Le gouvernement ivoirien veut « créer 8 millions d’emplois d’ici à 2030 »

Le gouvernement ivoirien, dirigé par Patrick Achi, a à l’issue d’un séminaire de trois jours, arrêté vendredi un Plan d’actions prioritaires dans lequel il envisage de « créer 8 millions d’emplois d’ici à 2030 ».

Le communiqué final du séminaire, lu par le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, indique que l’Etat envisage de «créer 8 millions d’emplois d’ici 2030, presque trois fois plus que sur la décennie précédente ».  

Le gouvernement veut en outre, à travers ce Plan d’actions prioritaires, « réduire le taux de pauvreté de moitié en 2030 ; de 39% à moins de 20% de la population »et « rehausser l’espérance de vie de 10 ans, de 57 à 67 ans ».

Dans la dynamique d’un développement durable, il veut surtout « relever le niveau de l’éducation en portant le taux net de scolarisation du primaire de 91% à 100% et celui du secondaire de 51% à 90%, en améliorant substantiellement les performances et les compétences des apprenants ».  

Pour atteindre ces résultats ambitieux, la vision 2030 met l’accent sur le rôle central du secteur privé dans la création de richesses et d’emplois, ce qui conduit à un changement de paradigme à deux niveaux essentiellement, à savoir l’implication du secteur privé, moteur et de l’administration.  

Le gouvernement veut par ailleurs favoriser l’aménagement et la sécurisation de sites destinés à l’activité industrielle tout en mettant à disposition des services agricoles numériques au profit de 300.000 agriculteurs enrôlés et enregistrés sur la plateforme des transactions agricoles.   

En vue d’améliorer les conditions de vie des producteurs, le gouvernement s’est engagé à permettre une amélioration de la compétitivité du système fiscal ivoirien et de prendre un texte relatif au SMAG (Salaire minimum agricole garanti) ainsi que l’accès au marché des filières agricoles.

Il envisage de jouer sur la gouvernance pour une transparence dans la gestion des affaires publiques. De ce fait, la réunion a décidé de l’opérationnalisation de la brigade spéciale de lutte contre la corruption et la mise en œuvre d’une plateforme de signalement des cas de corruption.  

Doubler le revenu des habitants pour se rapprocher de celui des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et faire entrer la majeure partie de la population dans la classe moyenne. Telle est l’ambition du nouveau Premier ministre, nommé le 6 avril 2021.  

Dans sa démarche, le Premier ministre Patrick Achi a associé les acteurs clés du secteur privé. Ainsi, au terme des travaux, le secteur privé a marqué son « adhésion à cette vision » et a insisté sur la nécessité de son implication dans sa mise en œuvre.   

Jean-Marie Ackah, le président du Patronat ivoirien, a dans un discours, au terme du séminaire gouvernemental, salué « une journée mémorable » ; cette journée de ce vendredi 23 avril 2021, entièrement consacrée aux acteurs du secteur privé.

Faisant une confidence, il a fait observer que depuis cet après-midi, il était à son troisième sms reçu de collègues présidents du Patronat d’Afrique centrale et d’autres régions de l’Afrique qui ont eu l’information de cette rencontre et qui « s’émerveillent ».

Le Premier ministre a assuré que l’ensemble des thématiques soulevées à ce séminaire seront traitées selon une « approche de résultat », car « c’est l’essence même d’un gouvernement, prouver son utilité et rendre compte de ses réalisations ».

« Je demande aux membres du gouvernement d’approfondir en interne leurs travaux afin de les transmettre à la primature d’ici huit jours, un tableau détaillé des réalisations des prévisions 2021 avec des indicateurs de performances chiffrées et vérifiables ».

M. Patrick Achi a fait savoir qu’il entreprendra par ailleurs dans les semaines à venir une série de rencontres sectorielles pour approfondir plusieurs sujets qui nécessitent des solutions durables pour une mise en œuvre efficace des priorités du gouvernement dès juin 2011.  

Ce séminaire a permis d’élaborer un Plan d’actions prioritaires qui devrait constituer la base commune de travail gouvernemental sur la période 2012-2023 avec le focus sur l’environnement des affaires en vue de créer davantage de richesses au profit de la croissance et des populations.    

Deux personnes mortes calcinées dans l’explosion d’un taxi à Abidjan

L’explosion d’un taxi communal de Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, qui fonctionnait avec du gaz butane a fait trois victimes dont deux personnes mortes calcinées vendredi aux environs de 16h17 MN (heure locale et GMT), a appris APA auprès du Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM).

Selon les pompiers, le véhicule qui fonctionnait avec du gaz butane, a explosé à Locodjro au carrefour Pinasse. La troisième victime de cet accident, ont précisé les  « soldats du feu», a été évacuée au centre des grands brûlés de Cocody dans l’Est d’Abidjan.

Lancement à Abidjan d’un concours d’éloquence au profit des étudiants en médecine

Dafra Pharma Côte d’Ivoire, filiale d’un laboratoire pharmaceutique belge, a lancé vendredi à Abidjan, la première édition du prix d’excellence Dafra, comprenant un Concours d’éloquence et une Communication scientifique, au profit des étudiants en sciences médicales. 

Selon M. Abdou Diaby, superviseur de cette filiale en Côte d’Ivoire, le Projet « Excellence Dafra » consiste à promouvoir la culture de l’excellence au sein des étudiants en médecine de la 2ème à la 7ème année. Il a pour objectif de contribuer à l’émergence d’une élite médicale. 

Les lauréats de ce concours auront des récompenses en nature et en numéraire aux fins de les soutenir dans la suite de leur formation, notamment les aider à payer les inscriptions pédagogiques, en leur offrant des ordinateurs, téléphones et plein d’autres outils de travail. 

Le projet se déroule en quatre phases à savoir : la phase préparatoire, de présélection, le concours et la cérémonie de remise des prix. Concernant les critères de sélection, les postulants devront être inscrits au titre de l’année scolaire 2020 – 2021 à l’UFR des sciences médicales d’Abidjan. 

Ils devront en outre produire un certificat de scolarité et être étudiant de la Licence 2 au Doctorat (de la 2ème à la 7ème année). Les étudiants présélectionnés compétitiront sur des sujets portant sur la connaissance médicale et sur la culture générale. 

Les thèmes médicaux sur les lesquels les lauréats devraient compétir ont été définis par les enseignants. Communication scientifique : « Santé maternelle : Enjeux et perspectives en 2021 ». Pour le Concours éloquence le thème retenu est : « Plaidoyer pour une prévention efficace contre le Cvid-19 ». 

 Lancé ce 23 avril 2021, les inscriptions du Projet « Excellence Dafra » s’achèvent le 23 mai 2021. Les étudiants intéressés devront s’inscrire auprès du secrétariat principal de l’UFR des sciences médicales et par la suite fournir un dossier de candidature qui comprendra le fait d’être un étudiant inscrit au titre de l’année 2020-2021. 

Pour la Communication scientifique, la présélection a lieu du 24 mai au 28 mai 2021, les éliminatoires du 01 août au 03 août 2021. La finale , quant à elle, aura lieu à la soirée de remise des récompenses prévue le 14 août 2021. 

Le calendrier du Concours d’éloquence indique les éliminatoires dans la période du 01 aout au 03 août 2021. La finale est également prévue à la soirée de remise des récompenses le 14 août 2021. Les étudiants sélectionnés seront départagés par un jury composé de cinq professeurs. 

Au sujet de la Catégorie 1  « communication scientifique », les étudiants vont devoir faire des recherches, notamment deux mois de recherche minimum sur le thème qu’ils présenteront en quinze minutes devant le jury. Le premier prix est un « ordinateur CORE I5 + Chèque de 100.000 +Stéthoscope Bivalent+Tensiomètre ». 

Le deuxième prix de la catégorie 1 est un ordinateur CORE I3 + Saturomètre. Tandis que pour la catégorie 2, le Concours d’éloquence, permettra de mesurer l’éloquence et la prestance des participants sur le thème : Plaidoyer pour une prévention efficace contre le Covid-19. 

 Les étudiants seront évalués  sur la tenue sur scène, l’éloquence (la forme plus que le fond), l’expression orale, la capacité d’émouvoir l’assistance. Pour les Prix des lauréats de la catégorie 2 – le Concours d’éloquence, le premier Prix est un « ordinateur CORE I5 + Saturomètre + Tensiomètre ». 

Le deuxième prix de la catégorie 2  est un « Téléphone Portable + Saturomètre » et le troisième prix un tensiomètre.  

Le laboratoire belge Dafra Pharma met à disposition des populations des produits de santé. Implantée en Côte d’Ivoire depuis bientôt 25 ans, il est aussi représenté dans 30 pays africains.

Maroc Telecom compte 73 millions de clients

Le nombre de clients du Groupe Maroc Telecom a atteint plus de 73 millions au titre du premier trimestre de cette année, en hausse de 6,8% par rapport à fin mars 2020, indique vendredi un communiqué du groupe sur ses résultats trimestriels.Cette évolution a été tirée par la hausse soutenue des parcs dans les filiales (+11,2%). Le parc mobile s’est élevé à 19,3 millions de clients, en baisse de 3,2% en un an, alors que celui fixe a continué de croître (+5,8% sur un an) et compte 2 millions de lignes à fin mars dernier. Le parc Haut Débit a progressé de 9,2% à près de 1,8 million d’abonnés.

A l’international, le parc Mobile a atteint 49.600.000 clients, répartis sur Côte d’Ivoire (10.071.000), Burkina Faso (9.708.000), Mali (9.567.000), Bénin (4.811.000), Tchad (4.766.000), Togo (3.184.000), Niger (3.048.000), Mauritanie (2.667.000), Gabon (1.585.000) et la République Centrafrique (192.000).

Le parc Fixe, lui, s’est élevé à 343 abonnés sur Mali (182.000), Burkina Faso (75.000), Mauritanie (58.000) et Gabon (27.000), tandis que le parc Haut débit fixe s’est situé à 135.000 clients.

Pour ce qui est du résultat net ajusté part du groupe (RNPG) de Maroc Telecom, il s’est établi à 1,47 milliard de dirhams (1 dollar = 8,9 DH) au titre du premier trimestre de 2021, en repli de 7,7% (-8,1% à taux de change constant) par rapport à la même période de l’année précédente.

Le résultat opérationnel (EBITA) ajusté consolidé de Maroc Telecom s’est, quant à lui, élevé à 2,74 milliards DH, en baisse de 5,7% (-6,2% à taux de change constant) sur une tendance similaire à celle de l’EBITDA, précise la même source.

Ainsi, le résultat opérationnel (EBITA) ajusté pour l’activité au Maroc s’est replié de 12,4% à 1,74 milliard DH. Sa marge a reculé de 1,2 pt à 35,7%. En revanche, l’EBITA de l’activité à l’international s’est amélioré de 8,7% (+7,1% à taux de change constant), à plus de 1 milliard DH.

African Performance Institute : Alex Louis Gabriel Corenthin élu président

L’universitaire sénégalais, Alex Louis Gabriel Corenthin, est élu nouveau président de l’African Performance Institute (API) basé à Dakar.L’élection de M. Corenthin à la présidence de l’API, créé le 17 mai 2017, a eu lieu lors de l’Assemblée générale virtuelle tenue le 14 avril 2021, rapporte un communiqué reçu à APA.

Le texte souligne que le président sortant, Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur de Gaïndé 2000, n’avait pas souhaité briguer un deuxième mandat, estimant que l’organisation avait franchi un cap et qu’un renouvellement de ses instances apporterait de nouvelles perspectives.

« Il (M. Diagne) a reçu les félicitations du bureau pour le travail abattu depuis quatre années et a assuré les membres de la continuité sans variation de son engagement pour la valorisation du numérique au Sénégal et en Afrique », poursuit le communiqué.

L’African Performance Institute (API) est une association qui réunit des expertises diverses du continent africain et au-delà qui souhaitent contribuer ensemble à une meilleure appropriation des usages et technologies numériques avec la volonté d’appuyer les gouvernements dans la formulation de leurs politiques publiques en lien avec le numérique.

La structure a initié les « Mardis du Numérique » avec l’organisation d’un cycle de 13 conférences entre 2017 et 2019 qui a permis d’instaurer un dialogue entre parties prenantes sur différentes thématiques.

Son nouveau président, Alex Louis Gabriel Corenthin, est une personnalité de premier plan dans le numérique africain. Il est informaticien, Directeur des systèmes d’information de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), maître assistant au département génie informatique de l’École supérieure polytechnique de l’UCAD et gestionnaire du domaine.

Impôts ivoiriens: 639,9 milliards de Fcfa collectés au 1er trimestre 2021

Les services des impôts ivoiriens ont collecté 639,9 milliards de Fcfa au premier trimestre 2021 pour un objectif de 634,8 milliards Fcfa, soit un écart positif de 5,1 milliards de Fcfa.

Les résultats des recettes fiscales du premier trimestre 2021 ont été dévoilés, vendredi, lors d’un séminaire bilan portant sur les performances enregistrées et les perspectives pour le deuxième trimestre 2021.   

« Au cours des trois premiers mois de l’année 2021, le montant total des recettes enregistré s’établit à 639,9 milliards Fcfa pour un objectif de 634,8 milliards Fcfa, dégageant un écart positif de 5,1 milliards Fcfa », a indiqué Mme Bamba Maférima, directrice générale adjoint.

Mme Bamba Maférima, qui représentait le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, a relevé que ces recettes connaissent « une hausse de 74,8 milliards Fcfa, soit un taux de croissance de 13,2% par rapport au premier trimestre 2020 ».

Elle a fait observer que « ces résultats satisfaisants ont été obtenus entre autres, grâce à la bonne tenue de l’activité économique notamment dans le secteur minier et aux résultats probants du recouvrement des arriérés ».

La direction générale des impôts compte consolider tout au long de l’année fiscale en cours avec l’élargissement de l’assiette, l’amélioration du recouvrement des arriérés et le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale.

« Les résultats du 2e trimestre 2020 ne reflètent pas réellement notre capacité de recouvrement sur la période en raison des effets néfastes de la pandémie de Covid-19 sur notre économie et singulièrement sur nos résultats », a-t-elle poursuivi.

Adama Sall, le directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, a adressé des encouragements aux services des impôts au regard des efforts accomplis pour la mobilisation des recettes de l’Etat.

Il est attendu de la direction générale des recettes à mobiliser d’un montant de 768,1 milliards Fcfa, soit une hausse de 128,2 milliards de Fcfa par rapport au trimestre précédent. L’un des défis est la capacité du pays à mobiliser plus de ressources intérieures.

Le directeur de Cabinet adjoint a mentionné que la dernière revue du FMI en septembre 2020 a relevé qu’un des points critiques à surveiller est le taux de pression fiscale, qui est de 12,6%, l’un des plus faibles de l’espace Uemoa et ne correspond pas aux indicateurs d’un pays pré-émergent.

Certes, nous enregistrons une progression régulière de nos recettes fiscales de l’ordre de 10 à 14% voire 16%. Et je veux vous encourager et non vous en féliciter », a dit M. Adama Sall, au nom du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat.

Concernant l’élargissement de la population fiscale, les statistiques font ressortir un ratio de un contribuable pour environ 125 personnes. Ce qui est encore faible comparé aux ratios de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8, voire 6.

« S’agissant de l’aménagement de l’assiette et des taux de certains impôts, je voudrais faire observer que le coût des exonérations est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. Il résulte une réduction manifeste de l’assiette fiscale», a-t-il souligné.   

Évaluation à Abidjan de l’accord de partenariat économique Côte d’Ivoire-UE

L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE), un accord réciproque de libre-échange, a été évalué vendredi à Abidjan au cours d’un atelier organisé par le Forum national sur la dette et la pauvreté ( FNDP) de concert avec la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI).Ces assises organisées autour du thème : « Évaluation de l’APEI dans un contexte d’endettement : cas de la Côte d’Ivoire  » permettront d’apprécier l’impact de ces accords commerciaux sur l’économie ivoirienne et de formuler des recommandations au gouvernement ivoirien. 

Selon Olivier Tanoh, le représentant du ministre ivoirien de l’économie et des finances qui a ouvert cet atelier, l’application de l’APEI pourrait entraîner une baisse progressive des recettes douanières de la Côte d’Ivoire.  

« Cette perte de recette douanières induirait au niveau des finances publiques une baisse des recettes fiscales », a-t-il fait remarquer. Dans la foulée, M. Tanoh a fait savoir également que l’analyse de la viabilité de la dette évaluée en novembre 2020 indique que la Côte d’Ivoire est dans le groupe des pays ayant un risque de surendettement modéré. 

 « La dette ivoirienne est maîtrisée et fait l’objet d’un suivi régulier  », a assuré le représentant du ministre Adama Coulibaly.  Dans la même veine, Alphonse Bobi, le président du Forum national sur la dette et la pauvreté ( FNDP) a estimé que l’APEI n’est pas sans conséquence sur l’économie locale ivoirienne. 

C’est pourquoi, de son avis, il urge pour la Côte d’Ivoire de mettre en place les mécanismes efficaces qui soient en mesure de prévenir, de détecter et de garantir aux populations leur survie et les activités qui sont les siennes sur un marché qui devient de plus en plus concurrentiel. 

Poursuivant, il a salué le suivi citoyen de l’APEI par les Organisations de la société civile ivoirienne. De son côté, Stephane Brossard, qui  s’est exprimé au nom de l’UE à ce conclave, a soutenu que l’APEI est un accord qui a une ambition de développement mutuel.  Selon lui, cet accord commercial peut être aussi une opportunité pour attirer les investisseurs en Côte d’Ivoire. 

L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE) a été signé en novembre 2008. Cet accord garantit un libre accès de certains produits ivoirien sur le marché européen et vice-versa.

Le projet de loi sur l’usage licite du cannabis vise la protection des agriculteurs (ministre)

Le projet de loi relatif aux usages licites du cannabis vise la protection des agriculteurs des réseaux de trafic international de drogues, l’amélioration des revenus des agriculteurs et la création d’opportunités d’emploi pérenne, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.Présentant en commission parlementaire, ce projet de loi, le ministre a expliqué qu’en plus des réelles opportunités économiques offertes, le texte ambitionne d’atténuer les conséquences néfastes des cultures illégales sur la santé publique et l’environnement, notamment celles liés à la déforestation, qui concerne environ 1000 ha par an, l’épuisement des sols et des ressources hydriques, ainsi que la pollution des nappes phréatiques, et ce, en conformité avec les engagements internationaux du Maroc.

Le texte de loi prévoit également la création des règles juridiques, organisationnelles et procédurales nécessaires en vue d’éviter tout détournement de la légalisation de ses objectifs légaux, a-t-il ajouté.

Dans le but de légaliser la culture et la production de cannabis licite de façon à réaliser les objectifs tracés, les conditions d’obtention de l’autorisation nécessaires ont été fixées selon le principe de préférence nationale, tout en exigeant d’avoir la nationalité marocaine et résider dans le territoire cité.

Pour garantir la mise en œuvre de ce projet de loi, poursuit le ministre, son chapitre VII prévoit la création d’un organe de gouvernance incarné par l’Agence nationale de régulation des activités du cannabis, en tant qu’institution publique chargée de remplir plusieurs fonctions comme l’octroi, le renouvellement et le retrait des autorisations, conformément aux dispositions du projet de loi.

Dématérialisation du dédouanement: Gaïndé 2000 appuie le Sénégal

L’entreprise a offert une vingtaine de tablettes au ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises.Le don vise à favoriser la dématérialisation au sein des administrations qui interviennent dans le contrôle des documents accompagnant les déclarations en douane.

La cérémonie de réception a eu lieu le 9 avril dernier. Elle a été présidée par le ministre du Commerce et de Petites et moyennes entreprises, Assome Aminata Diatta en présence du Directeur du Commerce intérieur et du Chef de Division de la consommation et sécurité des consommateurs (DCSC).

Dans un communiqué de presse, Gaïndé 2000, opérateur de Guichet unique et spécialisée dans la facilitation du commerce, explique que ces tablettes permettront au ministère du Commerce de généraliser l’usage des NTIC dans les procédures de contrôle et de délivrance des documents de dédouanement.

« Gaïndé 2000 a reçu un fonds de la Banque Africaine de Développement (BAD), en vue d’améliorer la performance du Sénégal en matière de facilitation commerciale, notamment dans le service public », rappelle le texte.

« Nous sommes honorés du travail effectué et du chemin parcouru avec le ministère du Commerce sur différentes initiatives. Nous avons déjà la Direction de la métrologie et de la DCSC qui sont opérationnelles dans la plateforme du Guichet unique, ORBUS », a expliqué Mor Talla Diop, Senior Executive Directeur, représentant l’Administrateur général de Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne.

Il a ajouté : « Nous avons compris que la mobilité était un maillon important dans le dispositif de facilitation pour permettre de faire le contrôle documentaire sans recourir aux documents physiques. Cette étape marque la mise en œuvre effective de la dématérialisation tout en respectant les règles de sécurité requises ».

Mor Talla Diop a affirmé que c’est dans ce contexte que Gaïndé 2000 a mis en œuvre un certain nombre de fonctionnalités qui permettent aux agents de la DCSC du ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, ainsi que d’autres ministères, d’effectuer les contrôles documentaires sur les corridors au moment de l’entrée ou de la sortie des marchandises.

Selon lui, ces initiatives constituent des étapes importantes dans la logique de mise en œuvre des technologies de l’information au cœur du dispositif commercial.

Il a souligné que chacune de ces tablettes est dotée d’applications qui permettent de pouvoir accéder à la plateforme ORBUS pour contrôler le document et valider certaines transactions.

De son côté, le ministre du Commerce, Assome Aminata Diatta, a dit accorder une place centrale à la facilitation du commerce. Elle a rappelé que son département a été un acteur majeur dans les négociations qui ont abouti à l’accord de facilitation des échanges.

« Quand les partenaires avaient procédé au diagnostic, nous avions vu que le Sénégal était en avance sur beaucoup de pays. Il est tout à fait normal que le ministère du Commerce soit un des champions de la facilitation des échanges à travers la dématérialisation », s’est-elle réjouie.

Un massacre de civils dans l’ouest de l’Ethiopie

La Commission éthiopiennes des droits de l’homme signale un massacre de civils dans l’ouest du pays.Des individus armés ont encerclé le district de Sedal dans l’Etat régional de Benishangul-Gumuz. Ils y ont tué un nombre important de civils, a annoncé ce vendredi la Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC, sigle anglais).

Elle dit avoir obtenu des preuves que le groupe armé a lancé des attaques ciblées dans le district où vivent au moins 25.000 habitants.

La Commission alerte que le groupe armé continue de tuer des civils, y compris des dirigeants des administrations de district et de zone. Des troupes rebelles ont également kidnappé des personnes et brûlé des maisons et des bureaux gouvernementaux.

Des habitants du district ont déclaré à la Commission que des éléments du groupe rebelle ont assiégé les forces de sécurité locales et que les troupes fédérales ne sont pas encore arrivées. La majorité des habitants ont fui vers d’autres régions du pays.

La Commission éthiopiennes des droits de l’homme (EHRC) se dit préoccupée par l’augmentation des problèmes de sécurité dans la région et appelle les autorités régionales et fédérales à unir leurs forces pour contrer cette attaque bien organisée avant que le pire ne se produise.