Maroc : 3 nouveaux cas du variant britannique détectés

Le Maroc a enregistré trois cas du variant britannique, a annoncé, vendredi, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, ajoutant que le Royaume mène une surveillance génomique pointue de toute nouvelle souche de ce virus à travers quatre centres qui soumettent un rapport hebdomadaire à cet égard.Dans des déclarations à la presse, le ministre a réfuté, toutefois, la détection au Royaume de toute autre souche, y compris celle sud-africaine.

Par ailleurs, le responsable gouvernemental a assuré que le Maroc ambitionne d’achever l’opération de vaccination dans 3 à 5 prochains mois, en vue d’atteindre l’immunité collective et assurer un retour à la vie normale.

Et d’expliquer que selon la cadence avec laquelle se déroule l’opération de vaccination jusqu’à présent et conformément au calendrier fixé, l’objectif à atteindre lors des 3 à 5 prochains mois est de vacciner environ 30 millions de citoyens marocains, soit 80 % de la population et de parvenir à une immunité collective. Ceci permettra de réduire les effets négatifs induits par la propagation de la pandémie et d’assurer un retour à la vie normale.

Le Maroc, a-t-il poursuivi, a été en mesure, depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination, de fournir tous les moyens logistiques et techniques et d’acquérir des quantités très importantes de deux types de vaccin anti-Covid, soulignant que l’opération de vaccination se déroule « dans des conditions favorables ».

À cet égard, il a mentionné que l’opération de vaccination a concerné, à ce jour, plus d’un million de citoyens marocains, précisant que ce rythme va augmenter au fur et à mesure de la réception des lots de vaccins pour pouvoir administrer la deuxième dose du vaccin à partir du vendredi prochain.

Les médias numériques ivoiriens invités à se faire recenser

Les éditeurs des productions d’informations numériques de droit ivoirien et de droit étranger ayant une représentation en Côte d’Ivoire, qui ne se sont pas encore déclarés au procureur de la République, sont invités à se faire recenser « dans les plus brefs délais » auprès de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur ), rapporte un communiqué transmis vendredi à APA.

Selon  M. Samba Koné, le président de l’ANP, ce recensement des médias numériques s’inscrit dans le cadre de la mission de régulation de son institution. A cet effet, les productions d’informations numériques concernées devront fournir plusieurs documents à déposer au siège de l’ANP sis à Cocody II-Plateaux, dans l’Est d’Abidjan.

Il s’agit notamment du nom de l’entreprise éditrice, du nom de la production numérique, de l’identité et de la photocopie de la carte de journaliste professionnel (CIJP) du directeur de la publication.

La liste des membres de la rédaction et leurs pseudonymes, la photocopie des cartes CIJP valides des membres de la rédaction, la situation géographique de la rédaction et les adresses téléphoniques et électroniques de la rédaction sont également à fournir.

Législatives ivoiriennes: l’opposition s’est accordée sur 94 sièges sur 142

Les partis et mouvements de la coalition de l’opposition ivoirienne se sont accordés sur 94 sièges sur 142 pour les élections législatives du 6 mars 2021, soit un taux de réussite de près de 80%.

Ces données ont été révélées, vendredi, par le coordonnateur en charge des élections au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Niamkey Koffi, au siège de la formation politique. 

« Nous avons réussi sur 142 sièges à être d’accord sur 94, soit un taux de près de 80% de réussite au niveau de la coalition de l’opposition », a déclaré M. Niamkey Koffi.

Jusque-là, la coalition de l’opposition demande à certains candidats dans des circonscriptions de retirer leur candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI).

Pour ces joutes électorales, chaque parti devrait présenter 30% de femmes candidates conformément à une loi qui requiert 30% de femmes dans les assemblées élues.

« Sur le quota des femmes, au niveau du Pdci, nous avons enregistré 39 candidatures, (mais) 19 ont été sélectionnées », a indiqué M. Niamkey Koffi.    

Pour le professeur Niamkey Koffi, « cela reflète la volonté réelle de la femme de participer à la gouvernance et à la vie politique du pays ».

« II faut savoir que le fait d’être candidat est un choix personnel, donc il faut que la femme se détermine à choisir d’exercer cette activité liée à une fois personnelle ».

M. Niamkey a toutefois relevé un certain nombre de  pesanteurs, entre autres, « des couches qui n’acceptent pas d’être commandées par des femmes, ou des époux qui ne veulent pas voir leur femme faire de la politique ».

Du 12 au 15 février 2021 le Pdci lance pour l’intérieur du pays une tournée pour donner à ses militants les orientations de la formation politique sur les enjeux de ces joutes électorales, après celle d’Abidjan. 

La Commission électorale indépendante a déclaré éligibles plus de 12.000 candidats qui vont à la conquête de 225 sièges que compte l’Assemblée nationale ivoirienne.  

Perturbation de la fourniture de l’électricité à Katiola

La fourniture de l’électricité est perturbée depuis vendredi soir à Katiola (Nord) où les équipes de la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE) sont mobilisées pour un retour à la normale dans les meilleurs délais.

Dans une note d’information transmise à APA, la compagnie rapporte que Diarakokaha, Tiengala, Ounandiékaha, Pétionara, Seribokaha, Ouréguékaha, Tomorokaha, Kiohouan, Angolokaha et Folofonkaha sont les zones impactées par cette perturbation.

 Concessionnaire d’un service public, la CIE est chargée de l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation d’énergie électrique

Covid-19/Vaccins: cinq millions $ de la BM pour le Cabo Verde

La Banque mondiale a approuvé un financement supplémentaire de 5 millions de dollars au Cabo Verde afin d’assurer un accès abordable et équitable aux vaccins contre la Covid-19.Le Cabo Verde bénéficie de la première opération financée par la BM en Afrique pour soutenir les plans de vaccination nationaux anti-Covid-19 et contribuer à l’achat et la distribution de vaccins conformément au mécanisme COVAX.

Ce financement supplémentaire permettra aux autorités caboverdiennes d’acheter et de distribuer plus de 400 000 doses de vaccin, ainsi que des équipements de protection individuelle, notamment des masques, et d’autres fournitures médicales essentielles pour garantir une campagne de vaccination efficace.

Le projet financera également des équipements pour la chaîne du froid et le transport des vaccins et il s’attachera à améliorer les infrastructures sanitaires dans le but de rouvrir le pays au tourisme. Cet appui s’inscrit dans la continuité de l’aide apportée dans le cadre du projet d’intervention d’urgence COVID-19 à Cabo Verde.

« Alors qu’une deuxième vague de coronavirus touche durement les populations et les économies africaines, entraînant la fermeture des écoles et des entreprises, nous intensifions nos efforts pour aider les pays à acheter et à distribuer des vaccins, des tests et des traitements, et à renforcer leurs systèmes de vaccination », explique Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.

« Cabo Verde a une longue expérience des campagnes de vaccination et est bien préparé pour commencer à vacciner ce mois-ci. Il s’agit d’une étape cruciale pour assurer l’avenir de la population du pays, rétablir l’emploi et relancer une industrie du tourisme frappée de plein fouet par la pandémie », poursuit le responsable de la BM.

La crise de la COVID a ébranlé l’économie caboverdienne, dont le PIB devrait enregistrer une contraction de 11 % en 2020. Dans ce petit État insulaire situé au large de l’Afrique de l’Ouest, les arrivées de touristes ont chuté de 70 % en 2020, le chômage a atteint près de 20 % et le taux de pauvreté a plus que doublé, passant de 20 % à 45 %. Si les deux tiers des décès surviennent chez les plus de 65 ans, les jeunes actifs sont les plus touchés économiquement par le virus.

« Après plusieurs mois de travail intensif et d’étroite collaboration, nous sommes très heureux que la Banque mondiale ait approuvé ce financement supplémentaire pour aider Cabo Verde à acheter et à distribuer des vaccins contre le virus de la COVID-19 », s’est réjoui le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Olavo Avelino Garcia Correia.

« Ce financement vient compléter les mesures de grande envergure que le Cabo Verde a rapidement mises en place dès le début de la pandémie. À présent, nous avons hâte de vacciner la population au plus vite afin de pouvoir relancer la croissance économique en mettant l’accent sur la diversification et la résilience », a-t-il ajouté.

Dans la perspective du plan de vaccination national contre la COVID-19, les autorités de Cabo Verde ont réalisé, avec l’aide de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), une évaluation de l’état de préparation du pays au déploiement des vaccins.

Cet exercice a montré que les préparatifs étaient bien engagés, que le cadre juridique et le processus d’identification de la population cible étaient en place, et que Cabo Verde pouvait désormais bénéficier de la garantie de marché du mécanisme COVAX afin de procéder à l’achat de vaccins.

Un audit financier de la FIF va démarrer «bientôt» (Dao Gabala)

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( CN-FIF), Mariam Dao Gabala a annoncé vendredi à Abidjan, qu’un audit financier et opérationnel de la FIF va démarrer « bientôt ». 

Mme Gabala a fait cette annonce lors d’une conférence de presse consécutive à une rencontre du Comité de normalisation de cette institution avec les dirigeants de clubs ivoiriens de football. 

« Nous allons avoir un audit financier et un audit opérationnel de la FIF. Il va démarrer bientôt », a indiqué la présidente du CN-FIF.

Interrogé à cette occasion sur les raisons du non-renouvellement du contrat du préfet hors grade Sam Etiassé en qualité de Directeur exécutif  ( DEX) de la FIF, Mme Gabala, a soutenu que  « nous nous sommes séparés du DEX parce que nous n’avons pas évidemment la même vision ».  

« Les motifs de la séparation, je pense que ce n’est pas intéressant ici. L’essentiel c’est que c’est une équipe nouvelle qui va se renouveler et qui va travailler d’une autre façon », a ajouté Mme Gabala se refusant de donner d’autres précisions sur cette fin du contrat de M. Etiassé. 

« Préservons la vie privée des individus même s’ils ont été des acteurs publics. Je ne veux pas rentrer dans les détails tant que l’audit n’a pas été fait », a-t-elle affirmé.

 En ce qui concerne les accointances supposées du CN-FIF avec certains potentiels candidats à l’élection du président de la FIF, Mme Gabala s’est inscrite en faux.

 « Nous ne connaissons aucun des candidats. Nous n’avons d’accointances avec aucun des candidats», a-t-elle assuré.

« Nous sommes une équipe de mission totalement indépendante.   Nous ne sommes pas une équipe qui vient jouer à la chasse aux sorcières », a insisté la présidente du CN-FIF promettant de  « redonner de l’oxygène » à la FIF et de  «permettre au ballon de rouler ».

Rwanda: décès du chef de l’Armée

Le chef d’Etat-major de l’armée rwandaise, le lieutenant général Jacques Musemakweli est décédé de causes naturelles, a confirmé jeudi un communiqué des forces de défense du pays.Selon un tweet des Forces de défense rwandaises, le général Musemakweli est décédé jeudi à l’hôpital militaire de Kanombe. Le général Musemakweli, qui dirigeait l’Inspection générale des Forces de défense rwandaises depuis novembre 2019, a également occupé plusieurs postes au sein de l’armée.

Il s’agit notamment du poste de chef de la garde présidentielle et du poste de commandant des réservistes militaires rwandais. Il était un membre dirigeant du Front patriotique rwandais (FPR), le mouvement rebelle de Paul Kagamé pendant le génocide du pays.

Football: le championnat de la ligue 1 ivoirienne reprend le 19 mars

Le championnat de la ligue 1 ivoirienne de football reprend le 19 mars prochain après près d’un an de suspension, a annoncé vendredi à Abidjan, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( CN-FIF).

« Le championnat de ligue 1 va débuter le 19 mars 2021 et s’achever le 27 juin 2021. C’est un championnat qui va se jouer à deux poules de 8 clubs avec une super division.», a annoncé Mme Gabala qui s’exprimait dans une conférence de presse qui fait suite à une rencontre entre le Comité de normalisation qu’elle préside et les acteurs du football ivoirien.

« Le Championnat de ligue 2 va démarrer une semaine après, le 26 mars 2021. Il va courir jusqu’au mois de juillet 2021. C’est un championnat qui va se jouer avec trois poules de huit équipes », a-t-elle poursuivi.

Mme Gabala a ajouté que le championnat de football féminin démarrera en avril prochain. En mars 2020,  à l’arrêt du championnat, a rappelé la présidente du CN-FIF, la ligue 1 ivoirienne avait déjà réalisé 76% de ses matches. 

« Donc évidemment nous l’avons validé. Ce qui veut dire que le championnat de ligue 1  va se faire avec 14 équipes. Les deux derniers de ligue 1 vont être relégués en ligue 2 et les deux premiers de ligue 2 vont remonter en ligue 1. Le championnat de ligue 2 à l’arrêt depuis mars 2020, avait déjà joué 76% de ses matches. Donc nous l’avons validé », a également expliqué Mme Gabala.

Dans la foulée, elle a assuré que le CN-FIF qui est en fonction depuis seulement quelques semaines, a pour première action de  « redonner de l’oxygène » à la Fédération ivoirienne de football ( FIF).

 « Nous sommes une équipe totalement indépendante… On ne peut pas venir apaiser une maison en prenant partie nous-mêmes dans le conflit de cette maison  », a estimé Mme Gabala.

Projet de loi sur la protection sociale : une réelle révolution sociale sur les rails au Maroc

Le Maroc vient d’appréhender de façon franche directe, sans artifices ni moyens dilatoires un dossier central pour tous les Marocains à savoir le chantier de généralisation de la couverture sociale, qui s’inscrit dans la promotion de la justice sociale et spatiale et marque un point d’inflexion majeur dans le processus de refonte du dispositif de protection sociale au Maroc.Les contours de ce chantier projet national majeur ont été fixés par le projet de loi-cadre relatif à la protection sociale, adopté lors d’un Conseil de ministres présidé, jeudi à Fès, par le Roi Mohammed VI.

Ce projet sociétal représente une révolution sociale réelle eu égard à ses incidences directes et concrètes sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens, la préservation de la dignité de tous les Marocains et la protection des catégories vulnérables, particulièrement en temps de turbulences économiques, de risques sanitaires et d’urgences diverses.

Ce projet de loi-cadre se veut « la pierre angulaire et le cadre référentiel pour la mise en oeuvre de la vision royale perspicace dans le domaine de la protection sociale, la concrétisation des objectifs nobles tracés par Sa Majesté le Roi, à leur tête le soutien du pouvoir d’achat des ménages marocains et la réalisation de la justice sociale », souligne un communiqué du porte-parole du Palais royal.

Il vise à « définir les principes et objectifs relatifs à la réforme du système de la protection sociale, durant les cinq prochaines années, et les engagements de l’État, des collectivités territoriales, des établissements et entreprises publics, du secteur privé, de la société civile, des différentes instances publiques et privées et des citoyens pour atteindre ces objectifs », ajoute la même source.

Il s’agit de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire de base durant les années 2021 et 2022, et ce par l’élargissement de la base des bénéficiaires de cette assurance pour inclure les catégories vulnérables bénéficiant du Régime d’assistance médicale et la catégorie des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées, qui exercent une activité libérale, de sorte que 22 millions personnes supplémentaires bénéficient de cette assurance, qui couvre les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation.

Ce projet de loi-cadre prévoit aussi la généralisation des allocations familiales durant les années 2023 et 2024, et ce en permettant aux ménages, qui ne bénéficient pas de ces allocations, de toucher des indemnités couvrant les risques liés à l’enfance, ou des indemnités forfaitaires.

Au volet de la retraite, le projet de loi porte également sur l’élargissement de la base des adhérents aux régimes de retraite pour inclure les personnes qui exercent un emploi et ne bénéficient d’aucune pension, à travers la mise en application du système des retraites propre aux catégories des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées qui exercent une activité libérale, afin d’englober toutes les catégories concernées.

Aussi, la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi est programmée durant l’année 2025 en vue de couvrir toute personne exerçant un emploi stable à travers la simplification des conditions d’usufruit de cette indemnité et l’élargissement de la base des bénéficiaires.

Le projet de loi-cadre prévoit la coordination de l’action des autorités publiques avec l’ensemble des intervenants concernés par la généralisation de la protection sociale et le développement des aspects managériaux et de gouvernance des organismes de la protection sociale, en vue de créer une structure unifiée de coordination et de supervision des systèmes de protection sociale.

Il vise également la prise de toutes les mesures législatives, institutionnelles et financières pour assurer la mise en œuvre de cet ambitieux chantier social.

La mise en œuvre de ce projet sociétal d’envergure constitue un point de départ pour la réalisation des aspirations du Souverain marocain en faveur de toutes les composantes de la société marocaine, en terme de réponse au défi de la généralisation de la protection sociale, et représente, en outre, un levier d’intégration du secteur informel dans le tissu économique national, de façon à garantir la protection de la classe ouvrière et de ses droits, ainsi qu’un tournant décisif sur la voie de la réalisation du développement équilibré et de la justice sociale et spatiale.

Ouganda : Un pilote militaire meurt dans un accident d’hélicoptère

Caroline Busingye, capitaine de l’armée ougandaise a été identifié comme étant le pilote décédé jeudi dans l’accident d’hélicoptère survenu à Entebbe, en Ouganda.L’hélicoptère s’est écrasé quelques instants après son décollage près d’Entebbe, lors d’un entraînement dans une base près de la ville.

Le général de brigade Flavia Byekwaso, porte-parole des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF), a déclaré que deux élèves-cadets pilotaient l’hélicoptère lorsqu’il est tombé sur le front de mer à 14 h 15.

Les deux victimes ont été transportées d’urgence dans un hôpital voisin où le capitaine Caroline Busingye a succombé à ses blessures.