Côte d’Ivoire: 112 milliards Fcfa d’énergie gaspillée dans les ménages et services par an

Le gaspillage de l’énergie dans les ménages et les services en Côte d’Ivoire est estimé à environ 112 milliards Fcfa, selon des études de Lynays, une structure spécialisée dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie.

Selon Emmanuel Yéo, le président directeur général de cette entreprise qui s’exprimait, jeudi, face à la presse, dans les ménages, le gaspillage d’énergie, représente « 715.759.000 kWh × 77,88 Fcfa/KWh » par an, soit 55,74 milliards Fcfa, tandis que dans les services, l’on a un volume de « 813.691.000 kWh × 69,09 Fcfa/KWh par an ce qui équivaut à 56,2 milliards Fcfa.

Le total du gaspillage dans les services/commerces et les ménages donnent 1.529.450 Mwh par an, soit environ 112 milliards Fcfa. L’entreprise estime par conséquent qu' »une centrale d’environ 218 MW serait suffisante pour combler le déficit énergétique aujourd’hui » en Côte d’Ivoire.

Le cumul du gaspillage d’énergie dans les  services, les bâtiments  et le secteur tertiaire par an est de 813.691 Mwh  (2.324.831 Mwh ×0,35). L’étude ressort en outre que le total du gaspillage dans les commerces-services et les ménages est de 1.529.450 Mwh/an.

Pour M. Yéo, « s’il y a beaucoup de gaspillages d’énergie électrique, la demande augmente anormalement et il y a un déficit qui contraint à un effacement (coupure) d’une partie de la demande pour équilibrer la demande et la production ».

Face à cette situation, cette structure a développé des technologies innovantes pour les bâtiments administratifs, les entreprises, les sites industriels et résidentiels. Et ce, pour permettre une économie d’énergie.

Près de 75% des pays sur le continent souffre de problèmes énergétiques. « Pour s’industrialiser, il faut être champion dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie. Si on le fait, on pourra s’industrialiser à moindre coût », a expliqué le patron de Lynays.

3Chacun de nous doit faire un effort pour réduire sa consommation », a-t-il plaidé, soulignant que le programme de 60 000 logements en Côte d’Ivoire, nécessitera une capacité de 120 à 130 Mgw. 

Avec son coffret électrique intelligent, une solution spéciale pour les bâtiments, les personnes morales et physiques peuvent réduire leur consommation d’électricité de 15 à 45% ainsi que leur facture d’électricité de 10 à 50%.

Outre l’hydroélectricité et thermique utilisées principalement en Côte d’Ivoire, Emmanuel Yéo exhorte au développement de l’énergie solaire, de la biomasse, de l’énergie éolienne et la géothermie pour combler efficacement le gap énergétique que traverse la Côte d’Ivoire.

Sa structure recommande ailleurs le coffret hydro intelligent, une autre solution pour l’économie d’eau potable. Un équipement qui permet de réduire sa consommation d’eau de 15 à 45% et ses factures de 10 à 50%.

La Côte d’Ivoire traverse actuellement une crise énergétique due à des incidents au niveau de la production électrique et à un assèchement des barrages hydroélectriques dû aux changements climatiques. Le pays connaît aujourd’hui un rationnement électrique.

Kagamé, Mactar Diop et la Dg de l’OMC à un panel sur l’Afrique

Le panel virtuel est prévu le 25 mai à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique.La rencontre réunira, entre autres panélistes, le président rwandais, Paul Kagamé, le Directeur général de la Société financière internationale (IFC), Mactar Diop, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, le Président du groupe United Bank for Africa (Uba), Tony O. Elumelu.

Le panel sera axé sur le thème « L’Afrique vers le monde » et tenu dans le cadre de l’édition 2021 de « Uba Conversations ».

« À une époque où le leadership africain dans les organisations internationales est sans précédent, les +UBA’s Africa Conversations+ offrent l’opportunité à un public africain et mondial d’écouter directement nos éminents panelistes aborder la relation de l’Afrique avec le monde, les opportunités et des défis », rapporte un communiqué de presse.

Il souligne qu’ayant comme modérateur Tony O. Elumelu, Président du groupe UBA et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, les discussions porteront sur le développement de l’Afrique dans les domaines de l’économie et de la finance, du commerce, de la santé et sur l’unité du continent.

La Journée mondiale de l’Afrique est célébrée depuis 1963 tous les 25 mai sur le continent africain et dans le monde entier. Cette journée a été instituée par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue l’Union africaine (UA) pour promouvoir l’unité, la diversité et la beauté de l’Afrique et de ses habitants.

L’Afrique du Sud va-t-elle légaliser la polyandrie ?

Une proposition du gouvernement sud-africain de légaliser la polyandrie divise fortement l’opinion nationale ces dernières semaines et ouvre un conflit entre les valeurs patriarcales et matriarcales.La polyandrie est à la mode en Afrique du Sud, après que le ministère de l’Intérieur a publié au début du mois de mai, un livre vert pour la loi sur le mariage.

Entre autres propositions, le gouvernement propose la reconnaissance de la polyandrie comme forme de mariage. La polyandrie est une union dans laquelle une femme a plus d’un mari, semblable à la polygamie qui permet aux hommes d’avoir autant d’épouses qu’ils veulent.

La polygamie est déjà reconnue en Afrique du Sud, où l’ancien président Jacob Zuma faisait la Une des journaux pour ses nombreuses épouses.

L’opinion publique sud-africaine a jusqu’au 30 juin pour commenter le livre vert du ministère de l’Intérieur qui a déclenché de vifs échanges au parlement ainsi que sur Twitter.

Au cours de l’un de ces débats parlementaires, le chef du parti Al Jama-ah, Ganief Hendricks, a été critiqué par le Responsable de la discipline de l’Alliance démocratique (DA, opposition), Natasha Mazzone, après qu’il a soutenu que les mariages polyandres allaient semer la confusion chez les enfants.

« Vous pouvez imaginer quand un enfant naîtra, plus de tests ADN seront nécessaires pour découvrir qui est le père. Le problème ne fera qu’empirer », a averti Hendricks.

Une position rejetée par Mazzone qui affirme que les commentaires de Hendricks étaient insultants pour les femmes et qu’il devrait faire l’objet d’une enquête de la Commission parlementaire sur l’éthique.

« De nos jours, en 2021, penser qu’un représentant public de ce pays oserait se lever au parlement de l’Afrique du Sud et dire quelque chose comme ça est une grande honte », a déclaré Mazzone.

Les opinions sont également partagées parmi les Sud-africains ordinaires, certains, pour la plupart des hommes, étant contre la proposition.

« La polyandrie est une attaque contre l’institution du mariage », a écrit un utilisateur de Twitter.

D’autres, cependant, soutiennent que les arguments contre la polyandrie sont enracinés dans la haine et basés sur le maintien des valeurs patriarcales en Afrique du Sud.

« Pourquoi est-ce même un débat alors que la polygamie ne l’est pas ? », S’est demandé un autre utilisateur de Twitter.

Un autre a poursuivi : « Plus que tout, la polyandrie est une question de choix, personne ne dit que toutes les femmes d’Afrique du Sud doivent avoir deux maris, mais légaliser la polyandrie donnera aux femmes qui le souhaitent le droit de le faire légalement. S’opposer à cela signifie que vous refusez ce choix aux femmes ».

Le ministre de l’Intérieur, Aaron Motsoaledi, a cherché jeudi à désamorcer les tensions, expliquant que le livre vert n’était pas la position politique officielle du gouvernement.

« Il articule uniquement les options ou propositions politiques possibles qui sont basées sur les contributions reçues des parties prenantes au cours des dialogues ministériels. Ces propositions seront soumises à un examen public », a déclaré Motsoaledi.

Il a expliqué qu’après avoir entamé des dialogues ministériels sur une nouvelle politique du mariage pour le pays en août 2019, les chefs religieux et traditionnels, les communautés, les universitaires, les militants du genre et les militants sociaux ont présenté des propositions sur la façon dont la politique pourrait être améliorée.

Motsoaledi a par ailleurs indiqué que le ministère avait enregistré tout ce que les parties prenantes avaient dit dans ces dialogues et les avait publiés sous la forme d’un livre vert pour permettre à la société d’entamer un dialogue national avant qu’il ne soit présenté au parlement.

« C’est avec une très profonde déception que le dialogue national envisagé s’est transformé en une guerre des mots et du cynisme sur une et une seule question soulevée par le dialogue ministériel, à savoir la polyandrie », a poursuivi Motsoaledi.

L’Afrique du Sud deviendra le seul pays africain à légaliser formellement la polyandrie, si la proposition est adoptée pour entrer dans la loi révisée sur le mariage. Dans la plupart des pays africains, les lois sur le mariage interdisent la polyandrie.

Toutefois, il y a eu des cas isolés de polyandrie dans certains de ces pays. Au Kenya, deux hommes ont fait la Une des journaux en 2013 lorsqu’ils ont conclu un accord pour épouser la même femme.

Mozambique : la crise sécuritaire engendre une crise sanitaire

Plus de 1,2 million de personnes ont un besoin urgent d’assistance sanitaire dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, où les récentes attaques armées ont provoqué de nouveaux déplacements de population et aggravé une crise humanitaire prolongée.Plusieurs communautés sont privées de services de santé de base pour les besoins sanitaires d’urgence pour le traitement du VIH, du paludisme et de la tuberculose ainsi que la vaccination et l’accouchement sans danger au Cabo Delgado.

Dans cette partie du pays en proie à des attaques jihadistes, la violence et l’insécurité ont endommagé ou forcé la fermeture de près d’un tiers des 132 établissements de santé, informe dans un communiqué parvenu vendredi à APA l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« Le sort de milliers de familles s’aggrave et bon nombre des personnes touchées par la violence dépendent de l’aide humanitaire pour survivre. Nous devons rapidement intensifier l’aide pour sauver des vies et atténuer les souffrances », a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, citée par le document.

« Nous appelons à un soutien accru des donateurs pour fournir des services de santé essentiels et d’autres fournitures de secours dont on a désespérément besoin », a-t-elle poursuivi.

Selon l’OMS, les besoins humanitaires ont augmenté à la suite des attaques armées de mars dans le district de Palma de Cabo Delgado, qui ont contraint 52 000 personnes à fuir leurs maisons. Quelque 3,5 millions de dollars sont nécessaires pour fournir une assistance sanitaire. L’organisation dit avoir mobilisé 1,77 million de dollars pour soutenir le gouvernement et les organisations partenaires dans la réponse d’urgence.

Par ailleurs, l’OMS soutient avoir intensifié son assistance sanitaire et a mis en place trois centres de traitement du choléra et construit un centre de santé provisoire pour accueillir les personnes déplacées à l’intérieur du pays et la communauté hôte dans le district de Chiuri à Cabo Delgado et déployé 17 membres du personnel dans le district de Pemba. L’OMS a également fourni des articles de santé essentiels, notamment des kits de traitement du choléra et de traumatologie.

« Il est urgent de garantir un accès complet aux services de santé essentiels dans tous les districts accessibles et de mettre en place des mécanismes pour améliorer l’accès à la santé de toutes les personnes vulnérables dans les districts difficiles d’accès », a déclaré le Dr Joaquim Saweka, Représentant de l’OMS au Mozambique.

En outre, l’OMS dit réviser son plan d’intervention et déploiera des ressources humaines et matérielles supplémentaires à Cabo Delgado et à d’autres points chauds d’urgence sanitaire du pays dès que des ressources supplémentaires seront mobilisées.

UA : Dramani Mahama n’est plus médiateur pour la Somalie

L’ancien président ghanéen, John Dramani Mahama s’est retiré de ses fonctions de médiateur en chef dans la crise politique en Somalie face à l’absence de soutien du gouvernement fédéral somalien.Mahama avait accepté le 7 mai dernier, d’être l’Envoyé spécial de l’UA pour contribuer aux efforts de médiation pour mettre fin à la crise politique en Somalie qui a été le mois dernier, la source de plusieurs tensions à Mogadiscio, la capitale.

Cependant, l’ancien président du Ghana, âgé de 62 ans, a publié jeudi un communiqué déplorant le fait qu’il n’ait pas réussi à obtenir le « soutien sans faille » du gouvernement fédéral somalien et se retire donc de son rôle de médiateur.

Il a déclaré que profiter de la coopération de toutes les parties prenantes dans la crise somalienne était impératif pour le succès futur de son rôle de médiateur en chef, mais comme cela n’a pas été possible en raison de problèmes de confiance, il valait mieux pour lui de démissionner.

Malgré les assurances répétées de l’UA, le gouvernement de Mogadiscio a soulevé des questions concernant l’impartialité de Mahama étant donné ses prétendus « liens étroits » avec le Kenya, avec lequel la Somalie a eu des relations plutôt tendues. Des allégations catégoriquement rejetées par le Kenya.

Mogadiscio avait donc rejeté Mahama comme médiateur, affirmant qu’il ne pouvait pas être considéré comme impartial dans la conclusion d’un accord global acceptable pour toutes les parties somaliennes.

La Somalie et son voisin kenyan ont vu leurs relations se détériorer ces derniers mois, Mogadiscio accusant Nairobi de « s’immiscer ouvertement » dans ses affaires intérieures.

Politique, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur la crise entre Rabat et Madrid, le flux migratoire, les résultats de l’OCP et la participation des clubs marocains aux coupes africaines de football.Au sujet de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, +Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a indiqué que Rabat n’accepte pas les tentatives de Madrid d’occulter la véritable origine de la crise.

L’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains, a-t-il ajouté.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a précisé le ministre, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

Dans le même sillage, +Al Akhbar+ estime qu’il faut dépasser la logique du « professeur et de l’élève » dans les relations qu’entretiennent ces pays avec le royaume. Une logique dépeinte par les dernières déclarations du vice-président de la commission européenne qui a accusé Rabat de faire du chantage dans le dossier de l’immigration.

Car au moment où le Maroc respecte les accords et les conventions qui le lient avec l’UE dans les domaines de l’immigration, de la criminalité transatlantique et de la lutte contre le terrorisme, l’UE n’a pas cessé de saborder cette coopération.

Les pays européens ne ratent, effectivement, aucune occasion pour jouer la carte du chantage en essayant de faire pression sur le royaume via le dossier de son intégrité territoriale et en agitant la menace de suspension de son aide. Cette attitude est malheureusement confirmée par l’absence de toute réaction après les derniers développements que connaît le dossier du Sahara marocain. C’est à croire que ces pays ne veulent pas que ce dossier soit résolu, sachant pourtant que la communauté internationale s’oriente vers le soutien à la solution de l’autonomie proposée par le Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Groupe OCP, acteur majeur de l’industrie des engrais, a réalisé un chiffre d’affaires de 14,288 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) au premier trimestre de 2021, en hausse de 16% par rapport à celui enregistré une année auparavant.

Cette performance a été soutenue par la hausse des volumes ainsi que la progression des prix de vente sur les trois segments par rapport au premier trimestre 2020, explique le Groupe OCP dans un communiqué sur ses résultats trimestriels.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ informe que les deux clubs de Casablanca visent la qualification en demi-finale en Ligue des champions et en Coupe de la CAF. Le Wydad et le Raja ont arraché le nul contre leurs adversaires algérien et sud-africain en match aller.

Le Wydad tentera ce samedi de battre le Mouloudia Club d’Alger pour se qualifier en demi-finale de la Ligue des Champions d’Afrique et empocher la prime 8,7 millions DH réservée par le Confédération africaine de football (CAF) aux équipes qui se hissent au carré d’or.

Le vainqueur de cette édition 2020-2021 remportera la somme de 2,5 millions de dollars, contre 1,2 million de dollars pour son dauphin. Les demi-finalistes partiront avec un chèque de 8,7 MDH et ceux qui sortent des quarts de finale 6,5 MDH.

En match allez, le Mouloudia d’Alger et le Wydad de Casablanca se sont quittés sur le score d’un but partout. Les joueurs de Benzarti ont ouvert le score par Jabrane (66′) sur penalty et les coéquipiers de Ben Saha ont égalisé par Rebiai à la 83ème minute.

Le Wydad conserve ainsi toutes ses chances de qualification en demi-finale, d’autant plus que le club a algérien a fait montre de capacités limitées pour menacer les Rouges.

Le Raja, lui, a décroché un nul précieux en Afrique du Sud face à Orlando Pirates dimanche 16 mai, en match aller des quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Le match retour du Raja face aux Sud-Africains aura lieu le dimanche 23 mai à Casablanca. Le Raja bénéficiera des services d’Abdelilah Hafidi et Mohcine Metouali. Ce dernier semble avoir dépassé son différend passager avec l’entraîneur tunisien Lassaad Chabbi, tandis que Hafidi s’est rétabli de sa blessure.

Services financiers: le Burkina à l’école sénégalaise

Une délégation burkinabè est en séjour à Dakar pour s’inspirer de l’expérience sénégalaise en vue de mener à bien son projet de mise en place d’un Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).Le Sénégal dispose d’une longue expérience de médiation dans les litiges opposant les citoyens et les promoteurs des services financiers.

Selon le Directeur exécutif de l’OQSF Sénégal, Habib Ndao, grâce au « travail important » abattu par son organisation, « les banques et les assurances ont fait des efforts importants et sont devenues plus réceptives qu’auparavant. Une clientèle exigeante et des produits nouveaux ont vu le jour. Nous avons réussi à dénouer des litiges financiers qui auraient pu atterrir devant les tribunaux. Donc l’expertise est là. »

Cela justifie l’intérêt du Burkina Faso dont une délégation d’une dizaine de personnes a rencontré, jeudi soir, les associations des consommateurs sénégalais et l’OQSF pour échanger sur les modalités de l’installation d’un Observateur de la qualité des services financiers, l’identification et l’exploration des pistes de collaboration.

La rencontre d’hier a également servi de cadre d’identification des goulots d’étranglement, tels que l’asymétrie d’informations entre les clients et les banques, l’indisponibilité des informations sur les comptes, les tarifications bancaires et les coûts de crédits.

Pour la cheffe du Département des politiques des partenariats et de la Coordination des interventions au Secrétariat permanent de la promotion de l’inclusion financière, Nikima Corine, à la tête de la délégation burkinabè, son pays ne pouvait pas choisir meilleur partenaire que le Sénégal.

« Dans le cadre la stratégie nationale de l’inclusion financière, nous allons vers la mise en place d’un observatoire de la qualité des services financiers. C’est pour cela que nous sommes venus profiter de l’expérience sénégalaise. C’est le précurseur dans la sous-région. Nous avons également le même environnement. Donc, exemple ne pouvait être plus pertinent », a souligné Mme Corine.

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à se doter d’un OQSF. L’objectif final est d’en disposer un dans chacun des pays qui composent la zone Uemoa.

L’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) est un organisme public qui trois fonctions essentielles: promouvoir la qualité des services financiers ; favoriser l’amélioration de la qualité de la relation entre opérateurs de services financiers et usagers et assurer la mission de médiation.

Sénégal: la politique à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques en lien avec les prochaines élections locales prévues en janvier 2022.« Le PS et l’AFP pressent Macky », titre Le Quotidien avant de mentionner en sous-titres que « les Socialistes lorgnent la mairie de Dakar (et) l’AFP veut plus d’élus ». Pour le poste d’édile de la capitale sénégalaise, « l’idéal c’est d’y aller avec Bby (Benno bokk yaakaar +coalition au pouvoir+), mais à l’impossible nul n’est tenu », soutient, dans les colonnes du journal, le coordonnateur de la Cellule de communication du Parti socialiste (Ps), Ousmane Faye.

Du côté de l’Alliance des forces du progrès (AFP), Dr Malick Diop, un des ténors du parti, a précisé que sa formation politique est « dans Bby et Bss (Benno siggil Sénégal) mais nous voulons plus d’élus. »

Cela pousse L’AS à arborer ce titre : « Benno à l’épreuve des locales ». Le journal signale l’existence de « rivalités internes » au sein de la majorité présidentielle. 

« Ce ne sera pas une partie de plaisir pour la mouvance présidentielle minée par des rivalités internes dans plusieurs localités. De Saint-Louis à Ziguinchor en passant par Fatick, Kaffrine, Linguère, Tambacounda et Kolda, les responsables politiques ne cachent pas leurs appétits et se montrent prêts à en découdre, y compris avec leurs camarades de parti ou de coalition, lit-on dans L’AS.

« L’opposition serait dans la dynamique d’une union générale de ses forces en perspective des élections locales », lit-on dans Sud Quotidien.

Mais le journal se demande « si cette opposition-là saura (…) se départir des ambitions divergentes » de ses leaders et des « querelles de leadership » de ces derniers, ajoute le journal.

Depuis plusieurs jours, le maire de Mermoz-Sacré, Barthélémy Dias allié de Khalifa Sall, ne cesse de claironner sa candidature au poste de maire de Dakar, ce qui laisse croire une partie de la presse à l’existence d’une brouille entre les deux alliés.

Mais, précise Barthélémy Dias, cité par Vox Populi, « il ne peut y avoir de clash entre Khalifa Sall et moi ».

« Je lui dois ce que je suis devenu aujourd’hui. J’aurais pu faire cavalier seul, créer un mouvement ou un parti, mais j’ai choisi d’être avec Khalifa Sall et j’ai accepté qu’il soit mon leader », précise M. Dias.

WalfQuotidien évoque « les risques d’une échappée solitaire » du maire de Mermoz. « Ce serait une aventure très dangereuse pour lui », a dit un observateur au journal.

Cet analyste politique estime qu’« au cas où Khalifa Sall (…) n’est pas candidat, Barthélémy Dias, bénéficiant d’une certaine expérience dans la gestion des municipalités, peut en profiter et déclarer sa candidature ». Ce que le concerné a déjà fait, même s’il ne s’agit que d’une simple déclaration d’intention ! 

Concernant les candidatures à la mairie de la capitale, L’Observateur pose « l’équation Soham Wardini ». De l’avis de ce journal, le « calcul secret » de Khalifa Sall « consisterait à regrouper toute l’opposition derrière Soham Wardini », l’actuelle maire de Dakar.

Football ivoirien: un match interrompu « pour cause d’intempéries »

Le match opposant Bouaké FC à Racing club d’Abidjan a été interrompu jeudi à la 12è minutes « pour cause d’intempéries », selon une note dun Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF).

Le match Bouaké FC – Racing Club D’Abidjan a été interrompu à la 12è mn pour cause d’intempéries, conformément aux règlements du championnat de la ligue 1″, précise la note. 

 La rencontre « sera rejouée le vendredi 21 mai 2021 à 16h00 au stade champroux », souligne la note du Comité de normalisation de la FIF.
Par conséquent, « les matchs de la 14è journée des poules A et B sont respectivement reportés au dimanche 23 mai 2021 et au lundi 24 mai 2021 », poursuit le texte. 

Le programme de la 14è journée sera modifié en prenant en compte la position des équipes dans le classement à l’issue de la 13è journée, fait observer d’avance le CN-FIF.
Le programme modifié de la 14è journée devrait être connu le vendredi 21 mai 2021 à 19h00 (GMT, heure locale),, annonce le Comité de normalisation de la FIF. 

Le pays connaît actuellement ses premières pluies de la saison pluvieuse après de longson mois de sécheresse. Ces pluies pourraient perturber le championnat en cours.  

Les autorités ivoiriennes ont de « bonnes dispositions » pour le retour de Gbagbo

Léon Monnet, le coordonnateur général chargé des activités liées à l’organisation de l’accueil de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, a fait observer jeudi que les autorités ivoiriennes ont de « bonnes dispositions » pour le retour de l’ex-président dans son pays.

« Les échanges (avec les autorités) ont porté sur la plateforme consensuelle de collaboration; et partout nous avons trouvé que de bonnes dispositions et un enthousiasme gratifiant », a déclaré à la presse M. Léon Monnet.

Cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), rentré d’exil il y a quelques mois, en provenance du Ghana, M. Léon Monnet, un s’est félicité d’avoir été désigné par M. Laurent Gbagbo afin d’assurer là coordination quant à l’organisation de son accueil au pays.

Il a indiqué que d’autres audiences sont en vue, car bientôt son staff rencontrera des responsables d’institutions de la République, des chancelleries et même des organisations de la société civile ivoirienne.

Le coordonnateur général chargé des activités liées à l’organisation de l’accueil concernant le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire, a avec d’autres cadres du FPI,  parti fondé par l’ex-président ivoirien, échangé avec le Premier ministre sur cette question. 

M. Gbagbo, lui-même, décidera de la date à laquelle il rentrera en Côte d’Ivoire, a laissé entendre M. Léon Monnet, qui a affirmé qu’ il souhaite que son retour soit au-delà des clivages politiques et marque la réconciliation dans le pays.

Des commissions et comités pour l’accueil de M. Gbagbo ont été mis en place, a fait observer M. Léon Monnet, ancien ministre des Mines. Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien a été intégré dans la Commission accueil. 

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement à Bruxelles, a été acquitté définitivement le 31 mars 2021 avec Charles Blé Goudé, par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales ivoiriennes, de 2010-2011.

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré que M. Gbagbo pouvait rentrer en Côte d’Ivoire quand il le souhaitait. D’ailleurs, l’Etat prendrait en charges ses frais de voyage y compris les membres de sa famille.