Léon Monnet, cadre FPI, informe Affi de sa mission sur le retour de Gbagbo

Emmanuel Léon Monnet, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé lundi être le président du Comité opérationnel du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, lors d’une audience à Abidjan avec Affi Nguessan qui dit prendre acte.

Le secrétariat général du FPI tendance Affi Nguessan indique dans une note que « M. Léon Emmanuel Monnet dit être venu de sa propre initiative informer le président du parti qu’il a été désigné président du Comité opérationnel d’organisation du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ».

Selon le secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré, « M. Léon Emmanuel Monnet, à sa demande, a été reçu en audience, au siège du parti, par le président du FPI, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan ». 

« Le président du parti, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan en a pris acte », poursuit le texte. 

Assoa Adou, le secrétaire général d’une autre frange du FPI, a au cours de la séance informé samedi le Comité Central du parti, de la mise en place « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

Pour le Comité Central, le retour de M. Gbagbo « sur la terre de ses ancêtres doit être un moment de grand rassemblement de tous les Ivoiriens, non pour célébrer une victoire, mais pour engager ensemble le combat de la réconciliation et de la cohésion » entre tous les fils du pays. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

Le Sénégal se dote de sa première école de cosmétologie

Les pensionnaires de l’établissement bénéficieront d’une formation conduisant au diplôme d’État en fabrication cosmétique.Farifima International Cosmetology School est la toute nouvelle école de cosmétologie du Sénégal. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise FariFima Cosmétique et le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT).

Sa création s’inscrit dans la lettre de mission du gouvernement sénégalais d’établir une réponse concrète aux besoins en renforcement de capacités du secteur privé et à la problématique de l’employabilité des jeunes, expliquent les promoteurs de l’établissement dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.

Conforme aux standards internationaux, cette nouvelle offre de formation vise à terme quatre cohortes de 30 étudiants pour l’année 2021.  La première a quant à elle déjà commencé la formation depuis le 1 er avril.

Après une formation théorique de 5 mois, les futurs apprenants compléteront leur formation au sein des entreprises avec des pratiques et projets s’appuyant sur un socle scientifique pluridisciplinaire pour une durée d’un mois.

Par ailleurs, la découverte et la création d’entreprise feront partie intégrante de la formation sur un cursus pensé et proposé pour une insertion pragmatique dans le monde du travail, souligne le communiqué.

Mozambique: Total confirme la suspension de son projet gazier

Au Mozambique, Total confirme la suspension de son projet gazier après une attaque djihadisteLa compagnie pétrolière et gazière française Total a suspendu lundi les opérations de sa centrale nationale de gaz liquéfié d’un coût de 20 milliards de dollars au Mozambique, invoquant la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord de ce pays d’Afrique australe où le projet est basé.

La société a déclaré qu’elle retirait tout le personnel du projet de GNL situé dans le district d’Afungi, dans la province de Cabo Delgado, la plus au nord du Mozambique en proie à des attaques par des insurgés affiliés à l’Etat islamique depuis mars.

« Compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans le nord de la province de Cabo Delgado, Total confirme le retrait de tout le personnel du projet Mozambique GNL du site d’Afungi. »

« Cette situation a conduit Total, en tant qu’opérateur du projet de GNL au Mozambique, à déclarer un cas de force majeure », a indiqué la compagnie française. La force majeure est une disposition qui permet aux entreprises de suspendre ou de mettre fin à leurs activités en raison d’événements indépendants de leur volonté, telles que des guerres ou des catastrophes naturelles.

Total dirige un consortium d’entreprises internationales qui développent l’usine à gaz, qui devrait commencer à exporter d’ici la fin de 2024. Des dizaines de personnes ont été tuées par les militants depuis le 24 mars, et des millions de dollars de biens ont été perdus.

Tchad : la junte nomme un Premier ministre de transition

Albert Pahimi Padacké 54 ans, arrivé deuxième à la dernière présidentielle au Tchad est nommé Premier ministre de transition.L’ancien ministre des Finanes et du Commerce, revient à un poste qu’il connaît bien. Le Conseil militaire de transition (CMT) a officialisé ce lundi 26 avril, dans un décret, sa nomination à la tête de la Primature. Déjà de 2016 à 2018, le Président du parti Rassemblement national pour la démocratie au Tchad-Le réveil (RNDT-Le réveil) fut le dernier Premier ministre du défunt président Idriss Déby avant que le poste ne soit supprimé.

Au scrutin présidentiel du 11 avril, Albert Pahimi Padacké était arrivé deuxième des résultats provisoires avec 10,32% des voix, derrière son ex-mentor Déby qui obtenait 79,32% des suffrages. Ce dernier avait réussi à rempiler pour un sixième mandat, quelques heures avant l’annonce de son décès à la télévision nationale. Il a succombé à ses blessures reçues au front alors qu’il tentait de repousser avec l’armée une rébellion menée par le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact).

A lire aussi : Tchad : une Charte de transition adoptée

Une junte militaire, sous l’appellation Conseil militaire de transition (CMT), occupe depuis lors le pouvoir et promet d’organiser d’ici 18 mois des « élections libres et démocratiques ».

Le CMT est dirigé par Mahamat Idriss Déby, fils du défunt maréchal. gé de 37 ans, il est général quatre étoiles et commandait auparavant la Garde républicaine. Sous sa direction, Albert Pahimi Padacké devra former dans les prochains jours un nouveau gouvernement.

Tchad : la junte intransigeante avec la rébellion du Fact

La junte tchadienne au pouvoir refuse de négocier avec les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) malgré la médiation de certains pays du G5 Sahel.Alors que le Tchad vient d’enterrer son président Idriss Itno, décédé le 20 avril dernier des suites de blessures reçues au front, les rebelles du Fact se disent favorables à un cessez-le-feu si un dialogue inclusif est engagé. 

Mais ces appels sont restés vains. Puisque le Conseil militaire de transition (CMT), au pouvoir depuis l’annonce de la mort de l’ancien homme fort de  N’Djamena, a refusé cette proposition.

« Devant cette situation mettant en péril le Tchad et la stabilité de toute la sous-région, l’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi  », a martelé le porte-parole du CMT Azem Bermandoa Agouna dans une déclaration à la télévision d’Etat, Télé Tchad.

Le Général Azem profitant de l’occasion a notamment appelé le Niger à une « coopération et une solidarité en vertu des différents accords liant les deux pays frères ». Cela en vue de faciliter la « capture » et « la mise à disposition à la justice de ces criminels de guerre responsables de la mort de plusieurs dizaines de soldats tchadiens dont le premier d’entre eux le maréchal du Tchad ».

A lire aussi :
Tchad: Pourquoi Macron se rend aux obsèques de Deby

Les rebelles du Fact venus de la Libye ont lancé une offensive contre l’armée tchadienne dans le nord du pays il y a deux semaines. Ils se sont repliés ensuite dans le territoire nigérien, à plus de 600 km de la capitale N’djamena, près de Nguiguimi et Ngourti.

Le général Azem qui qualifiant cette rébellion du Fact « d’une colonne de mercenaires venus de Libye »  affirme qu’elle est désormais en « déroute » après de « violents combats ».

Le Tchad qui assure la présidence du G5 Sahel a appelé les pays membres à une « solidarité de coordination et de mutualisation des efforts en vue de mettre hors d’état de nuire ceux qui ont désormais assassiné le maréchal du Tchad et attenté à la sécurité du pays ainsi qu’à celle de l’ensemble du Sahel. »

Médiation du G5 Sahel

Samedi, le Fact s’était dit disposé à un cessez-le-feu suite à une médiation lancée la veille entre les militaires et les rebelles par les présidents du Niger et de la Mauritanie, membres de l’organisation du G5 Sahel (Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Burkina Faso).

Le président du Niger, Mohamed Bazoum, avait notamment appelé le chef rebelle Mahadi Ali, selon un conseiller du chef d’Etat. «Nous avons répondu positivement à la médiation du Niger et de la Mauritanie et avons affirmé notre disponibilité à observer une trêve, un cessez-le feu», avait affirmé à l’AFP samedi soir Mahadi Ali. Cependant, « s’ils veulent faire la guerre, on fera la guerre. Si on nous attaque, on va répliquer », avait lancé le chef rebelle à l’endroit de la junte militaire.

A lire aussi: Tchad: quels défis après la mort de Deby (décryptage)

Depuis l’annonce du décès du maréchal-Président Idriss Déby Itno, son fils Mahamat Idriss Déby, général quatre étoiles à 37 ans et jusqu’alors commandant de la Garde républicaine, dirige le Conseil militaire de transition entouré de quatorze des plus fidèles généraux de son père. Il doit assurer une transition de 18 mois avant l’organisation « d’élections libres et démocratiques ».

Administration et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la transformation de l’Administration, l’impact des activités génératrices de revenus sur les travailleurs de l’informel et la culture du cannabis au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ écrit que le ministre de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun mène à grand train le chantier de la transformation de l’Administration, ajoutant que l’Exécutif croit en une administration 4.0 qui serait non seulement efficace mais aussi à l’écoute des usagers et des investisseurs.

L’objectif principal est de marquer une rupture nette et sans équivoque avec les pratiques ayant prévalu jusqu’ici, poursuit le journal, notant que la réussite du plan de relance et du chantier de la couverture sociale universelle dépend largement de l’implication de l’Administration.

Le Maroc a fait le choix de se doter d’un nouveau modèle de développement et de mettre à niveau toutes ses structures, rappelle le quotidien, faisant savoir que pour relever le défi de ce développement, »il est aussi nécessaire et vital que l’élément humain prenne conscience des enjeux de toute cette politique ».

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que des milliers de femmes mulets qui travaillaient dans les activités de la contrebande dans la ville de Fnideq accèderont dans pas longtemps à des zones d’activités génératrices d’emplois formels et respectueuses de la dignité humaine.

Idem pour le projet de loi sur le cannabis qui permettra à des milliers de petits agriculteurs et à leur famille de ne plus être à la merci des réseaux mafieux de trafiquants, poursuit le journal, soutenant que le nouveau cadre les autorisera à faire leurs cultures dans la légalité la plus parfaite et d’améliorer leur revenu en revendant leur récolte à une institution étatique.

« En résumé, cela redonnera tout simplement la dignité à ces milliers de familles », conclut-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les cultivateurs de la plante de cannabis dans les provinces d’Al Hoceima et de Chaouen, ont décidé de lancer une initiative légale pour accompagner la mise en œuvre de la nouvelle législation relative à cette culture.

Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, ces derniers viennent de créer la «Coordination des zones d’origine du cannabis». Cette initiative intervient au moment où le nouveau projet de loi sur les usages légaux du cannabis vient tout juste d’être présenté par le ministre de l’Intérieur devant le Parlement.

Parmi les premières revendications de cette organisation associative, une révision du casier judiciaire des personnes recherchées pour cette activité, l’assainissement du foncier consacré à cette culture et l’accélération du renforcement du rôle des coopératives. Concrètement, précise le journal, ce sont des habitants des zones historiquement connues pour la culture du cannabis à Al Hoceima et Chaouen, et plus particulièrement Bni Khaled, Ketama et Bni Seddath, qui ont mis en place ce cadre associatif avec pour principal objectif de défendre les droits des petits cultivateurs.

La première mesure exigée étant, évidemment, une amnistie générale au profit de toutes les personnes inculpées ou recherchées pour l’exercice de cette activité, souligne la publication.

La Bad allège la dette du Soudan

Les conseils d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) ont approuvé une proposition d’apurement d’environ 413 millions de dollars d’arriérés sur les prêts dus par le Soudan à l’institution.C’est une étape majeure que vient de franchir le Soudan dans son processus de réengagement avec les institutions financières internationales. En effet, dès l’apurement complet des arriérés, les sanctions contre Khartoum seront levées et une opération basée sur les politiques (PBO) sera fournie au pays dans le cadre du réengagement complet de la Banque. Celle-ci viendra compléter les opérations en cours de la Banque.

Le Royaume-Uni fournira un financement provisoire pour apurer les arriérés du Soudan envers le Fonds africain de développement, tandis que la Suède s’est engagée à fournir un financement sous forme de dons d’environ 4,2 millions de dollars pour couvrir la part du fardeau du Soudan pour l’opération, informe le communiqué de la Bad parvenu ce lundi à APA.

«Avec les flux de financement supplémentaires attendus suite à l’apurement des arriérés, la Banque se réjouit d’une nouvelle ère de coopération fructueuse avec le Soudan pour réaliser l’aspiration de ses peuples à la prospérité et au développement durable», a déclaré le directeur pays du Groupe de la Bad pour le Soudan, Raubil Durowoju, cité par la note.

L’apurement des arriérés avec les institutions financières internationales telles que la Bad, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international est l’une des conditions préalables pour le Soudan dans le cadre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés.

Celui-ci offrira également une marge de manœuvre budgétaire au Soudan pour s’engager sur la voie d’un développement socio-économique durable et complètera ses efforts pour faire progresser son programme de développement. Ce dernier comprend la consolidation de la paix, l’accélération de la réduction de la pauvreté, la génération de financements indispensables pour des actions de transformation et de développement et la croissance inclusive. 

Le portefeuille actuel du Groupe de la Banque au Soudan comprend 18 opérations pour un engagement total d’environ 0,5 milliard de dollars, couvrant des opérations dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, du social et de l’énergie, ainsi que l’appui aux activités de renforcement des capacités multisectorielles et au secteur privé.

La presse sénégalaise s’émeut de la mort de quatre bébés

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement de la disparition de quatre nouveaux-nés dans un incendie.Libération titre sur la « fin tragique pour quatre petits anges ». Sous couveuses, ils sont morts complètement calcinés samedi après un incendie à l’unité néonatale de l’hôpital Magatte Lô de Linguère, au centre du pays. Le journal ajoute que des jumeaux qui devaient sortir le même jour font partie des victimes là où deux autres bébés sont « dans un état critique ».

Vox Populi revient aussi sur « l’horrible drame à Linguère » et rapporte que « les familles des victimes inconsolables s’en remettent à Dieu ». Décrivant « l’horreur », EnQuête note pour sa part que ces familles dénoncent la négligence de l’hôpital et réclament justice.

Sous la Une « Linguère, le mal des mères », L’Observateur rapporte la confidence de l’une de ces dernières : « J’ai fait trois avortements avant d’accoucher de ma fille qui a été emportée par les flammes ». Par ailleurs, le quotidien souligne que la thèse du court-circuit est « écartée » et que le personnel médical a été « auditionné » par la gendarmerie.

Selon Vox Populi, l’Etat promet « toute la lumière » sur les causes de l’incendie même si un court-circuit sur un climatiseur serait « à l’origine ».

Sur un autre sujet, le directeur général de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), Papa Amadou Sarr, se confie au Soleil. Il déclare que « nous avons reçu plus de 500.000 demandes d’un coût de 650 milliards de FCFA ». Et « au 31 décembre 2020, nous avons investi 60 milliards de FCFA dont ont bénéficié 106.000 Sénégalais ».

En politique, L’AS titre sur « le coup de sang de Alioune Tine ». Ce membre éminent de la société civile sénégalaise aborde entre autres dans le journal les questions du dialogue politique et les élections locales. Selon lui, « tous les partis politiques sont totalement passés à côté » et « il faut qu’Ousmane Sonko aille devant la justice ».

En outre, Sud Quotidien note que l’élection des maires et présidents de conseil départemental au système universel direct constitue « l’autre défi des Locales ». Par ailleurs, souligne de son côté Walf Quotidien, « Barthélémy Dias éventre le +plan+ de Macky », consistant selon lui à vouloir proroger le mandat présidentiel jusqu’en 2026.

En football, Record titre sur les performances du week-end en Europe des Lions. En Premier League anglaise, Chelsea du gardien Edouard Mendy est « solide quatrième » là où Liverpool de Sadio Mané « s’éloigne du top 4 » des places qualificatives à la Ligue des champions.

Pendant ce temps, Stades note que Ismaila Sarr, auteur de son 13e but en Championship, « hisse Watford en Premier League », une année après l’avoir quittée. « Nous avons tous fait un excellent travail », a confié à Record le jeune ailier convoité par des cadors comme Liverpool et Manchester United.

Attaque camp militaire à Abidjan: 12 individus interpellés suite à une enquête

La gendarmerie nationale ivoirienne a annoncé dimanche avoir interpellé 12 personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque du camp militaire de N’Dotré, dans le Nord d’Abidjan, dans une déclaration au JT de 20h sur la RIT 1, la télévision publique.

Selon la gendarmerie nationale, ces 12 individus ont été appréhendés à la suite d’une enquête menée par les éléments de la maréchaussée de la commune de Daloa, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, a indiqué jeudi que l’attaque ayant visé la base militaire de Ndotré, ne provenait « pas de djihadistes », au journal télévisé de 20h de la RTI 1, la télévision publique. 

« Nous avons les premiers éléments de l’enquête », a dit le magistrat Ange Kessy qui a révélé l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce. 

Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire.  

Le colonel Boubacar Sakho, porte-parole de l’armée ivoirienne, avait rassuré « les populations que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour qu’elles puissent vaquer de façon sereine à leurs occupations ».

« Face aux rumeurs suscitées par les opérations menées par les forces de défense et de sécurité en matière de ratissage et de bouclage », l’officier a noté que les populations « ne devraient en aucun cas céder à une psychose inopinément créée ». 

Ces opérations, a-t-il dit, étaient consécutives à l’attaque qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril 2021 et qui a ciblé la base militaire de Ndotré, dans la commune d’Abobo.   

« Ces opérations ont pour but d’appréhender les auteurs de cette attaque et de tout individu qui aurait pu participer à ces attaques, au regard de l’objectif, on ne peut pas prévenir les populations au préalable », a-t-il expliqué.

Côte d’Ivoire: Ousmane Diakité désigné président du Conseil supérieur des Imams

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné dimanche, à Abidjan, président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril 2021.

L’Imam Ousmane Diakité, précédemment secrétaire executif du Cosim, a été désigné comme président de l’organisation et guide de la communauté musulmane nationale, à l’issue d’une réunion du Collège de transition, composé de sept éminentes personnalités du Cosim.

Né le 1er janvier 1956, l’Imam Ousmane Diakité est diplômé d’une maîtrise en droit public option administration intérieure   obtenue de 1979 à 1983 à l’Université Mohamed V de Rabat / Maroc, à la faculté de droit et sciences politiques.                        

Au niveau académique, il a fait ses études primaires et secondaires à l’école Dar-El Hadits de Bouaké (Nord ivoirien). De 1977 à 1978, il intègre l’Université des Sciences Humaine de Strasbourg / France, au département des langues (pour une formation en langue française)

Sur le plan professionnel, il était de 2014  à ce jour membre de la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), en qualité de représentant de la Communauté Musulmane.

De 1986 à  2016, il fut fonctionnaire au Ministère de l’Intérieur en qualité de : Secrétaire Général de Mairie. Professeur d’arabe et de français, il a officié au groupe scolaire Mamadou Coulibaly à Odienné de1984 à 1986.  

De puis 1988 à ce jour, il est membre de la Ligue Islamique de prédicateurs en Côte dIvoire (LIPCI).  En 1990, il a fondé le Comité Musulman de l’encadrement de la jeunesse musulmane du département d’Odienné.

En outre, de janvier 2017- à ce jour, il occupe le poste de Secrétaire général de la Fondation Hinneh (compassion) pour l’Education et les activités humanitaires. Dans la même année, en octobre, il devient membre de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains- Section Côte d’Ivoire.  

Il est également membre du Bureau national du Conseil national islamique (CNI) depuis 1994. De 2003 à ce jour, il est Imam Khatib de la Mosquée du Mont Arafat de la Riviera Bonoumin à Cocody-Abidjan.

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné en 2007 secrétaire exécutif du Bureau National du Conseil Supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), avant d’être porté à la tète de l’organisation.