Lutte contre le terrorisme: le Portugal appuie le Mozambique

Le Portugal a proposé d’envoyer 60 soldats supplémentaires pour former les troupes mozambicaines à la lutte contre l’insurrection de l’Etat islamique dans le nord du pays.Le ministre portugais de la Défense, Joao Cravinho, a déclaré que l’envoi de ces troupes faisait partie d’un accord conclu entre Lisbonne et Maputo visant à aider le pays d’Afrique australe à lutter contre l’insurrection dans la province de Cabo Delgado.

« Un projet important a été ajouté pour former le personnel militaire mozambicain et le résultat est que le programme verra quatre fois plus de troupes portugaises travailler avec leurs homologues mozambicains », a déclaré M. Cravinho.

En vertu de l’accord, le Portugal assurera la formation jusqu’en 2026, ce qui permettra aux deux pays de partager des renseignements et de s’entraider grâce à l’utilisation de drones pour suivre les mouvements des terroristes.

Ces troupes s’ajoutent aux 60 membres des forces spéciales portugaises déjà envoyés pour former des soldats au Mozambique, une ancienne colonie portugaise, à la suite d’une attaque majeure contre la ville de Palma, dans le nord du pays, en mars dernier.

L’accord intervient à la suite d’une récurrence des attaques menées par la milice liée à l’Etat islamique dans la province de Cabo Delgado depuis 2017.

Plaidoyer pour des états généraux de l’économie sénégalaise

Dans un entretien avec APA, l’opérateur économique Moustapha Tall, président du Mouvement des industriels et commerçants des denrées de première nécessité, plaide pour des états généraux de l’économie sénégalaise.Pourquoi votre mouvement plaide pour la tenue d’états généraux de l’économie nationale ?

Nous sommes des acteurs de l’économie sénégalaise et avons de l’expérience. Donc nous devons être impliqués dans l’élaboration des politiques économiques. Depuis l’indépendance, ce sont les dirigeants qui définissent les politiques économiques du pays. Ces initiatives ont d’ailleurs montré leurs limites.

Or, nous savons ce qu’il faut faire pour que l’économie marche. Depuis 60 ans, c’est comme si on est à la case de départ. Ce n’est pas normal. On régresse, on recule. On a essayé toute sorte de politiques économiques qui ne marchent pas. C’est pourquoi, il est temps que ceux qui ont une expérience économique se réunissent et parlent de l’économie autour d’états généraux. Nous connaissons mieux l’économie que les hommes politiques. Donc, ils doivent nous écouter.

Est-ce que vous avez fait la proposition à l’Etat ?

On a écrit au chef de l’Etat pour une audience. Parce qu’on ne peut rien faire sans passer par l’Etat. Mais nous voulons le rencontrer pour lui dire ce que nous voulons à travers ces états généraux de l’économie. Mais peut-être qu’il n’a pas encore le temps de nous recevoir.

Avec ces états généraux, nous voulons aussi alerter l’Etat sur les freins à l’économie nationale. L’opérateur économique est en contact avec la population, il a de la sensibilité, il sait ce qui ne marche pas. Donc celui-là, on doit l’écouter.

Mais malheureusement, ceux qui parlent au nom des opérateurs économiques ne le sont pas. Ils sont propulsés devant à cause de leur appartenance politique. Ce sont des gens qui sont avec le pouvoir et créent une sorte de mouvements de soutien.

Voulez-vous dire que les états généraux de l’économie doivent aussi permettre de mettre de l’ordre dans le milieu des opérateurs économiques ?

Oui c’est cela effectivement. On va proposer des solutions qui vont nettoyer notre milieu. On doit organiser notre secteur et donner des moyens aux opérateurs économiques. Nous ferons des propositions à l’Etat qui doit lui-même nous encadrer. L’Etat ne doit pas être acteur, il doit être arbitre pour que chacun fasse ce qu’il doit faire. Mais l’Etat doit être juste avec tout le monde.

En tant qu’importateur de riz, comment analysez-vous le marché de cette denrée ?

Le riz est un marché ouvert et libéralisé. Ce qui n’est pas normal. Économiquement, ce n’est pas viable. On ne doit pas transformer le pays en dépotoir de riz brisé. Ce riz est consommé de cette façon qu’au Sénégal. Beaucoup de pays consomment le riz entier.

Il faut réorganiser le marché du riz. Il faut revoir sa libéralisation qui est devenue anarchique. C’est un secteur stratégique. Au temps du régime socialiste, c’est l’Etat qui gérait le marché du riz. Les commerçants n’avaient que des quotas.

Cameroun : cinq portiques de parc pour le port de Kribi

Kribi Conteneurs Terminal (KCT) a reçu cinq nouveaux portiques de parc, rapporte un communiqué de Bolloré Transport & Logistics.Avec une capacité de levage de 50 tonnes, ces nouveaux équipements réceptionnés le 6 mai dernier vont contribuer à accélérer la dynamique de croissance des trafics au Port de Kribi, poursuit le texte. Il souligne qu’en 2020, KCT avait enregistré un taux de progression des volumes manutentionnés de 56,27%.

Les cinq portiques de marque Konecranes permettent en effet à KCT de disposer de capacités complémentaires de manutention sur le terminal à conteneurs de Kribi. Ils vont permettre d’optimiser l’utilisation du parc de stockage des conteneurs et d’améliorer le délai de traitement des camions déposant et réceptionnant les conteneurs. Ces équipements renforcent la démarche d’excellence opérationnelle de KCT au bénéfice des partenaires, armateurs, transporteurs routiers et usagers du port de Kribi.

Après la réception le 11 avril 2021 d’une grue mobile Gottwald, Kribi Conteneurs Terminal poursuit grâce à ces portiques de parc son plan d’investissements. L’entreprise se mobilise aux côtés du Port Autonome pour développer l’attractivité de la place portuaire de Kribi pour le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique.

« Malgré le contexte de la pandémie de Covid-19, KCT poursuit son programme d’investissements. Grâce à ces nouveaux équipements, nous allons contribuer à améliorer la productivité et à réduire significativement les temps d’attente des camions. L’objectif est de pouvoir servir nos clients chargeurs ou réceptionnaires dans les meilleurs délais. Nous avons l’ambition en synergie avec l’autorité portuaire de renforcer la compétitivité du Port de Kribi », a indiqué Eric Lavenu, Directeur Général de Kribi Conteneurs Terminal.

Maroc : les exportations des produits d’artisanat augmentent de 12% au cours du 1er trimestre 2021

Après une année marquée par les répercussions sévères de la crise de la pandémie COVID-19, les exportations des produits d’artisanat marocains affichent, durant le 1er trimestre 2021, les prémices d’une reprise, enregistrant ainsi un taux d’accroissement à deux chiffres, soit 12 % par rapport à la même période de 2020, a indiqué le ministère marocain du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale.Au cours du 1er trimestre 2021, la majorité des produits d’artisanat ont enregistré de très bonnes évolutions, relève le ministère dans communiqué, ajoutant que les produits de la famille dinanderie viennent en tête. Elles ont connu une très forte demande à l’étranger, avec un chiffre d’affaires à l’export multiplié par 4 par rapport à la même période de 2020.

Cette forte progression a touché aussi le fer forgé et les couvertures qui ont marqué des évolutions respectives de 82% et 81%, suivis par la maroquinerie (53%) et la vannerie (47%), note-t-il.

En termes de contributions au chiffre d’affaires à l’export, et en dehors de la poterie et pierre habituellement classée en tête avec une part de 26%, les familles vannerie et couvertures ont marqué des gains en termes de parts, avec des contributions respectives de 20%, 11% et 10%.

Au cours du 1er trimestre 2021, les exportations des produits artisanaux marocains vers l’Australie ont marqué une très forte progression, en enregistrant une évolution 3 fois supérieure à la même période de 2020. La Belgique s’est également démarquée à travers une progression 2 fois plus importante.

Le continent européen affiche un bon comportement (35%) avec la plupart des pays de l’Europe dénotant d’une évolution positive, tels que la France en tête de liste (66%), l’Espagne (42%), l’Allemagne (35%), et dans une moindre mesure la Hollande (18%) et l’Italie (10%), précise-t-on de même source.

De même, les exportations vers le Japon manifestent une progression de 65% par rapport au 1er trimestre 2020, suivi par le Canada (49%).

Aussi, Il y a lieu de signaler que bien qu’enregistrant une régression de 13%, les exportations vers les USA continuent d’occuper le 2ème rang en termes de part au chiffre d’affaires total à l’export (25%) et ce, à la suite de l’Europe (46%). Les pays arabes viennent en 3ème position avec une part de 18%.

Sénégal : Lamine Diack, cahier d’un retour au pays natal

L’ancien président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), devenue World Athletics, est revenu lundi soir au Sénégal après plus de cinq ans d’absence.Ce 10 mai 2021, l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIDB), situé à une soixantaine de kilomètres de Dakar, a accueilli un passager pas comme les autres : Lamine Diack, 87 ans.

Le champion de France de saut en longueur en 1958 retrouve les siens. Dans son costume croisé bleu en accord avec un chapeau noir, l’ex-patron de l’athlétisme mondial, de 1999 à 2015, marche notamment au moyen d’une canne qu’il tient à la main droite. Des proches sont également aux petits soins. Ces images font, à la vitesse de l’éclair, le tour des réseaux sociaux.

Parmi la poignée de personnes entourant le vieil homme, il y a Cheikh Seck. L’ancien gardien de but de l’équipe nationale de football du Sénégal dans les années 80 est l’un des successeurs de Lamine Diack à la tête du Jaraaf de Dakar.

Sous sa direction, ce club omnisports de la capitale sénégalaise a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution libératoire de 500.000 euros (environ 328 millions F CFA) fixée par la justice française. A cet effet, une Assemblée Générale extraordinaire avait été convoquée le 17 avril dernier.

Lamine Diack a été condamné, le 16 septembre 2020, à quatre ans de prison dont deux ferme par le Tribunal correctionnel de Paris (France). Le Sénégalais étant reconnu « coupable de corruption active et passive (mais aussi) d’abus de confiance » dans un vaste réseau de corruption qui a dissimulé des cas de dopage d’athlètes russes.

Frappé d’une mesure d’interdiction de sortie du territoire français à cause de son placement sous contrôle judiciaire, en novembre 2015, l’ancien ministre sénégalais des Sports a fait appel de sa condamnation en première instance. Mais il reste sous le coup d’une deuxième procédure.

En effet, des soupçons d’achat de votes pèsent sur Lamine Diack dans l’attribution des Jeux Olympiques de Rio 2016 (Brésil) et de Tokyo 2020 (Japon). A en croire son avocat, Maître Simon Ndiaye, « il se battra jusqu’au bout pour laver son honneur ».

En attendant, l’enfant de Rebeuss, populeux quartier du centre-ville de Dakar, reverra son fils Pape Massata Diack. Dans la même affaire, cet ancien consultant en marketing à l’IAAF a écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million d’euros (655 millions F CFA). Malgré un mandat d’arrêt lancé par la justice française, le Sénégal refuse catégoriquement de l’extrader.

Covid-19 : l’Afrique confrontée à une pénurie d’oxygène

A côté de l’accès difficile aux vaccins dans plusieurs pays, certains pays africains doivent aussi faire face à une pénurie d’oxygène médical alors que les craintes d’une troisième vague de contaminations sont réelles.Plusieurs pays africains sont au bord de l’asphyxie face à la pénurie d’oxygène dans les hôpitaux pour soigner les cas graves de coronavirus. Une situation qui a réuni en urgence les ministres de la Santé de l’Union africaine par visioconférence ce week-end. « L’offre d’oxygène dans les hôpitaux publics n’est pas suffisante par rapport à la demande. Il y a eu une augmentation de la demande à cause de la deuxième vague. Plus de gens sont atteints de la Covid-19 et ont besoin d’oxygène pour survivre », avance le Dr. Ibukun Tunde-Oni, ministre de la Santé de la RD Congo.

Des inquiétudes renforcées par la présence du variant indien dans certains pays comme la RDC où cinq cas ont été identifiés positifs ces derniers jours selon le ministre de la Santé. « Ces cinq variants indiens sont le fruit d’une double mutation du variant britannique et du variant sud-africain. Mais la situation est calme, au niveau clinique, il n’y a aucune crainte également donc la population doit se rassurer parce que toutes les mesures ont été prises » rassure-t-il.

A côté de la RD Congo, la Tunisie a des difficultés pour se procurer de l’oxygène nécessaire pour soigner les cas plus graves. L’inquiétude monde du côté des autorités alors que le pays a enregistré au mois d’avril un nouveau pic de contaminations et des dizaines de décès.

L’oxygène manque aussi à Madagascar, submergé par une seconde vague de malades depuis l’arrivée du variant sud-africain.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), une personne sur cinq souffrant du Covid-19 aura besoin d’oxygène. Dans les cas graves, ce chiffre peut grimper de trois sur cinq.

Certains experts attribuent cette pénurie aux deux multinationales : Le groupe britannique Linde Group et le groupe français Air Liquide qui dominent le marché mondial. Ces deux géants sont accusés de surfacturer l’oxygène médical, limitant parfois l’approvisionnement des hôpitaux, en essayant d’empêcher la concurrence d’entrer sur ce marché

Cette problématique de l’oxygène médicale vient s’ajouter à la question liée à l’accès aux vaccins. Plusieurs pays africains ont pu être approvisionnés dans le cadre du système Covax, un mécanisme mis en place par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) pour un accès mondial et équitable aux vaccins. Mais l’initiative Covax ne permet pour le moment de vacciner que 20 % de la population africaine alors que la menace d’une troisième vague plane toujours sur le continent.

Sénégal: Les Locales et le retour de Lamine Diack au menu

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, reviennent sur la date des élections locales fixées au 23 janvier 2022, le retour au bercail de Lamine Diack et le projet de redécoupage de la ville de Dakar.Macky Sall « déboute » l’opposition sur la date de tenue des élections locales informe Sud Quotidien. Le journal souligne que le renouvellement des mandats des conseillers départementaux et municipaux est fixé au dimanche 23 janvier 2023.

Fin du suspense annonce L’AS qui indique que « le scrutin (est) prévu le 23 janvier 2022 ». Le Chef de l’Etat clôt le débat et penche du côté de sa majorité qui optait pour cette date alors que l’opposition voulait que les consultations se tiennent au plus tard en décembre prochain.

Top chrono pour EnQuête qui prévient qu’il ne reste « plus que 257 jours » pour aller vers les Locales. « Une date retenue sans consensus » informe le journal qui soutient que l’opposition a été mise devant le fait accompli.

Le Quotidien estime que c’est la « maire des dates ». Allusion faite aux choix des maires au sortir de ces élections locales, le journal estime que « l’opposition perd un combat ».

La date des élections locales divise autant que le nouveau projet de redécoupage de Dakar. Dans EnQuête, Ndiaga Sylla, expert en démocratie, gouvernance, et élections, revient dans un large entretien sur les « implications de ces réformes sur le processus électoral, à l’approche des élections locales et législatives prévues en 2022 ».

Ce qui fait dire à WalfQuotidien « qu’un vent de délégations spéciales souffle sur plusieurs collectivités ». Le journal souligne que l’érection de Keur Massar en département va entraîner des réaménagements qui nécessiteront l’installation de délégations spéciales pour les nouvelles collectivités territoriales.

Pour L’Observateur, derrière ce projet de redécoupage de Dakar, se cache « un plan secret du régime ». Le journal en dévoile quelques détails et parle du rattachement de la commune de Dalifort à Dakar tout en annonçant de profonds changements à Pikine et Parcelles sous le joug de Guédiawaye

L’autre sujet brûlant de l’actualité est le retour de Lamine Diack à Dakar. L’ancien patron de l’IAAF (Fédération internationale d’Athlétisme) retrouve les siens après cinq années d’absence au pays informe L’Observateur.

Lamine Diack, retenu en France depuis 2016 à cause des ennuis avec la justice française, a été accueilli par sa famille à l’aéroport. Il va adresser un mot de remerciement aux Sénégalais dans les prochains jours, ajoute la publication.

Pour Le Soleil, c’est un retour au bercail pour Lamine Diack arrivé à Dakar à 21 heures à bord d’un vol d’Air France. Le journal est revenu sur les longues péripéties judiciaires de Diack dont l’épilogue a été le paiement d’une caution de 327 millions FCFA par le Jaraaf, club qu’il a présidé par le passé.

Libération s’intéresse au projet immobilier «d’Akon City » à Mbodiène dans le département de Mbour. Alors que le chanteur Akon annonçait le début des travaux pour le premier trimestre de 2021 pour bâtir la « ville du future africaine », le journal constate « la solitude d’une première pierre » posée depuis le 31 août 2020. Pis renchérit-il, « Il n’y a ni ouvrier, ni briques, ni machine » sur les lieux pour démarrer ne serait-ce que les infrastructures communautaires promises par le chanteur aux habitants de la localité.

En sport, Stades revient sur les Lions qui jouent le titre en cette fin de saison. Alors qu’Idrissa Gana Guèye et Abdou Diallo y croient avec Paris, Krépin Diallo et Fodé Ballo Touré espèrent quant à eux un miracle pour triompher avec Monaco.

Pendant ce temps, Record s’intéresse au planning des matchs amicaux de l’équipe nationale du Sénégal pour les dates Fifa d’octobre prochain, et informe que Malte et la Biélorussie défient les Lions.

Bédié remet les feuilles de route aux nouvelles instances du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié a remis lundi les feuilles de route des coordonnateurs généraux des trois nouvelles instances du parti, créées dans le cadre de la modernisation de la formation politique.

Ces comités ont été mis en place pour « une gestion plus efficiente et efficace de notre grand parti », a déclaré Henri Konan Bédié, qui recevait les différents membres à son domicile, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Il a créé un Comité politique dont le coordonnateur général est Rémi Allah Kouadio, un Comité de gestion et de suivi des élections, dont le coordonnateur général est Niamkey Koffi et un Comité de la mobilisation et du développement des ressources, dirigé par Bernard Ehouman. 

« Je vous ai choisi, car j’ai la ferme conviction que vous serez à la hauteur (…) », a affirmé M. Bédié.

L’objectif selon M. Bédié est de « remobiliser toutes les composantes du parti pour relever les grands défis » à venir, « impliquer et responsabiliser davantage l’important viviers de cadres compétents et dynamiques dans toutes les instances de décision du parti ». 

M. Bédié a noté que le Comité politique aura la « responsabilité de la conception et de la définition des stratégies de développement du parti, pendant que le secrétariat exécutif se chargera de la mise en oeuvre du cahier de charges soumis par le Comité politique et validé » par lui-même.

Quant au Comité de gestion et de suivi des élections, il devra « affiner une expertise en matière électorale pour permettre au Pdci d’améliorer ses résultats au cours des échéances électorales à venir », a-t -il ajouté.  

Le Comité de mobilisation et de développement des ressources sera « le maître d’oeuvre en matière financière en vue de faciliter le financement de toutes les activités du parti », a poursuivi le président du Pdci.  

Cette réforme vise en outre à « améliorer la démocratie interne, mettre en place les dispositifs stratégiques et novateurs en vue d’anticiper sur les événements et enjeux du futurs, capitaliser et valoriser les ressources et moyens dont dispose le parti pour assurer son autonomie financière ». 

Prenant la parole, Rémi Allah Kouadio a exprimé la reconnaissance des coordonnateurs nommés au président du Pdci, tout en assurant travailler avec M. Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci, qui coiffait précédemment toutes instances du parti.

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M. Rémi Allah qui a révélé connaître M. Guikahué depuis son enfance, s’est réjoui que ce dernier lui ai décerné ses félicitations. Après une rencontre avec le secrétaire exécutif en chef, il a lancé : « nous avons convenu de travailler main dans la main » pour que le Pdci revienne aux affaires. 

Le Comité politique comprend le richissime homme d’Affaires, Jean-Louis Billon, coordonnateur général délégué chargé des régions du Grand Nord. Ce dernier a été élu député de la circonscription de Dabakala. 

M. Thierry Tanoh, un autre cadre du Pdci, est membre d’un Comité. Ce brillant économiste est coordonnateur général délégué chargé des cadres et secteurs de l’économie. 

M. Bédié avait annoncé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 75e anniversaire du Pdci, « la nécessité de procéder à la modernisation continue du parti pour le mettre au standard des grands partis politiques d’Afrique et du monde ».  

Système éducatif ivoirien: les élèves de 6è seront « désormais » évalués

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Pr Mariatou Koné, a indiqué lundi que les élèves de 6e seront « désormais » évalués.

Mme Mariatou Koné s’exprimait à Abidjan à l’occasion d’une rencontre avec les directeurs régionaux, départementaux et les Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire (IEPP).

« Désormais, nous allons faire des évaluations des élèves de sixième afin de savoir leur niveau réel », a annoncé la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Elle a fait savoir que « ce sera désormais l’évaluation des différents directeurs régionaux de l’Education nationale et de l’alphabétisation, des Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire et leurs directeurs d’école ».

« Nous prendront des sanctions contre tous ceux qui seront comptables » de résultats falsifiés, a-t-elle poursuivi, ajoutant,  pour que « les objectifs à chaque niveau » soient  ‘’atteints au cours préparatoire, au cours élémentaire et au cours moyen ».

« C’est au prix de la rigueur et de la transparence que nous saurons relever le défi de la qualité », a soutenu Mme Mariatou Koné, qui a dit vouloir compter sur « l’engagement de chacune et de chacun » des acteurs du corps enseignant.

« Pour la gestion des examens qui marquent la fin des activités pédagogiques, nous avons l’obligation de relever le grand défi de la recherche de la qualité de notre système éducatif », a-t-elle ajouté.

La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a sans ambages, affirmé attendre d’eux « une mobilisation importante, un engagement sans faille et une implication accrue pour une organisation parfaite de ces examens ».

« Je souhaite que ces examens traduisent la réalité des compétences acquises par nos élèves. Ces examens doivent se passer dans la transparence inédite qui reflète les réalités d’apprentissage », a-t-elle insisté.

Pr Mariatou Koné a déploré que les derniers résultats de l’évaluation du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Confemen (PASEC) propulsent le système scolaire de la Côte d’Ivoire « au rang des derniers », avant d’ajouter « nous sommes tous responsables de ces résultats ».

« Pourquoi les manuels offerts par la Banque Mondiale ne sont-ils pas distribués aux élèves? Pourquoi nos fournitures scolaires se retrouvent-ils sur les marchés ? Pourquoi 100% de nos écoliers ne reçoivent-ils pas les kits scolaires alors que nous achetons beaucoup plus de kits que le nombre des élèves ? », s’est-elle interrogée.

« Voilà quelques interrogations auxquelles les Ivoiriens et nos partenaires aimeraient avoir des réponses. Nous avons l’obligation d’inverser la tendance par la rigueur dans nos actions de gouvernance », a dit la ministre qui a annoncé à sa prise de fonction des états généraux de l’éducation.

Le président de l’Association des directeurs départementaux et régionaux de l’éducation nationale de Côte d’Ivoire (ADDRENACI), Albert Bosson Kouamenan, a souhaité la bienvenue à la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.

« Nous avons notre lettre de mission qui définit clairement notre mission, notre fonction, aussi mettons-nous à votre disposition nos organisations pour en faire un creuset de réflexion et de proposition dans la dynamique constructive du système scolaire », a-t-il relevé.

Les principes du « rationnement » de l’électricité en Côte d’Ivoire connus

Le directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi, a dévoilé lundi les principes du « rationnement » et le début du programme des coupures d’électricité à travers le pays, confronté à un déficit d’énergie électrique.

M. Mathias Kouassi a rapporté que dans le but de minimiser les désagréments subis par les populations, il a été demandé à la compagnie d’organiser ce programme de rationnement à partir du lundi 10 mai 2021.

Pour la semaine du 10 au 15 mai, deux plages horaires ont été retenues dans le cadre du rationnement, allant de « 6 heures à 12 heures ou 12 heures à 18 heures », a souligné M. Kouassi.   

« Que vous soyez à l’intérieur ou Abidjan, si la fourniture d’électricité est interrompue dans votre quartier de 6 heures à 12h, alors de 12h à 18h vous aurez de l’électricité et c’est dans un autre quartier que la fourniture sera interrompue », a-t-il expliqué. 

Trois grands principes, dira-t-il, ont été établis pour ce programme de rationnement qui est en cours. Concernant « la plage de 18h à 06h, tout est mis en œuvre pour éviter une interruption de l’électricité ».

« Chaque semaine, les tranches horaires seront alternées par zone, ce qui veut dire que si dans la première semaine, votre quartier est rationné de 6h à 12h, la semaine qui suit, vous constaterez chez vous que le rationnement de l’électricité se produit de 12h à 18 heures », a-t-il ajouté. 

Selon M. Kouassi « les dimanches sont exclus de ce plan de rationnement » parce que le niveau de consommation global étant généralement faible le dimanche du fait que l’administration et les activités économiques sont majoritairement à l’arrêt.

De ce fait, « le déficit est amoindri et ne nécessite donc pas que la population soit privées d’électricité » le dimanche,  a-t-il poursuivi. Pour faciliter l’accès à l’information sur le programme de rationnement, un site web spécial a été conçu.

Lors du point de presse du ministre des Mines, du pétrole et de l’Energie, le 7 mai 2021, la décision a été prise de mettre en œuvre un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité pour le grand public.

La Côte d’Ivoire fait actuellement face à un déficit d’électricité de plus de 200 Mgw dû à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, en raison de la sécheresse et à des pannes sur des ouvrages.