Législatives ivoiriennes: le climat socio-politique « reste tendu » dans des localités (observateur)

Indigo, une mission d’observation, note un climat pré-électoral apaisé en Côte d’Ivoire, mais relève cependant un contexte socio-politique qui « reste tendu » dans des localités à quelques heures des élections législatives du 6 mars 2021.

« A l’approche du scrutin législatif prévu le 6 mars 2021, Indigo Côte d’Ivoire note avec regret que le contexte socio-politique reste tendu dans 30% des localités d’observations », indique l’organisation dans une note transmise à APA.  

Selon l’Organisation non gouvernementale « ces tensions restent particulièrement palpables dans les régions de l’Iffou, du Gbeke, du N’zi et de la Marahoué », dans l’Est et le Centre de la Côte d’Ivoire, des localités où il avait été relevé un fort boycott électoral lors de la présidentielle du 31 octobre 2020.  

Dans son observation, Indigo mentionne « des incidents sécuritaires, mais aussi en lien avec le choix des candidats » et « des incidents en lien avec le choix des candidats au sein des partis politiques pour les élections législatives observés dans 15 % des localités d’observation, notamment dans la région du Worodougou, de la Bagoué, du Folon pour la zone Nord, et les régions du Bélier, de l’Iffou pour la zone centre ». 

Les observateurs d’Indigo Côte d’Ivoire ont aussi relevé « des incidents sécuritaires, notamment des actes d’agressions par des individus utilisant des armes légères, dans 18% des localités, principalement à Abidjan », poursuit le texte.  

Toutefois, l’organisation fait remarquer que les échanges entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, et le dialogue entre le gouvernement et l’opposition, ont favorisé un environnement apaisé du climat socio-politique dans le pays.  

Indigo Côte d’Ivoire note « dans l’ensemble que l’accalmie de l’atmosphère sociopolitique consécutive à la rencontre entre les présidents Ouattara et Bédié, puis au dialogue politique pouvoir/opposition qui perdurent dans le temps. Ce qui a contribué à un environnement pré-électoral relativement apaisé, contrairement au dernier scrutin présidentiel » tenu le 31 octobre 2020.  

L’Organisation non gouvernementale qui enregistre une « baisse relative des tensions socio-politiques » après la reprise du dialogue politique, indexe la responsabilité des acteurs politiques dans l’apaisement du climat social. 

Elle relève à la suite des discours et actes des leaders « une désescalade de la violence, avec baisse de tensions communautaires en toile de fond dans la plupart des localités observées ».  

« Actuellement, on observe un environnement sociopolitique relativement calme dans 64% des localités observées, impliquant des initiatives de dialogue dans 29% des localités observées, malgré une très faible persistance d’appel à la violence de certains acteurs politiques contre leurs adversaires », mentionne le communiqué. 

La mission d’observation se félicite par ailleurs du déroulement de la campagne législative dans un « climat apaisé ». Et dans 92% des localités observées, des actions ont été menées par les acteurs politiques du RHDP (pouvoir) en vue de mobiliser leurs électeurs pour les prochaines échéances électorales législatives. 

« Il en est de même pour les acteurs politiques de l’opposition dont on a observé une mobilisation non négligeable dans 16% des localités observées », ainsi que les acteurs politiques indépendants qui ont mené également « des actions de mobilisation de leurs sympathisants dans 81 % des localités observées », renseigne l’ONG. 

La phase de pré campagne et campagne électorale a été marquée, selon les observateurs d’Indigo, par « des cas d’utilisation de moyens de l’Etat, principalement des véhicules, dans 18% des 120 départements observés, en violation de la loi électorale et du code de bonne conduite des partis et groupements politiques », fait observer l’organisation.  

Par ailleurs, elle s’inquiète du fait que « des acteurs politiques ont privilégié les références ethniques ou religieuses dans leurs discours et leurs relations aux populations dans 20% des départements ».  

Depuis mars 2020, Indigo, dans le cadre de sa mission d’Observation Long Terme (OLT), observe l’environnement sociopolitique avant, pendant et après le scrutin présidentiel de 2020 qui s’est déroulé dans un contexte de violences.

En vue de contribuer à créer les conditions d’un processus électoral inclusif, apaisé, transparent et sans violence pour les échéances électorales à venir, Indigo Côte d’Ivoire appelle à un dialogue entre toutes les franges de la société politique ivoirienne afin d’apaiser le climat et trouver des solutions pacifiques à leurs différends.

La mission d’Observation Long Terme (OLT) s’est appuyée sur une cohorte de 120 observateurs OLT répartis dans les 107 départements de l’intérieur du pays et dans les 13 communes du District d’Abidjan. 

Elle s’inscrit dans le cadre du Programme Transition et Inclusion Politique (PTI) mis en œuvre par le National Democratic Institute (NDI), avec l’appui financier de l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID). 

La Zambie étouffée par les dettes extérieures

La Zambie, lourdement endettée, « fait tout son possible » pour conclure un accord avec l’aide du Fonds monétaire international. Ces discussions avec le Fmi consiste à compenser le récent défaut de paiement d’une dette de 9 milliards de dollars en obligations européennes et de 3 milliards de dollars aux prêteurs chinois, a appris APA vendredi.

 En novembre, la Zambie est devenue le premier pays africain en situation de pandémie à faire défaut après avoir manqué le paiement de 40 millions de dollars sur l’une de ses 3 milliards d’euro-obligations.

 La Zambie s’est retrouvée dans ce bourbier économique en raison de son manque de prudence financière en empruntant des fonds auprès de prêteurs européens et chinois – par opposition aux prêteurs moins chers des institutions de Breton Woods et de la Banque africaine de développement.

 En outre, le régime défaillant et non réglementé du pays en matière de transferts de fonds à l’étranger depuis ses mines de cuivre en Zambie, qui font partie des investissements directs étrangers (IDE), n’a pas aidé Lusaka dans sa quête d’un équilibre sain au sein de son Trésor national.

 Les économistes ont noté que la réglementation financière en vigueur dans le pays permettait aux investisseurs miniers de remettre leurs bénéfices à l’étranger sans informer ou divulguer au gouvernement, par l’intermédiaire de sa banque centrale – la Banque de Zambie – le montant qu’ils avaient envoyé.

 Cela pourrait peut-être expliquer pourquoi les IDE dans l’extraction du cuivre ont attiré tant d’investisseurs en Zambie pour faire revivre les opérations minières autrefois abandonnées et non rentables, sachant qu’il s’agissait d’une situation sans issue.

 Cette relation économique étrange et déséquilibrée entre les investisseurs miniers étrangers et le gouvernement du pays hôte a été mise en cause, si l’on considère que le cuivre rapporte 73% des cours de change du pays, observent les économistes locaux.

 Et d’après les calculs des économistes, les transferts de fonds externalisés – qui restent non divulgués – étaient plus substantiels qu’ils ne dépassaient les recettes du gouvernement zambien, ce qui a conduit le pays à lutter pour payer sa dette.

 En novembre dernier, le gouvernement du président Edgar Lungu n’a pas effectué le paiement des 40 millions de dollars dus à ses prêteurs étrangers, ce qui a conduit les économistes à penser que le pays était sur le point d’être en défaut de paiement sur sa dette de plusieurs milliards de dollars. 

 Un appel à ses prêteurs européens pour prolonger le délai de paiement de 40 millions de dollars n’a pas reçu de réponse positive de la part des banquiers commerciaux européens qui ont prêté 9 milliards de dollars à la Zambie, selon des économistes connaissant bien le dossier.

 Les créanciers chinois ont cependant accepté de prolonger la date d’échéance du prochain paiement partiel jusqu’en avril pour la dette de 3 milliards de dollars qui leur est due, ont indiqué les économistes.

 Les critiques reprochent à Lungu la mauvaise gestion économique de la Zambie, affirmant que le système du pays consistant à laisser le contrôle complet des décisions financières du gouvernement à son bureau, et non au ministère des Finances, n’était pas propice à une bonne gestion financière.

 En fait, les critiques ont souligné que lorsque le parti au pouvoir, le Front patriotique de Lungu, a pris le pouvoir en 2011, la dette du pays était à un niveau gérable après l’annulation de la dette de la Zambie de 2 milliards de dollars US dans le cadre de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale en 2005.

 Cependant, le PF, avec des promesses de campagne politique encore fraîches sur la planche à dessin, s’est lancé dans une frénésie d’emprunts pour financer des projets de développement comprenant des projets de plusieurs millions de dollars dans les domaines routiers, énergétiques et des infrastructures telles que des stades et des immeubles de bureaux modernes.

 Ces mégaprojets, dont certains ont été achevés et d’autres abandonnés par manque de fonds, n’ont pas permis au gouvernement d’obtenir beaucoup de recettes pour rembourser la dette contractée pour leur réalisation.

Ce cercle vicieux a atteint un point où le régime de Lungu est retourné vers les prêteurs pour emprunter à nouveau de l’argent afin de l’utiliser pour payer la dette initiale, ont expliqué les économistes, ce qui a abouti à la spirale actuelle des dettes impayées qui est au bord du défaut de paiement.

 Le ministre zambien des Finances, Bwalya Ng’andu, a déclaré qu’il s’attendait à obtenir un prêt du FMI pour soutenir les discussions sur la restructuration de la dette avec les créanciers extérieurs, en particulier les prêteurs européens, avant que le pays n’organise des élections en août.

 « Nous voulons un accord. Nous ne voulons absolument pas retarder les échéances jusqu’au moment des élections et nous espérons pouvoir parvenir à un accord avec le FMI », a déclaré M. Ng’andu.

L’Onu pour une enquête indépendante dans le Tigré

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a souligné l’urgence d’une évaluation objective et indépendante de la situation humanitaire au Tigré.« Des rapports très inquiétants de violence sexuelle et sexiste, d’exécutions extrajudiciaires, de destruction et de pillage généralisés de biens publics et privés par toutes les parties continuent à nous être communiqués, ainsi que des rapports sur la poursuite des combats dans le centre du Tigré en particulier », a déclaré Mme Bachelet.

Selon elle, des informations crédibles continuent également d’apparaître concernant de graves violations du droit international, des droits de l’homme et du droit humanitaire par toutes les parties au conflit du Tigré.

« Sans des enquêtes rapides, impartiales et transparentes et sans que les responsables aient à rendre des comptes, je crains que des violations continuent d’être commises en toute impunité et que la situation reste instable pendant longtemps », a ajouté Michelle Bachelet.

Le Bureau des droits de l’homme des Nations unies a reçu des informations sur les combats en cours dans toute la région, en particulier dans le centre du Tigré, ainsi que sur des incidents de pillage par divers acteurs armés.

Des sources fiables ont partagé des informations sur le meurtre de huit manifestants par les forces de sécurité entre les 9 et 10 février 2021 à Adigrat, Mekelle, Shire et Wukro.

Plus de 136 cas de viols ont également été signalés dans les hôpitaux de Mekelle, Ayder, Adigrat et Wukro, dans l’est de la région du Tigré, entre décembre et janvier, et il semblerait qu’il y ait beaucoup plus de cas non signalés.

Le gouvernement a déclaré que des enquêtes sont en cours sur les cas de violence sexuelle.

Le bureau a également réussi à corroborer des informations sur certains des incidents survenus en novembre de l’année dernière, indiquant des bombardements aveugles dans les villes de Mekelle, Humera et Adigrat dans la région du Tigré, et des rapports sur de graves violations des droits de l’homme et des abus, y compris des massacres à Axum, et à Dengelat dans le centre du Tigré par les forces armées érythréennes.

Une analyse préliminaire des informations reçues indique que de graves violations du droit international, pouvant constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, ont pu être commises par de multiples acteurs du conflit, notamment les forces de défense nationale éthiopiennes, le Front populaire de libération du Tigré, les forces armées érythréennes, les forces régionales d’Amhara et les milices affiliées.

« Compte tenu de la multiplicité des acteurs du conflit, des dénégations générales et des accusations, il est clairement nécessaire de procéder à une évaluation objective et indépendante de ces rapports. Nous demandons instamment au gouvernement éthiopien d’autoriser mon bureau et d’autres observateurs indépendants à se rendre dans la région du Tigré, afin d’établir les faits et de contribuer à l’établissement des responsabilités, quelle que soit l’affiliation des auteurs des violations », a déclaré Mme Bachelet.

Elle a également exprimé son inquiétude quant à la détention cette semaine au Tigré de journalistes et de traducteurs travaillant pour des médias locaux et internationaux.

Bien que les journalistes aient été libérés, un fonctionnaire du gouvernement a fait des remarques inquiétantes selon lesquelles les responsables de « l’incohérence des médias internationaux » seraient tenus pour responsables.

« Les victimes et les témoins de violations et d’abus des droits de l’homme ne doivent pas être empêchés de partager leurs témoignages par crainte de représailles », a déclaré le Haut-Commissaire.

Mme Bachelet a salué les récentes déclarations du gouvernement éthiopien sur la responsabilité et les mesures prises sur l’accès des acteurs humanitaires. Elle a exhorté les autorités à veiller à ce que ces engagements se traduisent dans la réalité, et a souligné que le Bureau des droits de l’homme des Nations unies est prêt à soutenir les efforts visant à faire progresser les droits de l’homme, notamment les efforts de la Commission éthiopienne des droits de l’homme visant à garantir la responsabilité.

Vingt migrants morts au large de Djibouti (OIM)

Au moins vingt migrants se sont noyés au large des côtes djiboutiennes, rapporte l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).L’agence onusienne explique que le drame est survenu après que des passeurs ont jeté des dizaines de migrants par-dessus bord lors d’une traversée entre Djibouti et le Yémen.

« Les survivants pensent qu’au moins 20 personnes ont été tuées. Il en reste encore quelques-unes qui sont portées disparues. Cinq corps ont échoué en terre ferme », a déclaré Yvonne Ndege, porte-parole régionale de l’OIM pour l’Est et la Corne de l’Afrique, dans un communiqué.

Au moins 200 migrants, dont des enfants, se trouvaient à bord du navire lorsqu’il a quitté Oulebi, à Djibouti, aux premières heures de mercredi dernier pour le Yémen, ont déclaré les survivants à l’OIM.

Une trentaine de minutes après le début de la traversée du golfe d’Aden, les passeurs ont paniqué, jetant environ 80 personnes par-dessus bord avant de faire demi-tour vers Djibouti, indiquent les témoins.

« Sur les 80 personnes qui ont été forcées de descendre, seules 60 ont réussi à regagner la côte », a déclaré Ndege.

Cinq corps ont été retrouvés mercredi dernier et il est à craindre que le nombre de morts n’augmente encore. Les survivants reçoivent des soins médicaux dans la ville portuaire d’Obock, à Djibouti, et les témoignages sont toujours en cours de collecte.

Deux incidents similaires dans le golfe d’Aden en octobre ont coûté la vie à au moins 50 migrants, a rappelé l’OIM.

Plus de 32 milliards Fcfa de la BEI à la BDEAC

La Banque Européenne d’Investissement (BEI) vient d’accorder un financement de 50 millions d’euros, soit 32,8 milliards francs CFA, à la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), a appris APA vendredi.L’accord paraphé le 03 mars dernier à Brazzaville (Congo) doit permettre la mise en place d’une ligne de financement à la BDEAC au profit du secteur privé de la Sous-Région Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

La mise en place de cette facilité, fruit d’une stratégie de mobilisation des ressources plus active de la BDEAC durant ces quatre dernières années, vise à soutenir les acteurs du secteur privé dont les activités contribuent à la diversification de l’économie sous-régionale et au développement du secteur social. L’objectif final est de renforcer la résilience des pays face à l’actuelle pandémie de la Covid-19.

Les projets qui seront financés dans ce cadre par la BDEAC auront ainsi de nombreux impacts socio-économiques dans la sous-région à savoir la création d’emplois, la croissance économique et le développement du secteur privé, souligne le communiqué parvenu à APA.

Par ailleurs, poursuit la note, ces ressources contribueront à la poursuite des engagements de la Banque, de plus en plus sollicitée, dans les secteurs éligibles à cette ligne de crédit comme ceux de l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire, l’industrie manufacturière, la construction, le tourisme, les services, l’éducation et le commerce.

De plus, avec cet accord, la BEI renouvelle « de façon éclatante » sa confiance à la BDEAC qui bénéficie ainsi, pour la énième fois d’une ligne de cette Institution internationale de renom, renforçant ainsi le volet financier d’une coopération plus large entre les deux Institutions.

Pour les responsables de l’institution financière régionale, cela est également le signe « tangible » d’une crédibilité retrouvée de la BDEAC auprès des investisseurs et partenaires internationaux. Cela grâce aux vastes programmes de réformes entreprises depuis 2017 couvrant la gouvernance, la gestion des ressources humaines et les domaines opérationnels, pour s’arrimer aux standards internationaux.

Economie, politique, social et militaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujet notamment le secteur informel, les divergences des partis politiques sur le calcul du quotient électoral, la baisse significative des accidents de la circulation et l’exercice militaire maroco-américain au large des côtes sud du Royaume.+L’Economiste+ écrit que pour se mettre en conformité avec les normes le Groupe d’action financière (GAFI), le Maroc est tenu d’accélérer la réduction de la part de l’informel dans l’économie nationale. Le journal constate que de nombreuses transactions commerciales, engageant des gros montants, sont régulièrement conclues en espèces, sans aucune traçabilité.

« Certains opérateurs font du blanchiment d’argent en investissant massivement dans l’immobilier pour échapper au fisc », écrit-il en relevant que l’amnistie sur le cash n’a pas débouché sur un bilan retentissant. La marge de régularisation reste importante dans ses conditions importantes sachant que « de nombreuses transactions commerciales restent marquées par la prévalence de la sous-déclaration, de l’absence de factures probantes, de la contrebande, de la contrefaçon… ».

Le quotidien soutient que des mesures pour intégrer les unités opérant dans l’informel ont été mises en place sans grand résultat. Il parle notamment de l’amnistie fiscale en faveur des entreprises qui s’identifient pour la première auprès des services des Impôts qui a été reconduit pour la 7e année à la demande des organisations professionnelles pour neutraliser la concurrence déloyale. Sauf que le fisc s’interroge sur le peu d’enthousiasme des opérateurs à adhérer au dispositif.

Le quotidien évoque aussi le rappel de l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) au sujet de la stratégie nationale d’inclusion financière censée faciliter l’accès aux services bancaires, particulièrement pour les travailleurs du secteur informel, notamment les jeunes, les auto-employeurs, les PME exportatrices en Afrique. Il parle également du statut d’auto-employeur qui permet d’intégrer les petits commerçants dans l’économie formelle en créant leur entreprise et en passant par le canal bancaire.

Au volet politique +Al Massae+ rapporte que les partis de la majorité et de l’opposition ont voté en faveur de la nouvelle méthode de calcul du quotient électoral sur la base des inscrits sur les listes électorales lors d’une réunion tenue secrète de la commission de l’Intérieur à la Chambre des représentants.

Selon les sources du quotidien, les partis politiques ayant présenté des amendements pour le changement du quotient électoral ne se sont pas exprimés lors de cette réunion pour défendre ni justifier leur proposition. En revanche, toutes les interventions émanaient du parti Justice et Développement (PJD-au pouvoir), dont 12 députés ont pris la parole lors de cette réunion.

Toujours selon les mêmes sources, le gouvernement n’est pas à l’origine de cette proposition, qui ne figure pas dans le projet de loi adopté en conseil des ministres du 11 février dernier. Le gouvernement l’a même refusée lorsque les partis politiques issus de la majorité gouvernementale et de l’opposition l’ont proposée.

Pour autant, la surprise a été au rendez-vous lorsque les formations de la majorité gouvernementale, avec celles de l’opposition, ont voté favorablement sur l’amendement, contre la volonté de l’Exécutif, incarné par le ministre de l’Intérieur, qui a exprimé son opposition à cet amendement avant le début de la séance du vote. D’après la publication, le gouvernement a perdu sa majorité, censée soutenir ses projets de loi à la Chambre des représentants.

+Akhbar Al Yaoum+ relève que le confinement a été on ne peut salutaire pour la sécurité routière.

En effet, l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) a fait état d’une baisse significative de tous les indicateurs relatifs aux accidents corporels de la circulation, au titre de l’année 2020, en comparaison avec l’année 2019.

Dans un document dressant son bilan d’activités durant l’année 2020 en termes de statistiques d’accidents de la circulation enregistrés sur l’ensemble du territoire national, ainsi que les activités et initiatives tenues à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la sécurité routière, la NARSA souligne que 85.208 accidents corporels ont été enregistrés, soit une diminution de 17,06%, dont 2.499 accidents mortels, avec une diminution de 16,98%, alors que le nombre des personnes tuées a atteint 2.774, soit une diminution de 18,03%, souligne la publication.

+Le Matin+ rapporte que le groupe aéronaval USS Dwight D.Eisenhower (IKE CSG) participe au «Lightning Handshake», un exercice maritime entre les États-Unis, la Marine Royale Marocaine (MRM) et les Forces Royales Air (FRA), qui se tient au cours de la première semaine de mars.

L’exercice vise à améliorer l’interopérabilité entre les marines américaine et marocaine dans plusieurs domaines de défense, notamment les attaques de surface, la lutte anti-sous-marine, la frappe air-mer, le soutien logistique combiné et les opérations d’interdiction maritime, indique un communiqué de l’ambassade des États-Unis au Maroc, cité par le journal.

«Au nom des marins affectés au CSG IKE, c’est un honneur de participer à cet exercice maritime bilatéral historique, marquant le bicentenaire d’un partenariat durable avec le Maroc», a déclaré le contre-amiral Scott Robertson, commandant du deuxième Groupe aéronaval, notant que «des exercices tels que Lighting Handshake renforcent les fondements de notre interopérabilité et le soutien continu de notre engagement à long terme en faveur de la sécurité dans la région ».

Maroc/Covid-19 : l’état d’urgence sanitaire prorogé jusqu’au 10 avril prochain

Le gouvernement marocain, réuni ce jeudi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 avril prochain, et ce, dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du COVID-19.Le projet de décret prolonge l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au samedi 10 avril 2021 à 18h avec pour objectif de garantir l’efficacité des mesures prises pour juguler la propagation de cette pandémie.

Aujourd’hui, le Maroc a recensé 394 nouvelles infections pour un total de 485.147 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.669 décès (+16) et 470.933 personnes guéries (+508).

Côté vaccination, un total de 3.820.097 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, selon le ministère de la Santé, qui précise que 413.032 personnes ont bénéficié la deuxième dose du vaccin.

Les manifestations liées à l’affaire Sonko à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus, vendredi à APA, se focalisent sur les manifestations liées à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage.« Deux jeunes tués à Yeumbeul et Bignona-Folie meurtrière », rapporte Walf Quotidien, constatant des « écrans noirs sur Walf Tv et SenTv » dont les signaux sont coupés par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra).

A propos de ces « violentes manifestations dans le pays », Vox Populi note : « Déjà 3 morts : ça suffit ! Une fille poignardée par des manifestants agresseurs aux Parcelles, un jeune mécanicien abattu à Yeumbeul, un autre jeune tué à Bignona. Tous trois lors des manifestations ».

Libération ajoute : « Manifestations pour la libération de Sonko : 2 morts déjà ! »

Selon nos confrères, Cheikh Ibrahima Coly a reçu une balle en pleine région du cœur à Bignona ; capturé, un agent de sécurité de proximité sauvé de justesse après avoir été aspergé d’essence ; le domicile du Préfet caillassé.

Le Quotidien note « une journée mouvementée » et fait état de « chauds faits d’hiver ».

Ce journal révèle que le juge Mamadou Seck s’est désisté du dossier Sonko pour « convenances personnelles… » et des raisons familiales, poussant Samba Sall à décerner un mandat d’amener contre Sonko.

« Inacceptable ! », s’exclame L’Observateur, qui déroule le film de l’attaque du siège du Groupe futurs médias auquel il appartient.

Pendant ce temps, Sud Quotidien s’intéresse à la grande marche de l’opposition pour le respect de l’Etat de droit, ce jour et alerte : « Vendredi de tous les dangers ! »

« Violences, pillages, destruction de biens publics et privés…Le Gouvernement condamne et annonce des poursuites », conclut Le Soleil.

La facilitation des investissements, un pilier de la Zlecaf (CEA)

Les négociations imminentes de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) doivent se focaliser sur la facilitation des investissements.Stephen Karingi de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) qui a fait ce plaidoyer, estime que la facilitation des investissements devient de plus en plus un domaine d’intérêt dans le discours sur l’investissement en Afrique.

S’exprimant lors d’une table ronde virtuelle de haut niveau sur la facilitation des investissements pour le développement, M. Karingi, directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, met l’accent sur les avantages et les défis des cadres internationaux de facilitation des investissements pour le développement des économies africaines.

Il fait remarquer que les Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont diminué à la suite de la pandémie de COVID-19 et que les décideurs en matière d’investissement ont un énorme défi pour redresser la tendance.

« La facilitation des investissements sera essentielle pour promouvoir une plus grande valeur ajoutée et une plus grande industrialisation en Afrique qui, comme vous le savez, est l’un des piliers fondamentaux de la Zlecaf », a-t-il affirmé.

Dans son propre discours, la Directrice exécutive du Centre du commerce international, Pamela Coke-Hamilton, appelle à un « partenariat en action et un partenariat pour l’action » afin de faire face aux difficultés sanitaires et économiques créées par le Pandémie de covid-19.

« Nous devons mettre en commun nos ressources et notre expertise pour reconstruire les voies d’investissement en Afrique », la pandémie ayant laissé des effets dévastateurs sur l’investissement, illustrés par la baisse d’environ 40% des IDE africains en 2020, déclare Coke-Hamilton.

Des médias en ligne ivoiriens interpellés sur la diffusion d’images de présumés innocents

Sur quinze organes de presse en ligne monitorés entre le 1er et le 28 février 2021, l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), dans un rapport, dénonce des manquements relatifs à la diffusion d’images de présumés innocents.

« Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 28 février 2021, des manquements ont été relevés dans deux médias « , souligne l’OMENCI dans son rapport de février 2021. 

Selon cet observatoire « ces manquements ont été enregistrés dans deux articles « , et ceux-ci « portent essentiellement sur la violation de l’article 11 du code de déontologie du journaliste qui exhortent respectivement à ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence ». 

« Nous constatons que malgré les interpellations sur ces types de manquements, il n’y a pas eu de changement au niveau des rédactions », note l’OMENCI qui relève qu’ils « reviennent à chaque fois dans les articles ».  

L’OMENCI est un organe technique d’autorégulation du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

L’Observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie. Durant le mois de février 2021 les 15 médias ont été suivis par l’équipe de monitoring selon une grille élaborée à cet effet.

L’équipe parcoure quotidiennement les articles publiés par ces médias afin de s’assurer que les productions journalistiques sont conformes aux textes et au code de déontologie. Tous les manquements constatés sont relevés.  

Pour renforcer le respect des règles du métier de journaliste et le professionnalisme dans les médias, l’OMENCI recommande dans ce rapport le renforcement des capacités des journalistes sur le code de déontologie du journaliste et le cadre réglementaire sur la presse en vue de leur appropriation effective.

Par ailleurs, il demande une facilité de l’accès des journalistes aux informations d’intérêt public et aux sources officielles, en communiquant notamment aux médias les contacts des responsables de l’information des différentes administrations.

Et ce, pour éviter la publication d’information incomplète, inexacte ou susceptible de contribuer à la manipulation de l’opinion ou à la désinformation, mentionne le rapport qui invite les journalistes à davantage de professionnalisme.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.