Paiements électroniques : Mastercard et Uber renforcent leur partenariat

Pour stimuler la numérisation des paiements et faire progresser l’inclusion financière au Moyen-Orient et en Afrique, Mastercard et Uber renforcent leur collaboration.Les relations à long terme entre Uber et Mastercard continuent de se développer. Une nouvelle initiative stratégique axée sur les paiements numériques et la promotion des inclusions financières qui sera facilitée par Mastercard au Moyen-Orient et en Afrique (MEA) a été adoptée entre la compagnie de paiement électronique et la société de transport urbain

Ce partenariat, premier dans la région entre les deux entreprises permettra à Uber de favoriser la numérisation dans l’ensemble de ses opérations commerciales, en tirant profit de l’infrastructure unique de Mastercard pour les paiements sur ses différents services proposés :  Uber Rides, Uber Eats, Uber Pass et Uber for Business.

Selon le rapport Economy 2021 publié par Mastercard, l’impact économique de la Covid-19 a introduit des modifications importantes dans les habitudes des consommateurs numériques, la croissance de la banque en ligne, la perturbation des technologies financières et les opportunités de stimuler l’inclusion financière.

Par ce partenariat, les deux entreprises pourraient combler l’écart d’inclusion financière à travers un large éventail d’efforts.

« Mastercard continue de s’associer à des acteurs numériques de toute la chaîne de valeur pour construire un monde plus connecté. Permettre un mouvement sécurisé et immédiat de l’argent pour les travailleurs et les clients de l’économie à la tâche, est particulièrement vital car nous soutenons les efforts de reprise économique. Grâce à notre partenariat croissant, nous permettons la croissance commerciale à long terme de l’entreprise grâce à une efficacité opérationnelle améliorée, favorisant une plus grande inclusion financière et l’innovation dans la région et, en fin de compte, stimulant la croissance de l’économie numérique dans la région MEA », explique Amnah Ajmal, vice-président exécutif du développement du marché, Mastercard, MEA.

L’année dernière en Afrique du Sud Uber a lancé un produit appelé Uber Pass, qui sera désormais disponible dans la plupart des villes du Moyen-Orient et de l’Afrique, Mastercard devenant un partenaire de distribution clé pour favoriser l’adoption.

« Il s’agit du plus grand partenariat pour nous au sein de la région MEA, et nous sommes fiers de travailler ensemble pour apporter des solutions financières clés aux partenaires pilotes de la MEA. Le bien-être des conducteurs est une priorité absolue et il est important pour nous de mettre à leur portée les opportunités qu’ils souhaitent », se justifie Tino Waked, directeur général régional, Moyen-Orient et Afrique.

Ce nouveau partenariat se base sur le travail déjà accompli ensemble par les deux sociétés. L’année dernière, Mastercard a engagé 120 000 voyages et repas gratuits pour les communautés de soutien à travers le Moyen-Orient et l’Afrique, ce qui a été facilité par Uber. Ce partenariat s’étend à toute la région et il a soutenu des villes, des hôpitaux, des travailleurs en première ligne et des communautés marginalisées avec des trajets et des repas gratuits.

Le travail entrepris avec Uber joue un rôle clé dans la promotion de l’engagement mondial de Mastercard en faveur de l’inclusion financière et de l’engagement de la société à faire entrer un total d’un milliard de personnes, 50 millions de micro et petites entreprises et 25 millions de femmes entrepreneurs dans l’économie numérique d’ici 2025.

Lancement à Abidjan d’un projet pour soutenir 300 commerçantes

La Fondation African Women Initiatives ( AWI) a lancé jeudi à Abidjan l’édition 2021 de son programme dénommé CÊWA, un projet qui vise à soutenir à terme 300 femmes commerçantes à faibles revenus.

 Au cours de cette cérémonie de lancement, rapporte une note d’information transmise vendredi à APA, les bénéficiaires ont reçu chacune un kit d’une valeur de 100 000 FCFA composé d’une glacière, de sodas et de l’eau minérale.

 « Cette 1ère cohorte riche de 100 femmes comprend trois catégories de bénéficiaires que sont celles du kit glacière, du kit cosmétique et celles du kit marché composés de produits secs», précise la note.

Par ailleurs, pour cette année 2021, ce projet soutiendra à terme 300 femmes  issues du district d’Abidjan, notamment dans les communes d’Adjamé, Abobo, Port-Bouët, Yopougon, Treichville et Marcory afin de renforcer leurs capacités de résilience économique et sociale face à la Covid-19.

Au nom des bénéficiaires, Sompleï Marie Noëlle a remercié la Fondation AWI et ses partenaires pour cette initiative visant l’autonomisation économique de la femme. Le concept dénommé CÊWA destiné à soutenir les femmes commerçantes à faibles revenus, a été lancé officiellement le 29 mai 2019.

Présidentielle tchadienne : Amnesty dénonce la coupure d’internet

A deux jours de l’élection présidentielle au Tchad, Amnesty International a dénoncé les longues coupures d’Internet, entre autres « entraves à la liberté d’expression ».Selon l’ONG des droits humains, les autorités tchadiennes ont accentué les restrictions dans l’espace d’expression civique ces derniers mois, à travers de longues coupures d’Internet, des arrestations arbitraires et des atteintes aux libertés de manifestation et de réunion pacifique.

« Depuis plusieurs années, elles procèdent à des restrictions volontaires d’Internet lors de mobilisations de voix critiques. Cumulées, celles-ci correspondraient, selon les chiffres avancés par différentes organisations, à deux ans et demi de coupures ou perturbations de l’Internet depuis 2016 », a-t-elle souligné dans le communiqué parvenu vendredi à APA.

Selon Amnesty, des organisations comme Netblocks, Internet Sans Frontières et Access Now, ont comptabilisé un chiffre cumulé de 911 jours de perturbations intentionnelles d’Internet entre 2016, année de la dernière élection présidentielle au Tchad, et 2021. Ces chiffres comprennent les ruptures totales d’accès à Internet et les restrictions concernant certains réseaux sociaux.

« Au cours des cinq dernières années, on a pu constater une concomitance entre les ruptures d’accès à Internet et les moments de contestation politique au Tchad. Ces perturbations qui touchent l’ensemble des usagers portent atteinte à la liberté d’expression », a déclaré Abdoulaye Diarra, chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty International.

Entre février et mars 2021, l’accès à Internet, les appels téléphoniques et les messages textes envoyés d’un téléphone à un autre ont été perturbés durant une quinzaine de jours. Internet avait été perturbé pendant 192 jours en 2020, a également noté Amnesty. « Dans le contexte politique, économique et social actuel, les autorités tchadiennes doivent s’abstenir de couper Internet et assurer la liberté d’opinion et d’expression avant, pendant et après l’élection », a estimé M. Diarra.

« L’accès à Internet est indissociable de la liberté d’expression. Les autorités doivent garantir les droits de tous à jouir de leurs libertés conformément au droit international et aux lois du pays », a ajouté le chercheur.

En outre, Amnesty International a documenté au cours de l’année dernière et en début de celle en cours de nombreuses atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de manifestation et de réunion pacifique au Tchad.

Un exemple récent est l’arrestation le 6 février et la condamnation à des peines de prison ferme ou avec sursis de plusieurs membres d’une coalition d’associations de jeunes chômeurs, de partis politiques et de défenseurs des droits humains. Ces derniers voulaient organiser une manifestation, « interdite par les autorités », pour protester contre la situation économique, sociale et politique du pays, a-t-elle souligné.

L’élection présidentielle du 11 avril du Tchad reçoit dix candidats dont le président sortant Idriss Déby, 68 ans. Trois parmi ses adversaires ont déjà annoncé leur retrait, ramenant la liste publiée le 3 mars par la Cour suprême à sept candidats désormais.

Dirigeant d’une main de fer le pays depuis 1990, Déby s’est autoproclamé « Maréchal » et brigue un sixième mandat.

Sénégal: une commission d’enquête pour les émeutes de mars

L’entité qui sera « indépendante et impartiale » œuvrera à rétablir la vérité et situer les responsabilités après les violentes manifestations qui ont secoué le pays en mars.Le gouvernement du Sénégal brise enfin le silence sur la série de manifestations violentes et meurtrières survenues le mois dernier. Lors d’une rencontre entre des membres du gouvernement et la presse, le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante et impartiale.

« C’est une commission ouverte et les membres de l’opposition et de la société civile pourront y être », a indiqué le ministre des Forces armées, ajoutant que l’objectif est de permettre à ladite commission de « travailler en toute indépendance sur ce que les uns ou les autres ont eu à faire ».

La création de cette commission vient s’ajouter aux actes d’« apaisement » initiés par le gouvernement. Si aucune date n’a encore été annoncée pour sa mise en place effective, ses missions sont quant à elles connues. Elle sera notamment chargée de faire la lumière sur la présence ou non de « forces occultes » parmi les manifestants, ou sur celle de « nervis » aux côtés des forces de l’ordre.

Au cours de son allocution, Sidiki Kaba a livré la « part de vérité du gouvernement ». Dans un Mémorandum, il a fait état de 12 morts, plus de 300 blessés civils et 100 du côté des forces de l’ordre. 145 édifices publics et 139 privés ont été également saccagés, selon le ministre.

Par ailleurs, il a promis que l’action judiciaire dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, à l’origine des troubles, suivra son cours et que « la justice rendra son verdict en toute indépendance ».

L’ancien ministre des Affaires étrangères n’a pas manqué de rendre un hommage aux forces de l’ordre qui « ont fait preuve de retenue » durant ces manifestations.

Kandia Camara, 1ère femme cheffe de la diplomatie ivoirienne, « sereine et confiante »

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, Kandia Camara, première femme cheffe de la diplomatie ivoirienne, a déclaré jeudi être « sereine et confiante », lors d’une passation de charges.

« J’arrive sereine et confiante dans cet important ministère régalien », a déclaré Mme Kandia Camara, car « assurée d’avance » de pouvoir compter sur les précieux conseils de son prédécesseur, Ally Coulibaly, et de profiter de son expérience. 

Elle a exprimé sa très sincère gratitude à Alassane Ouattara, qui a bien voulu pour la première fois dans l’histoire du pays nommer à travers sa modeste personne, une femme, à la fois ministre d’Etat et ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora.  

« Ce sera un travail d’équipe qui sera jugé à l’aune des résultats », a-t-elle lancé à l’endroit du personnel du ministère,  promettant mener « une diplomatie de veille stratégique, de promotion économique mais aussi de promotion des ressources humaines au plan international ».

 La nouvelle cheffe de la diplomatie ivoirienne qui veut faire de la Côte d’Ivoire un havre de paix, ambitionne également de tenir en acte la vision du pays, être « l’Ami de tous et l’ennemi de personne » comme le disait feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien.  

Mme Kandia Camara a ensuite salué son « aîné » et « frère d’arme », Ally Coulibaly avec qui elle a clamé partager « les stigmates de plus de 30 années d’années difficiles, mais aussi les délices d’une passion, celle de lutter aux côtés d’un homme d’exception, M. Alassane Ouattara ». 

« Il s’agit là d’un immense honneur que j’accueille cependant avec un double défi, d’abord celui de maintenir haut la barre de l’excellence à laquelle vous avez hissé la diplomatie et ensuite de veiller à la bonification de nos relations avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux dans le contexte sécuritaire et sanitaire actuel », a-t-elle poursuivi. 

M. Ally Coulibaly a pour sa part exprimé sa disponibilité à accompagner la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, Kandia Camara, qui occupait précédemment le portefeuille de l’Éducation nationale, de la formation technique et professionnelle. 

Santé, réfugiés et action législative et réglementaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les vaccins reçus par le Royaume dans le cadre du Covax, la protection des réfugiés au Maroc, les réactions au sujet du couvre-feu nocturne et l’action législative et réglementaire.+L’Economiste+ rapporte que le Maroc a bénéficié d’une première allocation de vaccin anti-Covid19 dans le cadre du mécanisme COVAX.

Selon un communiqué du ministère de la santé, cité par le journal, des doses complémentaires seront allouées au Royaume dans les semaines à venir. Il s’agit d’une complémentarité d’approvisionnement en vaccins anti-Sars-CoV-2 qui permettra au Royaume de mener à bien la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 lancée depuis le 28 janvier 2021.

A l’heure actuelle, le mécanisme COVAX a permis à plus de 100 pays participants de bénéficier d’un accès rapide et équitable à des doses de vaccins sûrs, efficaces et reconnus par l’OMS, qui couvriront jusqu’à 20% de la population de chaque pays, et ce, malgré la demande accrue et la disponibilité réduite en vaccins, conclut le communiqué.

+Le Matin+ indique que l’ambassade du Japon au Maroc offre un soutien financier de 190.000 dollars au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés pour financer le projet de « protection et d’assistance des réfugiés au Maroc » qui a pour objectif de soutenir cette frange de la population pour se reconstruire une vie digne dans leur nouveau pays d’accueil, le Maroc.

Dans le détail, le projet consistera à accompagner les réfugiés en situation de vulnérabilité en favorisant leur accès au marché de l’emploi ou encore en les aidant à créer leur propre activité génératrice de revenus.

Dans une déclaration au journal en marge de la cérémonie de célébration du lancement de ce projet, François Reybet-Degat, représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, a indiqué que le Royaume comptait actuellement 14.000 réfugiés et demandeurs d’asile, dont 55% sont des réfugiés syriens et 12% des Yéménites.

+Al Alam+ fait remarquer que la récente décision du gouvernement d’interdire les déplacements nocturnes pendant le mois de Ramadan a provoqué un mécontentement généralisé parmi les Marocains.

Les médias sociaux ont été submergés par des réactions condamnant cette décision, qui consacrerait une situation sociale déjà compliquée imposée par la pandémie de coronavirus. Le comité scientifique de lutte contre le coronavirus a justifié cette décision par une augmentation des cas d’infection, dont le nombre a doublé en un mois, ainsi que par la propagation de nouveaux variants du virus.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à l’action réglementaire et législatives, fait savoir que sur la période allant d’avril 2017 à avril 2021, note que le Conseil de gouvernement a approuvé un total de 940 textes dont 263 projets de loi, 140 conventions et 537 lois organiques.

Le Secrétaire général du gouvernement a passé en revue les différents aspects des activités du Conseil au cours de la période allant d’avril 2017 à avril 202, soulignant notamment les activités législatives et réglementaires relatives au Conseil.

S’agissant de l’action législative et réglementaire, le nombre de projets de textes approuvés par le Conseil du gouvernement lors de ses 200 séances s’élève à 940, dont 263 projets de loi, 140 conventions et 537 lois organiques.

Concernant l’état d’urgence sanitaire, l’exposé a souligné que sa gestion a nécessité la promulgation de 13 lois, cinq décrets-lois, 38 lois organiques, dix décrets portant approbation d’accords de prêts et de garanties de prêt et 29 décisions.

 Quant aux conventions internationales, elles s’élèvent à 140, dont 26 conventions multilatérales et 114 conventions bilatérales, a-t-il relevé.

Justice et nécrologie en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la sortie du ministre Sidiki Kaba sur les violentes manifestations de mars et le décès du Doyen des juges Samba Sall.« L’Etat livre sa +part de vérité+ » après la série de manifestations meurtrières de mars dernier, indique Sud Quotidien, avant de reprendre le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba. « L’entière responsabilité de ces évènements ne doit pas être imputée à l’Etat », a-t-il dit.

L’AS note pour sa part que « Me Sidiki Kaba enfile sa robe d’avocat ». Selon EnQuête, il a fait hier un réquisitoire en règle contre l’opposant Ousmane Sonko et la société civile.

« L’Etat s’explique et charge Sonko », souligne cette fois Vox Populi, ajoutant que le ministre annonce la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour les émeutes qui ont causé la mort de plusieurs personnes, suite à l’interpellation du député de l’opposition alors qu’il allait répondre à la convocation d’un juge sur des accusations de viol.

L’Observateur note que la création de cette commission d’enquête est « le poisson d’avril du gouvernement ». Cependant, Le Soleil précise qu’elle sera ouverte à l’opposition et à la société civile.

Le quotidien national, reprenant la sortie du ministre Kaba, indique qu’un Mémorandum fait état de douze morts, plus de 300 blessés civils et 100 du côté des forces de l’ordre, 145 édifices publics et 139 privés saccagés.

En outre, il souligne que l’action judiciaire suivra son cours dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko qui a mis le feu aux poudres… Et malgré aussi le décès hier du Doyen des juges Samba Sall, le magistrat instructeur de ce dossier.

« Le Doyen quitte Thémis ; Samba Sall n’est plus ; Samba Sall, un agent secret jusqu’à la mort », sont entre autres titres consacrés par les journaux comme Le Quotidien, Libération ou L’Observateur au décès hier du juge dès suites d’une longue maladie.

Walf Quotidien revient sur la vie du « +capitaine+ tombé » qui se « rêvait homme de tenue, (mais) a fini magistrat après un passage au barreau ». Selon L’Observateur, il sera inhumé aujourd’hui à Sokone (centre) près de sa grand-mère.

En football, Record titre sur le match de Ligue 1 française Metz-Lille où le jeune milieu sénégalais Pape Matar Sarr va défier le leader.

Sur l’équipe nationale, Stades note que le sélectionneur Aliou Cissé est « en quête perpétuelle d’un onze idéal » après avoir convoqué 103 Lions en six ans. Pendant ce temps, le gardien sénégalais de Chelsea FC (élite anglaise) Edouard Mendy réalise sept clean-sheets en huit matchs de Ligue des champions. Du coup, il « chipe un record à la légende Petr Cech ».

Mozambique: la SADC déploie sa Brigade d’intervention militaire

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a accepté de déployer sa Brigade d’intervention militaire (FIB) pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique et qui font des ravages dans le nord du pays.Dans un communiqué publié à l’issue d’un Sommet extraordinaire de sa double troïka jeudi soir, la SADC a exprimé sa « pleine solidarité » avec le gouvernement du Mozambique et réaffirmé son « engagement à contribuer aux efforts visant à instaurer une paix et une sécurité durables, ainsi que la réconciliation et le développement » au Mozambique.

Le Sommet de la double troïka a ordonné un déploiement technique immédiat de l’organe de la SADC en République du Mozambique et la convocation d’une réunion extraordinaire du Comité ministériel de l’Organe avant le 28 avril 2021, qui devra faire un rapport au Sommet extraordinaire de la troïka de l’Organe qui doit se tenir en République du Mozambique le 29 avril 2021 », indique le communiqué.

Le bloc régional a demandé aux responsables de la défense et de la sécurité de ses 16 Etats membres de travailler sur les modalités d’activation de la FIB.

Le Mozambique sera alors le deuxième pays de la SADC dans lequel la FIB a été déployée, après la République démocratique du Congo.

Le déploiement fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, sans lien apparent avec le groupe éponyme somalien, aligné sur Al-Qaïda.

Sénégal : Un autre Ramadan en temps de Covid

Nombre de musulmans prennent d’assaut les marchés de la capitale sénégalaise pour faire leurs emplettes en prévision de la hausse des prix généralement observée durant le mois sacré.Dans moins d’une semaine, le Ramadan débutera dans le monde entier. Au Sénégal où 95 % de la population est musulmane, la ferveur religieuse est à son paroxysme durant cette période. Paradoxalement, les dépenses en tout genre atteignent des sommets. Mais le nouveau coronavirus a frappé au portefeuille de nombreux ménages.

Fama Ndiaye, carton de lait en poudre en main, marchande dans une boutique du marché de Ouakam (commune de Dakar). Pour cette quadragénaire, l’heure est à la rationalisation : « Nous traversons une période très difficile. Notre pouvoir d’achat a diminué. Je négocie donc les prix. Auparavant, je payais sans discuter ».

Ce lieu de commerce accueille une foule immense composée majoritairement de femmes. Celles-ci sont venues s’approvisionner essentiellement en denrées de première nécessité. Très remontée, Arame Kama dénonce la cherté des produits et tient les vendeurs pour seuls responsables.

« Chaque année, ils augmentent les prix à l’approche du mois de Ramadan. Par conséquent, plus nous venons tôt au marché, mieux c’est. Autrement, nous risquons de payer plus cher les achats », se plaint-elle.

Offre suffisante

Cette accusation est rejetée en bloc par Thierno Birahim. Originaire du centre du Sénégal, ce commerçant invoque les répercussions de la crise sanitaire mondiale sur le transport international des marchandises. « C’est trop facile de tout mettre sur le dos des commerçants quand on ignore le fonctionnement du commerce », se désole-t-il.

Une pénurie en plein Ramadan, c’est l’autre inquiétude des associations consuméristes. A en croire Thierno Birahim, une rupture de stock est peu probable. En tout cas, au marché de Ouakam, des sacs de pomme de terre et d’oignons sont visibles un peu partout.

Vendeuse de poissons, Kiné Diouf se veut également rassurante : « Le poisson est disponible et les prix sont vraiment abordables. Tout dépend du pouvoir d’achat du client ».

Quid de la Covid ?

L’année dernière, la pandémie avait profondément bouleversé les habitudes. Les mesures restrictives prises par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus avaient notamment entraîné la fermeture des mosquées, l’annulation de plusieurs conférences religieuses et de nombreuses actions de solidarité.

Cependant,  même si le virus est toujours actif, un retour progressif à la normale est envisageable à la faveur de la levée de l’état de catastrophe sanitaire et du démarrage de la campagne de vaccination sur toute l’étendue du territoire national.

Global Voice Group accompagne l’ARPT pour une Guinée numérique inclusive

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée et la société Global Voice Group (GVG) ont annoncé, mercredi, la conclusion d’un nouveau partenariat entre les deux organisations.

Paraphée à Conakry le 1er avril 2021 par leurs dirigeants respectifs, MM. Yacouba Cissé et James Gabriel Claude, l’entente prévoit le déploiement d’une plateforme de pointe pour la régulation de l’écosystème mobile et numérique en Guinée, souligne un communiqué transmis à APA.

Les travaux d’installation de cette plateforme numérique débuteront le 1er juin prochain. Il s’agit, à ce jour, du plus ambitieux projet de numérisation des outils de régulation du pays, englobant des aspects majeurs tels que la gestion réglementaire des identités mobiles et numériques, de l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile.

En vertu du contrat, GVG assumera le déploiement de la plateforme ainsi que les opérations techniques liées à celle-ci pour une période de cinq ans, au terme de laquelle la société en transférera la propriété à l’ARPT.

L’objectif de la plateforme est de promouvoir et pérenniser un écosystème mobile et numérique inclusif, dans lequel les Guinéens pourront évoluer en toute confiance. Pour cela, elle met en place des technologies de régulation reposant sur l’analyse des données, qui assurent la conformité réglementaire de cet écosystème et son adéquation avec les orientations de l’Etat en matière de développement et d’inclusion numériques.

 « Nous avons un lien particulier avec la Guinée qui a été l’une des premières nations africaines à déployer nos anciennes plateformes, il y a plus de dix ans. Nous nous reconnaissons dans l’esprit visionnaire de ses dirigeants, notamment ceux de l’ARPT » a déclaré James Claude, PDG de GVG.

« Il y a entre nous une réelle convergence de visions. Avec nos nouvelles technologies qui ont beaucoup évolué avec le temps, nous sommes convaincus d’apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins du régulateur dans l’environnement actuel et futur des télécoms en Guinée. », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l’ARPT, Yacouba Cissé, souligne l’avènement d’une approche numérique de la régulation. Selon lui, la numérisation des outils de régulation fait l’objet d’un fort consensus dans le domaine réglementaire en Afrique.

« L’ARPT a fait œuvre de pionnière à ce chapitre en numérisant la régulation des interconnexions nationales et internationales dès 2009 », rappelle-t-il.

« Les nouveaux outils numériques que nous mettons en place vont beaucoup plus loin. Ils couvrent tous les aspects de l’écosystème mobile et numérique susceptibles d’affecter les abonnés guinéens qui doivent être protégés par un cadre réglementaire efficace. », a conclu M. Cissé.