Le 13è giga maoulid d’Abidjan prévu le 21 février prochain

La 13è édition du giga maoulid d’Abidjan, une activité religieuse musulmane marquant la commémoration de la naissance du prophète de l’islam Muhammad (Paix et Salut sur Lui) est prévue le dimanche 21 février.

Organisée par le Groupe de réflexion islamique spirituelle et ésotérique (GRISE), cette édition 2021 est prévue le dimanche 21 février prochain au palais des sports de Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Cette activité, selon une note d’information transmise dimanche à APA, sera organisée autour du thème, «Le prophète Muhammed (SAW), une miséricorde pour l’humanité» et aura pour conférencier principal le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire El Hadj Cheick Malick Konaté.

 Le giga maoulid d’Abidjan, qui est organisé chaque année depuis 10 ans par le GRISE, est l’un des événements religieux les plus populaires d’Abidjan qui rassemble des milliers de fidèles musulmans de la capitale économique ivoirienne.

Ebola refait surface en Guinée

Le virus Ebola a déjà tué quatre personnes en région forestière d’où était partie la pire épidémie de l’histoire en 2013, a indiqué samedi le ministre guinéen de la Santé.C’est la première résurgence de la maladie en Afrique de l’Ouest depuis 2016. En effet, depuis cette date, plus aucun décès n’avait été enregistré en Guinée. Le pays espérait alors avoir terminé avec cette épidémie qui avait causé des milliers de morts entre 2013 et 2016. Mais la voilà de retour.

« Une infirmière de Gouéké est tombée malade vers la fin du mois de janvier. Elle est décédée entre le 27 et le 28 janvier et a été inhumée le 1er février à Gouéké », a indiqué le directeur de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), le Dr Sakoba Keïta, cité par des médias locaux.

« Parmi ceux qui ont participé à l’enterrement, huit personnes ont présenté des signes : diarrhées, vomissements et saignements. Trois d’entre eux sont décédés et quatre autres sont hospitalisés à Nzérékoré (la plus grande ville de la Guinée forestière) », a-t-il ajouté. A l’en croire, un patient s’était enfui. Il a finalement été retrouvé et  hospitalisé à Conakry.

Le patron de l’ANSS et le ministre de la Santé ont tous les deux indiqué que les prélèvements analysés par un laboratoire mis sur pied par l’Union européenne à Guéckédou, dans la région, avaient détecté la présence du virus Ebola. Les résultats d’analyses complémentaires sont attendus dans les prochaines heures.

« Nous avons pris toutes les dispositions, une équipe d’alerte est sur place pour identifier les cas contacts », a dit le ministre de la Santé, Rémy Lamah, en soulignant qu’il n’y avait « pas eu de résurgence depuis 2016 ».

« Je suis inquiet en tant qu’humain, mais je reste serein car on a géré la première épidémie et la vaccination est possible », a-t-il ajouté. Une réunion de crise pour évaluer la situation est prévue ce dimanche.

Partie en décembre 2013 de Guinée forestière, avant de se propager au Liberia et à la Sierra Leone voisins, l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest s’était achevée en 2016 après avoir atteint 10 pays, dont l’Espagne et les Etats-Unis. Elle avait causé plus de 11.300 morts pour quelque 28.600 cas recensés, dont plus de 99 % en Guinée (2.500 morts), au Liberia et en Sierra Leone.

Sénégal : Sonko, l’opposant dévot et le bruit de viol

Qui est Ousmane Sonko, l’un des opposants les plus en vue au Sénégal, dont le nom est cité dans une affaire de viol ? Portrait.C’est le genre d’histoire qui fait souvent très mal aux hommes politiques. Que les faits soient avérés ou finalement inventés. Ousmane Sonko, le leader du parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), qu’il a créé en 2014, est aujourd’hui confronté à une affaire de mœurs.

Une jeune fille employée dans un salon de massage de Dakar, la capitale, l’accuse de « viols répétés et de menaces de mort » et a porté plainte devant la gendarmerie, provoquant un immense tollé politique et médiatique au Sénégal.

« Une machination du pouvoir », accusent les partisans de l’homme politique, dont des dizaines ont violement manifesté devant son domicile dakarois, lundi 8 février, obligeant les forces de l’ordre à intervenir.

Mais qui est Sonko, 47 ans, benjamin des grandes figures politiques du pays et souvent présenté comme l’opposant le plus radical au gouvernement du président Macky Sall, élu en 2012 puis réélu en 2019 ?

Ancien inspecteur des Impôts et Domaines, le patron de Pastef est entré en politique il y a moins de dix ans. Arrivé troisième lors du dernier scrutin présidentiel, Sonko est actuellement député à l’Assemblée nationale, après y avoir été élu en 2017.

Ce polygame est né le 15 juillet 1974 à Thiès (70 km à l’est de Dakar) dans une famille de fonctionnaires. Il grandit principalement en Casamance, dans le Sud du pays, puis effectue ses études supérieures à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (Nord), l’ancienne capitale à l’époque coloniale.

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Il y obtient une maîtrise en Droit public en 1999. Classé premier au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (Ena) du Sénégal, il en sort lauréat de la section « Impôts et Domaines » en 2001.

Ousmane Sonko intègre alors la fonction publique avec une affectation au Centre des services fiscaux de Pikine, dans la banlieue dakaroise. En 2003, il obtient un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Finances publiques et Fiscalité de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il est aussi titulaire d’un Master 2 en Gestion et Finances publiques de l’Institut Supérieur des Finances (ISF) et également doctorant en Droit public économique et Fiscalité à l’Université Jean Moulin Lyon III, en France.

Après 15 ans de service, le natif de Thiès est radié de la fonction publique par décret, en août 2016, « pour manquement au devoir de réserve ». Cet épisode, qui a largement alimenté la presse sénégalaise, a permis de révéler Ousmane Sonko au grand public.

Avant de quitter l’administration publique, Sonko avait, entretemps, fondé le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines (SAID) dont il a été le premier Secrétaire Général d’avril 2005 à juin 2012, avant de devenir son Secrétaire général honoraire de juin 2012 à août 2013.

C’était justement l’époque où il avait commencé à critiquer le gouvernement et accuser l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause directement le président Sall. Ce qu’il continuera à faire régulièrement par la suite, au point de publier un livre très remarqué à sa sortie.

C’était en janvier 2018. Dans « Pétrole et gaz au Sénégal. Chronique d’une spoliation », Sonko accuse le chef de l’Etat et son entourage de malversations dans la gestion des ressources naturelles du pays.

Dans cette publication, il soutient que les contrats d’exploitation des importants gisements de pétrole et de gaz offshore découverts dans l’espace maritime sénégalais n’ont pas été attribués selon les règles communes des marchés publics. A son avis, la France, ancienne puissance coloniale, a exercé des pressions au profit de la multinationale tricolore Total.

Depuis, ses sorties captent l’attention du public et trouvent un écho favorable auprès des jeunes, surtout avec son engagement, une fois élu président de la République, de « changer le système ». Une expression chère à l’ancien haut fonctionnaire dont la popularité au sein d’une partie de ses compatriotes doit beaucoup à sa posture revendiquée de champion de la morale et du nationalisme.

Sonko, qui à la différence de la majorité de ses compatriotes, ne se revendique d’aucune de ces puissantes confréries soufies qui distinguent la pratique de l’Islam au Sénégal, est aussi un fervent opposant au franc Cfa.

Cette monnaie héritée de la France par quatorze Etats africains et qui symbolise aux yeux de ses détracteurs « les liens de soumission » de ces pays à l’ancienne puissance coloniale.

« Les conditions sont réunies pour que le Sénégal se dote de sa propre monnaie », aime répéter celui dont le discours et la posture sont souvent décrits par ses adversaires comme « irresponsables, dangereux » sinon « démagogiques ».

Autant dire que cette affaire de mœurs, dans laquelle est aujourd’hui mêlé le nom de cet homme qui n’hésite jamais à afficher une certaine piété et une volonté assumée de jouer au « Monsieur Propre » de la scène politique de son pays, est vouée pour un certain temps à faire grand bruit au Sénégal.

Législatives ivoiriennes: début du déploiement des observateurs

Les missions d’observation des élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain ont commencé à se déployer, samedi, sur le terrain.

L’institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) et le Centre Carter ont annoncé samedi à Abidjan, le déploiement d’une mission internationale conjointe électorale ( MIOE) de long terme comprenant 16 personnes pour observer les préparatifs ces élections législatives ivoiriennes.

Selon Valdiodio N’diaye, le directeur résident de ce projet, une vingtaine d’observateurs de court terme rejoindra la mission en mars prochain pour observer toutes les autres étapes de ce processus électoral. 

« Nous sommes la mission EISA-Centre Carter qui va travailler au niveau des différentes régions de la Côte d’Ivoire pour suivre toutes les étapes du processus électoral des élections législatives de manière indépendante, neutre et objective», a assuré M. N’diaye dans une conférence de presse précisant.

Selon lui, la mission va durer 45 jours dans plusieurs régions du pays.  A ce propos, il a cité notamment les localités d’Abidjan, Bouaké (Centre-Nord), Korhogo (Nord), Man (Ouest), San-Pedro (Sud-Ouest), Abengourou (Est) et Daloa (Centre-Ouest).

Par extension, a ajouté M. N’diaye,  « nos observateurs vont se déployer dans les régions environnantes de ces localités citées pour suivre toutes les étapes du processus électoral».

 Cette mission internationale d’observation conjointe électorale ( MIOE) observera toutes les étapes du processus électoral des législatives ivoiriennes.

Notamment, la validation des listes définitives des candidatures, la campagne électorale, les procédures de vote le jour du scrutin, la phase de compilation et centralisation des résultats, la proclamation des  résultats provisoires et l’éventuel contentieux électoral.

Ces deux organisations, rappelle-t-on, avaient  déployé d’août à décembre 2020, une mission conjointe pour observer  l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

Bénin: Aïvo engagé dans la présidentielle sans une alliance décisive

La perspective de la présidentielle béninoise d’avril prochain laisse apparaître une opposition divisée.

Frédéric Joël Aïvo, ancien proche de Patrice Talon, ambitionne de remporter le scrutin sans une alliance décisive.  Décrédibilisée par certaines affaires judiciaires, l’opposition devra travailler à convaincre l’électorat d’une caution morale exemplaire. 

Ce décor présage de conditions propices à l’émergence d’un « outsider », qui devra cependant réussir à convaincre face à un président sortant auréolé du bilan de sa gouvernance publique et économique.

Technocrate de haut niveau, Frédéric Joël Aïvo est un  expert constitutionaliste de rang international, qui a  collaboré avec plusieurs institutions multilatérales dont la Cedeao.

Ce doyen de l’université d’Abomey-Calavi, de 2016 à  2019, a également participé à la rédaction de la Constitution de la République centrafricaine.

Militant politique rodé à l’école de « Notre Cause Commune » alors qu’il était étudiant, M. Aïvo s’est déclaré le premier comme candidat de l’opposition à la présidentielle.

Son activisme politique, médiatique et digital pourrait s’avérer décisif pour le positionner comme le candidat favori de l’opposition.

Cependant, un faisceau d’éléments laissent penser qu’il pourrait voir son isolement assumé se retourner contre lui, selon des analystes qui soutiennent qu’on ne gagne pas une élection seul.

 Engagement politique

L’universitaire Frédéric Joël Aïvo est un ancien proche de Patrice Talon. Il a occupé le poste de porte-parole de la commission sur les réformes politiques et institutionnel, en 2016.

Mais, il prendra rapidement ses distances, avant de basculer intégralement dans l’opposition après la réforme constitutionnelle de 2019 à laquelle il est opposé.

Au vu de son pedigree d’expert, M. Aïvo  représente un « opposant sérieux » pour Patrice Talon, même si son manque d’expérience gouvernementale pourrait nuire à sa crédibilité.

Cet handicap semble pourtant ne pas déranger le professeur Aïvo, ce qu’il compense par son activisme sur les réseaux sociaux, où il jouit d’une forte popularité.

Audacieux, il se permet de s’aventurer sur les fiefs politiques de Talon via une tournée dans une cinquantaine de villes, sur les soixante-dix que compte le pays.

Jeune et indépendant, Frédéric Joël Aïvo ambitionne visiblement de se positionner comme le candidat de la relève. Et pas seulement celle du président sortant.

Pour des observateurs, il semble n’être capable de se distinguer que sur la forme et l’enjeu politique. Il devra faire montre d’un leadership incontestable.  

Sa plateforme, les 5R (Rassembler, Rétablir, Relancer, Redistribuer, Repositionner) offre « un programme crédible et professionnel mais ne se montre guère innovante », estiment certains. 

D’autres y voient un programme qui s’affiche comme  l’impression d’être une copie de la politique gouvernementale. 

Si on peut reprocher à Patrice Talon une approche unipersonnelle de certaines problématiques, personne ne peut réellement contester son bilan économique.

Son leadership a permis au Bénin de sortir de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) et l’a transformé en place d’investissements internationaux attractive.

Un tempérament  indépendant   

Courant janvier, la position de Frédéric Aïvo semblait encore favorable. Intégré et adoubé par le «Front pour la restauration de la démocratie », parti de coalition anti-Patrice Talon, il était en mesure de faire consensus.

Cette jeune formation ne parvient pas à se départir de fractures internes, qui ont été en s’aggravant du fait du tempérament très indépendant de Frédéric Joël Aïvo. 

La rupture a finalement été consommée le 4 février 2021 avec la présentation d’un ticket électoral indépendant des Démocrates de l’ancien-président Boni Yayi.

Si le départ des Démocrates ne fait pas exploser la coalition, la formation n’en demeure pas moins vidée d’une partie de sa substance avec le départ de ce parti gouvernemental et poids lourd électoral.

De facto, Frédéric Joël Aïvo dispose d’une forte popularité et de nombreux soutiens dans la société civile. Mais comment espérer l’emporter sans alliance décisive ?

Une vingtaine de candidats a déposé un dossier de candidature auprès de la Commission électorale nationale autonome (CENA), ce qui porte un coup dur à la rhétorique anti-Talon, dont la crédibilité tenait en partie au consensus dans l’opposition.

Des querelles partisanes ont abouti à l’explosion de la coalition. Combiné à l’inflation de candidatures, le comportement de l’opposition vient implicitement donner raison aux réformes électorales sur le système des partis. 

Sénégal : « l’affaire Sonko » simplifiée

Ousmane Sonko, figure majeure de l’opposition radicale au président Macky Sall, est cité dans une histoire de mœurs. Chronologie d’une affaire qui tient actuellement en haleine le Sénégal.Mardi 2 février : Adji Sarr (20 ans), employée d’un salon de massage de Dakar, capitale du Sénégal, porte plainte à la Gendarmerie de Colobane (commune de Dakar) contre Ousmane Sonko « pour viols et menace de mort  ». L’accusé, 47 ans, leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), est un des opposants les plus radicaux du gouvernement de Macky Sall, élu en 2012 puis réélu en 2019. 

Mercredi 3 février : Après le réquisitoire introductif du Procureur de la République de Dakar, Serigne Bassirou Guèye, un juge se saisit du dossier pour instruction. 

Jeudi 4 février : La plaignante ainsi que la propriétaire du salon de massage sont auditionnées par la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Le même jour, la victime présumée subit des prélèvements vaginaux.

Vendredi 5 février : le journal Les Échos révèle à l’opinion publique cette affaire de mœurs. L’annonce fait l’effet d’une bombe.

Samedi 6 février : Sur sa page Facebook, Ousmane Sonko dément formellement les accusations dont il fait l’objet. 

« Chers amis, militants et sympathisants, soyez rassurés que je n’ai rien à voir avec ces mensonges crapuleux », a-t-il juré dans le réseau social.

Dimanche 7 février : Sonko, ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, convoque chez lui une conférence de presse durant laquelle il bat en brèche toutes les accusations. 

Son récit des faits est retransmis en direct par plusieurs télévisions à une heure de grande audience. L’homme politique admet s’être rendu, à maintes reprises, dans ce salon pour soulager son mal de dos mais refuse de déférer à la convocation de la Gendarmerie sans la levée de son immunité parlementaire.

Lundi 8 février : Des partisans de Sonko se rassemblent au domicile de leur leader, à la cité Keur Gorgui (Dakar), pour lui manifester leur soutien. Les tentatives des forces de l’ordre pour disperser la foule débouchent sur de violents affrontements.

Dans ces échauffourées, aucun décès n’est à déplorer. Toutefois, les dégâts matériels sont considérables : des véhicules de particuliers, des bus de la société nationale de transport caillassés voire incendiés, le supermarché Auchan de Sacré-Cœur (Dakar) vandalisé… 

Au final, plusieurs personnes, dont des éléments des forces de l’ordre, sont blessés. Et des dizaines de manifestants arrêtés. 

À Louga (nord-ouest), la maison de l’ex-directeur des Domaines, Mamour Diallo de la mouvance présidentielle, est partiellement brûlée. 

En France, les pro-Sonko forcent l’entrée dans les consulats du Sénégal à Paris, Lyon et Marseille pour s’indigner.

Mardi 9 février : Violentes manifestations à Bignona (sud), un fief électoral de Sonko.

Me Malick Sall, ministre de la Justice, adresse une requête à Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, pour enclencher la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Sonko.

Mercredi 10  février : Sonko va, sous bonne escorte, à l’Hôpital Général Idrissa Pouye de Grand Yoff (commune de Dakar) pour apporter réconfort à ses partisans blessés dans les heurts du 8 février.

Jeudi 11 février : Réunion du Bureau et de la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale pour créer une commission ad hoc.

Vendredi 12 février : Placement sous mandat de dépôt de dix-neuf individus, arrêtés le 8 février. Le Doyen des juges d’instruction près le Tribunal de grande instance de Dakar, Samba Sall, les inculpent notamment pour « association de malfaiteurs, incendie criminel, organisation et participation à un mouvement insurrectionnel, violences et voies de fait sur des agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions ».

Lundi 15 février : La commission ad hoc mise sur pied devrait entendre Ousmane Sonko avant de rédiger un rapport. Par la suite, une séance plénière sera convoquée à l’hémicycle.

Mercredi 17 février : La séance plénière de l’Assemblée nationale devrait se tenir pour la levée de l’immunité parlementaire de Sonko.

Santé, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination, le secteur de l’apiculture, la production de batteries et de voitures électriques et l’informel dans le secteur du textile.+Le Matin+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a souligné que le Maroc ambitionne d’achever l’opération de vaccination dans 3 à 5 prochains mois, en vue d’atteindre l’immunité collective et assurer un retour à la vie normale.

Le ministre a expliqué que suivant la cadence avec laquelle se déroule l’opération de vaccination jusqu’à présent et conformément au plan tracé pour son déroulement, l’objectif à atteindre lors des 3 à 5 prochains mois est de vacciner environ 30 millions de citoyens marocains, soit 80 % de la population et de parvenir à une immunité collective, réduisant ainsi les effets négatifs induits par la propagation de la pandémie et assurer un retour à la vie normale.

+La Vie Eco+ s’intéresse au secteur de l’apiculture qui a enregistré une production en hausse continue.

Doté de ressources mellifères très diversifiées, le Maroc est considéré comme un paradis pour les abeilles, et ce malgré plusieurs contraintes telles que celles liées au milieu naturel, notamment les changements climatiques et les sécheresses successives des dernières décennies, relève la publication.

Grâce au Plan Maroc Vert, la filière apicole a connu une évolution importante du secteur moderne, dont le nombre de ruches modernes a enregistré un accroissement de +482 %, passant de 110.000 ruches en 2009 à 640.000 ruches en 2019/. La filière a enregistré également une progression importante du nombre des apiculteurs qui est passé de 22.045 en 2009 à 36.300 apiculteurs en 2019, précise le journal.

 La production est, pour sa part, passée de 4.717 tonnes en 2009 à 7.960 tonnes de miel en 2019, soit un accroissement de +69%. Aujourd’hui, plus de 36.000 apiculteurs tirent leur revenu en totalité ou en partie de cette activité.

+Challenge+ estime que le Royaume a des arguments de poids pour attirer une partie importante des usines de production de batteries et de voitures électriques. La première des particularités est que le Maroc est un des rares pays au monde à avoir un accord de libre-échange avec les pays producteurs des matières premières nécessaires à la production de ces matériaux, ainsi qu’avec les pays consommateurs des produits finis.

Ainsi, le Maroc peut se fournir auprès des pays membres de la ZLECAF en lithium, cobalt ou en bauxite et exporter les batteries finies auprès de l’Europe, le tout sans barrière douanière ou tarifaire, souligne-t-il.

 En plus d’être au centre de la chaîne du véhicule électrique, d’approvisionnement à fortiori dans les pays du fait de ces accords commerciaux, le Maroc est au centre géographique lui assurant ainsi un coût d’importation des matières premières et d’exportation très faible vers les marchés. D’ici 2026, on estime que la voiture électrique sera en moyenne moins chère que la voiture thermique, cela prélude une démocratisation du véhicule électrique !, prédit le journal.

+Telquel+ évoque l’impact de l’informel dans le secteur du textile. « Textile : l’informel, une bombe à retardement », titre l’hebdomadaire pour qui l’erreur serait de croire que le propriétaire de l’atelier de Tanger, où ont péri 28 textiliens, est le seul responsable de cette catastrophe.

Depuis des années, les textiliens tirent la sonnette d’alarme quant à la multiplication des ateliers clandestins dans plusieurs villes du Royaume. « On en compte des centaines à Casablanca, Tanger, Fès, Sidi Bennour, Guercif et ailleurs », déplore un acteur du marché du textile.

Si l’économie informelle est évaluée à plus de 30% du PIB, le textile est de loin le secteur le plus concerné. D’après les professionnels du secteur interrogés par le journal, si l’informel existe, c’est à cause de la concurrence et la contrebande. Avec un pouvoir d’achat très limité, le consommateur marocain achètera toujours des produits de contrebande ou fabriqués dans l’informel.

L’affaire Sonko omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent principalement de l’histoire de moeurs qui ébranle le célèbre homme politique.EnQuête indique que « les incidents notés depuis l’éclatement de l’affaire Ousmane Sonko, le flot de haine, les injures et autres actes posés par les uns et les autres interpellent les membres de la société civile ».

Dans une déclaration commune, exploitée par L’AS, ces organisations sont convaincues que « les acteurs politiques et les autorités étatiques doivent être soucieux de préserver les acquis démocratiques, fruit de longues années de luttes et de sacrifices des aînés, de garantir la stabilité du pays, de respecter l’État de droit et l’indépendance de la justice ».

De son côté, Libération annonce que « le parquet criminalise le dossier » des partisans de Sonko arrêtés lundi dernier au cours de violents affrontements avec les forces de l’ordre.

Les Échos, qui a révélé cette affaire de moeurs, précise que « 19 manifestants ont été placés sous mandat de dépôt pour incendie criminel, organisation et participation à un mouvement insurrectionnel, dégradation de biens appartenant à l’État, et violences et voies de fait sur des agents de la force publique ».

Selon Vox Populi, « seul un (mineur) a échappé à la détention (puisqu’il) est placé sous contrôle judiciaire ». En tout cas, assure Le Quotidien, certes l’affaire Sonko est « privée » mais elle a des « effets politiques ». Quoi qu’il en soit, ce journal estime que le dénouement du dossier « pourrait laisser des séquelles politiques pour le leader de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, opposition) et celui de la majorité présidentielle ».

Le Soleil rappelle que « la Sûreté urbaine, chargée de cette enquête, avait interpellé 41 suspects (qui ont été) déférés jeudi dernier devant le Doyen des juges d’instruction près le Tribunal de grande instance de Dakar, Samba Sall ».

Pour sa part, L’Observateur analyse « le silence intriguant d’Adji Sarr », la supposée victime de viols répétés sous la menace de deux pistolets. Dans les colonnes de ce quotidien, l’un des avocats de l’employée d’un salon de massage dakarois déclare : « Adji Sarr est gardée dans un lieu sûr, dans un endroit encore tenu secret pour sa sécurité. Elle est bien entourée et constamment assistée par les avocats commis pour sa défense ».

La Côte d’Ivoire a levé plus de 1 000 milliards Fcfa via la BRVM en 2020

L’Etat de Côte d’Ivoire a levé plus de 1 000 milliards Fcfa en 2020 via la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), selon le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Économie et des finances, Vassogbo Bamba. 

M. Vassogbo Bamba, s’exprimait lors du lancement officiel, vendredi, de Sika Invest challenge, un concours dédié à l’investissement en bourse destiné aux étudiants en Côte d’Ivoire. 

Pour maintenir la compétitivité de son économie, « en 2020, c’est plus de 1000 milliards Fcfa qui ont été levés par l’Etat ivoirien via la Brvm sur des maturités de 7 et 10 ans », a indiqué M. Vassogbo Bamba.

Il représentait le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, parrain de la cérémonie de lancement de ce concours de gestion de portefeuille. Dans le message qu’il portait, M. Bamba a salué cette initiative innovante. 

Le gouvernement ivoirien a d’ailleurs adopté le 15 mai 2019 une stratégie nationale d’inclusion financière 2019-2024, qui intègre des actions dont la mise en oeuvre vise à porter le taux d’inclusion financière de 40% en 2017 à 60% en 2024.

Sika Investment Challenge, un concours de gestion de portefeuille dédié aux étudiants des filières Economie/Finance des établissements d’enseignement supérieurs de Côte d’Ivoire, entre dans cette vision de l’Etat ivoirien. 

Selon son promoteur, l’Ivoirien Daniel Aggré, directeur général de Sika Finance, pour cette première édition, 56 établissements prennent part à la compétition avec un total de 850 étudiants retenus à l’issue de la phase d’inscription tenue en janvier. 

« Nous avons dans ce lots les universités publics ou encore l’Institut National Polytechnique de Yamoussoukro, mais aussi des établissements comme l’ENSEA ou encore l’université Internationale de Grand-Bassam entre autres », a-t-il dit.  

Cette cérémonie de lancement marque le point de départ de la compétition qui débute le 13 février 2021 avec le premier niveau de formation pour les étudiants à Abidjan, puis le 20 février pour ceux de l’intérieur du pays.

Une évaluation permettra de sélectionner les trois meilleurs étudiants par équipe: 170 équipes de cinq étudiants ont été constitués. Ils recevront des formations de niveau 2 et 3 afin de leur donner des outils d’analyse et de gestion d’un portefeuille. 

« Nous mettrons par la suite à leur disposition une plateforme de trading en ligne virtuelle qui leur permettra de faire en conditions réelles des transactions sur les valeurs cotées à la Brvm », a ajouté M. Aggré.  

Ils auront en outre trois mois – du 1er avril au 30 juin – pour mettre en application les connaissances acquises au cours de leur formation académique et les outils mis à leur disposition durant ces séances de formation, a-t-il souligné.   

« Au terme de ces trois mois, nous évaluerons les portefeuilles pour retenir les trois équipes ayant générés les meilleurs rendements. Ce sont ces équipes qui prendront part à la finale dont la date est fixée au 9 juillet prochain », a-t-il poursuivi.

Les neuf étudiants finalistes pourront parfaire leur pratique du marché à travers des stages au sein des institutions partenaires qui ont bien voulu nous accompagner dans cette aventure. Et, différents prix leur seront décernés. 

Le marché boursier est une aubaine pour la région. En 2019, les sociétés cotées ont distribués 104,6 milliards FCFA de dividendes à la Brvm et un peu plus de 97 milliards FCFA en 2020. 

Après 22 ans d’existence, le marché financier de l’Umoa « ne compte que 150 000 comptes-titres ouverts  pour une zone qui compte plus de 127 millions d’habitants ». La mobilisation de l’épargne intérieure reste encore une problématique  

Ce concours de gestion du portefeuille vise à promouvoir la culture boursière auprès de la jeunesse ivoirienne en leur donnant des formations pratiques sur l’investissement en bourse.

Distribution des CNI: les centres ouverts samedi à Abidjan

Les centres de distribution de masse des cartes nationales d’identité (CNI) ivoiriennes resteront ouverts, samedi, dans le district d’Abidjan.

Dans un communiqué transmis à APA, la  direction générale de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) annonce que ces « centres resteront ouverts ce samedi 13 février 2021 de 8h à 15h dans le district d’Abidjan ».

« L’ONECI invite les personnes ayant reçu un message ou un appel de ses services à se rendre dans le centre indiqué pour le retrait de leur CNI », ajoute le texte, invitant les personnes enrôlées n’ayant pas encore reçu de message ou d’appels à consulter la plateforme www.rnpp.ci pour connaître le statut de leur demande et la démarche à suivre.