiqué,  à ce jour, 197 personnes sont concernées par ces procédures. 

Parmi celles-ci , 177 sont détenues, 17 sont sous contrôle judiciaire, une est en liberté provisoire et deux 2 sont inculpées et non-détenues.

  « Le Conseil national de sécurité a condamné tous ces actes de violence et a approuvé la mise en place d’une Unité Spéciale d’Enquête, pour un traitement accéléré des procédures », a conclu le communiqué.

Le Maroc et Israël vont reprendre leurs relations diplomatiques

Le Maroc et Israël vont reprendre les contacts officiels et établir leurs relations diplomatiques dans les meilleurs délais.Lors d’un entretien téléphonique, le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump, ont échangé sur la situation actuelle dans la région du Moyen-Orient, indique jeudi un communiqué du Cabinet royal.

À cet égard, le Roi a évoqué les positions constantes et équilibrées du Royaume du Maroc au sujet de la question palestinienne, soulignant que le Maroc soutient une solution fondée sur deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne restent le seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global de ce conflit, souligne la même source.

 En sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la Coopération Islamique, le Souverain marocain a souligné la nécessité de préserver le statut spécial de cette ville.

Il a également insisté sur « le respect de la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que sur le respect du cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa, conformément à l’appel d’Al-Qods/Jérusalem signé par Sa Majesté le Roi, Commandeur des Croyants, et Sa Sainteté le Pape François, lors de la visite de Sa Sainteté à Rabat le 30 mars 2019 », ajoute-t-on.

 Eu égard au rôle historique que le Maroc a toujours joué dans le rapprochement des peuples de la région et dans la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et compte tenu des liens spéciaux qui unissent la communauté juive d’origine marocaine, y compris en Israël, à la personne de Sa Majesté le Roi, le Souverain a informé le Président américain que le Maroc entend accorder les autorisations de vols directs pour le transport des membres de la communauté juive marocaine et des touristes israéliens en provenance et à destination du Maroc.

Le Maroc va également reprendre les contacts officiels avec les vis-à-vis israéliens et les relations diplomatiques dans les meilleurs délais et partant « promouvoir des relations innovantes dans les domaines économique et technologique dont, à cet effet, œuvrer à la réouverture des bureaux de liaison dans les deux pays, comme cela fut le cas antérieurement et pendant plusieurs années jusqu’en 2002 ».

Le Roi a souligné que ces mesures n’affectaient en aucune manière l’engagement permanent et soutenu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste et sa détermination à continuer à contribuer efficacement et de manière constructive à une paix juste et durable au Moyen-Orient, poursuit le communiqué du Cabinet royal.

Les Etats-Unis soutiennent la proposition d’autonomie marocaine au Sahara (Maison blanche)

Les Etats Unis d’Amérique reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara, lit-on dans la proclamation officielle de la maison blanche publiée ce jeudi.« Les Etats-Unis affirment, comme l’ont déclaré les administrations précédentes, leur soutien à la proposition d’autonomie du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental. Par conséquent, à compter d’aujourd’hui, les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental », selon la Maison Blanche.

Et d’ajouter que les Etats-Unis « estiment qu’un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit et qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible. Nous exhortons les parties à engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable ».

Pour faciliter les progrès vers cet objectif, les Etats-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris dans le territoire du Sahara occidental, et à cette fin ouvriront un consulat dans le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les opportunités économiques et commerciales pour la région, précise la même source.

« Par conséquent, je, Donald J. Trump, Président des Etats-Unis d’Amérique, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des Etats-Unis, proclame par la présente que les Etats-Unis reconnaissent que l’ensemble du territoire du Sahara occidental fait partie du Royaume du Maroc », conclut la Proclamation de la Maison Blanche.

Ghana: des proches de Mahama contestent la réélection d’Akufo

Mahama garde le silence. Mais certains de ses soutiens contestent la victoire du président sortant.La situation au Ghana est encore tendue depuis la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 7 décembre par la Commission électorale (CE). Le président sortant Nana Akufo-Addo est déclaré vainqueur au premier tour après avoir obtenu 51,59% des suffrages. Son opposant et prédécesseur au pouvoir, John Dramani Mahama, a récolté 47,36%.

Selon la même instance, 6.730.413 Ghanéens ont voté pour le premier là où 6.214.889 de leurs compatriotes ont jeté leur dévolu sur le second.

Mais après l’annonce des résultats, des échauffourées ont surgi à Walewale, une ville du nord-est du pays, entre des partisans du Nouveau Parti patriotique (NPP) d’Akufo-Addo et du Congrès national démocratique (NDC) de Mahama.

Le camp du président sortant célébrait dans la soirée la victoire de son candidat avant de se heurter à des membres du camp adverse. Mais aucun mort ou blessé n’a été rapporté contrairement au bilan publié la veille par la police. Celle-ci dénombre cinq morts et 17 blessés au cours de plusieurs incidents survenus depuis les élections générales de lundi.

Juste après l’annonce provisoire de sa victoire, Akufo-Addo a remercié sur sa page Twitter le peuple ghanéen pour lui avoir une seconde fois accordé sa confiance.

Son rival et prédécesseur Mahama ne s’est pas prononcé depuis, mais sa déclaration est attendue d’un moment à l’autre.

La sortie de Maham guettée

En revanche, ses militants du NDC ont rapidement rejeté les résultats publiés par la Commission électorale, notant que le NPP a « volé des bulletins de vote destinés » à leur parti.

Le président du groupe parlementaire du NDC, Haruna Iddrisu, a qualifié l’élection d’« imparfaite et discréditée ». S’exprimant au nom de Mahama lors d’une conférence de presse, il a souligné que leur camp est arrivé à cette conclusion après de « longues consultations et analyses » des chiffres du scrutin.

Ce faisant, il informe que le principal parti d’opposition au Ghana rejette les résultats proclamés mercredi soir par Jean Mensa, présidente de la Commission électorale (CE). Ils sont à ses yeux « erronés et donc inacceptables pour l’opposition ».

En outre, M. Iddrisu a annoncé que Mahama va s’adresser au public sans préciser quand. Il souligne toutefois que le chef de l’opposition tiendra une conférence de presse lors de laquelle il présentera « des chiffres et autres preuves incontestables » du NDC.

Quelque 17 millions de Ghanéens étaient appelés le 7 décembre aux urnes pour élire, outre un chef de l’Etat parmi 12 candidats dans une élection annoncée dès le départ serrée, 275 députés.

En dépit de la tension notée, la Mission d’observation électorale de la Cedeao a salué la « tenue d’élections libres, justes et transparentes » dans ce pays d’Afrique de l’ouest, dépeint comme l’une des démocraties les plus abouties du continent.

« Il est agréable de savoir que le Ghana a été à la hauteur de ses attentes dans la conduite des élections de manière libre, juste et crédible », a déclaré Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Libéria et chef de la mission de la Cedeao.

Si les deux principaux candidats avaient signé un « pacte de paix » pour garantir le statut de modèle démocratique du pays de Jerry Rawlings, la situation actuelle pourrait toutefois écorner cette image.

Washington reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara et décide l’ouverture d’un consulat à Dakhla

Les Etats unis d’Amérique ont reconnu, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara et décident l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.Lors d’un entretien jeudi avec le Roi Mohammed VI, le président américain Donald Trump a informé le Souverain de « la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain », indique un communiqué du Cabinet royal.

 Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud, ajoute la même source.

 A cette occasion, le Souverain a exprimé, en son nom et au nom de l’ensemble du peuple Marocain, au président américain sa profonde gratitude aux États-Unis d’Amérique pour cette prise de position historique.

Il a également transmis ses « sincères remerciements au président américain et à son équipe pour ce soutien franc et sans ambiguïté à la Marocanité du Sahara ; soutien qui renforce le partenariat stratégique puissant entre les deux pays et le rehausse au niveau de véritable alliance qui englobe l’ensemble des domaines », souligne-t-on

Le Souverain marocain a souligné que bien que l’occasion ne se soit pas présentée pour rencontrer directement son le Président américain, les consultations et la coordination se sont poursuivies, en particulier depuis la visite de M. Jared Kushner, Conseiller spécial du président USen mai 2018, qui a été décisive sur différentes questions, y compris ce sujet ; ainsi qu’à travers les contacts, l’échange de délégations et un certain nombre de visites non officielles.

« Cette position constructive des Etats-Unis d’Amérique vient renforcer la dynamique de la consécration de la marocanité du Sahara marocain, confirmée par les positions de soutien par un ensemble de pays amis, ainsi que par les décisions de nombreux pays d’ouvrir des consulats dans nos Provinces du sud », poursuit le communiqué.

 Elle intervient également après l’intervention décisive et efficace des Forces Armées Royales, dans la zone de Guerguerat, afin de maintenir la sécurité et la stabilité dans cette partie du territoire marocain, et d’assurer la libre circulation des personnes et des biens avec les pays frères africains.

Toikeusse Mabri pour une «sortie de crise par le dialogue» en Côte d’Ivoire

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire ( UDPCI, opposition), Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri, récemment recherché par la justice ivoirienne, a appelé jeudi les acteurs politiques à privilégier la voie de sortie de crise dans le pays par le dialogue.« Conformément à ma philosophie de bon ton et de la mesure, j’exhorte toutes les parties à privilégier la sortie de crise par le dialogue tout en préservant la paix, la démocratie, les libertés individuelles et la justice », a encouragé M. Mabri dans une déclaration parvenue à APA. 

En outre, il a dit son soutien au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI), le doyen d’âge de l’opposition ivoirienne qui a mis fin aux activités du Conseil national de transition (CNT), un organe jugé illégal par le pouvoir, et a appelé lui-aussi à l’ouverture d’un dialogue national inclusif. 

 « Je m’inscris entièrement dans sa volonté ( parlant de M. Bédié) de créer les conditions d’un dialogue national inclusif dont le seul et unique objectif est de restaurer ce qui constitue le fondement du vivre-ensemble harmonieux  », a indiqué M. Mabri qui a été un allié important du président ivoirien Alassane Ouattara pendant plus d’une décennie avant de rejoindre l’opposition.  

Dans la foulée, il a salué la délivrance des passeports de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle en Belgique estimant que c’est un « acte important qui augure de son retour prochain sur la terre de ses ancêtres  ». 

Début novembre dernier, le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan, Richard Richard, avait annoncé que M. Mabri et plusieurs autres cadres de l’opposition soupçonnés de  «complot contre l’autorité de l’Etat» sont  «activement recherchés ». 

Après cette annonce, la justice ivoirienne a mis aux arrêts Pascal Affi N’Guessan et Maurice Kakou Guikahué, respectivement président de la branche légale du Front populaire ivoirien (FPI) et secrétaire exécutif en chef du PDCI. L’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre a été boycottée par l’opposition ivoirienne et a été émaillée de violences dans certaines localités du pays.

 Ce scrutin qui a enregistré un taux de participation de 53,90 %, a été remporté au premier tour par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des voix contre 1,99% par son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB. 

Le casier judiciaire informatisé à partir d’avril 2021

Le gouvernement togolais décide enfin d’informatiser la demande et l’obtention du casier judiciaire.

En conseil des ministres mercredi 09 décembre 2020, le gouvernement a suivi une communication relative à l’informatisation du casier judiciaire présentée par le Ministre de la justice et de la législation.

Selon le communiqué sanctionnant la rencontre, cette initiative s’inscrit dans le programme de modernisation du secteur judiciaire, entamé depuis 2005 qui a abouti à la mise en exploitation effective de la chaîne commerciale au tribunal de première instance (TPI) de Lomé.

« Face aux difficultés rencontrées par la population pour se faire délivrer un bulletin de casier judiciaire (nécessité de se déplacer dans sa préfecture de naissance générant d’importants coûts annexes ; délais longs…), ce projet vise à permettre que la demande et l’obtention du bulletin soient totalement dématérialisées », indique le communiqué qui précise : « Ainsi, tout requérant pourra, en se connectant via un smartphone ou un ordinateur, soumettre en ligne, la demande, le paiement et le traitement des casiers judiciaires ».

Ce dispositif innovant et qui s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de dématérialiser les principales procédures administratives sera opérationnel dans toutes les juridictions en avril 2021.

Maroc : lancement de MEDI1 Podcast

Le groupe de médias Medi1, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé, à Tanger (Maroc), sa plateforme Podcast pour répondre aux nouveaux modes de consommation des médias sur le digital.L’application mobile Medi1Podcast, téléchargeable sur tous les smartphones, ainsi qu’à travers la plateforme numérique « medi1podcast.com », permet de découvrir des podcasts au contenu original et diversifié, accessibles dès aujourd’hui dans les catégories news, sport, culture, société et fiction avec des fréquences quotidiennes et hebdomadaires, informe la note.

Ces podcasts comprennent d’une part des contenus originaux natifs et d’autre part des produits phares connus du grand public de Medi1, radio et télévision, et réadaptés au format podcast, poursuit le document.

Cette nouvelle plateforme sur le marché audiovisuel numérique vise à apporter davantage d’innovation pour les auditeurs et internautes.

Le public peut, dès aujourd’hui, télécharger l’application Medi1Podcast et découvrir les premiers épisodes d’un contenu inédit, et s’abonner à ses podcasts favoris. Un contenu disponible également sur les plateformes Spotify, Apple Podcast et Google Podcast, conclut le communiqué.

Célébration à Abidjan de la 72e Journée internationale des droits de l’homme

La 72ème édition de la Journée internationale des droits de l’homme a été officiellement célébrée jeudi à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan autour du thème « Reconstruire en mieux, défendons les droits de l’homme ».Cette célébration qui a coïncidé avec la  « quinzaine des droits de l’homme » ( activité de promotion des droits de l’homme)  du Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), a enregistré la présence du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire et de plusieurs organisations œuvrant pour la promotion des droits de l’homme dans le pays .

 « Le gouvernement ivoirien œuvre inlassablement pour une amélioration constante de la situation des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire », a rappelé dans une adresse, Aimée Zebeyoux, la secrétaire d’Etat ivoirienne chargée des droits de l’homme.

 Selon Mme Zebeyoux qui représentait Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien, il faut poursuivre les actions d’éducation « pour faire progresser » les droits de l’homme en Côte d’Ivoire. 

« Nous pouvons et devons agir au quotidien pour défendre les droits qui nous protègent tous et ainsi promouvoir l’appartenance de toutes les femmes et de tous les hommes à la famille humaine », a conseillé la secrétaire d’Etat réaffirmant la  « ferme volonté » des autorités ivoiriennes à  « garantir et à faire progresser » les droits de l’homme dans le pays.

 Avant elle, Namizata Sangaré, la présidente du CNDH a estimé que cette journée  « nous rappelle l’idéal commun que nous voulons pour la Côte d’Ivoire ».

Reconnaissante des efforts faits par les autorités ivoiriennes, elle a appelé l’exécutif ivoirien à poursuivre ses efforts dans la mise en œuvre des droits de l’homme.  « Nous  nous devons d’être dans nos vies quotidiennes des chevaliers des droits de l’homme  », a par ailleurs, exhorté Mme Sangaré.

De son côté, Philippe Poinsot, le coordonnateur du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire a appelé à l’édification d’une société inclusive  « qui ne laisse aucun ivoirien de côté  ».

 Auparavant M. Poinsot s’est inquiété de la croissance du niveau de vulnérabilité en milieu carcéral ivoirien en raison de la Covid-19 et a encouragé le gouvernement au respect des droits de l’homme.

La Journée internationale des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la déclaration universelle des droits de l’homme.

Cette journée permet de réaffirmer l’importance des droits de l’homme dans la reconstruction du monde et  d’insister sur la nécessité d’une solidarité mondiale.

La Côte d’Ivoire profile un plan national de gouvernance sur la période 2021-2025

Le gouvernement ivoirien a initié mardi un atelier de dissémination au travers de la Commission nationale du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (CN-MAEP) visant à profiler son plan national de gouvernance sur la période 2021-2025.Cet atelier technique de dissémination, qui se déroule du  10 au 11 décembre 2020 à Abidjan, sous les auspices de la Commission nationale du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, a pour but de faire de la gouvernance un pilier de la transformation structurelle du pays. 

Le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé, point focal du MAEP en Côte d’Ivoire, a indiqué que cette plateforme de réflexion vise à établir un référentiel d’actions dans le cadre de la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire.

Cet atelier à caractère inclusif et participatif, se veut aussi un moyen de la société civile et du secteur privé de donner leur opinion sur la qualité de la gouvernance du pays. Depuis 2015, la CN-MAEP a lancé le processus pour une évaluation qui a permis d’améliorer le système de la gouvernance.

« Le gouvernement de Côte d’Ivoire n’a rien à se reprocher et est ouvert à toute proposition et initiative qui vise à améliorer la gouvernance de notre pays », a déclaré le ministre de l’Intégration et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé.

Il a fait savoir que l’Etat ivoirien attache du prix à la bonne gouvernance. Dans cet élan, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a institué la Haute autorité pour la bonne gouvernance, une structure qui veille à l’application des normes en matière de bonne gouvernance en Côte d’Ivoire.   

M. Yéo Nahoua, le directeur de Cabinet du ministère du Plan et du développement, s’est réjoui de ce que les couches sociales aient été associées à la formulation des politiques de gouvernance, aux fins que les projets de développement économiques aient des impacts positifs sur les populations.

Les questions de gouvernance en lien avec la transparence, la lutte contre la corruption, le fonctionnement des marchés publics, la démocratie et l’Etat de droit sont au cœur de la politique de développement de l’Etat de Côte d’Ivoire, a-t-il assuré.

C’est pourquoi, ajoutera-t-il, l’Etat ivoirien veille à ce que le Plan national de développement (PND) intègre tous les dispositifs en lien avec la bonne gouvernance afin que les ressources mobilisées soient gérées de façon efficiente et au profit des bénéficiaires.

Un document du cadre stratégique du plan national de la gouvernance 2021-2025 ressort que le problème central est l’inefficacité des mécanismes actuels de transformation structurelle de l’économie. Et cela s’explique par une faible capacité technologique et des politiques publiques à remédier aux inégalités économiques et sociales.   

Il évoque également une faible adhésion des populations aux valeurs civiques et morales, ainsi qu’une inefficacité des stratégies de promotion des initiatives extérieures et la faible gestion du développement durable. 

Les problèmes institutionnels et de coordination de l’action publique semblent encore compromettre la contribution attendue des entreprises à la croissance économique du pays, engendrant une faible contribution des acteurs nationaux aux politiques de développement.