Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent aux relations du Maroc avec son voisinage, à la promotion du produit local, au soutien à la candidature de Mme Audrey Azoulay à la tête de l’UNESCO et à la finale de Supercopupe africaine de football.+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle qu’il y a deux semaines, on s’en rappelle, l’intervention des Forces Armées Royales au passage d’El Guergarate a eu un retentissement sans précédent, soulignant que la Communauté internationale a été unanime à saluer la fermeté et le professionnalisme du Maroc dans la gestion de cet incident.

Ces dernières 48 heures, des responsables de premier rang européen ont fait le déplacement au Maroc en reconnaissance de la solidité de ce partenaire, de son rôle et de son statut de pays modèle et locomotive dans la région et sur le continent, poursuit l’auteur, notant que le Maroc a eu des témoignages, des marques de sympathie et de soutien qui le confortent dans sa vision du partenariat et du voisinage fondée sur le sérieux et le respect mutuel.

« Des relations, comme les pratiquent certains pays, basées sur les chantages de bas étage, le mensonge, la surenchère et la brutalité, ne peuvent être ni durables et encore moins respectables… », fait-il remarquer.

+Le Matin+ fait savoir le Maroc a officiellement annoncé son soutien à la candidature de la Secrétaire générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, pour un second mandat à la tête de cette organisation onusienne.

Ce soutien a été annoncé par l’ambassadeur-délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco lors de l’ouverture de la 210ème Session du Conseil Exécutif de l’Unesco qui se tient du 02 Décembre au 27 janvier 2021.

« Je saisis cette occasion pour vous exprimer, Madame la Directrice Générale, au nom du Maroc, suite à l’annonce de votre candidature pour un second mandat, notre plein soutien et notre engagement à agir pour la concrétisation de cette candidature », a indiqué l’ambassadeur marocain dans une déclaration lors du débat plénier de cette 210ème Session. « Ce soutien est en cohérence avec notre position, celle de saluer votre action réformatrice et vous permettre de la mener à son terme pour le bien et le rayonnement de cette organisation », a affirmé le diplomate marocain.

+Libération+ indique que le Japon a souligné l’importance de garantir la libre circulation des personnes et des biens dans la zone d’El Guerguarat et de voir les parties concernées faire preuve de retenue et de continuer leurs efforts en vue d’apaiser les tensions.

Le Japon a également « réitéré le souhait de voir ce différend aboutir rapidement à une solution pacifique sur la base du dialogue entre les parties concernées », indique l’ambassade du Japon à Rabat dans une Note verbale adressée au ministère marocain des Affaires étrangères.

Le Japon « apporte son soutien aux efforts déployés par les Nations unies, y compris dans le cadre des missions de la MINURSO », ajoute le document, cité par le quotidien.

+L’Economiste+ lance : « Allons-y : consommons marocain pour contribuer à la valorisation et au développement des entreprises, pour permettre des créations d’emplois », , ajoutant que la crise sanitaire a réveillé des talents et de l’innovation.

Après l’avènement de la pandémie et la fermeture des frontières, les Marocains n’ont eu d’autre alternative que de se rabattre sur le « made in local », relève la publication, appelant à éviter les erreurs du passé, revoir les stratégies, réadapter notre outil industriel et mieux cibler les filières et activités qui pourront être les moteurs du redécollage. « Mais en retour, il faut des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés et à prix abordables », préconise le journal.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que le Qatar tient à abriter la Supercoupe d’Afrique qui oppose cette année Al Ahly et la Renaissance sportive de Berkane. Et cela a été clairement exprimé dans une lettre que vient de recevoir la CAF. D’ailleurs, la Fédération du Qatar a démenti s’être excusée par rapport à l’organisation de cette rencontre au sommet, comme l’ont prétendu quelques supports égyptiens.

Le contrat signé entre la CAF et la Fédération du Qatar stipule que le pays organisera la Supercoupe d’Afrique pendant trois ans, et précisément à Doha. D’ailleurs, ce pays du Golfe s’accroche à son droit d’organiser ce match pour la 3e année consécutive, et avertit la CAF, dans une lettre reçue par la FRMF et la Fédération égyptienne, quant au non-respect des clauses du contrat.

La position du Qatar rejoint parfaitement celle de la RSB qui refuse de jouer contre Al Ahly ce 10 décembre au Caire. D’autant plus que le club marocain n’a reçu aucune correspondance de la part de la CAF, lui annonçant le changement de lieu du match ou sa tenue en Egypte, explique la publication.

En parallèle de cela, les Égyptiens continuent de faire pression sur la CAF pour que la rencontre se joue chez eux, ce qui sera avantageux pour Al Ahly. En tout cas, le ministre des Sports en Egypte a déclaré avoir eu la confirmation de la part de la CAF concernant la tenue du match au Caire et que l’institution n’a aucune envie de jouer la supercoupe ailleurs.

Prêt japonais de 200 millions de dollars pour soutenir le programme de réponse du Maroc à la pandémie de la Covid-19

Le Maroc a signé mercredi un échange de notes portant sur un prêt japonais d’un montant de 200 millions de dollars destiné à soutenir le programme de réponse du Maroc à la pandémie de la Covid-19.Signé par le ministre marocain de l’économie, des finances, Mohamed Benchaâboun, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Takashi Shinozuka, cet accord vise à soutenir les efforts du Maroc face à la crise sanitaire, sociale et économique provoquée par la pandémie, en mettant rapidement à la disposition du Royaume des ressources supplémentaires pour mener les interventions d’urgence sanitaires et sociales, et améliorer la résilience de l’économie nationale.

Ce prêt est cofinancé avec la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le cadre du programme ACFA (Accelerated Co-Financing Facility for Africa).

Selon le ministre marocain des finances, ce prêt a été approuvé avec un taux d’intérêt « extrêmement bas » à 0,1%, s’étalant sur une durée de 25 ans, avec un délai de grâce de 7 ans.

Ce prêt vient appuyer la politique du Maroc en matière de mise à niveau de la santé et de mise à disposition des moyens nécessaires pour accompagner la situation de crise sanitaire de covid-19, a fait savoir le ministre, ajoutant que cet accord ambitionne également d’accompagner le Maroc dans tous ses efforts en matière de soutien aux ménages, de relance économique et d’accompagnement des PME.

Pour sa part, l’ambassadeur japonais au Maroc, ce financement vise l’amélioration de l’efficacité de la réponse sanitaire et de la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, outre le renforcement de la trésorerie des entreprises marocaines en soutenant leur résilience aux chocs causés par la crise.

Depuis 1976, le Japon a financé un total de 37 projets de prêts au Maroc pour une enveloppe de 310 milliards de yens japonais (27 milliards de DH) couvrant différents domaines.

Côte d’Ivoire: prorogation de la suspension des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 décembre

Le gouvernement ivoirien a prorogé à nouveau la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique à travers le pays jusqu’au 15 décembre 2020, selon un arrêté interministériel consulté par APA.« En vue de prévenir les troubles à l’ordre public, la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique, sur toute l’étendue du territoire national, est prorogée jusqu’au 15 décembre 2020», mentionne l’article 1 de cet arrêté ministériel.

Dans cet arrêté signé par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, également ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, il est mis en garde les contrevenants qui sont passibles de poursuites judiciaires.  

La mesure concerne notamment les manifestations ou rassemblements de personnes organisés par les partis et groupements politiques ou les associations légalement constituées dans les lieux fixes, ajoute le texte.

Ces manifestations relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur, et demeurent soumises au droit commun, dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, selon l’arrêté.  

Le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre les manifestations sur la voie publique dans le pays autorisant toutefois les rassemblements dans les enceintes closes depuis le 19 août 2020.  

Côte d’Ivoire : les artistes Yodé et Siro placés en garde à vue

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, deux figures emblématiques du Zouglou, un rythme musical en vogue en Côte d’Ivoire, ont été placés en garde à vue mercredi soir pour être présentés au procureur de la République jeudi après une audition de plusieurs heures à la section recherche de la gendarmerie nationale ivoirienne. « Nous avons comme convenu répondu à la convocation de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Il a été décidé de nous garder à vue pour une présentation au bureau du procureur demain 03 décembre », ont écrit les deux célèbres artistes sur leur compte officiel sur Facebook.  

Selon la convocation du commandement supérieur de la gendarmerie nationale, les deux chanteurs ont été convoqués pour motif d’enquête judiciaire. Dimanche dernier, rappelle-t-on, en prestation dans un célèbre maquis à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan dont la vidéo est encore disponible sur la toile, Yodé et Siro ont dénoncé les poursuites engagées par le procureur de la République estimant que celles-ci sont sélectives. 

« Allez dire au procureur Adou Richard que un mort c’est un mort. On ne passe pas son temps à chercher les petits baoulé (ndlr Ethnie du centre ivoirien favorable à M. Bédié)… Le procureur même, il n’est plus procureur. Il est procureur d’un seul camp. C’est quel pays ça ? », auraient  affirmé Siro pendant cette prestation.

 Depuis plusieurs années, Yodé et Siro sont des artistes très engagés qui n’hésitent pas à dénoncer les insuffisances dans la gouvernance des tenants du pouvoir en Côte d’Ivoire. Les deux artistes ont sorti, il y a quelques mois, un opus baptisé « héritage » et dans lequel ils fustigent la gouvernance du régime Ouattara.

Plaidoyer pour l’institution d’une allocation médicale pour les personnes handicapées en Côte d’Ivoire

La Coordination des associations des personnes handicapées de Côte d’Ivoire ( CAPH-CI) a plaidé dans une déclaration transmise mercredi à APA pour l’institution d’une allocation médicale pour les personnes handicapées afin de leur permettre de se remettre de la crise sanitaire de la Covid-19.Dans cette déclaration faite à la faveur de la Journée internationale des personnes handicapées célébrée chaque le 03 décembre, le président de la CAPH-CI, Yacouba Koné a fait une série de recommandations au gouvernement ivoirien, notamment, l’institution d’une allocation familiale pour les personnes handicapées.

Poursuivant, il a fait plusieurs autres recommandations aux autorités ivoiriennes  pour la reconstruction en mieux d’un monde post-Covid inclusif. M. Koné a demandé entre autres, au gouvernement de garantir la distribution d’équipements de protection individuelle adaptée à la condition des personnes handicapées et de rendre les interventions en santé mentale accessible aux personnes handicapées.

La CAPH-CI a par ailleurs, souhaité que la priorité soit donnée aux personnes en situation de handicap dans la relance socio-économique et la nécessité de veiller à l’autonomisation des personnes en situation de handicap dans les plans nationaux de riposte et de relance.  

« L’inclusion des personnes en situation de handicap dans la riposte à la Covid-19 et à la relance constitue un aspect fondamental de la promesse de ne laisser personne de côté», a conclu M. Koné.

La Journée internationale des personnes handicapées, qui a été instituée depuis 1992, est célébrée chaque année le 03 décembre à travers le monde entier. Cette journée vise à attirer l’attention des décideurs sur les droits et le bien- être des personnes handicapées dans toutes les sphères de la société.  

Le thème retenu cette année est : « Reconstruire en mieux-vers un monde post Covid-19 inclusif, accessible et durable ».

Le renforcement de la coopération stratégique au centre des discussions à la commission mixte Maroc-Russie

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et le ministre russe de l’Agriculture, M. Dmitry Patrushev, ont co-présidé, mercredi en visioconférence, la réunion préparatoire de la 8ème session de la Commission mixte Maroc-Russie pour la coopération économique, scientifique et technique.Evoquant le bilan très positif de la coopération bilatérale à caractère stratégique unissant les deux pays, le ministre marocain a rappelé que ces relations ont connu une impulsion forte suite aux visites royales effectuées par le Roi Mohammed VI en 2002 et 2016 à Moscou ainsi que de la visite du Président Vladimir Poutine au Maroc en 2006.

Il s’est félicité des « échanges fréquents et soutenus et constructifs entre responsables marocains et russes, même pendant la pandémie, contexte présentant des défis mais également des opportunités sur le plan économique, notamment dans le domaine de la santé ».

Rappelant que le Maroc était le deuxième partenaire arabe de la Russie et son troisième partenaire économique à l’échelle africaine, le ministre a souligné que l’ambition était plus grande, afin d’approfondir et diversifier la coopération sectorielle, en ajoutant aux secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’industrie et de l’énergie les domaines de la technologie, de la recherche scientifique et de la formation, de l’industrie de la défense, de la lutte contre le terrorisme et autres domaines qui concrétisent d’avantage le partenariat stratégique.

« Au niveau des secteurs traditionnels, nous avons encore à faire en matière d’agriculture afin d’exporter plus, notamment à travers le corridor vert qui existe et qui facilite l’accès des produits agricoles marocains au marché russe », a précisé, dans ce sens, le ministre.

« Il existe également une volonté de développer l’investissement russe au Maroc, qui demeure faible », appelant à organiser un forum d’investissement à Moscou, qui aura pour but de présenter le potentiel et les opportunités marocaines dans tous les domaines.

Réitérant l’appréciation de la Fédération de Russie pour le caractère stratégique des relations entre les deux pays, le ministre russe de l’Agriculture, M. Dmitry Patrushev s’est notamment réjoui de l’accord conclu entre le Fonds d’investissement direct russe et la société pharmaceutique marocaine Galenica prévoyant la livraison de 8 millions de doses de vaccin au cours de la 1ère moitié de 2021.

Concernant le commerce bilatéral, le responsable russe a reconnu qu’il avait enregistré une légère baisse due au contexte de la pandémie mais a affirmé que la Russie comptait redoubler d’efforts afin de contrer cette tendance baissière, en renforçant la coopération dans les domaines industriel, agricole, chimique et énergétique, relevant l’intérêt des exportateurs russes pour l’élargissement de leur présence sur le marché agraire marocain.

Les deux responsables ont passé en revue le cadre juridique et les accords en cours de finalisation qui contribueront à la facilitation de la coopération dans des secteurs à fort potentiel en éliminant les facteurs de ralentissement du développement du commerce entre les deux pays.

Médias: partenariat entre le groupe Medi1 et Timbuktu Institute

MEDI1TV et Radio Méditerranée Internationale (Medi1 radio), dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, annoncent avoir noué un partenariat avec Timbuktu Institute pour valoriser l’expertise africaine dans l’analyse de l’actualité continentale et internationale.Ce partenariat se matérialisera par la contribution des chercheurs du Timbuktu Institute dans les carrefours d’information des antennes de Medi1 (radio et télévision), ainsi que sur l’ensemble de ses plateformes digitales, informe le document.

À cet effet, souligne la note, le canal MEDI1TV Afrique, la chaine panafricaine disponible sur le satellite et le bouquet Canal+ Afrique, lance un nouveau rendez-vous dénommé « l’Hebdo Africain ». Le Directeur du Timbuktu Institute, Dr Bakary Sambe, y exposera, chaque mercredi, les perspectives d’une thématique d’actualité sur le continent lors d’un entretien hebdomadaire.

Medi1 radio et Medi1TV feront aussi régulièrement appel à l’ensemble des chercheurs du Timbuktu Institute, basés dans les capitales d’Afrique de l’Ouest, afin de mieux appréhender les questions économiques, politiques et sociales d’un continent en pleine croissance et transformation, ajoute le communiqué.

Pour Bakary Sambe, cité dans le communiqué, « cette coopération interafricaine marque une reprise de parole de l’Afrique sur elle-même et en dialogue avec les autres, elle donnera une forte visibilité à nos travaux et nos chercheurs pour un débat encore plus profond dans l’espace public ».

« Assumant pleinement leur vocation africaine, Medi1 radio et MEDI1TV ouvrent de nouvelles perspectives de coopération, mutuellement bénéfiques avec les acteurs majeurs de la recherche africaine, qui marquent un intérêt continu et une implication substantielle en faveur du progrès de notre continent, au bénéfice de nos auditeurs en Afrique et ailleurs », a déclaré de son côté le Président Directeur Général de Medi1 radio et de MEDI1TV, Hassan Khiyar.

Une centaine d’acteurs africains formés à Dakar sur les droits de l’homme

Des auditeurs de divers milieux professionnels sont formés à Dakar sur les droits de l’homme, à l’initiative d’un consortium dont la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté.Il s’agit notamment de la 11ème session annuelle de formation délocalisée en Droit International des Droits de l’Homme, qui se tient du 23 novembre au 4 décembre 2020, avec une centaine d’auditeurs venus d’Afrique.

Cité par un communiqué, Joe Holden, directeur régional de l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, « cette 11 session annuelle de formation  vise non seulement la protection des droits de la femme, mais il permet un diagnostic sans complaisance de la mise œuvre effective des normes d’efficacité et d’action existantes ».

Selon ses organisateurs, cette session offrira aux différents acteurs la possibilité de mieux se familiariser avec les instruments internationaux et régionaux de protection et de promotion des droits de l’Homme et les mécanismes de surveillance pour leur application effective.

Cette année, l’accent est mis sur la vitalité et l’effectivité du droit international, en prenant en considération le caractère vulnérable des femmes et des filles qui ont besoin d’un cadre protecteur spécifique et adapté à leur statut.

Plus généralement, l’organisation de cette session de formation délocalisée répond à une exigence des acteurs du domaine d’être bien outillés pour mieux faire face à leur obligation de défendre et de promouvoir les libertés et les droits fondamentaux des citoyens ainsi que le renforcement de l’Etat de droit et de la culture démocratique en Afrique.

Les organisateurs comptent ainsi contribuer au renforcement des structures nationales, afin qu’elles manient avec de meilleurs outils les situations relatives à la protection des droits de l’homme.

La formation est fondamentalement centrée sur l’examen du droit international des droits de l’Homme au sens large avec cette année, une attention particulière aux obligations et engagements des Etats de protéger et de promouvoir les droits des femmes et des filles.

Elle permettra de comprendre et d’évaluer les problématiques contemporaines relatives aux droits de la femme, d’analyser et d’apprécier la finalité des instruments juridiques internationaux dans une perspective des femmes et des filles et de reconnaissance de leur statut de sujets de droit.

Les participants seront formés, afin de pouvoir prendre pleinement part à l’élaboration, la mise en application et le suivi de normes internationales relatives à la protection des droits des femmes et des filles, conformément aux cadres internationaux de droits de l’Homme.

La session s’articule autour d’une série de cours fondamentaux, des séminaires spécialisés portant sur des thématiques intéressant particulièrement les Etats d’Afrique, des cours thématiques et des conférences spéciales.

Abidjan: important exercice incendie au terminal pétrolier

Le terminal pétrolier de la capitale économique ivoirienne a été le théâtre d’un exercice réussi de simulation d’incendie.La Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (Gestoci, publique) a effectué mercredi un exercice incendie, réussi, à son terminal pétrolier à Abidjan-Vridi, avec l’activation de son Plan d’opération interne (POI). Ce test d’incendie annuel, soutenu par des partenaires extérieurs en termes d’assistance, a été «très satisfaisant», a déclaré à l’issue de la simulation, le directeur général de la Gestoci Ibrahima Doumbia, lors d’un point de conférence tenu sur le site du terminal pétrolier.   

Il a pour objectif d’évaluer l’efficacité de l’organisation de la Gestoci, la réactivité des agents en charge de la sécurité incendie face à un sinistre de grande ampleur, les moyens humains, technologiques et le matériel de lutte contre l’incendie.

L’alerte incendie a été donnée à 10h02 GMT (heure locale) à la suite d’un feu survenu au bac B21, un poste de chargement de produits pétroliers. La hiérarchie informée, elle a demandé une intervention de ses partenaires traditionnels : la SIR, la Petroci, le GSPM (pompiers), le Port d’Abidjan et la gendarmerie.  

La sécurité de la Gestoci va constituer cinq équipes d’attaque du feu comprenant un groupe chargé de mettre en service les motopompes incendie en vue de la protection et du refroidissement des centres emplisseurs, des sphères et des bacs B16, C21, C23.

Il ressort au terme des interventions, aucune perte en vie humaine, selon le porte-parole de la société, Abdoul Aziz Koulibaly, qui a cependant fait état de trois blessés dont un brûlé suite à la collusion de deux camions citerne. 

Les installations d’exploitation n’ont « pas été affectées à part le BAC B21 qui a subi d’importants dommages », a assuré M. Koulibaly, qui a appelé au nom du directeur général les populations à vaquer à leurs occupations.

Cet exercice a enregistré également l’intervention de l’Office national de la protection civile (ONPC), le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), la police nationale et le SAMU. Ce qui a permis aux soldats du feu de circonscrire l’incendie en toute sécurité.

Les DG des loteries nationales des pays du Conseil de l’entente partagent leurs expériences à Abidjan

La 52è réunion annuelle des directeurs généraux des loteries nationales des Pays du Conseil de l’entente s’est achevée mercredi à Abidjan après 72 heures de partage d’expériences entre les dirigeants de ces institutions.Cette réunion qui  s’inscrivait dans le cadre des travaux préparatoires du tirage de la Tranche Commune Entente ( TCE) 2021 prévue en Côte d’Ivoire le 24 septembre 2021, a  été présidée par Dramane Coulibaly, le directeur général de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire ( LONACI) et a enregistré la présence des responsables des loteries nationales des Pays du Conseil de l’entente.

 Au cours de leurs travaux, les directeurs généraux  ont partagé leurs expériences sur leurs activités respectives et ont fait le bilan de la Tranche Commune Entente 2020 avant d’examiner et adopter les recommandations relatives au tirage de la Tranche Commune Entente 2020.

 Ils ont par ailleurs,  élaboré le cahier de charges pour la commande des tickets de la 27ème édition de la TCE et  donné des orientations pour renforcer l’adhésion des populations à la Tranche Commune Entente.

Dans un discours de remerciements, Dramane Coulibaly, le directeur général de la Lonaci a clôturé cette rencontre en réitérant  sa gratitude à ses pairs des pays du Conseil de l’entente (Burkina Faso, Niger, Togo, Benin) , au gouvernement ivoirien et au Conseil de l’entente.