Le CNDH et le HCR se joignent pour renforcer le système national de protection des droits des réfugiés

Le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au Maroc (UNHCR) ont signé, mercredi, une convention-cadre visant à concrétiser la volonté des deux parties à développer de nouveaux axes d’intérêt commun, a indiqué un communiqué du CNDH.Il s’agit d’études relatives aux politiques publiques dans le domaine du droit des réfugiés, d’échange de données et de résultats de recherches et d’études, du suivi de la mise en œuvre des dispositions relatives aux droits des réfugiés et son évolution, du montage de projets de recherche, d’études et des formations ou encore d’organisation de colloques, de conférences et de séminaires.

« Dignité, solidarité, respect, altruisme, ces valeurs pour le CNDH représentent plus que des principes abstraits ; elles représentent, pour nous, un engagement institutionnel fondamental envers les étrangers, abstraction faite à leur situation juridique et administrative », a affirmé à cette occasion la présidente du CNDH Mme Amina Bouayach, citée par le communiqué.

De son côté, le représentant de l’UNHCR, François Reybet-Degat a relevé que la signature de cet accord est une étape importante dans la coopération très étroite entre le CNDH et le HCR concernant le travail d’asile au Maroc, notant qu’il s’agit également d’un important instrument du travail conjoint que mènent le CNDH et le HCR dans la mise en œuvre de la politique nationale d’immigration et d’asile.

Les deux parties s’engagent ainsi à coopérer pour la mise en œuvre des actions et la capitalisation sur leur expérience en élargissant leurs champs de collaboration par l’instauration d’un plan d’action annuel faisant partie intégrante de cette convention, conclut la même source.

L’Afrique subsaharienne, théâtre de la plus faible croissance en 2021 (FMI)

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire financialafrik.com(Financialafrik.com)- Amputée de son Nord comme c’est le cas dans tous les rapports des institutions de Bretton Wood, l’Afrique subsaharienne sera la région du monde qui affichera la plus faible croissance en 2021. C’est ce qu’indique le dernier rapport du FMI, paru en avril 2021 avec, il faut le dire, un pessimisme toujours de mise mais, l’on s’en félicite, atténué par rapport à l’alarmisme d’octobre 2020 de ladite organisation.

Selon le FMI, entre la bordure sud du Sahara et le Cap, la contraction du PIB a été de 1,9% en 2020, nettement mieux que les -3% prédits en octobre. Mais c’est le pire résultat jamais observé par la région.

L’emploi a reculé d’environ 81⁄2 % en 2020, plus de 32 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté, et les perturbations de l’éducation ont nui aux perspectives d’une génération d’élèves.

En 2021 cependant, la région enregistrera une croissance de 3,4 % (contre une prévision de 3,1 % en octobre) sous l’impulsion d’une augmentation des exportations et des cours de matières premières.  Dans le même temps, la croissance mondiale sera de 6% sous l’effet de la progression des campagnes de vaccination.

À ce propos, l’Afrique subsaharienne est à la traîne et ne devra pas arriver au point théorique de l’immunisation collective (vaccination d’au moins 60% de la population) avant 2023.

Une lenteur préjudiciable à l’économie mais qu’explique le voit d’accès aux vaccins. « Pour la plupart des pays, le coût de la vaccination de 60 % de la population sera élevé : il représentera une hausse des dé- penses de santé existantes pouvant aller jusqu’à 50 % », explique le FMI.

Dans ce contexte, indique la clé de voûte des institutions monétaires internationales, “ce n’est qu’après 2022 que la production par habitant devrait retrouver les niveaux de 2019. Dans bon nombre de pays, le revenu par habitant ne renouera pas avec les niveaux antérieurs à la crise avant 2025”.

En dépit d’un impact sanitaire moins important que dans le reste du monde, la terre que le philosophe Hegel plaçait hors de l’histoire enregistre l’impact économique le plus élevé en relation avec la Covid-19. « Les pertes de production cumulées imputables à la pandémie représenteront près de 12 % du PIB en 2020–21 », estime le FMI qui craint une situation sanitaire avec des épisodes de la maladie à coronavirus (COVID-19) à répétition avant que des vaccins ne deviennent accessibles à tous.

Autres facteurs d’incertitude pointés par le rapport, l’accès à des financements extérieurs (officiels et privés), l’instabilité politique et de nouveaux chocs climatiques, par exemple des inondations ou des sécheresses.

En dépit de cette situation difficile pour l’Afrique Subsaharienne, le FMI recommande qu’à terme, il faudra assainir les finances publiques. Dans le contexte d’un espace budgétaire restreint, les déficits dans la région devraient dimi-nuer d’un peu plus de 11⁄2 % du PIB en 2021, ce qui ramènera la dette moyenne à environ 56 % du PIB.

En tout, 17 pays connaissaient une situation de surendettement ou présentaient un risque élevé de surendettement en 2020, soit un de plus qu’avant la crise. Ce nombre  englobe  plusieurs pays de petite taille ou fragiles et représentent environ un quart du PIB de la région, ou 17 % de l’encours de sa dette. Ces ratios, relativement modérés comparés au reste du monde, donnent raison à l’économiste béninois Lionel Zinsou qui déclarait joliment la semaine dernière qu’il ne faut pas que quelques arbres cachent la forêt tropicale.

Dans ses recommandations, le FMI plaide l’élargissement de l’assiette fiscale (corde sensible en raison du coût social ) enrobé sous la formule neutre de “mobilisation des ressources intérieures”. Restera toujours aux dirigeants, attentifs à un contexte politique tendu en général, le recours à l’endettement extérieur. Les écarts de rendement observés sur les obligations souveraines en Afrique subsaharienne, qui avaient atteint des niveaux records en avril, se sont resserrés d’environ 700 points de base dans le courant de l’année 2020, ce qui en soi est un signe que les sévères prévisions émises sur l’Afrique au printemps dernier ont été battues en brèche par, on ne le dira jamais assez, une réalité  beaucoup moins sévère que la perception et les taux de rémunération du risque associés.

Sur ce point de la dette, l’initiative de suspension du service de la dette du Groupe des Vingt (G20) a apporté un précieux soutien à la liquidité, à savoir une aide de 1,8 milliard de dollars entre juin et décembre 2020 et une économie poten- tielle de 4,8 milliards de dollars entre janvier et juin 2021. À ce processus, il faudra ajouter (le rapport du FMI ne le mentionne pas car certainement bouclé avant) l’initiative récente de l’émission de DTS (Droits de Tirage Spéciaux ) du FMI avec une plage d’incidence entre 33 et 100 milliards de dollars, soit 1,5 et 4 % de croissance du PIB. Est ce à dire que les perspectives du rapport du FMI sont  à réviser à la hausse ?

La politique se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques.Dans sa livraison du jour, Le Quotidien informe que pour l’organisation des Locales « l’opposition maintient décembre 2021 ». Cela fait dire à EnQuête que « l’opposition s’unit et rejette janvier 2022 ». Dans les colonnes de L’AS, le FRN brandit d’ailleurs quatre arguments techniques pour justifier son choix de décembre 2021.

La coalition de l’opposition exige entre autres du pouvoir l’application de tous les accords consensuels issus de la Commission politique du Dialogue National. En l’absence d’une date consensuelle pour l’organisation de ces joutes électorales, WafQuotidien estime que l’on se dirige « vers un blocage des collectivités. »

Sous le titre « Radioscopie d’une opposition à tête d’hydre », L’AS revient sur les trajectoires, l’idéologie, l’ancrage politique et social des adversaires actuels du régime en place. « Après sa cuisante défaite au premier tour de la présidentielle de 2019 face à Macky Sall, l’opposition sénégalaise a tiré très vite les leçons de cette expérience. Elle s’est complètement muée avec des profils divers et variés et un engagement radical », analyse le journal.

EnQuête consacre sa Une du jour au repositionnement politique de l’ancien député-maire de Dakar et titre : « L’offensive de Khalifa ». « D’habitude calme, pondéré et mesuré dans ses prises de position, il a durci le ton », fait remarquer le quotidien.

En politique toujours, Sud Quotidien met le focus sur la conquête et l’exercice du pouvoir et arbore ce titre : « La Gauche se cherche ». Expliquant cette situation, l’enseignant-chercheur à la faculté des Sciences juridiques de l’université de Dakar, Pr Serigne Thiam, déclare dans les colonnes du journal que « la question idéologique a cédé la place au Sénégal à des alliances contre nature ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil s’arrête sur la visite du président Macky Sall à Bruxelles (Belgique) et annonce que « le Sénégal obtient le soutien de l’Union européenne » pour la relance de son économie. Le quotidien national informe par ailleurs que Macky Sall est à Brazzaville (Congo), depuis hier, pour l’investiture de Denis Sassou Nguesso.

Le démantèlement d’un vaste réseau de trafic de médicaments non-autorisés au Sénégal fait la Une de Libération. Ce dernier nous renseigne sur « comment la Sûreté urbaine a cerné Haï Dong Zhang et ses copains pharmaciens.»

En solitaire, L’Observateur  fait une immersion dans le premier cabinet d‘instruction qui constitue, selon nos confrères, le cœur des affaires sensibles de la Justice.

Côte d’Ivoire: la détention préventive de Pulchérie Gbalet « prorogée »

La détention préventive de Pulchérie Gbalet, leader d’une organisation de la société civile, impliquée dans des violences perpétrées lors des contestations contre la candidature d’Alassane Ouattara à « un 3e mandat », a été « prorogée » mercredi.

« Le juge voulait s’assurer de ce que les différents clients se portent bien, que tous les documents qui devraient se trouver au dossier étaient effectifs », a dit à APA une source proche du dossier, précisant que sa rencontre avec le magistrat ce jour était « un acte purement administratif ».

Quand les détenus sont dans les liens de la détention, explique-t-elle, « il y a ce qu’on appelle une ordonnance de détention préventive qui au-delà d’un certain délai, la loi impose qu’elle soit renouvelée ».

« Et donc, le juge s’est mis en conformité avec la loi », sinon « la procédure est pratiquement terminée » parce que « le juge d’instruction a déjà procédé aux auditions des différentes parties. Donc, aujourd’hui, ce n’était pas un procès et non plus une audition », a-t-elle fait savoir.

Interrogé de savoir si le juge d’instruction a prorogé l’ordonnance de détention préventive, cette source a répondu « oui ça été prorogée », tout en mentionnant qu' »actuellement, la procédure (d’information judiciaire) est à son terme ». 

« Lorsque l’instruction est terminée, le juge d’instruction peut rendre une ordonnance de non-lieu, mais s’il estime qu’il a suffisamment d’éléments, il renvoie l’affaire en correctionnel pour être jugée », a-t-elle souligné.  

La défense soutient que « jusqu’aujourd’hui, il n’y a aucun élément de charge pour pouvoir établir la responsabilité d’une quelconque manière de ses clients relativement aux faits qui leurs sont reprochés ». 

Présidente de Alternative citoyenne ivoirienne, Pulchérie Gbalet, avait été arrêtée en août 2020 avec deux de ses collaborateurs, à la suite de manifestations contre « un troisième mandat » de Alassane Ouattara, que son organisation juge « anti-constitutionnel ». 

Maroc : Lancement du projet de généralisation de la protection sociale

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce mercredi à Fès, la cérémonie de lancement de la mise en œuvre de ce grand projet et de signature des premières conventions y afférentes.Dans un premier temps, ce chantier royal bénéficiera aux agriculteurs, artisans et professionnels de l »artisanat, aux commerçants, professionnels et prestataires indépendants soumis au régime de contribution professionnelle unique (CPU), au régime de l »auto-entrepreneur ou au régime de la comptabilité. Ce chantier sera ensuite étendu à d’autres catégories dans la perspective de la généralisation effective de la protection sociale à tous les citoyens.

Ce vaste chantier royal bénéficiera d’une enveloppe de 51 milliards de DH (1 euro = 10,8 DH), dont 23 milliards assurés par le budget général de l’Etat. Il porte, premièrement, sur la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) de base durant les années 2021 et 2022, et ce par l’élargissement de l’assiette des bénéficiaires de cette assurance pour inclure les catégories vulnérables bénéficiant du Ramed et la catégorie des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées, qui exercent une activité libérale.

L’objectif est d’atteindre 22 millions de personnes supplémentaires couvertes par cette assurance, qui couvre les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation.

Deuxièmement, le chantier concernera la généralisation des allocations familiales durant les années 2023 et 2024 et ce, en permettant aux ménages, qui ne bénéficient pas de ces allocations, de toucher des indemnités couvrant les risques liés à l’enfance, ou des indemnités forfaitaires, a indiqué le ministère des Finances Mohamed Benchaâboun, lors d’un exposé devant le Souverain.

Quant au troisième point, il consiste en l’élargissement en l’an 2025 de l’assiette des adhérents aux régimes de retraite pour inclure les personnes qui exercent un emploi et ne bénéficient d’aucune pension, à travers la mise en application du système des retraites propre aux catégories des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées qui exercent une activité libérale, afin d’englober toutes les catégories concernées.

Le quatrième volet évoqué par le ministre a trait à la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi en l’an 2025 pour couvrir toute personne exerçant un emploi stable à travers la simplification des conditions pour bénéficier de cette indemnité et l’élargissement de l’assiette des bénéficiaires.

Le Maroc suspend les vols avec la Tunisie

Les vols de passagers en provenance et à destination de la Tunisie seront suspendus à partir du 15 avril 2021, et ce jusqu’à nouvel ordre, indique l’Office national des Aéroports (ONDA).« Suspension par les autorités marocaines des vols en provenance et à destination de la Tunisie à partir du 15 avril 2021 jusqu’à nouvel ordre », annonce l’ONDA sur sa page Facebook.

Sont également concernés les passagers voyageant de ce pays à travers un autre pays, précise la même source.

Cette suspension s’inscrit dans le cadre des mesures préventives prises par le Royaume du Maroc contre la propagation de la pandémie de la Covid-19.

Côte d’Ivoire: la prison à vie requise contre Amadé Ouéremi

Le parquet du Tribunal criminel d’Abidjan a requis mercredi la prison à vie et le paiement d’une amende de 100 millions FCFA contre l’ex-chef de milice Amadé Ouérémi accusé de crime contre l’humanité commis au quartier carrefour de Duékoué ( Ouest d’Abidjan) pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

« M. Le président, il (Amadé Ouéremi) est coupable des faits qui lui sont reprochés. Qu’il vous plaise de le condamner à la prison à vie et de payer 100 millions FCFA d’amende », a requis le procureur au terme de sa réquisition.

Auparavant, il a rappelé les  « témoignages emblématiques  » de plusieurs victimes qui ont accablé M. Ouérémi lors de leurs dépositions. Avant lui, des avocats représentant des organisations  de défense des droits de l’homme ont abondé dans le même sens, appelant le tribunal à condamner M. Ouérémi pour les faits qui lui sont reprochés.

En retour, dans sa plaidoirie, Me Roseline Aka, l’avocate d’Amadé Ouérémi a tenté de démontrer l’innocence de son client à qui  « on veut faire porter le chapeau d’un massacre ». 

« M. Le président, il y a eu une rébellion armée en Côte d’Ivoire soutenue par des hommes politiques qui sont encore là.  Mon client n’était pas le chef d’une bande armée », a-t-elle expliqué.

« M. Le président, que le procureur souffre que M. Amadé était bel et bien un élément des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire ( FRCI)  », a soutenu Me Aka, brandissant des photos où son client arborait au moment des faits des tenues militaires estampillées FRCI. 

« M. Amadé recevait bel et bien des ordres de ses supérieurs. Il a cité nommément des autorités militaires encore en fonction dont le Lieutenant-colonel Losseni Fofana. M. le président, des zones d’ombres demeurent sur ce qui s’est réellement passé à Duékoué », a-t-elle, estimé relevant la responsabilité de l’Onu, de la France et de la Côte d’Ivoire dans ce Massacre de Duékoué.

 « Ce procès a fini par montrer la face hideuse des hommes de race noire et des hommes de race blanche. Ouérémi Amadé n’est pas un politicien », a insisté Me Aka.

«Je vous remercie. Depuis 2013, je ne dis que la vérité. Je n’étais pas un chef. Je n’étais pas un commandant de troupe. Je n’ai pas donné l’ordre d’aller attaquer. Je n’ai tué personne », s’est défendu à son tour, M. Ouérémi devant le Tribunal qui prononcera, mercredi le verdict de ce procès.

Ex-seigneur de la forêt du mont Péko dans l’ouest ivoirien, Amadé Ouérémi est accusé de crimes contre l’humanité, génocide, meurtres, vol en réunion, viols, etc, commis le 28 mars 2011 pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 au quartier carrefour de Duékoué où il y a eu plus de 800 morts.

Son Procès s’est ouvert devant le Tribunal criminel d’Abidjan depuis le 24 mars dernier après près de huit années de détention.

Assemblée nationale: Bictogo, Guikahué et Armand Ouégnin désignés vice-présidents

Le bureau de l’Assemblée nationale ivoirienne pour la législature 2021-2025 a été constitué mercredi avec comme président Amadou Soumahoro et 11 vice-présidents, notamment Adama Bictogo (Rhdp, pourvoir), Kakou Guikahué (Pdci, opposition) et Georges Armand Ouégnin (EDS, opposition).

M. Adama Bictogo, directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a été désigné vice-président, ainsi que M. Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci), au cours d’une session.

L’opposant Georges Armand Ouégnin, le chef de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), organisation dont le référent politique est l’ancien président Laurent Gbagbo, a été également porté comme vice-président par ses pairs.

La désignation des membres du bureau de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a lieu, selon les dispositions légales, deux semaines après l’élection du président de l’institution.

Voici la liste des membres du Bureau de l’Assemblée nationale

Le président : M. Amadou SOUMAHORO

Vice – présidents

1. M. BICTOGO Adama (RHDP)

2. M. DIAWARA Mamadou (RHDP)

3. Mme TOUNGARA Aminata

4. M. SIDIKI Konaté (RHDP)

5. Mme BROU Adjoua Jeanne Epse PEUHMOND (RHDP)

 6. M. FREGBO Guété Basile (RHDP)

7. M. TOURE Yacouba (RHDP)

8. Mme. KOKO Patricia Sylvie (RHDP)

9. M. OUEGNIN Armand Georges (EDS)

10. M. KAKOU Guikahué Maurice (PDCI)

11. YAO Koffi Jean Paul (PDCI)

Questeurs

1. M. DIOMANDE Abdoulaye Karim (RHDP)

2. Mme TRAORE Maïmona Epse TOURE (RHDP)

3. Mme. N’GUESSAN MARIE ANGE DELPHINE EPSE N’DIA (PDCI)

Secrétaires

1. M. KOUASSI Koffi Kra Paulin (RHDP)

2. Mme Flanizara TOURE (RHDP)

3. M. EKISSI Alain (RHDP)

4. Mme VEDEA Blikan Elisabeth (RHDP)

5. Mme TRAORE Mariame (RHDP)

6. Mme N’GUESSAN Affoué Jacqueline Epse KOUASSI

7. M. AHULI Kouassi François Nelor (RHDP)

8. Mme. KASSI Ahoubé Josephine (RHDP)

9. M. KONE Zana Moussa (RHDP)

10. M. AKOTO KOUASSI OLIVIER (PDCI)

11. Mme. AKE Aké-Bié Marie (EDS)

12. M. OULAYE Yao François (PDCI)

Umaro Sissoco Embaló au Congo

Le président bissau-guinéen est invité à la prestation de serment de son homologue Denis Sassou Nguesso.Umaro Sissoco Embaló est arrivé ce mercredi 14 avril dans la capitale congolaise. Soit deux jours avant l’investiture, au Palais des congrès de Brazzaville, du président réélu.

Denis Sassou Nguesso a gagné, dès le premier tour, le scrutin du 21 mars dernier. Il a recueilli, selon les résultats définitifs publiés par la Cour constitutionnelle, 88,40 % des suffrages valablement exprimés. 

« L’empereur », qui cumule 37 ans d’exercice du pouvoir, présidera aux destinées de l’ancienne colonie française pendant les cinq prochaines années.

A en croire la présidence congolaise, « plusieurs centaines d’invités et personnalités de marque dont des chefs d’Etat et de gouvernement africains sont attendus » à Brazzaville.

Forum mondial de l’eau de Dakar: une préparation décloisonnée

Divers acteurs intervenant dans l’organisation du 9e forum mondial devant se tenir à Dakar annoncent une préparation décloisonnée.« Le Forum Dakar 2022 sera basé sur une préparation intégrée et décloisonnée, privilégiant des échanges multi-acteurs autour d’un nombre limité de priorités intégrant les outils des processus antérieurs : thématique, politique, régional, citoyen », promettent parlementaires, chercheurs et acteurs de la société civile.

Pour ce faire, l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar, think tank) a organisé récemment à Dakar un atelier de suivi et de réactualisation du plan d’actions pour mieux positionner et mobiliser les parlementaires sur la route de Dakar 2022.

Selon les termes de référence de la rencontre parvenus à APA, le forum de Dakar prévu du 21 au 26 mars 2022, mettra l’accent sur quatre priorités : la sécurité de l’eau et de l’assainissement, la coopération, l’eau et le développement rural, et les outils et moyens incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances et des innovations.

Le document indique que la réussite du forum, axé sur le thème « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement », nécessite un important travail de préparation, centré sur une démarche inclusive, une bonne identification et implication des acteurs, la mobilisation de moyens adéquats et la réalisation en temps approprié des activités.

Il ajoute que « l’ambition du Sénégal et du Conseil mondial de l’eau est d’organiser un forum plus efficace aux plans social, politique, économique, un forum catalyseur de l’action pour accélérer l’accès universel à l’eau et à l’assainissement, un forum connecté et en lien avec les agendas et engagements mondiaux relativement aux ODD, à l’accord de Sendai sur les risques et catastrophes naturels, à l’accord de Paris sur le climat, à l’agenda 2063 de l’Afrique ».

« Le Forum abordera les enjeux globaux de l’eau pour l’homme et pour la nature, avec une tonalité africaine. Il sera contextualisé, global et de proximité, ancré sur les principaux défis de l’eau du Sénégal, de l’Afrique et du monde entier », notent l’Ipar et ses partenaires.

Le rendez-vous de Dakar sera ponctué par trois temps forts. Il s’agit d’une plateforme d’échanges multi-acteurs avec l’ensemble des parties prenantes, et un sommet des chefs d’État et de gouvernement et des grandes institutions internationales. Cette rencontre des dirigeants va permettre de lancer un message et une initiative politique historique, en vue de catalyser l’action, en particulier pour la réalisation rapide de l’accès universel à l’eau et l’assainissement.

Quant à elle, l’Initiative Dakar 2021 vise, durant la phase préparatoire, à sélectionner des projets nationaux, régionaux et internationaux pertinents, innovants, structurables et reproductibles, produisant des résultats à court terme, à impact durable autour des priorités du forum. La finalité d’une telle initiative est d’accrocher le forum sur une dynamique d’engagements à travers des projets labellisés apportant des réponses à fort impact socio-économique.