Affaire Dillo : Amnesty International pour l’ouverture d’une enquête

L’Organisation Non Gouvernementale veut que les circonstances de la tentative d’arrestation de l’opposant Yaya Dillo, au cours de laquelle plusieurs personnes sont mortes, soient tirées au clair.C’est un coup de pression pour le gouvernement tchadien. Abdoulaye Diarra, le spécialiste de l’Afrique centrale à Amnesty International a déclaré, dans un communiqué reçu ce mardi à APA, que « les autorités doivent ouvrir de toute urgence une enquête indépendante, impartiale et efficace sur le recours à la force meurtrière lors d’une descente au domicile de Yaya Dillo, candidat de l’opposition à l’élection présidentielle et sur l’homicide de proches de cet homme ».

Cinq membres de la famille de Yaya Dillo, dont sa mère et son neveu, auraient perdu la vie à son domicile dans des échanges de tirs avec les forces de l’ordre. Selon le gouvernement, la police tentait d’exécuter deux mandats judiciaires visant le candidat à la présidentielle du 11 avril prochain.

« Face à cette instabilité et craignant une escalade de la violence », M. Diarra a demandé « aux autorités tchadiennes de diligenter une enquête indépendante et efficace afin d’établir les faits et de veiller à ce que toute personne soupçonnée d’être pénalement responsable soit amenée à rendre des comptes dans le cadre d’un procès équitable ».

Pour Amnesty International, « ces homicides illustrent les fortes tensions auxquelles le Tchad est en proie à l’approche du scrutin du mois prochain ». D’ores et déjà, cette ONG active dans la promotion des droits de l’Homme « déplore des violations qui prennent la forme d’une interdiction de manifester et d’arrestations arbitraires ».

En outre, regrette-t-elle, certaines informations font état de coupures d’Internet relevant d’une attaque injustifiée contre la liberté des médias et la liberté d’expression. En définitive, Amnesty International invite l’Etat à « rétablir l’espace politique et civique au Tchad, qui se réduit à grande vitesse actuellement, en garantissant le droit à la liberté d’expression et de réunion, et en assurant que la connexion Internet ne connaisse aucune interruption ».

Washington équipe la gendarmerie sénégalaise

Le département d’État américain a offert du matériel scientifique à la Section de Recherches de la gendarmerie sénégalaise et à l’unité conjointe de contrôle des conteneurs du Port de Dakar.Le don a été remis en présence de Tulinabo S. Mushingi, ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, et du général Jean Baptiste Tine, Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la Justice militaire, rapporte un communiqué de la représentation diplomatique américaine. 

Le lot de matériels, d’une valeur de plus de 15 millions FCFA (28,000 dollars US), est composé, entre autres, d’ordinateurs portables, d’appareils photo, de clés USB, et de sacs à dos.

« Ce soutien logistique vise à augmenter la capacité de la Section de Recherches de la gendarmerie nationale et de l’unité conjointe de contrôle des conteneurs du Port à collecter des preuves numériques dans la lutte contre les stupéfiants et faire avancer leurs enquêtes. Une formation devait accompagner ce don, mais elle a été repoussée à cause de la Covid-19 », poursuit le document.

Il souligne que l’ambassadeur Mushingi et le général Tine ont, tous les deux, salué les efforts mutuels de Dakar et Washington dans la lutte contre le trafic transnational de stupéfiants, ainsi que l’engagement continu de la mission américaine à Dakar pour soutenir les efforts de la gendarmerie sénégalaise dans cette lutte contre le narcotrafic.

Les chiffres de l’an 1 de la Covid-19 au Sénégal

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a détaillé ce mardi les chiffres de la Covid-19 au Sénégal.Un an après la détection du patient zéro le 2 mars 2020, le pays a enregistré à ce jour 34.832 cas, a déclaré le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire, Dr Abdoulaye Bousso, qui faisait une analyse détaillée de la pandémie.

Parmi ces patients, 29.402 ont été guéris, soit un taux de 84%, là où 888 personnes sont décédées du virus, soit un taux de létalité de 2,5%.

Dr Bousso a souligné que sur les 465 personnels de santé contaminés, deux sont décédés.

Selon le directeur du COUS, 54% des victimes de la pandémie sont des hommes contre 46% de femmes.  L’hypertension artérielle, le diabète et toutes les maladies cardio-vasculaires sont les trois comorbidités observées chez les malades de la Covid-19, a révélé Dr Bousso.

Tous les 74 districts sanitaires que compte le Sénégal sont touchés par la pandémie, celui de Goudomp (sud) étant le dernier a enregistré de cas le 16 février dernier.

Au total, les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis ont eu chacune à franchir la barre des 1000 contaminations, celles de Kaffrine (centre) et Sédhiou (sud) sont les seules à avoir enregistré moins de 200 cas.

« L’épidémie a eu à passer tous les stades au Sénégal. Nous avons eu des cas importés, des contacts, des cas localisés et la transmission communautaire. Il y a eu beaucoup de cas communautaires (47%), cas contacts (21%) et cas importés (2%) », a détaillé Dr Abdoulaye Bousso.

Il a souligné qu’il y a deux vagues de la pandémie au Sénégal. « La première allait du 2 mars au 16 novembre 2020, avec un pic dans la première quinzaine du mois d’août 2020. La deuxième vague va du 23 novembre jusqu’à nos jours. Ce qui est notable, la 2e vague est plus sévère et ses proportions de contaminations pour 100.000 habitants est de 12,7 contre 5,5 pour la première vague », a indiqué Dr Bousso.

Pour cette deuxième vague qui touche davantage de personnes âgées de +60 ans, le pic de contaminations quotidien est de 462 cas, contre 207 pour la première qui a contaminé la tranche d’âge 20-35 ans.

« La courbe chute grâce aux stratégies de gestion de la pandémie et à l’implication de la population. Nous avons une stratégie dynamique basée sur les réalités locales et la transparence dans la communication, avec le bilan quotidien. A cela s’ajoutent la résilience de notre système de santé qui fonctionne bien malgré la hausse des cas, et une coordination stratégique », s’est-il réjoui.

Toutefois, Dr Bousso note que les défis à relever sont la prise en charge des cas graves et cas sévères.

Au total, 25.299 personnes sont vaccinées contre le coronavirus au Sénégal, une semaine après le lancement de la campagne de vaccination.

Intervenant à la suite du Dr Boussou, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, à Dakar, a estimé que la prévention doit être centrée maintenant sur la vaccination.

« C’est le seul appel qu’il faut faire à l’endroit des populations », a-t-il dit.

Nigeria : libération des 279 écolières enlevées

Les 279 écolières enlevées dans l’Etat de Zamfara, au nord du Nigeria, ont été libérées par leurs ravisseurs.Le gouverneur de l’Etat de Zamfara, Bello Matawalle, qui a confirmé leur libération ce mardi, a déclaré que les « bandits » repentis ont contribué à la libération des écolières.

Affirmant qu’aucune rançon n’a été payée, M. Matawalle a expliqué que les « bandits repentis » ont aidé les agences de sécurité dans l’opération qui a conduit au sauvetage des écolières de Jangebe.

La presse locale rapporte que le gouverneur a reçu les écolières vers 5 heures du matin à Gusau, la capitale de l’État.

Les 279 écolières, au lieu du nombre de 300 rapporté précédemment par les médias, ont été libérées saines et sauves.

« C’est le résultat de notre effort de paix et de la mise à mal de tous ceux qui disent qu’il n’y a pas de sécurité dans ce pays. Nous étions en discussion depuis vendredi avec les ravisseurs et nous sommes parvenus à un accord hier lundi à 16 heures pour que les filles soient libérées », a indiqué Bello Matawalle.

Selon lui, les écolières vont faire des tests médicaux et recevront une alimentation équilibrée de la part du gouvernement de l’État pour récupérer avant d’être rendues à leurs familles respectives.

« J’appelle les parents à ne pas retirer leurs enfants de l’école. Nous allons ainsi assurer une sécurité supplémentaire dans toutes les écoles. Nous remercions tous les médias pour leur soutien en ces temps difficiles », a déclaré le gouverneur.

Vendredi dernier, des hommes armés ont enlevé les filles de leur pensionnat à l’école secondaire publique de Jangebe, dans l’Etat de Zamfara, provoquant l’indignation nationale et internationale quant à la fréquence des enlèvements au Nigeria.

Cela a ravivé les souvenirs de l’enlèvement de plus de 200 écolières à Chibok en 2014, dont la plupart n’ont toujours pas été retrouvées.

Politique, santé, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les relations Maroc-Allemagne, la campagne de vaccination contre la Covid-19, le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne et l’élection du prochain président de la CAF.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les relations entre le Maroc et l’Allemagne semblent atteindre un point de non-retour. En tout cas, la diplomatie marocaine vient d’annoncer la suspension des relations avec l’ambassade de ce pays européen.

Dans une lettre signée par le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des MRE, les départements ministériels et les organismes sous leur tutelle sont priés de surprendre tout contact avec l’ambassade allemande et les organismes de coopération de ce pays.

La diplomatie marocaine explique cette décision par des désaccords profonds au sujet de questions fondamentales pour le royaume. Le chef de la diplomatie précise que toute dérogation à cette décision ne pourra se faire qu’après un accord préalable des Affaires étrangères, souligne le journal.

+Le Matin+ note que le Maroc, qui est le premier pays africain à avoir lancé sa campagne de vaccination, a déjà franchi le cap des 3,5 millions de personnes vaccinées et s’est mis à la même position que les plus grands pays de l’Union européenne (UE).

Le Royaume aura vacciné plus de 10% de sa population avant la fin de la semaine en cours. Expliquant les raisons de ce succès, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azzedine Ibrahimi, relève que le sujet du vaccin a été traité au Maroc dans une approche anticipative.

Il a rappelé dans ce sens que le Royaume avait, dès le mois de juin, entamé des discussions pour acquérir le vaccin, avant d’y parvenir à travers des accords commerciaux, que ce soit avec AstraZeneca ou avec Sinopharm. «Malgré la grande difficulté de s’approvisionner en vaccin, le Maroc a réussi à en acquérir des quantités importantes», s’est-il félicité en mettant en avant la culture de vaccination ancrée chez les Marocains.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que Le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne serait particulièrement important dans l’ensemble des flux migratoires du Sud vers le Nord. En effet, représentant plus de 10.000 sur les 147.000 mineurs recensés dernièrement dans la péninsule ibérique, les Marocains représentent environ 7% de cette population.

Et sur les 19.000 mineurs irréguliers en provenance de l’Afrique, les enfants marocains représentent plus de 50%, selon des statistiques rendues publiques par la section espagnole de l’ONG Save the Children.

Ces mineurs, précise le quotidien, sont confrontés à d’énormes difficultés sur le territoire de la péninsule ibérique. Sans abris ou du moins sans habitat salubre, ils sont exposés à la pauvreté, à l’exclusion sociale, à la violence, rencontrent moult difficultés pour accéder aux soins, aux bancs de l’école et vivent constamment dans la peur. De même, révèle le rapport de cette ONG, ces mineurs en situation vulnérable ne disposent pas de protection sociale et sont souvent maltraités, ce qui les met en danger perpétuel et les expose au trafic d’êtres humains, surtout à la traite des enfants.

Au registre sportif, +Al Alam+ croit savoir que les négociations entre les quatre candidats à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) ont débouché sur un accord : présenter un seul candidat lors de l’Assemblée générale de la CAF qui aura lieu le 12 mars courant à Rabat.

Les négociations ont été menées par le président de la fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, qui a tenté durant 48 heures de rapprocher les positions des quatre candidats qui se sont finalement accordés à apporter leur soutien au Sud-Africain Patrice Motsepe.

En plus du soutien apporté à Motsepe, qui succèdera donc à Ahmad Ahmad à la tête de l’instance footballistique africaine, les négociations ont débouché sur les postes de premier et second adjoints de Motsepe, qui ont été « offerts » au Sénégalais Augustin Senghor et au Mauritanien Ahmed Ould Yahya. Trois candidats sur quatre se trouvaient à Rabat dimanche pour trancher la question de la succession d’Ahmad. Seul Ould Yahya est resté en Mauritanie, qui accueille actuellement la CAN-U20.

Sénégal : Macky Sall classe neuf forêts

Le Sénégal enregistre neuf nouveaux classements de forêts, rapporte Le Soleil ce mardi.Le quotidien national précise que c’est le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a pris cette décision de protéger ces forêts réparties dans les régions de Kolda (sud), Matam (nord), Tambacounda (est) et Sédhiou (sud). Elles couvrent une superficie totale de de 84.726 hectares.

Ce classement est dicté par l’urgence d’inverser la lourde tendance à la déforestation avec ses conséquences.

« Compte tenu de la nouvelle priorité accordée à la conservation de la diversité biologique, illustrée notamment par le Programme de reboisement et de reforestation du Plan Sénégal Emergent (PSE), des efforts doivent être faits pour inverser la tendance de la dégradation de nos forêts », affirme le ministre de l’Environnement du Développement durable, Abdou Karim Sall, cité par Le Soleil.

Il rappelle qu’entre 1913 et 2019, 247 actes de classement ont été pris par les administrations forestières du Sénégal, quatre actes de déclassement et 34 autres abrogés.

La presse sénégalaise dissèque la convocation de Sonko par la justice

La convocation par le juge, demain mercredi, de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols par une employée d’un salon de massage, fait la Une des quotidiens sénégalais de ce mardi.« Affaire Sweet Beauté-Convoqué par le juge demain à 9h, Sonko va-t-il répondre ? », s’interroge Vox Populi, rappelant que le leader de Pastef qui réfute la procédure de levée de son immunité parlementaire a déjà annoncé qu’il ne déférera pas devant le juge Seck.

Le journal ajoute que les avocats du député qui ont reçu la convocation ont récusé le juge du 8e Cabinet.

« Convoqué au Tribunal demain-Sonko face au juge Seck », renchérit Le Quotidien.

De son côté, Libération affiche « les péripéties d’une convocation » et souligne que le juge du 8e Cabinet est passé par la Section de recherches de la gendarmerie pour qui a contacté Me Khoureyssi Bâ.

« Le leader de Pastef devant le juge demain-Des partis politiques font bloc autour de Sonko. La médiation du collectif des religieux bute sur Adji Sarr. Le camp de Sonko fortement affaibli par les mandats de dépôts », détaille L’As à sa Une.

A propos des arrestations et de la convocation de Sonko, EnQuête estime que « ça sent le soufre ».

Ce quotidien informe que Karim Guèye, Dame Mbodj et Cie arrêtés samedi dernier alors qu’ils voulaient manifester sont libérés.

Parlant de « stratégie répressive contre Pastef et Cie », Sud Quotidien dissèque « ces risques du pèsent sur le pouvoir ».

Nos confrères donnent la parole à Momar Diongue, analyste politique qui affirme que « le régime en place joue avec le feu » en installant un climat de tension dans le pays.

Pendant ce temps, Walf Quotidien s’intéresse à la campagne de vaccination contre la Covid-19 et s’exclame : « Vaccinés en premier-Au secours, les gros bonnets s’accaparent des doses ! »

EnQuête revient sur l’an 1 de la présence du coronavirus au Sénégal qui a détecté son premier patient le 2 mars 2020 et informe que le pays compte 34.732 cas.

Pour Le Quotidien, le Sénégal mise sur la vaccination, là où L’Observateur constate « une année si…vile ».

« Un an après le premier cas de Covid-19-Le Sénégal compte 34.732 malades, 29.161 guéris et 880 décès », rappelle Le Soleil.

Ce quotidien national consacre sa Une à la préservation de la biodiversité, informant que « Macky Sall classe 9 forêts », soit une superficie totale de 84.726 hectares dans les régions de Kolda (sud), Matam (nord), Tambacounda (est) et Sédhiou (sud).

Législatives ivoiriennes: Amira, l’épouse de Lobognon, « au-devant » de la campagne

Amira Lobognon, la compagne de Alain Lobognon, député ivoirien incarcéré pour soupçon de complot contre l’autorité de l’Etat, est « au-devant » de la campagne pour les législatives dans la circonscription de Fresco, dans le Sud-ouest du pays, selon un habitant.

M. Alain Lobognon, candidat titulaire, « a une équipe de campagne, mais c’est sa femme qui est au-devant des choses », a dit M. Ouattara, un habitant de Fresco.

L’épouse de M. Lobognon bat campagne avec le suppléant, Nanan Koffi, parcourant hameaux et villages pour présenter sa vision.

Selon un prospectus, dont le contenu a été confirmé par un proche de M. Lobognon, député sortant, il est candidat pour « réclamer (entre autres) une représentation paritaire des communautés nationales à l’Assemblée nationale ».

Il veut en outre l’onction des siens pour se battre en vue d' »une commission électorale débarrassée des partis politiques » et « une réduction des circonscriptions électorales avec introduction de la proportionnelle aux élections législatives ».

Le député sortant de Fresco, Alain Lobognon, un proche du Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale, affronte dans cette circonscription Philippe Legré, le candidat du RHDP, le parti au pouvoir.

Des échos faisaient état lundi d’une évacuation de M. Philippe Legré pour raison de santé, pendant que la campagne électorale est à son point culminant.

« On m’a dit effectivement qu’il a eu un malaise et qu’il a été évacué sur Abidjan », a indiqué M. Ouattara, rapportant des propos de sources concordantes locales.

La campagne pour les élections législatives s’achève le 4 mars 2021. Le scrutin est prévu le 6 mars prochain.

Côte d’Ivoire: ouverture du concours de recrutement des instituteurs adjoints

Le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a annoncé lundi, dans un communiqué, l’ouverture de la session 2021 du concours direct d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) pour le recrutement des instituteurs adjoints.

« Les inscriptions commencent le 1er mars 2021 et prennent fin le vendredi 23 avril 2021. Sont autorisés à se présenter, les ivoiriens titulaires du Brevet d’études du premier cycle ( BEPC), âgés de dix-huit ans ( 18 ans) au moins et trente-six ans (36) au plus au 31 décembre 2020», précise le communiqué. 

Selon le calendrier des inscriptions de ce concours, l’inscription en ligne et le dépôt des dossiers de candidatures dans les Direction régionales de l’éducation nationale ( DREN) se feront du 20 mars au 23 avril 2021

Niger : l’opposant Hama Amadou placé sous mandat de dépôt

L’opposant Hama Amadou été emprisonné lundi à Niamey après trois jours de garde à vue.L’ancien Premier ministre a joué pour son rôle présumé dans les troubles ayant suivi la proclamation des résultats de la présidentielle au Niger, ont annoncé à l’AFP les services du procureur.

« il a été placé sous mandat de dépôt à (la prison de) Filingué »à Niamey sous « beaucoup de chefs d’accusation »,  dont « sa complicité » dans des manifestations et destructions de biens, selon ces services. 

Parmi les autres chefs d’inculpation qui pèsent sur sa tête figurent le délit « de propagande régionaliste » et de propos de nature à dresser les gens les uns contre les autres ».

D’autres personnes détenues en lien avec les troubles ayant suivi la proclamation des résultats provisoires du second tour la présidentielle du 21 février « ont également été placées sous mandat de dépôt »,  selon les services du procureur.