Le Maroc suit avec une profonde inquiétude les violents incidents à Al-Qods

Le Maroc suit avec une profonde inquiétude les violents incidents survenus à Al-Qods et dans la mosquée Al Aqsa, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Le Royaume, dont le Roi Mohammed VI, préside le Comité Al Qods, considère ces violations comme un acte « inadmissible et susceptible d’attiser les tensions », ajoute la même source.

Le Maroc considère que « les mesures unilatérales ne sont guère la solution, de même qu’il appelle à favoriser le dialogue et le respect des droits, réaffirmant la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods et de protéger le cachet islamique de la ville sainte et la sacralité de la Mosquée Al Aqsa, conclut le communiqué.

Samedi, des heurts ont eu lieu dans différents quartiers de Jérusalem-Est entre policiers israéliens et Palestiniens, faisant une centaine de blessés

Dans la foulée de ces violences, une roquette a été tirée depuis la bande de Gaza vers Israël qui a annoncé avoir frappé des positions du mouvement islamiste Hamas dans cette enclave palestinienne de deux millions d’habitants.

Côte d’Ivoire: prière des musulmans pour la fin de la perturbation de l’électricité

La communauté musulmane ivoirienne a fait une « prière spéciale » dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan pour mettre fin à la perturbation de la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire.

« (…) Ce sont les eaux qui manquent dans les barrages. Du moins, c’est ce que les techniciens nous ont dit. En cette nuit bénie, nous allons demander à l’imam Ali Ouattara de faire une prière spéciale afin que Dieu déverse sa miséricorde, une pluie bienfaisante sur la Côte d’Ivoire», a indiqué Cheick Aïma Ousmane Diakité, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM).

L’Imam Diakité s’exprimait dans une cérémonie de célébration officielle de la nuit du Qadr (Nuit du destin) en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et d’un parterre de personnalités.

La fourniture de l’électricité est perturbée depuis quelques semaines à Abidjan et à L’intérieur du pays. Une situation qui créé un gros préjudice pour les ménages et les entreprises.

Vendredi dernier, Amadou Bakayoko, le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annoncé dans une conférence de presse que  la fourniture d’électricité sera « rationnée » dès lundi prochain dans les ménages et dans le secteur industriel.

 Dans un autre registre, le guide de la communauté musulmane ivoirienne a demandé à M. Ouattara de  persévérer dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans le pays.

Réagissant auparavant au thème de cette nuit du destin qui était intitulé: « La rumeur et ses conséquences : la position de l’islam », Cheïck Ousmane Diakité  a souligné que  « le musulman ne doit pas être le point de départ d’une rumeur encore moins celui qui la propage ».

 Avant lui, dans une communication sur le même thème, le professeur Yahaya Karamoko, a soutenu dans la même veine que le musulman ne doit pas atteindre ses objectifs dans la calomnie et le mensonge. 

« Le musulmans ne doit pas utiliser le mensonge et la calomnie pour atteindre ses objectifs. Nous sommes invités à la pondération. Réfléchir avant d’agir vient d’Allah alors que la précipitation vient de Satan», a affirmé Pr Karamoko selon qui la rumeur a un lien important avec les crises et est souvent à la base des crises.

La nuit du Destin ou nuit du Qadr, est l’un des temps forts du mois de jeûne de Ramadan. C’est au cours de cette nuit que le Saint Coran a été révélé au prophète de l’Islam Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui).

Maroc : l’accueil par l’Espagne du chef du polisario, un acte « inacceptable et condamnable » (partis politiques)

Les partis politiques marocains représentés au Parlement ont affirmé, samedi, que l’accueil par l’Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, est un acte « inacceptable » et « condamnable » et s’inscrit en flagrante contradiction avec la qualité des relations entre le Maroc et l’Espagne.Dans un communiqué conjoint publié à l’issue d’une réunion avec le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, en présence du ministre des Affaires étrangères, , Nasser Bourita, ces partis politiques qualifie l’accueil de Ghali d’ « acte inacceptable et de condamnable et une provocation explicite du Maroc, en flagrante contradiction avec la qualité des relations bilatérales entre les deux peuples, les deux pays et le bon voisinage, surtout que cet individu traine des accusations graves portant sur la violation des droits humains, des crimes contre l’humanité et des violations graves des droits des séquestrés aux camps de Tindouf ».

Indiquant avoir appris avec fortes réprobation et indignation l’accueil du chef du front polisario, sous fausse identité, « ce qui traduit une attitude propre aux milices et bandes criminelles », les partis politiques signataires du communiqué appellent le gouvernement espagnol à préciser clairement sa position sur cette flagrante violation et à entreprendre immédiatement tout ce qui est de nature à corriger cette situation.

Ils ont également déploré « l’attitude d’indulgence et de complaisance » dont ont fait preuve les autorités espagnoles en accueillant un ennemi du Royaume, en violation flagrante de la loi et en faisant fi des intérêts vitaux d’un pays voisin et partenaire.

A cet égard, ils ont rejeté les « justifications et prétextes de certains responsables espagnols », considérant que « le partenariat et le bon voisinage requièrent de respecter la souveraineté du Maroc et d’arrêter de traiter avec ses ennemis ».

Ces partis politiques se sont dits, en outre, convaincus que l’Espagne a « souffert et souffre toujours du séparatisme et ses répercussions néfastes sur sa stabilité et son unité, mais à aucun moment un parti marocain n’a pris position ou entrepris un acte soutenant la thèse séparatiste chez le voisin espagnol », réaffirmant leur conviction profonde que les actes criminels commis par le dénommé Brahim Ghali impliquent sa poursuite devant la justice espagnole, suite aux plaintes déposées à son encontre et pour rendre justice aux victimes de ses multiples crimes.

Ils ont appelé, dans ce sens, les différentes forces vives en Espagne à agir rapidement et à faire valoir la voix de la sagesse et de la logique des intérêts supérieurs communs entre les deux pays, en vue de corriger immédiatement cette grave violation à l’encontre du Maroc et réparer les dégâts subis par les relations ancestrales entre les deux peuples et les deux pays.

Côte d’Ivoire: un député interpelle l’Etat sur les risques d’inondation

Kety Soumahoro (EDS, opposition), député de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, a invité samedi l’Etat de Côte d’Ivoire à des actions de résilience pour éviter des inondations, à l’approche de la saison des pluies, lors d’un point de presse.

« J’interpelle le gouvernement ivoirien sur la situation qui prévaut dans nos villes et quartiers pendant la saison des pluies, et sur la quasi absence et l’inefficacité des interventions de l’Etat », a déclaré le député Kety Lansiné Soumahoro.

Le député de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une organisation politique dont le référent est Laurent Gbagbo, a relevé l’obligation qui incombe au gouvernement d’expliquer aux populations sa politique en matière d’assainissement et de drainage. 

Il a en outre interpellé le gouvernement sur « la nécessité d’indemniser » les compatriotes impactés par les dégâts dus aux pluies torrentielles, faisant observer que de fortes pluies antérieures ont « dégradé » le cadre de vie partout dans le pays.

« A cela, s’ajoutent malheureusement, les pertes en vies humaines, surtout dans le District d’Abidjan avec plus de 18 personnes décédées en 2018, notamment dans les communes d’Abobo (nord) et de Cocody », a-t-il souligné.

« Comme l’ensemble des Ivoiriens, je constate lors des inondations à Abidjan que le manque criard de moyens déployés par l’Etat, oblige les populations en détresse à dormir à la belle étoile, les plus chanceux bénéficient de la générosité de mécènes », a-t-il mentionné.

Pour le député ivoirien, « il est de la responsabilité de l’Etat de prendre toutes les mesures pour protéger les Ivoiriens des dégâts causés par les catastrophes naturelles ». Cependant, il reste « sourd en permanence aux demandes d’indemnisation de certains syndics de copropriété, victimes des inondations ».

« Si ces informations se confirment, il s’agirait là d’un manque de résilience de la part des pouvoirs publics et ceci est contraire aux principes de bonne gouvernance », a poursuivi le député Kety Soumahoro.

Il s’est par la suite interrogé « où sont passés les fonds publics prévus pour la réalisation des infrastructures d’assainissement et de drainage, et quelle politique de protection civile le gouvernement met-il en oeuvre ? ».

En Côte d’Ivoire, l’organisme compétent pour prévenir, secourir et assister les populations avant, pendant et après les catastrophes naturelles est l’Office national de la protection civile (ONPC), mais celui-ci est selon M. Soumahoro « courcicuité par des multitudes d’autres services de l’Etat ».

Par ailleurs, dira-t-il, l’Office national de la protection civile (ONPC) est « souffrant d’une instabilité chronique de son cadre juridique et institutionnel; et ne peut jouer pleinement son rôle. Il n’est donc pas étonnant que le gouvernement soit si inefficace en matière de protection civile ».

A quelques semaines de la prochaine saison des pluies, « j’invite instamment les pouvoirs publics à informer les populations sur les mesures de prévention (…), renseigner les Ivoiriens sur le système indemnisation en cas de dégâts engendrés par les inondations en particulier », a-t-il lancé.

M. Kety Soumahoro appelle aussi le gouvernement à « expliquer aux populations la nature, les coûts et les objectifs des infrastructures d’assainissement et de drainage réalisées dans le District d’Abidjan et notamment à Cocody ». 

Les boulangers ivoiriens demandent l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques

Les boulangers ivoiriens ont demandé samedi à Abidjan à l’Etat de Côte d’Ivoire de veiller à l’application des lois interdisant d’une part la vente du pain dans les boutiques de quartier et d’autre part, le transport du pain sur les charrettes et les motos.

Les boulangers ont en outre annoncé le maintien du prix de la baguette de pain «sorti boulangerie» à 150 FCFA, menaçant de sanctions les boulangers qui vendront la baguette de pain en deçà de ce prix à des grossistes.

 Ces décisions ont été annoncées à l’issue d’une réunion d’information du Haut patronat des boulangeries et pâtisseries de Côte d’Ivoire ( HBPCI), de la Fédération interprofessionnelle des patrons artisans boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FIPABPCI) et de la Fédération des coordinations des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FCBPCI),  trois faîtières du secteur de la boulangerie présidées respectivement par Amadou Coulibaly, Abey Marius et Issouf Barry.

Cette réunion tenue dans la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan, était destinée à faire des propositions au gouvernement en vue de résorber les difficultés qui jalonnent ce secteur.

«Nous vous demandons d’appliquer le prix sorti boulangerie de la baguette de pain à 150 FCFA sur toute l’étendue du territoire national à partir du 12 mai 2021. Les boulangeries qui ne respecteront pas ce prix seront fermées », a prévenu Abey Marius, le président de la FIPABPCI.

« Nous demandons à l’Etat de jouer son rôle en veillant au respect de l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques de quartier et de veiller également à l’interdiction du transport du pain sur les charrettes et les motos », a-t-il ajouté.

De son côté, Amadou Coulibaly, le président du HBPCI a demandé aux boulangers de  demeurer mobilisés et de rester à l’écoute de l’issue des négociations en cours entre les faitières du secteur de la boulangerie et le gouvernement ivoirien relativement au prix de la baguette de pain.

 «  Un prix bas de la baguette de pain ne garantit pas forcément la qualité. Il faut un prix juste », a estimé M. Coulibaly soulignant « qu’il faut que le consommateur et le gouvernement soient solidaires de nous ».

 Abondant dans le même sens que ses pairs quant aux difficultés traversées par les boulangers, Issouf Barry, le président de la FCBPCI  a soutenu que la situation «  est intenable » pour les boulangers.

Poursuivant, il a dénoncé l’augmentation du prix des intrants dans la production du pain alors que le prix de la baguette de pain, lui  est resté inchangé depuis des années. C’est pourquoi, il a appelé lui-aussi les boulangers à rester à l’écoute des négociations en cours avec le gouvernement.

Covid-19: Le Maroc élargit la vaccination aux personnes de plus de 50 ans

La campagne de vaccination au Maroc est élargie aux personnes âgées entre 50 et 55 ans, annonce samedi un communiqué du ministère de la Santé.Dans ce communiqué, le ministère affirme que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus, appelant tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à poursuivre leur adhésion à ce chantier national d’envergure en vue de progresser vers l’immunité collective.

Le ministère insiste aussi sur la nécessité de continuer à se conformer aux mesures de prévention avant, pendant et après l’opération de vaccination anti-Covid-19, pour contribuer aux efforts de lutte contre la propagation du virus, notamment après la découverte de nouveaux variants au Maroc.

A ce jour, un total de 5.473.809 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19. En même temps, le nombre total des personnes ayant pris leur deuxième dose du vaccin a atteint 4 390 752.

Côte d’Ivoire : l’Arabie Saoudite annonce une grande école islamique

L’Arabie Saoudite va construire en Côte d’Ivoire une grande école islamique de différentes spécialités avec toutes les commodités et un campus, a annoncé jeudi soir à Abidjan, son ambassadeur accrédité dans le pays, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee.

Le diplomate saoudien s’exprimait à l’occasion d’une rupture collective de jeûne du ramadan qu’il avait organisé à sa résidence sise à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, avec des journalistes et communicateurs ivoiriens.

« (…) Il y a d’autres projets importants qui sont en phase de préparation dont la construction d’un lycée islamique pour les filles et les garçons. C’est une grande école avec un campus et différentes spécialités de sorte à ce que les ivoiriens puissent se former sur place », a révélé l’émissaire du roi Sa Majesté  Bin Abdel Aziz Al Saud.

Poursuivant, il a annoncé également plusieurs autres projets exécutés ou en cours d’exécution par son pays en Côte d’Ivoire. Notamment, la création d’un centre islamique en Côte d’Ivoire, un projet qui verra le jour bientôt, dira-t-il et  la réhabilitation et la construction de mosquées, etc.

Par ailleurs, Abdullah Bin Hamad a insisté sur l’engagement de son pays à aider dans l’exécution des projets que présentera la Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération bilatérale.

«Il y a des accords en préparation dont celui de la protection des investissements entre les deux pays. Il y a aussi la coopération culturelle et technique. Il y a en outre des projets qui ont été conclus à travers le fonds saoudien de développement », a énuméré le diplomate saoudien saluant l’excellence de la coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire.

Hadj 2021: l’âge plafond des pèlerins passe de 60 à 50 ans

L’âge des candidats à l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque qui avait été fixé entre 18 et 60 ans a été ramené à la tranche de 18 à 50 ans en raison des normes sanitaires de la COVID-19 arrêtées par les autorités saoudiennes.

L’information a été donnée jeudi à Abidjan, par Abdullah Bin Hamad Alsobaiee, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire qui s’exprimait en marge d’une cérémonie de rupture collective de jeûne à sa résidence à Cocody (Est d’Abidjan) avec des journalistes.

La tenue du Hadj 2021 n’a pas encore été confirmée ni infirmée par l’Arabie Saoudite qui continue «d’analyser » la situation par rapport à la Covid-19.

« Le retard dans la déclaration finale des autorités saoudiennes sur la tenue ou non du Hadj s’explique par le fait qu’ils sont toujours en train d’analyser la situation par rapport à la Covid-19 », a expliqué le diplomate saoudien.

« Dès que les choses seront claires, si le Hadj a lieu, le nombre de pèlerins sera très limité. Et l’âge des pèlerins variera entre 18 et 50 », a-t-il ajouté, assurant cependant qu’incessamment «  il y aura un éclaircissement sur la tenue ou non du Hadj 2021 ».

 Des millions de personnes en provenance des quatre coins du monde se rendent chaque année en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj, le cinquième pilier de l’Islam. En raison de la crise sanitaire de la Covid-19, l’édition 2020 n’a pu se tenir.

Economie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains se focalisent sur nombre de sujets notamment l’attractivité de l’économie marocaine, les transferts des MRE, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire et la nécessité de respecter les mesures sanitaires.+Maroc Hebdo+ écrit que le Maroc gagne en attractivité et en stabilité en Afrique. Il a ainsi gagné une place en attractivité et deux en stabilité par rapport à l’édition précédente des Indices de la stabilité et de l’attractivité en Afrique de l’institut Amadeus.

L’édition 2021, réalisée avec le soutien de Casablanca Finance City Authority, est composée de plus de 70 sous-indicateurs qui permettent d’offrir une vision globale de la situation économique, politique et sécuritaire du continent, fait savoir l’hebdomadaire.

Dans l’édition 2021, le Maroc est classé 4e en termes de potentiel et dynamique du marché domestique. Dans le classement global d’attractivité, il se positionne au 2e rang, après l’Ile Maurice et devant l’Afrique du sud (3e). Quant à l’indice de stabilité, le Royaume se retrouve à la 3e place, après le Botswana (2e) et l’Ile Maurice (1er).

+Libération+ rapporte que les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont augmenté de 41,8% au titre des trois premiers mois de cette année.

Selon l’Office des changes, cité par le journal, ces transferts se sont ainsi établis à plus de 20,89 milliards de dirhams à fin mars dernier contre 14,73 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) durant la même période un an auparavant.

+Al Massae+ fait savoir que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi par visioconférence, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 juin 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

+Le Matin+ rapporte que que le ministère de l’Intérieur a affirmé, vendredi, la nécessité de continuer à respecter les mesures en vigueur relatives à l’enterrement et aux funérailles, et ce en vue de lutter contre le nouveau coronavirus.

Dans le cadre des mesures préventives en vigueur pour circonscrire la propagation du Covid-19 et préserver la santé des citoyennes et citoyens, le ministère de l’Intérieur a rappelé, dans un communiqué, la nécessité de continuer à respecter les mesures précédemment annoncées: se limiter à 10 personnes au maximum lors de la cérémonie d’enterrement et interdire l’organisation des funérailles.

Le redécoupage administratif de Dakar alimente la presse sénégalaise

Les journaux, reçus samedi à APA, font la part belle à cette réforme qui redessine la carte de la capitale.L’observateur informe que « Yeumbeul et Malika entrent en rébellion ». Ces communes de la banlieue dakaroise, explique ce quotidien, ont dénoncé les incohérences avant de rejeter en bloc la dénomination et l’implantation du chef-lieu du futur département de Keur Massar.

Dans les colonnes de ce journal, Aliou Sow, ancien ministre de la Décentralisation, sous Abdoulaye Wade (2000-2012), s’interroge sur l’opportunité de ce projet : « Gouverner, c’est prévenir. Pourquoi attendre maintenant pour procéder au redécoupage administratif de la circonscription électorale du ministre en charge des Collectivités territoriales ? »

En tout cas, souligne Le Quotidien, « Bambilor se rebelle » aussi. Cité par ce journal, Ndiagne Diop, le maire de cette localité dont « le Conseil municipal rejette le projet » déclare : « Oumar Guèye (l’actuel ministre des Collectivités locales et maire de Sangalkam, la commune voisine) veut m’affaiblir. Je doute qu’il soit en train de travailler (dans l’intérêt du) président Macky Sall ».

Pour sa part, Vox Populi se fait l’écho de la protestation de Bambilor qui perdra « certains villages au profit de Sangalkam ». En effet, rapporte ce quotidien, les habitants ont porté hier vendredi des « brassards et foulards rouges », brûlé des « pneus », barré des « routes » et scandé des « slogans hostiles » aux défenseurs du redécoupage administratif de la région de Dakar.

D’aucuns estiment que ce projet a des relents politiques. À en croire L’AS, « la carte électorale (de Dakar sera) remaniée ». Dans ce journal, l’expert électoral, Ndiaga Sylla, soutient que ce type de réforme ne doit pas être exécuté au cours d’une année électorale car il « impacte négativement le taux de retrait des cartes d’électeurs » même si, admet-il, sa fusion avec la Carte Nationale d’identité « pourrait atténuer » les dommages.

L’info, de son côté, est également persuadé que cette réforme est motivée par « les calculs politiciens » de la majorité présidentielle. Mais selon ce nouveau journal, Bambilor promet de « s’opposer » autant que possible.

Dans un entretien accordé au quotidien national, Le Soleil, Amadou Sène Niang, expert en Décentralisation, affirme : « Les incohérences (territoriales) dans le pays sont nombreuses. Nous sommes pour (leur) correction. (Cependant), dans une opération aussi importante, nous ne comprenons pas pourquoi on communique uniquement sur Dakar. Cela devrait être une approche globale qui toucherait tout le territoire (national) ».

Sur un tout autre sujet, Libération fait le bilan de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Sénégal. Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, signale « des difficultés (liées) à l’acceptation du vaccin (par les communautés) dans les régions de Tambacounda (sud-est), Kédougou (sud-est) et Kaffrine (centre).