Covid-19 : La Chine fournira près de 10 millions doses de vaccins au Maroc en avril et mai

Le Président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu a annoncé, mercredi, que son pays veillera à approvisionner le Maroc d’environ 10 millions doses de vaccins pendant les mois d’avril et de mai de cette année.Lors de son entretien, par visioconférence, avec le Président de la Chambre des représentants du Maroc, Habib El Malki, le responsable chinois a souligné que Pékin « avait précédemment fourni au Royaume un nombre important de vaccins contre le virus Covid-19, et veillera à approvisionner le Royaume d’environ 10 millions doses de vaccins pendant les mois d’avril et de mai de cette année, saluant dans le même contexte le leadership du Roi Mohammed VI et les remarquables résultats réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie », indique un communiqué de la chambre des représentants.

Lors de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées de la nouvelle dynamique que connait le cheminement de coopération maroco-chinois, depuis la visite du Roi Mohammed VI à la Chine en 2016, et la signature d’un accord de partenariat stratégique entre les deux pays, « où la coopération bilatérale a connu un saut qualitatif aux niveaux économique, commercial et autres domaines », ajoute la même source.

Le Président de l’Assemblée nationale populaire de Chine a souligné que l’entretien téléphonique du Souverain marocain avec le Président chinois, Xi Jinping, en août de l’année dernière, a donné un nouvel élan au partenariat entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre la COVID-19 en particulier.

Pour sa part, le Président de la Chambre des représentants du Maroc a fait savoir que la situation épidémiologique que traverse le monde a été l’occasion de mettre l’accent sur la qualité de la coopération entre les deux pays.

En outre, il a passé en revue la stratégie proactive lancée par le Maroc pour limiter les répercussions de la pandémie, exprimant sa gratitude et sa reconnaissance pour l’appui de la Chine au Maroc et au reste des pays africains dans ce domaine.

Il a expliqué que le projet de création d’une société sino-marocaine pour produire des vaccins est d’une grande importance, car ces vaccins seront destinés aux pays du continent africain, « ce qui permettra à l’Afrique de surmonter les répercussions négatives de la pandémie dès que possible » a-t-il noté.

Au niveau parlementaire, les deux parties ont convenu de signer un accord de coopération entre les deux institutions législatives, d’intensifier l’échange des visites et des expertises, de dynamiser le travail des groupes d’amitié parlementaire dans les deux pays, et de coordonner et de concerter en permanence au niveau des forums parlementaires internationaux.

Le Président de l’Assemblée Nationale Populaire de Chine a invité M. Habib El Malki, Président de la Chambre des Représentants, à effectuer une visite de travail en Chine, qui sera l’occasion de discuter des moyens de donner une nouvelle dynamique à la coopération entre les deux pays dans divers domaines.

Les deux parties ont également abordé un certain nombre de questions, notamment les projets de développement au Royaume, les réalisations de la Chine au niveau économique et social, la coopération tridimensionnelle maroco-sino-africaine, la coopération arabo-chinoise, l’entraide au niveau international, ainsi qu’un certain nombre de questions d’intérêt commun, précise le communiqué.

Covid-19 : La Chine fournira près de 10 millions doses de vaccins au Maroc en avril et mai

Le Président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu a annoncé, mercredi, que son pays veillera à approvisionner le Maroc d’environ 10 millions doses de vaccins pendant les mois d’avril et de mai de cette année.Lors de son entretien, par visioconférence, avec le Président de la Chambre des représentants du Maroc, Habib El Malki, le responsable chinois a souligné que Pékin « avait précédemment fourni au Royaume un nombre important de vaccins contre le virus Covid-19, et veillera à approvisionner le Royaume d’environ 10 millions doses de vaccins pendant les mois d’avril et de mai de cette année, saluant dans le même contexte le leadership du Roi Mohammed VI et les remarquables résultats réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie », indique un communiqué de la chambre des représentants.

Lors de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées de la nouvelle dynamique que connait le cheminement de coopération maroco-chinois, depuis la visite du Roi Mohammed VI à la Chine en 2016, et la signature d’un accord de partenariat stratégique entre les deux pays, « où la coopération bilatérale a connu un saut qualitatif aux niveaux économique, commercial et autres domaines », ajoute la même source.

Le Président de l’Assemblée nationale populaire de Chine a souligné que l’entretien téléphonique du Souverain marocain avec le Président chinois, Xi Jinping, en août de l’année dernière, a donné un nouvel élan au partenariat entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre la COVID-19 en particulier.

Pour sa part, le Président de la Chambre des représentants du Maroc a fait savoir que la situation épidémiologique que traverse le monde a été l’occasion de mettre l’accent sur la qualité de la coopération entre les deux pays.

En outre, il a passé en revue la stratégie proactive lancée par le Maroc pour limiter les répercussions de la pandémie, exprimant sa gratitude et sa reconnaissance pour l’appui de la Chine au Maroc et au reste des pays africains dans ce domaine.

Il a expliqué que le projet de création d’une société sino-marocaine pour produire des vaccins est d’une grande importance, car ces vaccins seront destinés aux pays du continent africain, « ce qui permettra à l’Afrique de surmonter les répercussions négatives de la pandémie dès que possible » a-t-il noté.

Au niveau parlementaire, les deux parties ont convenu de signer un accord de coopération entre les deux institutions législatives, d’intensifier l’échange des visites et des expertises, de dynamiser le travail des groupes d’amitié parlementaire dans les deux pays, et de coordonner et de concerter en permanence au niveau des forums parlementaires internationaux.

Le Président de l’Assemblée Nationale Populaire de Chine a invité M. Habib El Malki, Président de la Chambre des Représentants, à effectuer une visite de travail en Chine, qui sera l’occasion de discuter des moyens de donner une nouvelle dynamique à la coopération entre les deux pays dans divers domaines.

Les deux parties ont également abordé un certain nombre de questions, notamment les projets de développement au Royaume, les réalisations de la Chine au niveau économique et social, la coopération tridimensionnelle maroco-sino-africaine, la coopération arabo-chinoise, l’entraide au niveau international, ainsi qu’un certain nombre de questions d’intérêt commun, précise le communiqué.

Côte d’Ivoire: Achi promet « un gouvernement de combat »

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a promis mercredi que son Cabinet ministériel sera « un gouvernement de mission, de combat et de resultats », lors du premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale.

« Ce gouvernement sera un gouvernement de mission et de combat, un gouvernement de résultats, qui servira à chaque instant la noblesse et la justesse de notre nation, de tous les Ivoiriens et de toute la Côte d’Ivoire », a déclaré M. Patrick Achi.

Pour ce faire, il a exhorté les membres du gouvernement à conduire avec « dévouement, rigueur et effectivité les programmes relevant de vos ministères respectifs dans un esprit de cohésion de l’activité gouvernementale,  seul gage du succès ».

Il a appelé les différents ministres à « dépenser sans compter leur énergie ». Car, « c’est grâce à ce bouillonnement patriotique » qu’ils réussiront ensemble, à traduire en résultats la vision du président de la République.

Dans cette optique, le Premier ministre ivoirien a annoncé dans les tous prochains jours un séminaire afin de mettre en oeuvre la feuille de route que le président aura arrêté, tout en lui renouvelant la gratitude de son Cabinet ministériel.

« J’attends de chacune et de chacun de vous que vous soyez des exemples qui insuffleront la transformation attendue de l’administration publique et de l’ensemble des Ivoiriens », a affirmé M. Alassane Ouattara, leur demandant de travailler en équipe et d’être au contact des populations.

Il a relevé que les défis sont encore nombreux pour la mise en oeuvre réussie de l’ambitieux programme de développement intitulé une Côte d’Ivoire solidaire qui place chaque Ivoirien au coeur de l’action de l’Etat.

« C’est pourquoi, nous devons aller encore plus vite pour l’amélioration du bien-être de nos concitoyens. Je vous demande donc de vous mettre au travail dès à présent et de traiter les dossiers avec célérité et diligence », a-t-il lancé.

M. Ouattara a instruit le Premier ministre afin que le décret portant les membres du gouvernement soit prêt pour le mois d’avril de même que les organigrammes des ministères et le choix des principaux responsables.

Il lui a en outre demandé de produire un document d’évaluation de travail des différents membres du gouvernement qui permettra de suivre l’action gouvernementale et de juger individuellement chacun des ministres. 

Génocide au Rwanda : La France ouvre ses archives

Des documents français liés au génocide rwandais en 1994 sont désormais accessibles au public.Quel rôle la France a-t-elle joué au Rwanda en 1994 ? Douze jours après la remise au président Emmanuel Macron du rapport de la commission d’historiens sur le rôle de la France durant le génocide rwandais, des documents ayant servi à la rédaction de ce rapport sont rendus publics ce mercredi.

Ce geste des autorités françaises qui pourrait aider à faire avancer la « vérité historique » sur le génocide des Tutsis coïncide, cette année, avec les commémorations du 27ème anniversaire de cette tragédie, où plus de 800.000 personnes furent exterminées entre avril et juillet 1994.

Les archives de l’ancien président socialiste, François Mitterrand et celles de son Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur ainsi que d’autres documents sont désormais ouverts à tous les publics, selon un décret paru mercredi au Journal officiel français.

Ces documents, essentiellement des télégrammes diplomatiques et notes confidentielles, figurent dans le rapport Duclert, du nom du professeur ayant dirigé cette commission. Ce rapport pointe du doigt la responsabilité de François Mitterrand et de son état-major particulier qui ignoraient régulièrement les diverses mises en garde sur les risques de génocide.

Si ce geste est salué par nombre d’observateurs et par le gouvernement de Kigali, les rescapés réclament quant à eux des excuses de Paris. Les survivants de cette tragédie réunis au sein de l’association Ibuka estiment qu’ils « n’ont pas beaucoup à apprendre », a souligné le président d’Ibuka France, Etienne Nsanzimana, lors d’une cérémonie au mémorial de la Shoah à Paris.

« Ils (les rescapés) veulent des actes forts, des mots d’excuses », a-t-il lancé, ajoutant que « les historiens ont parlé, il faut que les politiques et les juges prennent le relais ».

Cette demande a été relayée par l’ambassadeur du Rwanda en France, François-Xavier Ngarambe, qui a exhorté « tous les pays au sein desquels des génocidaires se cachent » à les « extrader ou à les juger eux-mêmes ».

Le président rwandais Paul Kagamé qui ne s’était pas prononcé sur le rapport Duclert, a déclaré ce mercredi que son pays « aura aussi son mot à dire » avec son propre rapport sur le sujet. Celui-ci devrait être dévoilé courant avril. M. Kagamé a tout de même soutenu que le document des historiens français marquait « un changement ».

« Il montre un désir, même chez les dirigeants en France, d’avancer avec une bonne compréhension de ce qu’il s’est passé. Nous saluons cela », a-t-il ajouté lors d’un discours à Kigali à l’occasion des cérémonies de commémoration du génocide qui avait débuté il y a vingt-sept ans, jour pour jour.

Côte d’Ivoire: Achi promet « un gouvernement de combat »

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a promis mercredi que son Cabinet ministériel sera « un gouvernement de mission, de combat et de resultats », lors du premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale.

« Ce gouvernement sera un gouvernement de mission et de combat, un gouvernement de résultats, qui servira à chaque instant la noblesse et la justesse de notre nation, de tous les Ivoiriens et de toute la Côte d’Ivoire », a déclaré M. Patrick Achi.

Pour ce faire, il a exhorté les membres du gouvernement à conduire avec « dévouement, rigueur et effectivité les programmes relevant de vos ministères respectifs dans un esprit de cohésion de l’activité gouvernementale,  seul gage du succès ».

Il a appelé les différents ministres à « dépenser sans compter leur énergie ». Car, « c’est grâce à ce bouillonnement patriotique » qu’ils réussiront ensemble, à traduire en résultats la vision du président de la République.

Dans cette optique, le Premier ministre ivoirien a annoncé dans les tous prochains jours un séminaire afin de mettre en oeuvre la feuille de route que le président aura arrêté, tout en lui renouvelant la gratitude de son Cabinet ministériel.

« J’attends de chacune et de chacun de vous que vous soyez des exemples qui insuffleront la transformation attendue de l’administration publique et de l’ensemble des Ivoiriens », a affirmé M. Alassane Ouattara, leur demandant de travailler en équipe et d’être au contact des populations.

Il a relevé que les défis sont encore nombreux pour la mise en oeuvre réussie de l’ambitieux programme de développement intitulé une Côte d’Ivoire solidaire qui place chaque Ivoirien au coeur de l’action de l’Etat.

« C’est pourquoi, nous devons aller encore plus vite pour l’amélioration du bien-être de nos concitoyens. Je vous demande donc de vous mettre au travail dès à présent et de traiter les dossiers avec célérité et diligence », a-t-il lancé.

M. Ouattara a instruit le Premier ministre afin que le décret portant les membres du gouvernement soit prêt pour le mois d’avril de même que les organigrammes des ministères et le choix des principaux responsables.

Il lui a en outre demandé de produire un document d’évaluation de travail des différents membres du gouvernement qui permettra de suivre l’action gouvernementale et de juger individuellement chacun des ministres. 

Génocide au Rwanda : La France ouvre ses archives

Des documents français liés au génocide rwandais en 1994 sont désormais accessibles au public.Quel rôle la France a-t-elle joué au Rwanda en 1994 ? Douze jours après la remise au président Emmanuel Macron du rapport de la commission d’historiens sur le rôle de la France durant le génocide rwandais, des documents ayant servi à la rédaction de ce rapport sont rendus publics ce mercredi.

Ce geste des autorités françaises qui pourrait aider à faire avancer la « vérité historique » sur le génocide des Tutsis coïncide, cette année, avec les commémorations du 27ème anniversaire de cette tragédie, où plus de 800.000 personnes furent exterminées entre avril et juillet 1994.

Les archives de l’ancien président socialiste, François Mitterrand et celles de son Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur ainsi que d’autres documents sont désormais ouverts à tous les publics, selon un décret paru mercredi au Journal officiel français.

Ces documents, essentiellement des télégrammes diplomatiques et notes confidentielles, figurent dans le rapport Duclert, du nom du professeur ayant dirigé cette commission. Ce rapport pointe du doigt la responsabilité de François Mitterrand et de son état-major particulier qui ignoraient régulièrement les diverses mises en garde sur les risques de génocide.

Si ce geste est salué par nombre d’observateurs et par le gouvernement de Kigali, les rescapés réclament quant à eux des excuses de Paris. Les survivants de cette tragédie réunis au sein de l’association Ibuka estiment qu’ils « n’ont pas beaucoup à apprendre », a souligné le président d’Ibuka France, Etienne Nsanzimana, lors d’une cérémonie au mémorial de la Shoah à Paris.

« Ils (les rescapés) veulent des actes forts, des mots d’excuses », a-t-il lancé, ajoutant que « les historiens ont parlé, il faut que les politiques et les juges prennent le relais ».

Cette demande a été relayée par l’ambassadeur du Rwanda en France, François-Xavier Ngarambe, qui a exhorté « tous les pays au sein desquels des génocidaires se cachent » à les « extrader ou à les juger eux-mêmes ».

Le président rwandais Paul Kagamé qui ne s’était pas prononcé sur le rapport Duclert, a déclaré ce mercredi que son pays « aura aussi son mot à dire » avec son propre rapport sur le sujet. Celui-ci devrait être dévoilé courant avril. M. Kagamé a tout de même soutenu que le document des historiens français marquait « un changement ».

« Il montre un désir, même chez les dirigeants en France, d’avancer avec une bonne compréhension de ce qu’il s’est passé. Nous saluons cela », a-t-il ajouté lors d’un discours à Kigali à l’occasion des cérémonies de commémoration du génocide qui avait débuté il y a vingt-sept ans, jour pour jour.

Le Soudan veut mettre fin au boycott d’Israël

Un projet de loi visant à abroger le boycottage d’Israël a été approuvé le 6 avril 2021 par le conseil des ministres soudanais.Un premier pas avait été franchi en 2020 avec la normalisation des relations diplomatiques entre Khartoum et Tel Aviv. Aujourd’hui, un projet de loi soudanais vise à abroger la loi de boycottage d’Israël adopté en 1958. Le nouveau texte qui a été approuvé par le conseil des ministres mardi 6 avril doit encore obtenir l’aval du conseil de souveraineté, la plus haute autorité du pays.

Considéré comme un pilier du front anti-Israël dans le monde arabe en Afrique, le Soudan avait voté une loi en 1958 qui interdit les échanges commerciaux avec Israël, avec des personnes de nationalité israélienne ou encore avec des entreprises appartenant à des Israéliens. De même, elle interdit l’importation de produits fabriqués, même partiellement en Israël.

Les personnes qui violaient ce boycottage encouraient jusqu’à dix ans de prison ainsi qu’une lourde amende.

Adepte d’une ligne très dure envers Israël, surtout durant les trente ans de règne d’Omar Hassan el-Béchir renversé en avril 2019, le Soudan a rejoint l’année dernière la liste des rares pays arabes ayant normalisé leur relation avec Israël.

Jusqu’en 2020 seuls deux pays arabes entretenaient des relations diplomatiques avec Israël: l’Egypte et la Jordanie, depuis 1979 et 1994 respectivement

Mais depuis l’an dernier, cette liste s’est allongée de plusieurs pays arabes dont le Maroc, les Emirats arabes unis ou encore Bahreïn qui ont normalisé avec Israël sous l’égide de Washington.

Pressé d’intégrer le Soudan sur la scène internationale, le gouvernement de transition installé après la chute d’el-Béchir, a lui aussi opté pour la normalisation avec l’Etat hébreu en contrepartie d’une levée des sanctions américaines qui frappaient jusqu’alors le pays.

Quelques semaines après le retrait de Khartoum de la « liste noire » américaine des Etats accusés de financer le terrorisme, ce qui empêchait les investissements internationaux pendant des décennies, le Soudan et Israël ont signé les « Accords d’Abraham » ouvrant la voie à la normalisation de leur relation.

En voulant mettre un terme au boycott d’Israël, les autorités de transition soudanaises affirment cependant qu’elles tiennent fermement à un règlement du conflit israélo-palestinien, fondé sur la solution à deux Etats, avec la création d’un Etat palestinien aux côtés de celui d’Israël.

Le Soudan veut mettre fin au boycott d’Israël

Un projet de loi visant à abroger le boycottage d’Israël a été approuvé le 6 avril 2021 par le conseil des ministres soudanais.Un premier pas avait été franchi en 2020 avec la normalisation des relations diplomatiques entre Khartoum et Tel Aviv. Aujourd’hui, un projet de loi soudanais vise à abroger la loi de boycottage d’Israël adopté en 1958. Le nouveau texte qui a été approuvé par le conseil des ministres mardi 6 avril doit encore obtenir l’aval du conseil de souveraineté, la plus haute autorité du pays.

Considéré comme un pilier du front anti-Israël dans le monde arabe en Afrique, le Soudan avait voté une loi en 1958 qui interdit les échanges commerciaux avec Israël, avec des personnes de nationalité israélienne ou encore avec des entreprises appartenant à des Israéliens. De même, elle interdit l’importation de produits fabriqués, même partiellement en Israël.

Les personnes qui violaient ce boycottage encouraient jusqu’à dix ans de prison ainsi qu’une lourde amende.

Adepte d’une ligne très dure envers Israël, surtout durant les trente ans de règne d’Omar Hassan el-Béchir renversé en avril 2019, le Soudan a rejoint l’année dernière la liste des rares pays arabes ayant normalisé leur relation avec Israël.

Jusqu’en 2020 seuls deux pays arabes entretenaient des relations diplomatiques avec Israël: l’Egypte et la Jordanie, depuis 1979 et 1994 respectivement

Mais depuis l’an dernier, cette liste s’est allongée de plusieurs pays arabes dont le Maroc, les Emirats arabes unis ou encore Bahreïn qui ont normalisé avec Israël sous l’égide de Washington.

Pressé d’intégrer le Soudan sur la scène internationale, le gouvernement de transition installé après la chute d’el-Béchir, a lui aussi opté pour la normalisation avec l’Etat hébreu en contrepartie d’une levée des sanctions américaines qui frappaient jusqu’alors le pays.

Quelques semaines après le retrait de Khartoum de la « liste noire » américaine des Etats accusés de financer le terrorisme, ce qui empêchait les investissements internationaux pendant des décennies, le Soudan et Israël ont signé les « Accords d’Abraham » ouvrant la voie à la normalisation de leur relation.

En voulant mettre un terme au boycott d’Israël, les autorités de transition soudanaises affirment cependant qu’elles tiennent fermement à un règlement du conflit israélo-palestinien, fondé sur la solution à deux Etats, avec la création d’un Etat palestinien aux côtés de celui d’Israël.

Côte d’Ivoire: le scrutin législatif fixé à Niakaramandougou le 24 avril 2021

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi en Conseil des ministres la tenue du scrutin législatif dans la circonscription électorale de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya le 24 avril 2021.

« Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), le gouvernement a convoqué pour le samedi 24 avril 2021 le collège électoral de la circonscription électorale No 97 Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures en vue de l’élection du député de ladite commune », a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. 

Il a fait savoir que « toujours, sur proposition de la CEI conformément à l’article 28 du code électoral, il a été proposé au gouvernement de fixer la campagne à trois jours, tenant compte du fait que la campagne lors de la précédente convocation du collège avait été largement entamée ».

« Donc, pour cette reprise, la durée de la campagne sera de trois jours », a-t-il poursuivi. La CEI   avait annoncé après les législatives  du 6 mars 2021 que le scrutin, sursis à Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures, allait être organisé dans cette circonscription électorale. 

Le report du scrutin dans cette circonscription a été dû au décès d’une candidate suppléante  à la veille de l’élection législative du 06 mars dernier.  

De nouvelles élections devaient être organisées à une date ultérieurement dans quatre circonscriptions électorales où les résultats du scrutin initial ont été annulés, ainsi que dans les circonscriptions n°203 Séguéla commune, dont le siège est vacant suite au décès du Premier ministre, Hamed Bakayoko.

Côte d’Ivoire: le scrutin législatif fixé à Niakaramandougou le 24 avril 2021

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi en Conseil des ministres la tenue du scrutin législatif dans la circonscription électorale de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya le 24 avril 2021.

« Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), le gouvernement a convoqué pour le samedi 24 avril 2021 le collège électoral de la circonscription électorale No 97 Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures en vue de l’élection du député de ladite commune », a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. 

Il a fait savoir que « toujours, sur proposition de la CEI conformément à l’article 28 du code électoral, il a été proposé au gouvernement de fixer la campagne à trois jours, tenant compte du fait que la campagne lors de la précédente convocation du collège avait été largement entamée ».

« Donc, pour cette reprise, la durée de la campagne sera de trois jours », a-t-il poursuivi. La CEI   avait annoncé après les législatives  du 6 mars 2021 que le scrutin, sursis à Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures, allait être organisé dans cette circonscription électorale. 

Le report du scrutin dans cette circonscription a été dû au décès d’une candidate suppléante  à la veille de l’élection législative du 06 mars dernier.  

De nouvelles élections devaient être organisées à une date ultérieurement dans quatre circonscriptions électorales où les résultats du scrutin initial ont été annulés, ainsi que dans les circonscriptions n°203 Séguéla commune, dont le siège est vacant suite au décès du Premier ministre, Hamed Bakayoko.