Maroc : saisie de plus de 900 kg de résine de cannabis

Les services sécuritaires de la ville de Casablanca ont arrêté, lundi et mardi derniers, six individus dont une femme pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans le trafic international de drogue et de psychotropes, indique mercredi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les opérations de fouille effectuées dans le cadre de cette affaire ont permis la saisie de 912 kg de résine de cannabis dans le domicile de l’un des prévenus au quartier Sidi Moumen à Casablanca, outre un véhicule 4×4 qui se trouvait dans un entrepôt dans la zone rurale de Had Soualem, précise la même source.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 mars prochain.

En 2020, plus de 217 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon le dernier bilan fourni par la DGSN.

Législatives ivoiriennes: les cartes d’électeurs distribuées du 20 au 27 février

La période de distribution des cartes d’électeurs dans le cadre du scrutin législatif ivoirien du 06 mars prochain est fixée du 20 au 27 février 2021, a annoncé la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) dans un communiqué transmis mercredi à APA.

 « La CEI informe l’ensemble des électeurs ( les anciens et les nouveaux électeurs de 2020) qu’elle procédera en prélude à la tenue du scrutin législatif du 06 mars 2021 à la distribution des cartes d’électeurs dans la période du samedi 20 au samedi 27 février 2021 », rapporte le communiqué.

Selon l’institution électorale ivoirienne, cette distribution se fera au siège des commissions électorales locales ( CEL) dont la liste est consultable sur www.cei.ci  et sur l’ensemble du territoire national.

 La pièce exigée pour le retrait de la carte d’électeur est la carte nationale d’identité ou l’attestation d’identité ou le certificat de nationalité ou le récépissé d’enrôlement délivré par l’Office national de l’état-civil et de l’identification ( ONECI). Ce sont au total 255 sièges qui sont à pourvoir à l’Assemblée nationale ivoirienne.

Côte d’Ivoire : Yacouba Dembélé nommé DG de la HACA

Yacouba Dembélé a été nommé directeur général de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a appris APA, mercredi, de bonne source dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Selon cette source, ce poste désormais occupé par l’ex-président du Conseil de gestion du Fonds de soutien et développement de la presse (FSDP), M. Dembélé, était vacant depuis la nomination  Me René Bourgoin le 29 janvier 2020 en qualité de Président de la HACA.

Autorité administrative indépendante, la HACA est chargée de la régulation de la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a entre autres pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle, de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi.

La HACA a également pour missions de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information et de garantir l’accès, le traitement équitable des institutions de la République, des partis politiques, des associations et des citoyens aux organes officiels d’information et de communication.

Métro d’Abidjan: reprise des consultations avec les personnes impactées

Les séances de consultations publiques concernant le projet de la ligne 1 du Metro d’Abidjan ont repris avec les personnes impactées de la commune d’Anyama (Nord Abidjan), selon une note officielle transmise.

La Cellule d’exécution du Plan d’Action de Réinstallation (CE-PAR), a dans le cadre de la reprise de ses activités, sous l’autorité du Comité de Suivi (CS-PAR), rencontré lundi les personnes affectées par le projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan, rapporte cette note reçue, mercredi à APA. 

La consultation a notamment pour objectif de vulgariser les étapes du processus d’indemnisation et faire connaître aux personnes affectées par le projet leurs droits dans la mise en œuvre du Plan d’Action de Réinstallation. 

Cette séance visait en outre à favoriser les discussions entre les populations et les gestionnaires de la CE-PAR et à créer un climat de confiance et de coopération.

M. Michel Dogoua, le chef de la CE-PAR, qui conduisait la délégation a rassuré les  parties composées des autorités municipales, de populations impactées et autres personnes venues s’informer sur l’avancement et l’effectivité du projet.  

« Le métro est une réalité. Nous avons marqué un arrêt, parce qu’il y avait des études d’actualisation du PAR initial et des études du PAR complémentaires à faire. Les études sont finies et le gouvernement nous a donné l’autorisation de reprendre l’activité », a déclaré M. Dogoua. 

Il a ajouté que toutes les personnes impactées seront prises en compte sans exception. Pour la commune d’Anyama, l’effectif des PAPs est de 711, selon les résultats du PAR actualisé (2017-2018) et le PAR complémentaire (2019). 

Ces PAPs sont réparties en plusieurs catégories: chef de ménage résident propriétaire de bâtis, chef de ménage résident locataire, chef de ménage résident héberger-gratuit.

Ils visent également les gérants d’activités économiques, gérants d’infrastructures et équipements, propriétaires de bâtis non-résident, propriétaires d’entreprise industrielle, propriétaires de culture, employés, propriétaires foncier.    

Au cours des échanges, la CE-PAR a évoqué la liste officielle des personnes affectées, les barèmes d’indemnisation, les étapes du processus d’indemnisation, le calendrier de mise en œuvre du PAR et le mécanisme de gestion des plaintes. 

Après ces consultations publiques, dira-t-il, suivront les consultations individuelles et la signature des actes de compensations avec les PAPs à partir de mars 2021 avec les documents justificatifs. 

Les valeurs d’indemnisations sont issues des études du PAR actualisé et PAR complémentaire réalisées par le Cabinet international d’ingénierie et de conseils (CIIC), a-t-il noté, soulignant qu’après le paiement des indemnisations suivra l’étape de libération des emprises. 

La rencontre d’Anyama est la première étape d’une tournée de séances de consultations publiques qui se tiendront du 15 au 24 février 2021 dans les sept communes traversées par la Ligne 1 du Métro d’Abidjan, à savoir Anyama, Abobo, Adjamé, Plateau, Treichville, Marcory et Port-Bouët. 

Ce sont plus de 8000 personnes qui sont concernées par ces séances. La ligne 1 du métro d’Abidjan est longue de 37,4 km du Nord au Sud et comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes,1 pont viaduc sur la lagune Ebrié. Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Covid-19: la BM accorde un prêt de 163,5 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale a approuvé mercredi un accord de prêt d’un montant de 300 millions de dollars (163,5 milliards Fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur de la Côte d’Ivoire pour soutenir la riposte à la Covid-19 et la relance du secteur privé, selon un communiqué de l’institution.

Cet appui budgétaire vise à « soutenir des réformes » et promouvoir une reprise économique durable, en plus de renforcer les mesures déjà en place pour accompagner les ménages, les entreprises impactés par la pandémie, et à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques et des fonds d’urgence Covid-19.

« La pandémie de Covid-19 continue d’affecter des vies et l’économie du pays. Cette opération vient renforcer le soutien de la Banque mondiale aux mesures de riposte entreprises par le gouvernement pour sauver des vies, venir en aide aux plus défavorisés et soutenir les entreprises à faire face aux impacts de la crise », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

« Cette opération soutient également les réformes adoptées par le gouvernement pour stimuler l’investissement et ainsi contribuer à une reprise des activités économiques et à une croissance inclusive et durable », a fait savoir la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Ce fonds devrait notamment permettre de faire des reformes structurelles sur l’accès au foncier avec la numérisation du système foncier et l’accélération de la procédure de délivrance des Arrêtés de Concession Définitive (ACD) ; des garanties de crédits aux PME à travers la création d’un Fonds de garantie de crédits aux petites et moyennes entreprises, avec l’appui de la Société financière internationale (IFC) ; la gestion transparente de la dette.

En vue d’aider les pays à faible revenu et intermédiaire à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de Covid-19, la Banque a approuvé une enveloppe de 12 milliards de dollars  pour aider les pays à assurer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-Covid et à renforcer leurs systèmes de vaccination.

Ces financements s’inscrivent dans le cadre plus large de la réponse déployée par le Groupe de la Banque mondiale face à la pandémie, qui aide actuellement plus de 100 pays à renforcer leurs systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi pour les populations les plus durement touchées.

Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis.

L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique.

Sommet de N’Djamena : la Force conjointe au centre de toutes les attentions

Le G5 Sahel a lancé un appel international pour doter sa Force conjointe de moyens suffisants à travers un « financement pérenne » afin de gagner la bataille contre les groupes jihadistes.« L’argent est le nerf de la guerre ». Un truisme qui ne se dément presque jamais. Réunis les 15 et 16 février à N’Djamena, au Tchad, pour la 7e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’État, les cinq pays membres du G5 Sahel ont sollicité « un soutien conséquent » de la communauté internationale.

Le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont, en effet, exhorté le Conseil de Sécurité des Nations unies à placer la Force conjointe sous le Chapitre VII de la Charte de l’Organisation des nations unies (Onu). En outre, les Sahéliens ont exprimé « le souhait de la création d’un Bureau des Nations unies (qui lui soit) spécialement dédié ».

Le G5 Sahel, dans le communiqué final de cette rencontre, s’est félicité de l’approbation, par l’Union africaine (UA), de la requête relative à l’appui de la capacité opérationnelle de la Force conjointe pour un montant de 20 millions d’euros via la Facilité africaine de paix (APF).

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D’ailleurs, un Fonds fiduciaire de la Force conjointe a été mis en place pour renflouer les caisses. Sa gestion est assurée par un Comité de soutien sous la responsabilité du Secrétaire exécutif du G5 Sahel. Le Rwanda, la Turquie, les Emirats Arabes Unis, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont contribué à l’alimentation de ce fonds.

Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Roch Marc Christian Kaboré, Bah N’Daw, Mahamadou Issoufou et Idriss Déby Itno, respectivement présidents de la Mauritanie, du Burkina, du Mali, du Niger et du Tchad, ont salué « les efforts des partenaires en faveur du G5 Sahel », avant de souligner « le rôle essentiel joué par la force Barkhane ».

Au contact des troupes françaises, 5100 soldats déployés au Sahel, la maturation de la Force conjointe est « progressive » d’après ces chefs de l’Etat. Ces derniers ont également bien accueilli « les succès opérationnels (récemment) enregistrés ».

Pour davantage de résultats sur le terrain, le G5 Sahel a appelé à « une meilleure coordination entre la Force conjointe et la Force Multinationale Mixte (FMM) de stabilisation du Bassin du Lac Tchad ». Le diagnostic de N’Djamena a montré que les groupes jihadistes « constituent toujours une menace importante pour les populations sahéliennes ».

Ainsi, les présidents des pays concernés ont fait part de leurs « préoccupations relatives à la persistance de zones d’insécurité et à la diffusion des menaces, notamment vers le Sud du Sahel ». Dans le dessein de barrer la route aux mouvements jihadistes, le renforcement des capacités des acteurs avec des structures de formation a été identifié comme étant un point essentiel.

Avec un dispositif de défense et de sécurité comme suit : le Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott (Mauritanie), le Collège sahélien de sécurité à Bamako (Mali) et l’Académie régionale de police à Koundoul (Tchad), la collecte des informations et le partage de renseignements à travers la Plateforme de coopération en matière de sécurité et le Centre de fusion des renseignements à Niamey (Niger), l’analyse stratégique et l’alerte précoce avec le Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce à Ouagadougou (Burkina).

Sur initiative de la Mauritanie, la création d’un prix dénommé « Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la Paix » a été décidée dans la capitale tchadienne. Cette récompense sera décernée « aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux œuvré pour la prévention et la résolution des conflits et pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés ».

Dans l’espace sahélien, la paupérisation d’une importante frange des populations facilite aux jihadistes le recrutement de combattants. À cet égard, les chefs d’État ont particulièrement apprécié « la conclusion ou la finalisation au cours de l’année 2020, avec le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, de projets visant la lutte contre la Covid-19, les conflits, les changements climatiques, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la résilience des entreprises des jeunes ».

Poursuivant, ils se sont réjouis de la réalisation, sur fonds propres, de l’étude de faisabilité du projet de construction du chemin de fer du G5 Sahel (Le transsahélien). Dans cette dynamique, le Conseil des ministres et le Secrétariat exécutif G5 Sahel ont été invités « à prendre les dispositions pour donner suite au projet à travers notamment la recherche de partenariats stratégiques ».

Au niveau international, l’Alliance Sahel qui regroupe 24 partenaires compte débourser 50 millions d’euros en 2021 pour financer des projets de développement avec le soutien du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement.

Une réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel est à l’étude pour plus d’efficacité dans le travail. Les présidents sahéliens « ont pris note de l’évolution du processus » et « réaffirmé leur volonté de consolider cet important cadre de coopération et de coordination ».

Sur la situation au Mali, la Conférence des chefs d’État a salué la tenue, le 11 février dernier à Kidal, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Elle a réaffirmé son « attachement à l’unité et à l’intégrité du Mali », non sans se satisfaire de « la mise en place de l’ensemble des organes de la transition » censée durer dix-huit mois.

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Outre les pays membres du G5 Sahel, Nana Akufo-Addo (Ghana), Macky Sall (Sénégal), le Général de Corps d’Armées, Brahim Gabir Ibrahim, membre du Conseil souverain de la transition au Soudan et Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement marocain, ont participé au Sommet de N’Djamena.

C’est maintenant le président tchadien, Idriss Déby Itno, qui assure la présidence en exercice du G5 Sahel. Et le prochain sommet ordinaire est prévu en février 2022 à Bamako, au Mali.

Des étudiants ivoiriens préparés au monde de l’entreprise

Des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny (UFHB, publique) d’Abidjan ont visité vendredi dernier l’entreprise ENGIE West Africa en vue de les rapprocher du monde de l’entreprise dans le cadre d’un programme visant l’adéquation formation-emploi.

La visite a été organisée par la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham), en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, au sein de l’entreprise ENGIE West African, un leader sur le marché décentralisé de l’énergie.  

Onze étudiants de niveau Master des filières mathématiques et physiques de l’université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, ont été invités à visiter les locaux d’Engie West Africa et à échanger avec ses cadres et dirigeants.

Cette activité qui s’inscrit notamment dans le cadre du troisième volet du projet S’Investir Ensemble, financé par l’Union européenne, vise à rapprocher les jeunes de l’emploi et les entreprises du milieu universitaire afin d’améliorer l’adéquation formation-emploi en Côte d’Ivoire.

Un constat ressort que l’une des causes du taux élevé de chômage chez les jeunes en Côte d’Ivoire est la « discordance trop importante entre la formation de la future main-d’œuvre et les attentes des entreprises sur le marché du travail ».  

Les visites d’immersion en entreprise organisées dans le cadre du projet « S’Investir ensemble » ont pour objectif de permettre aux étudiants d’améliorer leurs connaissances du monde de l’entreprise et de les préparer au premier emploi.

A Engie West Africa, s’est tenue une conférence sur la thématique : « Préparer son insertion professionnelle. » animée par M. Ouffoué Yawyha, le directeur des ressources humaines de cette entreprise.   

Le conférencier a exhorté les étudiants à préparer un bilan personnel et professionnel, explorer le marché de l’emploi, se documenter, élaborer son projet professionnel, et rédiger ses candidatures. Il a noté qu’« il ne faut jamais venir à un entretien sans être préparé, sans être renseigné sur l’entreprise ».

Les étudiants sont passés à différents postes de l’entreprise pour découvrir et s’informer sur les activités exercées par chaque fonction de l’entreprise. Ce qui devrait leur permettre de s’imprégner des réalités sur l’emploi en entreprise.   

Une convention de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce européenne et l’UFHB le 17 décembre 2013 pour favoriser la création et le déploiement de parcours de formation adaptés aux besoins en compétences des entreprises.    

Le HCR sollicite 222 millions $ pour les réfugiés burundais

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a besoin de 222,6 millions de dollars pour soutenir les réfugiés burundais.L’appel de fonds vise à obtenir un soutien essentiel pour pouvoir garantir la fourniture de nourriture, d’abris et de services éducatifs à plus de 315.000 réfugiés burundais en 2021.

« Depuis près de sept ans, la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda et la République démocratique du Congo accueillent généreusement des réfugiés du Burundi. La transition politique de l’année dernière au Burundi a fait naître l’espoir que davantage de réfugiés puissent rentrer chez eux, mais la majorité des réfugiés burundais continuera cependant à avoir besoin d’une protection internationale en 2021 », note le HCR dans un communiqué reçu mercredi à APA.

« Un soutien international accru est crucial pour garantir que les réfugiés burundais bénéficient d’une réelle protection et de soins dans les pays voisins », indique Clementine Nkweta-Salami, Directrice régionale du HCR pour la région de l’Afrique de l’Est, de la Corne de l’Afrique et des Grands Lacs.

Selon elle, « le fait de mobiliser des ressources est un signe fort qui montre que le monde n’a pas oublié les réfugiés burundais et leurs communautés d’accueil ».

L’appel comprend un volet financier destiné à intensifier le retour librement consenti, en toute sécurité et dans la dignité, de ceux qui choisissent de rentrer au pays. Il est complété par un Plan conjoint pour le retour et la réintégration des réfugiés burundais, qui couvre l’accueil et le suivi des rapatriés, ainsi que le soutien à leur réintégration au Burundi.

En 2020, la réponse à la situation des réfugiés burundais était parmi les plus sous-financées au monde, l’appel de fonds de 293 millions de dollars de l’année dernière n’ayant été financé qu’à hauteur de 40%.

Côte d’Ivoire: 272,57 millions Fcfa des USA visant à créer des emplois pour 750 jeunes femmes

L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) vient de dégager un financement de 272,57 millions Fcfa en vue de stimuler les opportunités d’emploi dans le secteur de l’énergie au profit de 750 jeunes femmes en Côte d’Ivoire.

Selon une note de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, transmise mercredi à APA, l’USAID s’est associée à la Mastercard Foundation et à Schneider Electric pour lancer un partenariat public-privé de 1,4 million de dollars, dont 500.000 dollars (272,57 millions Fcfa) provenant de l’USAID.

L’ONG International Rescue Committee (IRC) a été choisie pour mettre en œuvre le Projet de Renforcement des Opportunités pour les Jeunes (PRO-Jeunes) visant la formation professionnelle des femmes dans l’énergie.

Cette activité représente « une expansion significative des programmes existants de l’IRC pour la création d’emplois pour les jeunes ». Elle est financée dans le cadre de l’initiative du gouvernement américain pour le développement et la prospérité des femmes dans le monde (W-GDP).

Le secteur énergétique en Côte d’Ivoire est en pleine croissance et offre aux jeunes femmes, un groupe démographique disproportionnellement sous-employé, la possibilité de générer des revenus tout en contribuant à l’objectif national du pays d’un accès universel à l’énergie d’ici 2025, mentionne la note.  

La formation professionnelle Pro-Jeunes pour les femmes dans l’énergie vise, entre autres, à améliorer l’accès des femmes aux opportunités de formation technique et autres requises pour être admissibles à un emploi en tant que personnel de vente du secteur de l’énergie et techniciens du «dernier kilomètre». 

Le projet devrait également permettre d’aider les participants à surmonter les préjugés qui peuvent empêcher l’entrée des femmes dans  le secteur de l’énergie ivoirien dominé par les hommes, poursuit la note.

«Accroître les opportunités d’emplois pour les femmes est une victoire pour les femmes et une victoire pour l’économie ivoirienne», a déclaré l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire Richard Bell.

Pour le diplomate américain, «un grand nombre de données internationales confirme que l’efficacité organisationnelle – de la petite entreprise au niveau gouvernemental national – augmente lorsque les femmes sont représentées de manière significative.»

La représentante de l’USAID en Côte d’Ivoire, Dr. Nancy Lowenthal, a pour sa part fait savoir qu’«une femme économiquement autonome peut mieux investir dans elle-même, sa famille et sa communauté, ce qui s’est avéré conduire à un certain nombre de résultats de développement positifs».

«Le gouvernement américain croit aux femmes et aux jeunes de Côte d’Ivoire et est fier d’investir en eux», a dit la représentante de l’USAID en Côte d’Ivoire, Dr. Nancy Lowenthal qui pilote cette initiative dont le but est le développement et la prospérité des femmes.

Les États-Unis ont fait de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes une priorité en Côte d’Ivoire et dans le monde. Lancée en février 2019, l’initiative W-GDP est le tout premier effort gouvernemental visant à promouvoir l’autonomisation économique des femmes dans le monde.

À l’échelle mondiale, W-GDP cherche à atteindre 50 millions de femmes dans les pays en développement d’ici 2025 en se concentrant sur trois piliers : les femmes prospérant sur le marché du travail, les femmes réussissant en tant qu’entrepreneurs et les femmes actives dans l’économie.

La formation professionnelle Pro-Jeunes pour les femmes dans l’énergie représente le deuxième investissement américain en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’initiative W-GDP. En 2019, l’USAID a fourni 2 millions de dollars (1,09 milliard Fcfa) de financement pour des activités distinctes de W-GDP.

Réflexions à Abidjan contre le piratage des contenus audiovisuels par internet

A l’initiative de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (HACA), une table ronde s’est tenue, mercredi à Abidjan, pour trouver des solutions à l’exploitation illégale des contenus audiovisuels en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.

Cette rencontre qui a réuni des organes de régulation, des opérateurs audiovisuels et des fournisseurs d’accès à internet (FAI) avait entre autres, pour objectif de sensibiliser les acteurs de cet écosystème et d’adopter des mesures consensuelles pour lutter contre le piratage des services audiovisuels et la distribution non-autorisés.

 Selon Me René Bourgouin, le président de la HACA, qui a ouvert ces assises par un exposé inaugural, il a soutenu qu’aborder la question de l’exploitation illégale des contenus audiovisuels par Internet protocole télévision (IPTV), revient à apporter des réponses précises à plusieurs préoccupations.

Il s’agit notamment de savoir comment identifier des sites diffusant illégalement des contenus audiovisuels par IPTV, quelle doit être la contribution de l’autorité de régulation des télécommunications dans la lutte contre l’exploitation illégale des contenus audiovisuels par IPTV et  recueillir les propositions et solutions des opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle dans la lutte contre le piratage des contenus audiovisuels.

Poursuivant Me Bourgouin a souligné que toute exploitation illégale d’un contenu audiovisuel quel que soit le moyen de diffusion, porte atteinte au droit des créateurs, de la propriété intellectuelle et en général à l’économie nationale.

Par conséquent, le président de la HACA a appelé les opérateurs du secteur de la communication audiovisuelle à la synergie d’actions et à une co-régulation pour lutter contre le piratage par internet.

Plusieurs communications dont celle intitulée, «exploitation illégale des services audiovisuels sur internet/description et ébauche de solutions » prononcée par Me Édouard Bloch, ont meublé cette table ronde. 

« Le piratage est universel et aujourd’hui il est plus facile d’accéder à une offre pirate qu’à une offre légale», a indiqué Me Bloch qui est avocat au barreau de Paris. Les pirates, a-t-il regretté,  « ne paient pas d’impôts et l’Etat ne tire aucun bénéficie de cette activité ».

 Ainsi, pour venir à bout du piratage des contenus audiovisuels par internet, le conférencier a fait plusieurs propositions dont la coopération entre les fournisseurs d’accès internet ainsi que l’identification et l’interruption des flux pirates.

 La HACA est une autorité administrative indépendante chargée de la régulation de la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a entre autres pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle, de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi.

La HACA a également pour missions de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information et de garantir l’accès, le traitement équitable des institutions de la République, des partis politiques, des associations et des citoyens aux organes officiels d’information et de communication.