Côte d’Ivoire: les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire (Faîtière)

Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire en Côte d’Ivoire, elles sont plutôt des institutions de formation, a soutenu jeudi à Abidjan, Guillaume Koko, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAECI).

Il s’exprimait à l’ouverture d’une assemblée générale extraordinaire de cette organisation autour du thème  «opérationnalisation de la réforme du secteur du permis de conduire ». 

«Tous les accidents qui sont survenus ces derniers jours ne sont pas le fait des auto-écoles. Nous, nous sommes des formateurs au permis de conduire. C’est le ministère qui évalue. Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire. C’est le ministre des transports qui signe les permis. Comment les auto-écoles peuvent vendre le permis de conduire ? », s’est interrogé M. Koko.

Par ailleurs, il s’est offusqué de ce que les auto-écoles sont toujours désignées comme les seuls responsables des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire. 

«Nous reconnaissons notre part de responsabilité. Mais on ne peut pas dire de facto que nous sommes responsables des accidents de la circulation», a-t-il soutenu.

Poursuivant M. Koko qui a affiché l’ambition de son organisation a assuré la formation continue des professionnels de la conduite, a dit aussi l’engagement des auto-écoles à aider la tutelle dans la réforme du permis de conduire.

Dans le même élan, Lamine Cissé, le vice-président de l’UNAECI a indiqué que  « ce ne sont pas les auto-écoles qui sont responsables des accidents de la circulation », appelant à  l’organisation des états généraux des transports.

Créée en 2014, l’UNAECI regroupe plus de 400 auto-écoles sur le territoire ivoirien.

Le ministère ivoirien des Transports a suspendu depuis le 26 avril dernier,  la fonction des inspecteurs chargés des examens théoriques et pratiques du permis de conduire afin d’assainir le secteur.

Cette décision est intervenue après la récurrence de graves accidents de la circulation dans le pays. Par ailleurs, cette mesure a été prise en vue  de « lutter efficacement contre la corruption et la fraude dans l’obtention du permis de conduire ».

Champions League : Edouard Mendy au faîte de sa puissance

En se qualifiant avec Chelsea FC pour la finale de la Ligue européenne des champions, le Sénégalais devient le troisième gardien de but africain à atteindre ce stade de la prestigieuse compétition.Un rêve éveillé, c’est ce que vit certainement Edouard Mendy. Chômeur en 2014, le spectaculaire portier de Chelsea FC a vu sa carrière décoller comme une fusée. Impérial sur sa ligne, le joueur d’1m97 pour 86 kg a rapidement mis l’Angleterre à ses pieds avant d’épater l’Europe du foot.

Le natif de Montivilliers (France) a rejoint, hier mercredi, un cercle fermé. En demi-finale de la Ligue européenne des champions, les Blues ont battu à domicile le Real Madrid (2-0) après l’avoir tenu en échec (1-1) à l’aller.

Dans ce match à sens unique, dominé de la tête et des épaules par le club de Londres, Mendy a néanmoins brillamment joué sa partition. En première période, l’ex-sociétaire de Rennes (Ligue 1 française) a effectué deux interventions qui ont maintenu son équipe dans le match.

Masqué par sa défense sur un tir enroulé de Karim Benzema, le protégé de la légende Petr Čech détourne la balle en corner grâce à une détente horizontale phénoménale (26e minute). Le buteur providentiel du Real Madrid revient à la charge dix minutes plus tard mais Edouard Mendy a la main ferme.

En seconde mi-temps, avec la domination outrancière de Chelsea, l’international sénégalais n’a pas eu grand-chose à faire. Pour sa première participation dans la compétition sélecte, Edouard Mendy se hisse en finale.

Il marche ainsi sur les traces de Bruce Grobbelaar (63 ans actuellement). Le fantasque zimbabwéen a été le héros du sacre de Liverpool FC (Angleterre) en 1984 contre l’AS Rome (Italie). Durant des tirs au but, après l’égalité (1-1) entre les deux formations à l’issue des prolongations, le « showman de Liverpool » aux « jambes de spaghettis » déstabilise les tireurs de la Roma devant leur public. La Louve s’inclinera finalement 4-2 dans cette épreuve fatidique.

Vingt ans après, un autre gardien de but africain, le Sénégalais Tony Mario Sylva, s’est qualifié pour la finale de la C1. Doublure de Flavio Roma, le Lion de la génération 2002, a assisté, depuis le banc de touche, à la nette victoire du FC Porto coaché par José Mourinho et dont le maître à jouer était Deco.

Par conséquent, Edouard Mendy (29 ans) devrait être le second Africain à jouer cette finale continentale puisqu’il est le titulaire indiscutable dans les cages de Chelsea FC. Dès son arrivée, celui qui s’est révélé sous le maillot rémois a pris la place de l’Espagnol, Kepa Arrizabalaga, longtemps considéré comme l’un des maillons faibles de l’équipe.

Le 29 mai prochain l’Atatürk Olimpiyat Stadium d’Istanbul (Turquie), Chelsea sera aux prises avec Manchester City (Angleterre) qui a éliminé le Paris Saint-Germain (France).

Une éclosion tardive

Edouard Mendy a eu un énorme retard à l’allumage. Laissé libre par Cherbourg qui évoluait en CFA2 (la cinquième division du foot français), le cousin de Ferland Mendy, latéral gauche du Real Madrid, a failli tout plaquer.

« J’avais vraiment des doutes quant à savoir si je continuerais… C’était incroyablement difficile. Ma compagne attendait notre premier bébé et donc l’aide au chômage n’allait pas suffire. J’ai commencé à chercher un autre travail », se souvient-il.

Le gardien a continué d’entretenir son rêve de percer dans le monde professionnel grâce à la perche tendue par l’Olympique de Marseille. Il effectue des essais dans le club phocéen et dispute huit rencontres avec l’équipe B.

Non conservé par l’OM à la fin de la saison, Mendy file au Stade de Reims. En deux saisons, il s’impose comme l’un des meilleurs gardiens de l’élite. Rennes, désireux de trouver un successeur à Tomas Koubek, aimante le numéro 16 de l’équipe nationale du Sénégal. Ce dernier prend une autre dimension qui séduit Petr Čech. L’ancien gardien de Chelsea FC, vainqueur de la Ligue des Champions en 2012, fait de Mendy sa priorité.

Pour 25 millions d’euros, le club du milliardaire russe, Roman Abramovitch, s’attache les services du Sénégalais. Pour un goalkeeper parti de la France, le montant de son transfert est un record.  Attendu comme un messie par Franck Lampard, débarqué en janvier, il est aussitôt installé dans les cages.

L’arrivée de Thomas Tuchel n’a rien changé à son statut de titulaire. Mendy lui rend bien cette confiance en multipliant les belles prestations et  enchaîne les clean sheets. Cette saison, en onze rencontres de C1, le Sénégalais a terminé huit matchs sans encaisser le moindre but. Mieux, le dernier rempart du club londonien a bouclé 24 matchs, toutes compétitions confondues, en gardant ses cages inviolées.

Avant la finale de la Ligue des champions, Chelsea va se frotter, le 15 mai prochain à Wembley, à Leicester City en finale de la FA Cup. Mendy peut donc rêver grand.

Foot : report du démarrage des éliminatoires du Mondial 2022

Le Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (Caf) a décalé, de juin à septembre, le coup d’envoi des qualifications pour la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar.Sur son site Internet, la Confédération africaine de football invoque « la prise en compte des défis que représente la gestion de la Covid-19 et le souci de garantir des conditions de jeu optimales pour toutes les équipes participantes ».

De concert avec la Fédération internationale de football association (Fifa), l’instance faîtière du foot africain a décidé d’organiser les matchs « durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 ».

Les deux premières journées devaient initialement se jouer en juin 2021. « Tous les détails relatifs au calendrier actualisé seront communiqués ultérieurement » selon la Caf. 

Cette nouvelle va certainement soulager les fédérations n’ayant aucun stade homologué pour ces joutes. Le Sénégal, tout comme 21 autres pays blacklistés, a davantage de temps pour disposer d’une infrastructure répondant aux normes internationales.

La Caf est aussi en train de réévaluer « ses process et protocoles afin d’améliorer la mise en œuvre des contrôles liés à la Covid-19, notamment les tests d’avant-match qui ont fait controverse au cours des précédentes fenêtres ».

En effet, la « finale » entre le Bénin et la Sierra Leone, comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021,  n’a pu avoir lieu. Les Écureuils avaient accusé, le 30 mars dernier, le pays hôte de manipulation des tests Covid effectués sur des cadres de leur sélection.

Divers sujets au menu de la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment l’amélioration du climat des affaires, l’intérêt manifesté par les acteurs économiques pour l’investissement dans domaine du cannabis et la célébration de la journée mondiale de l’arganier.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la politique nationale pour l’amélioration de l’environnement des affaires est lancée. Lors du Conseil national de l’environnement des affaires, les grandes lignes de cette stratégie 2021-2025 ont été dévoilées.

Selon le journal, ce nouveau cadre offrira ainsi aux entrepreneurs et investisseurs les conditions leur permettant de libérer pleinement leur potentiel de création de valeur partout au Maroc.

 Le quotidien révèle notamment qu’un porte-feuille de 33 initiatives spécifiques a été identifié dans un cadre collaboratif public-privé, reposant sur trois axes. Le premier relève de l’amélioration des conditions structurelles de l’investissement à travers la simplification des procédures administratives, ainsi que de l’adaptation et l’accessibilité du cadre juridique des affaires. Le deuxième vise à faciliter l’accès aux ressources et aux facteurs de production.

Le troisième se propose de soutenir et à accompagner davantage les opérateurs via le renforcement de la collaboration, la transparence de l’environnement des affaires et l’inclusion de tous les acteurs. Ces trois axes sont déclinés en sept défis. Parmi eux, on note la modernisation du cadre juridique des affaires ou encore la réduction des contraintes de financement des entreprises, fait savoir la publication.

+Assabah+ croit savoir que le Maroc et Israël, pourraient bien pousser à fond leur coopération. Le cannabis marocain, notamment le projet de loi portant légalisation pour des usages licites, attire, en effet, l’attention de nombreux investisseurs de l’Etat hébreu.

A en croire le quotidien, ce sont pas moins de 150 entreprises israéliennes qui ont déjà manifesté leur intérêt pour investir dans ce domaine.

Ces entreprises sont d’horizons divers puisqu’elles sont spécialisées dans l’industrie pharmaceutique, la cosmétique et autres. Citant le parlementaire du PAM, Larbi El Mharchi, qui intervenait lors d’une rencontre organisée par son parti à la deuxième Chambre, le journal affirme que la dépénalisation de la culture du cannabis destiné aux usages médicaux, pharmaceutiques et industriels devrait avoir d’importantes retombées économiques, notamment sur les régions connues pour cette culture. Elle devrait également améliorer les conditions sociales de milliers de familles.

Notons, à ce propos, qu’une étude réalisée par le ministère de l’Intérieur a montré que le revenu net annuel du cannabis à usage médical pourrait avoisiner les 110.000 dirhams (1 euro = 10,8 DH) par hectare, soit une amélioration d’environ 40% par rapport aux recettes actuelles, le tout dans le cadre de pratiques respectant les normes de l’agriculture durable.

La même étude prévoit qu’à l’horizon 2028, le taux de croissance annuel du marché médical du cannabis à l’échelle mondial serait de 30%. Le taux de croissance annuel du marché médical européen devrait atteindre 60%. Le marché médical européen représentera environ 60% du marché médical mondial.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc et l’Organisation des Nations Unies fêteront lundi prochain à Agadir, la première Journée Internationale de l’Arganier. A cette occasion, un évènement de haut niveau sera organisé sous la présidence du ministre de l’agriculture, des pêches maritimes, du développement rural, des eaux et des forêts.

Organisé en format hybride, cet événement sera suivi à travers le monde, en live sur la web TV des Nations Unies, ainsi que sur YouTube et sur les réseaux sociaux.

« Cette célébration vient couronner les efforts du Maroc dans la promotion de l’Arganier en tant que patrimoine culturel immatériel de l’humanité et source ancestrale du développement résilient et durable », note la même source, rappelant que la proclamation de cette journée internationale fait suite à l’adoption d’une résolution, présentée par le Maroc, à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York le 3 mars 2021.

Au registre sportif, +Al Massae+ indique que les dirigeants du Raja de Casablanca sont en pleines négociations avec un sponsor qatari qui a la capacité d’injecter 1 million de dollars annuellement dans les comptes du club.

Le quotidien précise que le président du club, Rachid Andaloussi, s’est envolé il y a quelques mois au Qatar pour trouver un nouveau sponsor capable d’injecter de grandes sommes d’argent qui vont pouvoir aider le club à dépasser la crise financière profonde qu’il traverse.

Le président du club pu s’entretenir avec plusieurs entreprises, mais il a eu des discussions avancées avec deux groupes: le premier est leader dans le secteur du transport et le second spécialisé dans le sportif et le médical.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement du débat sur la fiabilité du fichier électoral.Le Quotidien annonce que le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) a brandi des arguments pour démontrer l’incohérence du fichier électoral.

Lors d’une conférence de presse, tenue hier mercredi à Dakar, Aldiouma Diouf, le chargé des élections des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef d’Ousmane Sonko), a déclaré dans ce journal : « (Les experts) n’ont pas fait un audit sur pièce et sur place. Ils n’ont pas répondu au nombre anormalement élevé de l’utilisation des certificats de résidence pour l’inscription sur les listes électorales ».

Qualifiant de « petite conclusion » le rapport d’audit du fichier électoral, le FRN n’est pas, selon L’Observateur, prête à lâcher du lest. Vox Populi, pour sa part, fait savoir que « l’opposition rejette le rapport provisoire » en marquant son désaccord sur « la méthodologie employée par les experts et les informations contenues dans (leur) rapport ».

Dans L’AS, les opposants au président Macky Sall affirment que « le fichier électoral (actuel) n’est pas représentatif démographiquement. Par conséquent, il ne peut pas garantir des élections libres et équitables ».

Le contentieux sur le fichier de base des élections est, d’après WalfQuotidien, « une histoire aussi vieille que le Sénégal indépendant ». Poursuivant, ce journal note souvent des suspicions « à la veille des élections ».

Dans les colonnes de WalfQuotidien, le journaliste Mame Ngor Ngom soutient qu’« il faut vider tous les contentieux qui existent et ne pas essayer de jouer au plus malin. Sinon les mêmes causes vont (produire) les mêmes effets ».

A propos de l’incendie de l’unité de néonatologie de l’Hôpital Maguette Lô de Linguère (plus de 300 kilomètres au nord-est de Dakar), Le Soleil renseigne que « le parquet de Louga (chef-lieu de région) a ouvert hier une information judiciaire contre l’ex-directeur » de cette structure sanitaire.

Le quotidien national indique que « l’aide-infirmière chargée de la surveillance de la salle, le chef du service pédiatrie et X » sont également visés dans cette procédure pour les faits « d’homicides et de blessures involontaires au sens des dispositifs de l’article 307 du Code pénal ».

Sud Quotidien rappelle que ce drame a « coûté la vie à quatre bébés ». Le parquet, avec l’appui de techniciens de la Senelec (société nationale d’électricité), a écarté dans ce journal la thèse du court-circuit : « Les disjoncteurs n’ont pas sauté. Le foyer du feu se trouvait sur la table chauffante artisanale en fer. (Celle-ci) comportait des lampes à incandescence dont le contact avec les moustiquaires serait à l’origine de l’incendie ».

L’Observateur, de son côté, fait savoir que « le Procureur a saisi le juge du 2e cabinet d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Louga » et « le dossier pourrait lui être transmis ce jeudi ou (le lendemain) ».

D’après Libération, « le parquet réclame le mandat de dépôt contre l’ex-directeur et les deux agents » mis en cause.

Sur un tout autre sujet, Stades se fait l’écho de la qualification de Chelsea FC (Angleterre) en finale de la Ligue européenne des champions au détriment du Real Madrid (Espagne).

Ce quotidien d’informations sportives remarque que le portier des Blues, le Sénégalais Edouard Mendy, a rendu une copie propre en sortant « trois arrêts de classe ».

« Mendy hisse Chelsea FC en finale », s’enthousiasme Record. Ce journal reprend le bel hommage de Cesar Azpilicueta, le capitaine du club de Londres à son coéquipier : « Nous ne pouvons pas oublier les deux arrêts d’Edou en première mi-temps ».

En effet, le gardien de l’équipe nationale du Sénégal a écœuré Karim Benzema, le leader d’attaque des Merengue, auteur d’une belle frappe et d’une tête à bout portant.

Le Maroc et Malawi font part de leur ferme détermination à donner un nouvel élan à leur coopération bilatérale

Le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita, a tenu une visioconférence mercredi, avec son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Saxon Mkaka, dans le cadre des relations d’amitié et de fraternité qui unissent les deux pays.Au cours de leurs discussions, les deux ministres ont mis en exergue les relations solides et dynamiques entre les deux pays. Ils ont fait part de leur ferme détermination à donner un nouvel élan et à diversifier les domaines de la coopération bilatérale.

Cette réunion a été l’occasion de passer en revue l’ensemble des relations bilatérales dans différents secteurs. Les deux parties se sont déclarées satisfaites du rythme de la coopération mutuellement avantageuse et ont convenu qu’il y avait potentiel pour une collaboration plus profonde et plus large dans de nombreux domaines tels que la sécurité, l’agriculture, les énergies renouvelables, la santé, l’éducation, la formation professionnelle, les mines, l’énergie et la coopération décentralisée.

Les ministres ont également discuté des questions régionales et internationales d’intérêt commun et ont loué la convergence de leurs opinions sur les questions soulevées. Ils ont convenu que le renforcement des relations maroco-malawiennes servirait les intérêts des deux nations et contribuerait à promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité régionales et continentales.

Concernant les questions de paix et de sécurité, les deux ministres ont noté avec préoccupation la persistance de nombreux foyers de tension et de menaces terroristes, qui restent l’une des plus importantes sources d’instabilité sur le continent africain. Ils ont réaffirmé leur engagement à travailler conjointement avec d’autres parties concernées pour faire progresser le règlement des conflits en Afrique par le dialogue et conformément au droit international.

Eu égard à la question du Sahara, M. Mkaka a réitéré le soutien indéfectible et constant de son pays à l’égard de l’intégrité territoriale du Royaume et a salué les efforts entrepris par le Maroc pour parvenir à une solution politique à ce différend régional.

M. Mkaka n’a pas manqué de saluer la crédibilité et la primauté du Plan d’Autonomie marocain comme base de solution définitive, tout en réitérant le plein appui de la République du Malawi au rôle joué par les Nations Unies en tant que cadre exclusif et consensuel pour parvenir à une solution durable à ce différend régional et à la décision 693 de l’Union africaine adoptée durant le 31ème Sommet tenu en juillet 2018, soutenant officiellement le processus des Nations Unies à cet égard.

Les deux ministres ont convenu que la 1ère session de la Commission Conjointe de Coopération en tant que mécanisme clé pour renforcer la collaboration en cours entre les deux pays, se tiendrait à Rabat/Lilongwe dans les meilleurs délais.

Les deux responsables ont également souligné l’importance de l’ouverture d’ambassades respectivement à Rabat et Lilongwe pour renforcer les relations bilatérales.

Par ailleurs, M. Mkaka a assuré son homologue M. Bourita du soutien indéfectible du Malawi à la candidature marocaine au poste de Commissaire à l’Éducation, à la Science, à la Technologie et à l’Innovation.

Bédié engage le Pdci dans les préparatifs pour le retour de Gbagbo

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a « désigné les responsables » de son parti pour s’associer à l’organisation du retour de Laurent Gbagbo, selon Assa Adou, cadre du FPI, le parti de l’ex-président ivoirien. »Nous sommes venus rencontrer nos frères et sœurs du Pdci pour arrêter avec eux comment nous allons ensemble accueillir M. Gbagbo. A l’issue de l’information, il (M. Bédié) a désigné les responsables de son parti pour s’associer activement à cette organisation », a dit M. Assoa Adou. 

Pour que l’ex–président ivoirien Laurent Gbagbo ait « un accueil digne de son rang », le FPI, mentionnera-t-il, a « mis en place un Comité national d’accueil et un Comité opérationnel et il fallait donner cette information au président Bédié, ce que nous avons fait ». 

L’arrivée en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo est « pour nous un élément fondamental pour le processus de réconciliation des Ivoiriens. (Car,) les Ivoiriens ont trop souffert, ils sont dans l’attente, ils sont apeurés, et ce jour là c’est la joie, c’est la fête », a-t-il poursuivi. 

Le Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo envisage de « former un bloc avec le Pdci pour mobiliser les Ivoiriens » autour du retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien dans son pays natal.    

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, a fait savoir que relativement à l’arrivée de M. Gbagbo, « le FPI a bien voulu demander au président Bédié de désigner des personnalités, ce qui a été fait ».

Des membres du Pdci ont été désignés dans les différentes structures du comité d’accueil, à la coordination, dans le Comité national et dans les commissions de travail, a indiqué M. Guikahué, soulignant que cette rencontre était une prise de contact. 

Le secrétaire général, Assoa Adou, a au cours de la séance informé le Comité Central de la mise en place, « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées, sous l’autorité du Secrétaire Général, de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

Le Comité Central qui s’est félicité de l’avancement des préparatifs du retour, en Côte d’Ivoire, de M. Laurent Gbagbo, a salué « le triomphe du droit et de la vérité qui s’est manifestée aux yeux du monde entier par l’acquittement définitif » de MM. Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

La rencontre regroupant une délégation du Front populaire ivoirien et du Pdci, s’-est tenue au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.

La Banque mondiale soutiendra les états généraux de l’école ivoirienne

L’annonce a été faite par une délégation de la Banque mondiale conduite par Caroline Gevers Directrice des Opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée lors d’une rencontre avec le professeur Mariatou Koné, ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets importants, rapporte une note d’information citant entre autres le passage en revue des projets financés par la Banque mondiale et les états généraux de l’école ivoirienne annoncés par la ministre lors de sa prise de fonction.

Saluant l’initiative de la ministre Mariatou Koné, « la directrice des opérations a réitéré la volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien et sa disponibilité à soutenir ces assises et à apporter un appui au ministère pour la mise en œuvre des recommandations de ces consultations nationales ».

Se félicitant de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et   la Banque mondiale, la ministre a souligné que cette rencontre augure de bonnes perspectives.

Poursuivant, elle a abordé plusieurs points notamment les réformes institutionnelles, l’alphabétisation, le projet d’amélioration de la gouvernance, l’accès aux infrastructures, la qualité de la formation des enseignants et des élèves, l’amélioration de la qualité des manuels scolaires, l’extension de certains programmes d’appui de la Banque à plusieurs localités et bien d’autres.

Mali: comment le journaliste français a été enlevé à Gao

Très tôt informée des faits, l’agence Apa news avait décidé, en commun accord avec les proches du journaliste français qui a annoncé dans une vidéo, hier soir, être enlevé par des jihadistes à Gao début avril, de ne pas rendre compte de son rapt. Explications.On a perdu ses traces le 08 avril quand, en début d’après-midi,  il est monté à bord d’un véhicule tout-terrain venu le chercher devant le Motel Askia, cette petite auberge prisée des humanitaires et des journalistes qui se hasardent encore à Gao ou dans cette partie très agitée du nord du Mali. 

Olivier Dubois, 46 ans, journaliste français basé à Bamako, la capitale, est finalement apparu dans la soirée de mardi à mercredi dans une courte vidéo de 21 secondes où il explique avoir été kidnappé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), nébuleuse liée à Al Qaida. Le journaliste de 46 ans, installé au Mali depuis 2015, appelle sa famille, ses amis et les autorités françaises à utiliser  «tout ce qui est en leur pouvoir» pour le faire libérer.

Collaborateur de plusieurs médias français dont Le Point et Libération, Olivier Dubois était arrivé à Gao le matin même à bord d’un vol commercial en provenance de Bamako, après avoir passé un mois dans le centre du Mali pour rendre compte de l’évolution de la situation dans cette zone théâtre depuis plusieurs années d’interminables violences inter-communautaires au Mali. 

Le journaliste dont le carnet d’adresses malien est assez fourni, aussi bien dans les sphères du pouvoir à Bamako que parmi les rebelles, y compris les jihadistes, s’est rendu à Gao pour rencontrer pour une interview un des commandants militaires d’Iyad Ag Ghaly, le chef du Jnim. Cet homme s’appelle Abdallah Ag Al Bakaye. Olivier Dubois est en contact avec lui depuis quelque temps. Ils ont été mis en relation par une connaissance commune: Souleymane, un jeune homme originaire de la Talataye, village situé à 150 kilomètres de Gao et dont est originaire le chef militaire jihadiste. Avant de décider de se rendre à Gao, le journaliste avait eu des échanges épistolaires avec Abdallah Ag Albakaye qui étaient transmis à l’un et l’autre en mains propres. Un procédé, théoriquement, plus rassurant dans ce genre de situation que des appels ou messages écrits par téléphone susceptibles d’être interceptés.

Dans une de ses lettres adressées au journaliste, le  jihadiste écrit dans un arabe classique mais truffé d’approximations grammaticales pour l’informer qu’il sera à Gao le 5 avril « pour une mission spéciale et secrète ». Abdallah Ag Al Bakkaye suggère à Olivier Dubois un entretien d’environ quarante-cinq minutes, dans un appartement en ville appartenant à un proche parent. « Le temps est trop court, mais pour notre sécurité, c’est mieux comme ça », précise Abdallah Ag Albakaye.

Pourquoi la date du rendez-vous fixée initialement au 5 a été reculée au 8 avril ? Quel devait être l’objet de l’interview envisagée ? La guerre entre  les jihadistes de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et ceux du Jnim restés fidèles à Al Qaïda ? Les négociations souhaitées par Bamako avec un certain nombre de jihadistes ? Et pourquoi pas une interview du journaliste avec Iyad Ag Ghali lui-même que son lieutenant pourrait faciliter ?

Selon les témoignages recueillis par Apa news, une fois parti du Motel Askia, Olivier Dubois s’est rendu dans l’appartement en ville où le commandant du Jnim lui avait donné rendez-vous. Il a ensuite embarqué, sans contrainte apparente, à bord d’un véhicule vers une destination inconnue. Son téléphone étant resté à l’auberge, il n’a plus donné signe de vie à partir de cet instant.

Deux jours plus tard, son absence est remarquée lorsqu’il est resté invisible à l’aéroport de Gao d’où il devait embarquer pour retourner à Bamako.  Mais sa famille, ses amis et les médias, au courant de son histoire, dont Apa news, avaient décidé de ne pas rendre publique sa disparition. Parmi eux, peu se faisaient d’illusions sur cette disparition du journaliste. Était-il tombé dans un traquenard qu’il n’a pas pu éviter malgré l’expérience, la connaissance du pays, les relations d’amitié diverses et le courage comme Apa a pu le constater à maintes occasions dans les quariers de Bamako ou sur les routes du Mali ? Son interview souhaitée avec le chef jihadiste a-t-elle rencontré un souci de logistique imprévu. Ils voulaient surtout ne pas compromettre d’éventuelles discussions en faveur de sa libération.

Resté à Gao après la disparition du journaliste français, Souleymane qui a joué les intermédiaires avec le chef jihadiste  a été interrogé longuement par les militaires de l’opération antijihadiste française Barkhane qui dispose à Gao de sa plus grande base au Sahel. Le jeune homme se trouve désormais à Bamako, où il est toujours entendu par la police.

Avec cet enlèvement, Olivier Dubois  devient l’unique français otage dans le Sahel depuis la libération en octobre dernier de sa compatriote Sophie Pétronin, enlevée fin 2016, également à Gao, au Mali.

Af’Sud : le Secrétaire général de l’ANC suspendu

Le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) a suspendu son secrétaire général, Ace Magashule, accusé de corruption.Dans une lettre signée par le Secrétaire général adjoint, Jessie Duarte, le parti a déclaré que la suspension serait revue tous les six mois.

« Vous êtes temporairement mis à pied à partir du 3 mai 2021 jusqu’au résultat final de votre procédure judiciaire », indique la lettre.

Magashule devrait réapparaitre devant le tribunal en août prochain pour répondre à des accusations de corruption, de fraude et de blanchiment d’argent liées à des transactions illégales présumées concernant un contrat passé alors qu’il était Premier ministre de la province de Free State.

Il n’a pas respecté la date limite du 30 avril imposée par le Comité exécutif national de l’ANC pour se retirer de son poste au sein du parti en attendant l’issue de son procès.