Deux Rwandais nommés à la Cour de justice d’Afrique de l’Est

Deux juges du Rwanda vont siéger à la Cour de justice de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE).Le sommet des chefs d’État de cette organisation régionale a nommé ce week-end de nouveaux juges dont deux magistrats rwandais.

 Il s’agit de l’ancien procureur général rwandais, Richard Muhumuza, nommé à la section de première instance de la CAE et d’Anita Mugeni qui siègera sur le banc de la chambre d’appel de la Cour.

Les autres juges de la division de première instance de la Cour sont Yohane Bakobora Masara, Richard Wabwire Wejuli, Nestor Kayobera et Kathurima M’inoti.

Le sommet a également nommé Nestor Kayobera président du tribunal, Geoffrey Kiryabwire vice-président, Yohane Bakobora Masara juge principal et le juge Audace Ngiye juge principal adjoint.

Par ailleurs, les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est ont également nommé le Kényan Peter Mathuki au poste de secrétaire général du bloc régional, succédant ainsi au Burundais Liberat Mfumukeko, qui a terminé son mandat de cinq ans.

Lors du sommet, Kagame a été remplacé par son homologue kenyan Uhuru Kenyatta à la présidence du sommet pour l’année à venir.

La CAE comprend six nations, à savoir le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda. La République démocratique du Congo (RDC) et la Somalie sont candidates pour rejoindre l’organisation.

Ghana: la première dose de vaccin Covax injectée à Nana Akufo

Le président ghanéen a reçu une première injection du vaccin Oxford/AstraZeneca ce lundi à l’hôpital militaire 37 d’Accra, la capitale.Nana Akufo-Addo, 76 ans, est ainsi devenu la première personne à se faire vacciner par les doses du dispositif Covax, selon les images diffusées en direct par la télévision nationale ghanéenne. « Il est important que je donne l’exemple et montre que ce vaccin est sûr », a déclaré le chef de l’État.

Le Ghana a reçu, mercredi dernier, la première livraison mondiale de vaccins Covax. Cette initiative vise à permettre un accès équitable à la vaccination contre la Covid-19 dans 200 pays à faible revenu.

Covid-19 : l’Afrique du Sud assouplit son confinement

Les restrictions liées au coronavirus sont assouplies en Afrique du Sud.Près d’un an après avoir placé le pays en confinement stricte à cause de la pandémie de Covid-19, le président Cyril Ramaphosa a fait passer, hier dimanche, les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 1.

Dans un discours télévisé adressé à la nation, le chef de l’Etat sud-africain a déclaré que son pays « est désormais clairement sorti de la deuxième vague » de la Covid-19.

« Les nouvelles infections, les admissions à l’hôpital et les décès ont diminué de manière significative et continuent à diminuer régulièrement », a-t-il annoncé.

Il a révélé que l’Afrique du Sud a enregistré un peu moins de 10.000 nouvelles infections au cours de la semaine dernière, contre plus de 40.000 cas enregistrés en janvier dernier.

Il a toutefois averti que si les restrictions ont été assouplies en raison d’une chute des nouveaux cas de Covid-19, les autres Sud-Africains ne devraient pas baisser leur « garde » par crainte d’une éventuelle troisième vague.

« En assouplissant les restrictions, nous ne pouvons pas baisser la garde. Les quelques restrictions restantes au niveau d’alerte 1 sont destinées à maintenir de faibles niveaux d’infection et, en particulier, à prévenir les événements de super-épandage », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que ces nouvelles mesures des restrictions permettraient de créer une atmosphère plus propice pour les activités commerciales dans l’espoir que les entreprises reviennent à leurs plans d’affaires pour réemployer ceux qui ont perdu leur emploi pendant la pandémie et créer plus d’emplois pour l’économie.

Il a toutefois rappelé à ses compatriotes que les protocoles de prévention sont toujours en vigueur et que ceux qui ne portent pas de masque en public seraient arrêtés ou contraints de payer une amende pour ne pas avoir protégé les autres de la maladie.

Dans le cadre du niveau 1 des restrictions de confinement, les heures de couvre-feu actuelles passeront de minuit (22 : 00 GMT) à 4 heures du matin, soit une heure plus tard qu’au niveau 3.

Avec l’assouplissement des restrictions, les rassemblements (religieux, sociaux, politiques et culturels) sont autorisés, mais sous réserve de limitations de nombre de participants, du respect de la distanciation physique et d’autres protocoles sanitaires.

La vente d’alcool sera désormais autorisée selon les dispositions normales des licences.

La Covid-19 a coûté la vie à 49.000 personnes en Afrique du Sud depuis son apparition en mars 2020, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Législatives ivoiriennes: Hamed Bakayoko appelle à des élections apaisées

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko qui séjourne à Paris en France depuis une dizaine de jours pour des raisons médicales, a appelé lundi les candidats aux législatives ivoiriennes à œuvrer pour une campagne et une élection apaisée.

« (…) Pour les élections législatives du 06 mars, j’encourage tous les candidats à œuvrer pour une campagne et des élections apaisées », a écrit le chef du gouvernement ivoirien sur son compte officiel Facebook.

M. Bakayoko dont le séjour en France avait suscité beaucoup d’inquiétudes en Côte d’Ivoire, réagit ainsi officiellement pour la première fois depuis son départ.

 Depuis le 18 février dernier, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la défense, séjourne à Paris en France pour des raisons de santé.

Selon la primature ivoirienne, M. Bakayoko devrait y effectuer une série d’analyses médicales et observer par la suite un repos médical avant de rejoindre Abidjan.

L’affaire Sonko se maintient dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce lundi à APA, continuent de traiter de l’affaire Ousmane Sonko, accusé de viols par une employée d’un salon de massage, et dont l’immunité parlementaire a été levée vendredi dernier.Traitant des « complots supposés » dans l’affaire Ousmane Sonko, Sud Quotidien constate que « le pouvoir (est) à l’offensive » avec la sortie médiatique de plusieurs responsables de son camp.

C’est ainsi que Seydou Guèye, ministre conseiller et porte-parole du pouvoir soutient que «ni l’Etat, ni l’Apr, encore moins Benno Bokk Yakaar, ne sont mêlés à cela ».

« L’Apr a autre chose à faire que de comploter contre qui ce se soit », affirme le député Abdou Mbow, vice-président de l’Assemblée nationale.

Pourtant, Dr Momar Thiam, spécialiste en communication parle de « personnes capables d’aller commettre des faits pour faire plaisir au prince ».

Sur cette affaire Sonko-Adji Sarr, Le Quotidien note « des arrestations dans les rangs » et informe qu’un policier et un gendarme soupçonnés de renseigner le leader du parti Pastef sont mis à la disposition de la Brigade prévôtale, là où deux autres policiers sont sous surveillance.

« Dame Mbodj et 19 autres personnes interpelées samedi dernier) » alors qu’ils voulaient manifester à la Place de l’Indépendance, au centre-ville de Dakar, la capitale, poursuit Le Quotidien.

Faisant le bilan de ces arrestations, Libération souligne que « rien qu’à Dakar, au moins 47 soutiens de Sonko ont été placés en garde à vue entre vendredi et samedi ».

Cela pousse, selon L’Observateur, « des religieux au salon d’écueils » en faisant la médiation dans cette affaire.

« Ce que Sonko a dit à Abbé Jacques Seck, Mame Matar Guèye et Cie. Adji Sarr rencontrée aujourd’hui à sa nouvelle adresse dakaroise », révèle le journal.

« Médiation de religieux-Abbé Jacques Seck et Mame Mactar Guèye au domicile de Sonko », renchérit L’As, dans lequel journal, Seydou Guèye affirme : « Force reste à la loi ».

A sa Une, EnQuête indique : « Répressions, menaces, actes de vandalisme…Jeu de terreur ».

Nos confrères notent que face aux actes de vandalismes et menaces des pro-Sonko, l’Etat oppose une répression sans précédent. « La guerre se mène dans les rues, dans les médias et sur les réseaux sociaux. La maison du député Seydou Diouf attaquée, hier, avec des cocktails Molotov », poursuit EnQuête.

Le Soleil s’intéresse à l’initiative Covax contre la Covid-19 avec ces « 324.000 doses (de vaccins) attendues mercredi » au Sénégal qui a réceptionné, hier, des consommables.

« Malgré la vaccination de 25.653 personnes, le coronavirus continue de faire des ravages », écrit L’As.

LDC : Le WAC s’impose largement face aux sud-africains du Kaizer Chiefs (4-0)

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est imposé, dimanche à Ouagadougou, face à son homologue sud-africain du Kaizer Chiefs sur le score large de 4 à 0, pour le compte de la phase de poules de la ligue des champions d’Afrique de football.Les réalisations du club marocain ont été l’œuvre de Mohamed Ounajjem à la 7ème minute avant que son coéquipier Ayoub El-Kaabi ne double la mise à la 44ème minute du jeu.

En deuxième période, l’attaquant du Wydad inscrit le 3ème but à la 86è et Yahya Jabrane clôture ce festival de buts à la 90ème minute sur penalty.

Après cette victoire, le Wydad de Casablanca conforte sa position en tête du classement avec 6 points.

Pour rappel, cette rencontre aurait dû se jouer à Casablanca mais les autorités marocaines ont refusé d’accorder un visa d’entrée à l’équipe sud-africaine en raison du variant du COVID-19, la CAF avait donné un délai de 24 heures au WAC pour trouver un stade neutre avec des conditions sanitaires adéquates pour accueillir la rencontre.

Approchée par la fédération marocaine de football, la fédération Burkinabè de Football (FBF) avait envoyé à la Confédération Africaine de Football (CAF) une lettre d’approbation pour accueillir la rencontre sur le stade du 4 août d’Ouagadougou.

Côte d’Ivoire : l’effondrement d’un immeuble fait trois blessés graves à Abobo

Un immeuble s’est effondré dans la nuit de dimanche à lundi à quelques encablures du 14ème arrondissement d’Abobo dans le nord d’Abidjan faisant trois blessés graves , a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon la plate-forme numérique de la police nationale ivoirienne dénommée « Police Secours», il s’agit d’une partie d’un bâtiment abritant un dépôt de gaz. A en croire cette même, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) et la police sont à pieds d’œuvre pour secourir les rescapés. 

En novembre dernier, rappelle-t-on, un immeuble s’était effondré à Abobo baoulé dans la même commune d’Abobo au nord d’Abidjan occasionnant la mort de trois personnes.