Lancement à Abidjan d’un film documentaire sur le paludisme en Afrique

Un film documentaire intitulé « Vaincre le paludisme », réalisé en Afrique et devant être diffusé le 20 avril 2021, cinq jours avant la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, a été projeté jeudi à Abidjan.

Ce film documentaire vise à « sensibiliser les communautés, les médias, le secteur privé pour vraiment nous assurer que le paludisme est priorisé », a dit Mme Yacine Diop Djibo, directrice exécutive et fondatrice de SpeakUpAfrica, une ONG qui a soutenu la réalisation de cette production. 

Pour Mme Yacine Diop Djibo, présente lors de la projection du film, « c’est une maladie qu’on peut éviter et qu’ on peut guérir, parce qu’ aujourd’hui il est inacceptable qu’ il y ait encore des personnes qui meurent du paludisme en Afrique et dans le monde ».

« Vaincre le paludisme », le titre de ce film documentaire « est cette idée que nous avons de vraiment nous assurer qu’ on va éliminer cette maladie là », a-t-elle expliqué, avant d’ajouter « on a vraiment besoin de tous pour pouvoir le faire ».

Dans ce film de 52 minutes qui sera diffusé sur Canal+ le 20 avril 2021 , l’on peut voir des experts sur cette maladie exerçant dans des instituts de recherche, des acteurs du secteur privé, des bailleurs, des champions communautaires, tel El Hadj Diouf, qui sensibilisent les populations. 

Il a été notamment tourné au Cameroun, au Sénégal et au Bénin et met entre autres l’accent sur des agents communautaires qui parcourent des milliers de kilomètres chaque jour pour traiter les populations dans les zones les plus reculées du pays. 

« A travers ce documentaire, on a vraiment voulu montrer tous les progrès qui ont été réalisés, mais également les défis qui nous restent à relever avec un message positif pour dire que c’est possible, il faut qu’on unisse nos efforts et nos ressources pour pourvoir atteindre l’objectif d’élimination du paludisme », a-t-elle poursuivi. 

Aujourd’hui, dans le monde, l’on enregistre 400.000  décès du paludisme par an, dont 90% sont en Afrique où on a une personne qui meurt toutes les deux minutes du paludisme  et qui impacte les femmes enceintes et les enfants en premier lieu.

Des progrès sont toutefois relevés. En Côte d’Ivoire, la mortalité a été réduite de 50% ces trois dernières années, cependant « beaucoup d’efforts restent encore à faire, surtout au niveau de l’utilisation des moustiquaires imprégnés », où l’objectif visé est de 80% contre 63% actuellement. 

Journaliste dans le documentaire, Maelle Ba, par ailleurs responsable communication stratégique chez SpeakUpAfrica, a parcouru des localités pour échanger avec les victimes du paludisme dont les agents pathogènes résistent parfois aux traitements.  

La pandémie de la Covid-19, fait-elle observer, est venue ralentir les campagnes de prévention. Selon l’Organisation mondiale de la santé, une recrudescence des cas de paludisme est à craindre sur le continent africain et le nombre de décès pourrait même doubler en 2021.

Le film a été produit par Taxi-brousse production et réalisé par Clément Alline. Pour le réalisateur, les histoires sur le paludisme dans les zones tropicales et sahéliennes ne sont pas les mêmes, des approches qui permettront d’avancer dans la lutte contre le palu et d’uniformiser les moyens de dépistage et de traitement. 

Côte d’Ivoire: harmonisation des filières de la formation professionnelle

Quelque 12 filières et 93 spécialités retenues comme les plus pertinentes de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, ont été harmonisées et actualisées au terme d’un atelier dont les résultats ont été restitués jeudi à Abidjan.

Chacune de ces 12 filières et 93 spécialités retenues, ont fait  l’objet d’une dénomination consensuelle.

A cette occasion, Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’Etat en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a  rappelé que le gouvernement ivoirien entend faire de la formation professionnelle un axe majeur de son action,  « afin de répondre efficacement  aux besoins de main d’œuvre de notre  économie ».

Pour sa part, Noël Kossonou, le directeur des filières, de l’innovation et de la qualité (DFIQ), s’est réjoui de la tenue de cet atelier, soulignant l’importance des filières et des spécialités au regard de leur incidence sur l’efficacité du dispositif de formation.

Quant à N’Dri Koffi, le président du Conseil national des branches professionnelles, il a appelé les acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire à multiplier les concertations  «pour une meilleure adéquation formation-Emploi  ».

Après cet atelier qui a permis aux acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de s’accorder sur le répertoire, les dénominations des filières et spécialités actuelles, la prochaine étape consistera  à adapter et harmoniser les curricula et les programmes de formation.

Côte d’Ivoire: harmonisation des filières de la formation professionnelle

Quelque 12 filières et 93 spécialités retenues comme les plus pertinentes de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, ont été harmonisées et actualisées au terme d’un atelier dont les résultats ont été restitués jeudi à Abidjan.

Chacune de ces 12 filières et 93 spécialités retenues, ont fait  l’objet d’une dénomination consensuelle.

A cette occasion, Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’Etat en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a  rappelé que le gouvernement ivoirien entend faire de la formation professionnelle un axe majeur de son action,  « afin de répondre efficacement  aux besoins de main d’œuvre de notre  économie ».

Pour sa part, Noël Kossonou, le directeur des filières, de l’innovation et de la qualité (DFIQ), s’est réjoui de la tenue de cet atelier, soulignant l’importance des filières et des spécialités au regard de leur incidence sur l’efficacité du dispositif de formation.

Quant à N’Dri Koffi, le président du Conseil national des branches professionnelles, il a appelé les acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire à multiplier les concertations  «pour une meilleure adéquation formation-Emploi  ».

Après cet atelier qui a permis aux acteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de s’accorder sur le répertoire, les dénominations des filières et spécialités actuelles, la prochaine étape consistera  à adapter et harmoniser les curricula et les programmes de formation.

Barrage sur le Nil : l’Ethiopie accuse ses voisins de saper la médiation de l’UA

L’Ethiopie a accusé l’Egypte et le Soudan de saper la médiation de l’Union africaine (UA) sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) dans l’intention de faire traîner les négociations indéfiniment.Lors d’une rencontre avec la presse, hier mercredi, le ministre de l’Eau, l’ingénieur en irrigation Seleshi Bekele a déclaré que la tentative de l’Egypte et du Soudan de saper la négociation menée par l’UA sur le GERD est inacceptable.

Sa remarque est intervenue après que les réunions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans la capitale congolaise, Kinshasa, qui visaient à relancer les négociations dans l’impasse sur ce barrage contesté, se sont conclues sans progrès en raison de divergences persistantes.

L’Éthiopie a refusé d’accepter une récente proposition soudanaise d’inviter des médiateurs internationaux pour résoudre ce différend vieux de dix ans.

Barrage sur le Nil : l’Ethiopie accuse ses voisins de saper la médiation de l’UA

L’Ethiopie a accusé l’Egypte et le Soudan de saper la médiation de l’Union africaine (UA) sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) dans l’intention de faire traîner les négociations indéfiniment.Lors d’une rencontre avec la presse, hier mercredi, le ministre de l’Eau, l’ingénieur en irrigation Seleshi Bekele a déclaré que la tentative de l’Egypte et du Soudan de saper la négociation menée par l’UA sur le GERD est inacceptable.

Sa remarque est intervenue après que les réunions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans la capitale congolaise, Kinshasa, qui visaient à relancer les négociations dans l’impasse sur ce barrage contesté, se sont conclues sans progrès en raison de divergences persistantes.

L’Éthiopie a refusé d’accepter une récente proposition soudanaise d’inviter des médiateurs internationaux pour résoudre ce différend vieux de dix ans.

Sénégal : décès du juge Samba Sall

Le Doyen des juges d’instruction (DJI) du premier cabinet du tribunal de Dakar, Samba Sall, est décédé ce jeudi à Dakar.Il a rendu l’âme à l’hôpital Principal de Dakar des suites d’une longue maladie, rapporte la presse locale.

Il avait hérité de plusieurs dossiers dont les affaires Khalifa Sall, ex-maire de Dakar et de l’opposant Ousmane Sonko, récemment accusé de viols par une employée d’un salon de massage dakarois, Adji Sarr.

Sénégal : décès du juge Samba Sall

Le Doyen des juges d’instruction (DJI) du premier cabinet du tribunal de Dakar, Samba Sall, est décédé ce jeudi à Dakar.Il a rendu l’âme à l’hôpital Principal de Dakar des suites d’une longue maladie, rapporte la presse locale.

Il avait hérité de plusieurs dossiers dont les affaires Khalifa Sall, ex-maire de Dakar et de l’opposant Ousmane Sonko, récemment accusé de viols par une employée d’un salon de massage dakarois, Adji Sarr.

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

La chaîne marocaine d’informations en continu a élaboré avec soin une tranche dédiée à la spiritualité et à l’actualité culturelle.Quatrième pilier de l’Islam, le jeûne du mois de Ramadan est pour très bientôt. « À l’occasion de ce mois sacré, MEDI 1 TV propose à ses téléspectateurs de vivre différemment ce moment unique de l’année » selon un communiqué reçu à APA ce jeudi.

Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

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Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Côte d’Ivoire: le Collectif des syndicats des collectivités territoriales suspend sa grève

Le Collectif des syndicats des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire a suspendu jeudi son mot d’ordre de grève de trois jours entamée la veille, appelant à la reprise du travail vendredi, à l’issue d’une Assemblée générale à Abidjan.

Réunis à la Bourse du travail d’Abidjan, les membres du Collectif des syndicats des collectivités territoriales ont décidé de reprendre le travail le vendredi 9 avril 2021 à partir de 7h. Et ce, à la suite d’une acclamation.

« On appelle nos camarades à reprendre le service », a dit le président du Collectif des syndicats des collectivités territoriales, Albert Vouandé Gue, par ailleurs secrétaire général du Syndicat national du personnel des collectivités territoriales.

Cette suspension du mot d’ordre de grève intervient après la suspension, par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, de l’application des dispositions d’une circulaire prise le 18 février 2021, qui suspendait le paiement des indemnités de départ à la retraite des agents des collectivités territoriales. 

M. Vagondo explique que cette note ministérielle a lieu « dans le cadre de l’examen des conditions de départ à la retraite des agents localement recrutés des collectivités territoriales et entités décentralisées particulières et dans l’attente de nouvelles mesures visant à une meilleure prise en compte de la spécificité liée à cette catégorie de personnel ».

Concernant la revalorisation de la prime de transport, le président du Collectif des syndicats des collectivités territoriales Albert Gue a relevé que les responsables syndicaux allaient faire un travail avec les services techniques du ministère pour ressortir des montants selon les régions.

Sur la prise des arrêtés d’application du décret du 18 février 2015, portant organisation de la police municipale et la création de la direction centrale de ladite police, M. Gue a indiqué qu’ à l’issue d’une rencontre avec le ministre la veille, connaissant le dossier, s’en chargera.

« Il a précisé que les tenues des policiers municipaux varient d’une commune à une autre et qu’ il va mettre fin à cela afin qu’en voyant un policier municipal, on sache que c’est un policier municipal », a-t-il révélé.  

Quant au point sur la mise en place effective du statut de la fonction publique territoriale, « le ministre nous a dit qu’il nous donne trois mois, le temps de comprendre le dossier parce que ça ne dépend pas de lui seul », a rapporté M. Albert Gue.

Pour le paiement effectif des arriérés de salaires de la Zone ex-CNO (Centre, Nord, Ouest), un protocole avait été arrêté sur un « morcellement, on devrait payer par tranche, mais il va préparer un décret qui sera pris pour qu’on commence à donner par tranche » ces indemnités, a-t-il poursuivi.

Saluant la « prédisposition » du ministre qui a signé la circulaire sur la suspension de l’application du 18 février 2021 lors de leur rencontre, mercredi, M. Albert Gue, s’est félicité de cet acte joint à la parole, avant d’ajouter « ce courrier, pour nous, c’est la plus grande victoire ».

« Nous suspendons le mot d’ordre de grève jusqu’à ce que nous épuisons tous les point de revendication avec le ministre de l’Intérieur et de la sécurité », a déclaré M. Karim Sanou,  secrétaire général national, membre du Collectif des syndicats des collectivités territoriales.