Un comité de sélection des 100 nouveaux Young Leaders 2021 installé

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, vient d’être mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021, indique une note transmise à APA.  

Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. Il rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone.  

L’appel à candidatures étant achevé depuis le 5 avril, le processus de sélection des lauréats de l’édition 2021 du programme Young Leaders de la French-African Foundation est désormais engagé avec un comité ad hoc composé de ces personnalités.  

Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

Établie en février 2019, la French-African Foundation a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare Young Leaders. 

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Education, énergie et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’école marocaine face aux défis du futur, les énergies renouvelables, la hausse des exportations des phosphates et le classement de l’économie marocaine dans l’indice du Doing Business.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’école marocaine est en pleine mutation avec la grande réforme qui est en train d’être déployée progressivement dans le temps et à travers l’ensemble du territoire.

Évidemment, la réforme a pour principales finalités un système éducatif performant et équitable, poursuit le journal, ajoutant que « si le Maroc est confronté aux mêmes problématiques environnementales que le monde entier, il est primordial que cette nouvelle école marocaine soit aussi en phase avec tous les défis du futur. 

Or, ces générations futures qui devront faire face à ces défis sont aujourd’hui sur les bancs des écoles, fait-il remarquer, notant que les outiller et les préparer à ces défis commence donc aujourd’hui et devrait même commencer hier.

Abordant le développement durable, +L’Économiste+ souligne que « l’UE vient de proposer au Maroc de s’engager dans une nouvelle forme de relation: un Pacte Vert , un partenariat euro-marocain de prospérité partagée », rappelant que le Maroc a fait le pari des énergies renouvelables et ses ambitions sont reconnues sur le plan international.

« Autrement dit, transformer ensemble les défis climatiques et environnementaux en opportunités économiques, en investissements rentables, en relais de croissance créateurs d’emplois », explique le quotidien. 

« Petits ou grands projets, peu importe la taille mais faire du business vert et devenir ces fameux BAN ( Business As Nature); c’est le nouveau paradigme fondé sur la bio-économie, qui reflète un grand processus de transition sociétale », observe-t-il.

+Al Alam+ relève que l’économie marocaine est à trois places du top 50 des économies mondiales dans le domaine des affaires, selon l’indice de (Doing Business 2020) publié par la Banque mondiale. 

En 2020, le Royaume a pu progresser de 7 places par rapport à 2019. Le Maroc, qui figurait en 2010 à la 143ème place sur 183 pays, a remonté 90 places. Cette progression constante, constatée tout au cours de la dernière décennie, a pu être réalisée grâce à la constitution d’un comité national composé de secteurs public et privé chargé de la mise à niveau des réformes liées au climat des affaires. 

Parmi les principaux objectifs de ce comité figurent la simplification des procédures administratives, l’amélioration de la transparence et la modernisation du droit des affaires. Le Maroc est classé premier en termes d’amélioration de l’environnement des affaires en Afrique du Nord, et troisième dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), après les Émirats arabes unis et le Bahreïn, selon un rapport récent.

Le Conseil présidentiel sur l’emploi des jeunes au menu

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent du Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion des jeunes et divers autres sujets.« La jeunesse à l’écoute de Macky Sall », barre à sa Une Sud Quotidien pour parler du Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion des jeunes qui s’ouvre à Diamniadio (30km de Dakar). Le chef d’État s’adressant aux jeunes dans un discours télévisé après les émeutes de la faim début mars, avait annoncé une réorientation budgétaire de 450 milliards pour financer les programmes d’urgence des jeunes sur les trois prochaines années.

Un vaste programme pour EnQuête qui parle « des chantiers du Président (macky Sall)» qui doit plancher avec 450 jeunes aujourd’hui sur la problématique de l’emploi. Le journal informe que « Macky Sall est attendu sur la création de nouvelles entreprises et de nouvelles activités par celles-ci ».

Mais pour l’économiste Ndongo Samba Sylla dans le même journal, il faut d’abord « un écosystème et un environnement propice pour l’éclosion des PME-PMI», pendant que Pr Moustapha Kassé, veut lui un « État fort et un leadership transformationnel » pour régler le problème de l’emploi.

Pour Vox Populi, ce sont tous les jeunes du Sénégal qui sont à l’écoute du Président Sall. Mais, pour le journal qui s’est promené dans les rues de Dakar, « beaucoup de jeunes ne se font guère d’illusions Ils n’attendent rien de ce Conseil présidentiel à cause des nombreuses déceptions du passé ».

Un sentiment partagé par le député du Parti Démocratique sénégalais (PDS, opposition) Toussaint Manga. Ce dernier dans un entretien à Walf Quotidien soutient que « Macky (Sall) se trompe lourdement s’il limite les émeutes à l’emploi ». Toussaint Manga estime que cette situation est la résultante d’un « manque de vision et d’ambition qui plombe le Sénégal ».

Au plan politique les journaux sont aussi revenus sur la sortie du leader du PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, opposition). « Ousmane Sonko, la nouvelle ligne de combat », martèle l’Observateur qui rapporte les propos du député, « à part Le Tout Puissant et mes collaborateurs, personne ne peut m’empêcher d’être candidat en 2024 » assène-t-il dans les colonnes du journal.

Toute chose qui fait dire à L’AS qu’Ousmane Sonko « reprend les hostilités ». L’opposant dans une sortie sur page Facebook qualifie la Commission d’enquête du gouvernement de « parodie de justice » et prévient Macky Sall « qu’on ne crée pas d’emplois à coup de milliards ».

Au chapitre agricole, Le Soleil fait le bilan de la campagne 2020-2021 et annonce que 721.386 tonnes d’arachide (ont) été collectés. 216 milliards ont été directement injectés dans le monde rural et 60 milliards prévus pour le financement de la prochaine campagne.

Les journaux sénégalais sont aussi revenus sur les chamboulements dans la Police nationale. Ainsi, informe L’AS, Seydou Bocar Yague précédemment directeur général adjoint de la Police remplace Ousmane Sy. Le nouveau directeur, désormais au « sommet de la pyramide » ajoute le journal, est décrit comme « un homme de justice et respecté par les troupes ».

En sport, la presse a déroulé le tapis rouge au Jaraaf de Dakar qui s’est  brillamment qualifié pour les quarts de finale de la coupe de la Confédération. « Le Jaraaf dans l’histoire » s’exclame Record, pendant que Stades jubile et note que le « Jaraaf s’offre un quart historique ».

Sénégal : l’emploi des jeunes au menu d’un Conseil présidentiel

Un conseil présidentiel sur le financement du Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio- économique des jeunes s’ouvre ce jeudi à 10 heures, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad) de Diamnadio.La rencontre, placée sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, se tient quelques semaines après les violentes manifestations qui ont secoué le pays et qui avaient poussé le président à prendre la parole pour calmer les esprits. Ces émeutes partis de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko pour une affaire de mœurs avaient vite dégénéré en grogne sociale. Plusieurs bâtiments publics mais aussi des supermarchés furent saccagés.

Dans l’immédiat, le président de la République avait pris la décision de procéder à une réorientation des allocations budgétaires à hauteur de 450 milliards de FCFA au moins, sur trois ans, dont 150 milliards pour cette année. Selon lui, ces ressources serviront à financer le Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio- économique des jeunes qui sera issu du Conseil présidentiel.

Dans son message radiotélévisé à la nation, le président Sall avait ainsi reconnu que la lutte contre le chômage nécessitait « un nouvel élan », annonçant dans la foulée la tenue de la rencontre d’aujourd’hui. Celle-ci verra la participation des membres du Gouvernement, des représentants des jeunes et des structures dédiées aux financements des jeunes.

Macky Sall avait exprimé son souhait de voir les travaux de ce Conseil présidentiel s’appuyer « sur les réalités de nos terroirs, dans un format inclusif associant les jeunesses ouvrières, artisanales, paysannes, entrepreneuriales, sportives, artistiques, du secteur informel, des cultures urbaines et des loisirs ».

« C’est l’objet des consultations préparatoires menées dans nos 14 régions, grâce au soutien de l’administration territoriale et locale, pour établir l’état réactualisé de leurs potentialités et contraintes », avait souligné le chef de l’Etat, avant de remercier les autorités administratives et locales, ainsi que tous les acteurs ayant participé aux consultations.

Il avait par ailleurs assuré que le gouvernement tiendrait compte de toutes ces contributions dans le cadre de la formulation d’une stratégie cohérente de territorialisation des politiques et de mutualisation des instruments de promotion de l’emploi, de l’entreprenariat et d’insertion des jeunes.

Afrique du Sud : 2 milliards dollars aux industriels noirs

Le gouvernement sud-africain a investi 2,13 milliards de dollars américains pour autonomiser 800 entreprises industrielles noires et entrepreneurs noirs au cours des cinq dernières années, dans le cadre des efforts du pays pour relancer l’économie, a déclaré mercredi un ministre du Cabinet.« Ce financement a permis la création d’entreprises nouvelles et dynamiques dans un certain nombre de chaînes de valeur critiques dans les neuf provinces du pays, attirant des investissements supplémentaires du secteur privé, ainsi que la création et la sauvegarde de près de 120.000 emplois », a déclaré le ministre de la Concurrence, Ebrahim Patel, à l’occasion du lancement du premier rapport sur les industriels noirs.

Ce rapport annuel, le premier du genre sur les industriels noirs, met en évidence les détails du financement direct du ministère du Commerce, du National Empowerment Fund (Fonds national d’autonomisation) et de la Société de développement industriel pour soutenir les industriels et les entrepreneurs noirs depuis le lancement du programme il y a cinq ans.

Selon Patel, « le financement des industriels noirs, fourni par mon ministère et ses entités, crée des plateformes pour qu’une nouvelle classe d’entrepreneurs joue son rôle légitime en stimulant l’industrialisation et en exploitant pleinement les ressources de notre pays ».

« Ces plateformes ont été davantage améliorées par le gouvernement (ministère) grâce aux réformes prises en matière de droit de la concurrence, aux efforts visant à améliorer la facilité de faire des affaires et grâce à la mise en œuvre des plans directeurs du secteur national », a ajouté Patel.

Le ministre a ajouté l’Afrique du Sud, afin d’atteindre son potentiel économique, devrait s’engager dans un effort ciblé et déterminé pour transformer les industries et les rendre plus dynamiques et compétitives.

« Ce faisant, nous développons nos efforts d’industrialisation autour de la localisation stratégique en stimulant la demande intérieure de produits manufacturés sud-africains et en élargissant notre accès aux marchés d’exportation », a poursuivi Patel.

En outre, il a révélé que le programme des industriels noirs était intégré aux travaux du ministère pour réaliser les objectifs du Plan de reconstruction et de relance économique du pays que le président Cyril Ramaphosa a annoncé en octobre 2020.

Ramadan: des vivres de la Fondation Chidren Of Africa aux musulmans ivoiriens

La première dame ivoirienne, par ailleurs présidente de la Fondation Chidren Of Africa, Dominique Ouattara, a offert mercredi des vivres et des non-vivres d’une valeur de 130 millions FCFA à la communauté musulmane ivoirienne dans le cadre du jeûne du mois du ramadan.

Ce don a été réceptionné par des guides religieux ainsi que des leaders d’ONG et d’organisations musulmanes en présence des ministres Vagondo Diomandé (Intérieur et sécurité) et Myss Belmonde Dogo (Solidarité et lutte contre la pauvreté).

Il est composé de 5 000 sachets de pâtes alimentaires, 3 500 sacs de riz de 25 kg, 2000 cartons d’huile, 1500 cartons de sucre de 25 kg, 800 cartons de boîtes de tomate, 500 cartons de boîte de lait et 350 tapis de prière. 

« Nous avons tous vécu des moments difficiles engendrés par la disparition de grands serviteurs de l’Etat et d’éminentes personnalités et par l’apparition du coronavirus, cette maladie grave qui nous a privé de l’affection de beaucoup d’êtres chers aussi bien célèbres qu’anonymes. (…) Au regard de ces épreuves, je voudrais vous demander, de prier intensément pour notre pays et sa population, afin que Dieu protège la Côte d’Ivoire », a demandé l’épouse du président ivoirien aux guides religieux.

 « Je vous invite à organiser des séances de prières spéciales à cet effet, car en tant que croyants, nous devons nous confier à Dieu en toute circonstance », a-t-elle ajouté.

En retour, l’imam Cissé Djiguiba, le porte-parole de la communauté musulmane a dit la gratitude de ses co-religionnaires à la donatrice. 

« Le COSIM (Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire) rend la louange à Allah d’avoir fait de vous la première dame de Côte d’Ivoire », a dit l’imam Cissé à la première dame Dominique Ouattara.

Dans la même veine, l’imam Haroun Koné, président de l’ONG  Al Mouwassat qui s’exprimait au nom des bénéficiaires de ce don à lui-aussi remercié l’épouse d’Alassane Ouattara pour ce geste de solidarité.

Tchad : pluie d’hommages à Idriss Déby

De Dakar à Yaoundé en passant par Abidjan, les chefs d’Etat africains ont unanimement salué la mémoire du défunt président tchadien.La mort brutale d’Idriss Déby Itno a été ressentie un peu partout en Afrique. Le « Maréchal du Tchad », comme l’appellent ses compatriotes depuis que l’Assemblée nationale de son pays lui a décerné un tel titre en août dernier, avait gagné, aux yeux de l’opinion publique et de ses pairs, un statut de rempart du bassin du Lac Tchad et du Sahel contre les jihadistes.

Depuis 2013, plusieurs unités de l’armée tchadienne ont été déployées au Niger, au Nigeria et au Cameroun pour lutter contre les islamistes de Boko Haram et au Mali pour aider les forces françaises de l’opération Barkhane qui y combattent plusieurs groupes jihadistes.

Sur les réseaux sociaux, la classe dirigeante africaine a rendu un vibrant hommage au tout-puissant président du Tchad durant 30 ans. Pour son compatriote Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, Idriss Déby était « un grand homme d’Etat et un chef militaire reconnu ».

Président du Cameroun, frontalier du Tchad, Paul Biya a soutenu que c’est « une immense perte pour le Tchad, l’Afrique centrale et notre continent qu’il aura servi sans relâche ».

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Muhammadu Buhari, président du Nigeria, également voisin du Tchad, s’est dit « profondément choqué et dévasté par (cette) mort soudaine ». A en croire le successeur de Goodluck Jonathan, l’ancien homme fort de N’Djamena « a joué un rôle très actif dans leur coalition militaire régionale pour combattre les terroristes de Boko Haram ».

En 2017, les soldats tchadiens ont été d’un précieux secours au Nigeria, au Cameroun et au Niger confrontés à des attaques répétées des islamistes. Buhari a souligné que « la mort de Déby va certainement créer un grand vide ».

A la tête du Niger, Mohamed Bazoum a appris « avec une grande émotion » la disparition du président en exercice du G5 Sahel dont font partie leurs deux pays en compagnie du Mali, du Burkina et de la Mauritanie. Son prédécesseur Mouhamadou Issoufou a aussi affirmé qu’il garde le souvenir « d’un grand homme d’Etat et d’un éminent stratège ».

Roch Marc Christian Kaboré, chef de l’Etat burkinabè, a quant à lui regretté le décès « d’un frère, d’un grand panafricaniste, engagé avec conviction et détermination dans la lutte contre le terrorisme ».

Pour sa part, Bah N’Daw, président de la transition au Mali, a estimé que la mort d’Idriss Déby « est une lourde perte, non seulement pour le Tchad pour lequel il est allé jusqu’au sacrifice suprême, mais aussi pour la région sahélienne et l’Afrique ».

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Signe de la compassion de l’Etat malien, un deuil de trois jours, à compter de ce mercredi, a été décrété sur toute l’étendue du territoire national.

De l’avis du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, « l’engagement (du défunt) pour la paix au Tchad et la stabilité du Sahel fut constant ». C’est pourquoi son homologue sénégalais, Macky Sall, a rendu « un hommage appuyé à (Déby) pour sa contribution à la stabilisation » de la zone sahélienne.

Enfin, Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, a manifesté sa « consternation » suite au « décès tragique de (son) ami et frère ».

Idriss Déby Itno (68 ans) serait mort les armes à la main en affrontant les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) venus de la Libye et dont l’objectif déclaré est de renverser son régime. 

L’annonce du décès du président tchadien est intervenue mardi 20 avril, quelques heures seulement après que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré sa victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 11 avril dernier avec 79,32 % des suffrages valablement exprimés.

Désormais, c’est son fils, Mahamat Idriss Déby (37 ans), qui a pris les rênes du pays suite à la mise sur pied d’un Conseil militaire de transition (CMT). Celui-ci est censé conduire le Tchad vers des élections générales dans 18 mois.

Foot : une arbitre rwandaise sélectionnée pour les JO

La célèbre arbitre rwandaise, Salma Mukansanga, a été sélectionnée pour arbitrer les Jeux olympiques d’été de 2020 prévus du 23 juillet au 8 août 2021 à Tokyo, au Japon, a déclaré mardi un haut responsable à Kigali.« Mukansanga a été soigneusement sélectionné et apporte les plus hauts standards d’arbitrage attendus pour les plus grandes compétitions de football », a déclaré à APA le Secrétaire général de la Fédération rwandaise de football, François Regis Uwayezu.

En 2019, la trentenaire a également été sélectionnée la Fifa parmi les officiels de matchs qui ont géré la Coupe du monde féminine en France.

Sans doute la meilleure et la plus célèbre femme arbitre que le pays n’ait jamais produite, Mukansanga était la seule arbitre africaine lors de la Coupe du monde féminine U17, et est l’une des trois seules arbitres africaines de la Coupe du monde féminine de la FIFA de cette année, avec Gladys Lengwe de la Zambie et l’Ethiopienne Lidya Tafesse Abebe.

Elle est également la seule femme à officier dans le championnat de première division rwandaise, l’Azam Rwanda Premier League.

Mukansanga aspirait à devenir une joueuse de basket professionnelle dans sa jeunesse, mais cela ne s’est jamais concrétisé, en raison de l’accès limité aux infrastructures et à un encadrement adéquat.

Elle s’est plutôt passionnée pour l’arbitrage de football pendant sa dernière année d’école secondaire à St Vincent de Paul Musanze, avant d’obtenir son premier certificat d’arbitre de football l’année suivante.

Le premier tournoi international auquel a participé Mukansanga a été le tournoi féminin des Jeux africains de 2015 à Brazzaville, en République du Congo. Elle était notamment chargée du match d’ouverture entre le Nigeria et la Tanzanie, ainsi que du choc en demi-finale entre le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Le Maroc élu à la présidence du CE de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques

Le Maroc a été élu à la présidence du conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), pour un mandat d’une année, allant du 12 mai 2021 au 11 mai 2022.L’élection du Maroc, en la personne d’Abdelouahab Bellouki, ambassadeur du Royaume à la Haye et son représentant permanent auprès de l’OIAC, intervient « suite au soutien unanime apporté par le Groupe des Etats africains Parties à la convention sur l’interdiction des armes chimiques à la candidature marocaine », indique un communiqué de l’ambassade du Maroc aux Pays-Bas.

« La présidence marocaine de cet important organe décisionnel consacre l’engagement continu du Maroc en faveur des objectifs de cette convention et de la coopération soutenue avec l’OIAC, comme en témoigne l’organisation au Maroc, de plusieurs conférences, ainsi que de multiples formations régionales visant le renforcement des capacités des représentants des pays d’Afrique. De ce fait, l’OIAC classe le Maroc parmi le top 10 de ses partenaires », souligne le communiqué.

Le Maroc avait assuré la présidence de la Conférence des Etats Parties, l’organe suprême de l’OIAC, en 2017-2018, la vice-présidence du conseil exécutif au nom du Groupe africain de 2020 à 2021, et la présidence du Groupe des Etats africains membres de l’OIAC de 2017 à 2018.

Composée de 193 pays membres, l’OIAC est l’organe chargé de mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Il supervise également les efforts de la communauté internationale visant à éliminer définitivement les armes chimiques.

Maroc : Le parlement adopte le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux

Le parlement marocain a adopté, mardi, le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux, un texte qui s’inscrit dans le cadre des efforts du Maroc visant à renforcer le système judiciaire national en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.Ce projet de loi vise également à adapter ledit système aux normes internationales adoptées par le Groupe d’action financière (GAFI) dans ce domaine et remédier aux lacunes contenues dans les textes actuels, notamment celles relevées dans le rapport d’évaluation mutuelle.

Il prévoit ainsi de lourdes peines d’emprisonnement contre les crimes de blanchiment ainsi que la création de l’Autorité nationale des renseignements financiers, une instance placée sous la tutelle du chef du gouvernement, qui sera dotée d’importantes prérogatives en matière de lutte contre le blanchiment.

Ce texte impose aux corps des avocats et des notaires de notifier de manière spontanée et directe toute suspicion liée au blanchiment d’argent issu de divers trafics.

Il a également été décidé de créer une commission spéciale afin de suivre les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

Il est à signaler que le blanchiment d’argent est le processus servant de dissimuler la provenance d’argent acquis de manière illégale (spéculations illégales, activités mafieuses, trafic de drogue, d’armes, extorsion, corruption, fraude fiscale, etc.) en le réinvestissant dans des activités légales (commerce, construction immobilière, casinos, etc.).