Sécurité retour de Gbagbo: les grands commandements mis en mission

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé, a ordonné lundi aux grands commandements d’œuvrer avec le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), relativement au retour de Laurent Gbagbo.Le général Vagondo Diomandé a mis en contact les unités en charge de la sécurité avec le FPI, notamment l’aile dirigée par Assoa Adou, lors d’une réunion avec le ministre de la Réconciliation nationale, Bertin Kouadio Konan, et une délégation du parti de M. Gbagbo. 

Conduite par Assoa Adou, la délégation du Front populaire ivoirien a échangé avec le ministre de l’Intérieur et de la sécurité sur la sécurité concernant le retour de M. Gbagbo, en compagnie du ministre de la Réconciliation nationale.  

De ce fait, les services de sécurité compétents et les collaborateurs de M. Assoa Adou vont bientôt « se mettre en rapport pour mettre en orchestre l’aspect sécuritaire » concernant le retour de l’ex-président, a indiqué à APA une source proche du dossier.  

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a rassuré, il y a quelques semaines, que M. Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, pouvait rentrer dans son pays.

L’acquittement définitif de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé a été prononcé par la Chambre d’appel de la CPI, le 31 mars 2021. Leur retour au pays est imminent et devrait marquer un pas vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.  

Côte d’Ivoire: « aucun manquement » visant la presse en ligne en avril

Le rapport de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) pour le mois d’avril 2021, établi à la suite d’un monitoring de 15 médias en ligne, ressort « aucun manquement » aux règles déontologiques.

« Pour le mois d’avril 2021 sur les 15 médias monitorés, le comité de monitoring n’a relevé aucun manquement », et des faits majeurs fréquemment observés chez certains médias en ligne, ne sont pas apparus dans les articles produits », indique le rapport.

Le comité de monitoring a « félicité les médias en ligne qui pour ce mois d’avril 2021 ont été exemplaires dans la production de leurs articles qui s’est faite dans le strict respect du code de l’éthique et de la déontologie du journaliste ». 

« Cela est une première, ce qu’encourage le comité pour une presse en ligne responsable » et « nous espérons que cela dénote de la prise en compte des remarques du comité, ce qui est un bon pas vers la labélisation des médias numériques », déclarent les membres du comité.

Sur 15 médias monitorés le mois précèdent, entre le 1er et le 31 mars 2021, des manquements ont été relevés dans quatre médias.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) est un organe technique du Réseau des professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

 Cet observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie ; de promouvoir la liberté de la presse et de contribuer à la labellisation des médias numériques.

Côte d’Ivoire: 90% des appels reçus par les pompiers sont malveillants

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) de Côte d’Ivoire reçoit en moyenne 2000 appels par heure dont 90% sont malveillants.

Dans une note d’information parvenue à APA, les pompiers ivoiriens soulignent que ces appels malveillants sont constitués de blagues, injures, farces etc.

Le GSPM est en première dans les opérations de secours en Côte d’Ivoire pendant les accidents de la circulation, les incendies, les transports de malades, les évacuations, etc. En 2020, il a enregistré 31 361 interventions et 32 234 victimes dont 1097 décès.

Maroc : Le gouvernement continue à verser les salaires des employés des établissements médiatiques

Le gouvernement marocain continuera à verser les salaires des employés des établissements médiatiques pendant les trois prochains mois, dans le cadre des dispositions de l’aide exceptionnelle liée à la lutte contre les répercussions de la pandémie.En effet, une réunion a été tenue, ce lundi à Rabat, entre le ministre de la Culture et l’Association nationale des médias et des éditeurs durant laquelle les deux parties ont examiné la situation difficile que vivent les entreprises de presse pendant cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

Aussi, l’association a demandé au ministre de les accompagner dans la discussion qu’elle souhaite ouvrir avec les grands groupes mondiaux « GAFAM » (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et l’ont informé des démarches qu’elle envisage d’entreprendre à cet égard.

De son côté, le ministre a promis de soutenir les étapes que l’association voudrait entreprendre pour développer le secteur, et d’autre part, pour continuer à soutenir les entreprises de presse pour les trois prochains mois, jusqu’à juin 2021.

Le ministre a aussi réaffirmé l’engagement du gouvernement à payer les engagements de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), liés aux salaires versés depuis juillet 2020.

Il a également affirmé la volonté de son ministère d’étudier tous les mécanismes possibles pour soutenir le secteur et les entreprises médiatiques pour leur donner toutes les possibilités de survie au service de la profession.

Maroc : Deux cas d’infection au variant indien enregistrés à Casablanca

Deux cas confirmés d’infection au variant indien du nouveau coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés à Casablanca, annonce lundi le ministère de la Santé.Le premier cas a été enregistré chez une personne en provenance de l’étranger et le second chez l’un de ses contacts, un étranger résidant au Maroc, précise le ministère, notant que l’infection par le nouveau variant a été confirmée par le Centre national pour la recherche scientifique et technique à Rabat, membre de la Coalition nationale des laboratoires de surveillance génomique.

Le ministère affirme que les deux cas ainsi que tous leurs contacts ont été pris en charge conformément aux protocoles internationaux et nationaux en vigueur, avec renforcement des mesures d’isolement sanitaire, pour faire face aux risques potentiels de propagation de cette souche.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 56 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 511.912 cas confirmés à la Covid-19, dont 9.032 décès (+4) et 498.624 personnes guéries (+209).

Pour ce qui est de la campagne de vaccination contre la Covid-19, un total de 5.107.128 de personnes a reçu la première dose du vaccin alors que 4.282.269 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin, selon le ministère de la Santé.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination, , est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Foot : Paulo Duarte, nouveau sélectionneur du Togo

Le technicien portugais succédera, en août prochain, au Français Claude Le Roy sur le banc de l’équipe nationale du Togo.La Fédération Togolaise de Football (FTF) a choisi Paulo Duarte plutôt que Paul Put, Alain Giresse ou encore Florent Ibenge.

L’ancien sélectionneur du Burkina Faso est actuellement sous contrat avec le club angolais, Primeiro do Agosto. Avec les Etalons, Paulo Duarte a notamment atteint la finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) en 2013.

En attendant sa prise de fonction, c’est l’entraîneur local, Jonas Kolma, qui va diriger, en juin prochain, les Eperviers pour les deux premiers matchs qualificatifs à la Coupe du monde 2022.

Logé dans la poule G des éliminatoires de la Can 2021, le Togo du sorcier blanc Claude Le Roy a terminé bon dernier derrière l’Egypte, les Comores et le Kenya. Ihlas Bebou et ses coéquipiers n’ont récolté que deux points en six rencontres.

Af’Sud: bataille pour la succession de la reine Dlamini

Les problèmes infusent au sein de la famille royale zouloue d’Afrique du Sud suite à la décision de la première épouse du défunt roi zoulou Goodwill Zwelithini de demander l’aide du tribunal pour l’exécution de son testament, un mois après son décès.Selon une déclaration de la famille royale, le litige porte sur la question de savoir qui est le bon héritier pour succéder au roi défunt en tant que nouvel occupant du palais royal de KwaKhethomthandayo, le siège de la famille royale dans la province du KwaZulu Natal.

La première épouse de Zwelithini, MaDlamini, qu’il a épousée en « communauté de biens », aurait contesté l’exécution de son testament qui désigne un candidat non nommé pour lui succéder en tant que prochain occupant du trône zoulou, selon le communiqué.

MaDlamini n’est pas apparenté à la défunte régente de la nation zouloue, la reine Mantfombi Dlamini Zulu, qui sera enterrée jeudi après son décès la semaine dernière.

MaDlamini a demandé à ce que les tribunaux soient impliqués dans la traduction de l’authenticité du testament, selon le communiqué.

Le palais royal a déclaré que la première question soumise au tribunal concernait la déclaration de l’union civile du défunt monarque par rapport aux unions « coutumières » ultérieures.

Une décision du tribunal sur ces deux questions permettrait de clarifier l’héritage et la succession au trône, ajoute le communiqué.

Certaines des filles de Zwelithini seraient les principales responsables de la contestation de la validité de ses dernières volontés et de son testament, alléguant que la signature de leur père a été falsifiée.

La mesure demandée aux tribunaux consiste donc à suspendre l’exécution du testament jusqu’à ce que les affaires en cours soient entendues.

Le Premier ministre traditionnel de la nation zoulou, M. Buthelezi, a toutefois déclaré que l’acrimonie royale serait réglée à temps en réunissant les différentes.

Journaux ivoiriens: une «réflexion approfondie» annoncée sur la distribution

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la francophonie Amadou Coulibaly a annoncé, lundi à Abidjan, une «réflexion approfondie» sur la distribution des journaux en Côte d’Ivoire.

M. Coulibaly, également porte-parole du gouvernement s’exprimait lors des festivités de la 28è Journée mondiale de la liberté de la presse autour du thème «l’Information comme bien public ».

« La question de la distribution de la presse fera l’objet d’une réflexion approfondie afin d’apporter une réponse plus adaptée (…) » a déclaré le ministre en répondant aux préoccupations soulevées  par les journalistes et les hommes de médias dans leur déclaration lue par Sam Wakaboué.  En Côte d’Ivoire, certains acteurs de la presse, expliquent la mévente des journaux par la distribution qui ne couvre pas tout le territoire national.

Dans le même élan, Amadou Coulibaly a rassuré les acteurs de la presse sur sa volonté à faire aboutir des projets entamés par ses prédécesseurs, car, a-t-il expliqué, «l’administration est une continuité».

A ce propos, le porte-parole du gouvernement a promis d’œuvrer pour que Fonds de développement et de soutien à la presse (FSDP) prenne en compte « les médias audiovisuels et numériques », appelant dans la foulée « à une bonne gouvernance au sein des entreprises de presse ».

L’un des temps forts de cette célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse a été la marche des journalistes et acteurs des médias ivoiriens dans les rues de Cocody avant de se rassembler dans la cours de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) dans l’Est d’Abidjan.

 « La liberté de la presse assure la liberté du citoyen à avoir une information qui lui permette d’assumer pleinement son rôle d’acteur social de premier plan»,  a dit le ministre de la Communication, des médias et de la francophonie.

 Selon lui, la notion de liberté de la presse doit être intimement liée à celle de responsabilité.  Et cette liberté doit s’exercer «dans le respect des lois de nos pays », a-t-il soutenu.

Poursuivant, M. Coulibaly qui s’est félicité de ce que la presse ivoirienne est  « de plus en plus responsable  »  a souligné l’engagement du gouvernement à soutenir les acteurs des médias dans le pays.

La présidente du Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) Naminata Sangaré, la Représentante et Cheffe de Bureau de l’UNESCO à Abidjan Anne Lemaistre, l’Ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire Yvette Daoud et l’Ambassadeur des Etats-Unis  en Côte d’Ivoire, Richard Bell se sont succédés à la tribune.

«La liberté de la presse exige la liberté de l’Internet », a soutenu dans son intervention l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

Avant lui, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a indiqué qu’il est  « impérieux pour chaque membre du métier d’informer, de rester vigilant, d’être jaloux de sa liberté et se garder de tomber dans les compromissions ».

« Brisons ensemble nos chaînes tout en gardant à l’esprit que toute liberté comporte la responsabilité  », a indiqué Jean Claude Coulibaly à ses confrères.

Rappelant les actions du gouvernement ivoirien en faveur de la presse, Sam Wakouboué, le porte-parole des organisations professionnelles des médias en Côte d’Ivoire, a regretté que malgré des efforts,  « la liberté de la presse reste toujours en danger » dans le pays.

De son avis, le chemin est  « encore long  » pour que les journalistes exercent leur métier en Côte d’Ivoire  « dans des conditions de sécurité requises ».

Pour améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes en Côte d’Ivoire, M. Wakouboué a ainsi égrené une série de doléances à la tutelle au nombre desquelles, l’octroi aux médias dans leur ensemble de 0,1% du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire pour leur fonctionnement.

Organisée le 03 mai de chaque année depuis 1993, la Journée mondiale de la liberté de la presse offre l’occasion de discuter des nouveaux défis qui s’opposent à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes et de travailler à l’identification des solutions.

Côte d’Ivoire: des restrictions imposées à Pulcherie Gbalet

Le juge d’instruction en charge de l’affaire Pulcherie Gbalet, la présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), a notifié lundi sa mise en « liberté d’office » assortie de la condition de ne pas sortir du pays et de se présenter au greffe tous les mois.

Libérée mercredi et mise en « liberté provisoire », Mme Pulcherie Gbalet, incarcérée en août 2020 après un appel à manifester contre un troisième mandat de Alassane Ouattara, s’est rendue lundi au tribunal d’Abidjan-Plateau avec son conseil, pour recevoir une notification du juge d’instruction.

« En réalité je suis sur contrôle judiciaire et on nous a signifié deux points, ne pas sortir des limites du territoire national et se présenter tous les mois au greffe du tribunal d’Abidjan-Plateau », a dit à APA la présidente de l’ONG de défense des droits de l’Homme Alternative citoyenne ivoirienne.

Interrogée, Me Rosine Aka Sérikpa, l’un des avocats de Pulcherie Gbalet, a déclaré « nous avons été reçues par le juge d’instruction ce matin, il nous a notifié la liberté d’office de ma cliente, (mais) la procédure d’instruction suit son cours ».  

« La liberté d’office veut dire que le juge ne trouve pas pour l’heure opportun de la garder en détention préventive, toutefois l’enquête suit son cours », a expliqué Me Sérikpa, insistant que l’affaire est toujours en instruction et à travers l’enquête, le juge pourra justifier sa poursuite.

Me Rosine Sérikpa s’est dite « contente » sur le fait que le droit à la liberté de Mme Pulcherie Gbalet a été respecté et qu’on lui a accordé la liberté, car « elle n’est pas quelqu’un qui est en fuite, donc il n’y a pas lieu de la mettre en détention pour mener une enquête ». « Je suis satisfaite de ce que le droit ait été appliquée », a-t-elle ajouté.   

Après sa mise en liberté, Pulcherie Gbalet avait face à la presse insinué que sa priorité réside dans le bien-être du peuple à travers l’instauration d’un Etat de droit et une meilleure gouvernance des ressources, laissant entendre qu’ elle ira « jusqu’au bout de ce combat ». 

Elle a ensuite appelé « tous les acteurs politiques et ceux de la société civile à oeuvrer pour une véritable réconciliation », soutenant que « la réconciliation est en principe un vaste programme qui inclue la libération de tous les prisonniers politiques.

Pour elle, la réconciliation renferme « le retour sécurisé des exilés et le règlement courageux de plusieurs questions sensibles dont  la nationalité, l’immigration, la gestion du foncier…Et cela ne peut se faire qu’à travers un dialogue inclusif ».

« Nous appelons de tous nos vœux depuis le début de notre lutte, pour un état de droit » et « demandons donc encore une fois ce dialogue inclusif après la libération de tous les prisonniers politiques et le retour de tous les exilés », a-t-elle poursuivi. 

Arrêtée le 15 août 2020, Pulcherie Gbalet a été libérée dans la nuit de mercredi à 23h (GMT), un peu plus de huit mois de détention. Sa libération intervient quelques mois après celle de responsables de l’opposition politique, incarcérés à la suite du boycott électoral de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Covid-19 : 500 millions de doses de Moderrna à Covax

Les premières doses de ce vaccin d’ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021.C’est une bouffée d’oxygène pour Gavi, l’Alliance du vaccin, confrontée à une rupture de doses. Gavi a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord d’achat anticipé avec Moderna pour son vaccin RNA contre la COVID-19.

Les premières doses de ce vaccin à ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021, « avec un total de 34 millions de doses disponibles en 2021 et jusqu’à 466 millions de doses en 2022 », a indiqué Gavi dans un communiqué publié ce lundi. Covax, dont le principal fournisseur reste AstraZeneca, a déjà expédié plus de 49 millions de vaccins à 121 pays et territoires participants.

L’Alliance du vaccin était confrontée ces derniers mois à une rupture de doses à cause de l’interdiction d’exportation du vaccin AstraZeneca par l’Inde, son principal fournisseur. Ce pays fait face à une flambée épidémiologique qui l’a poussé à réorienter l’intégralité de sa production vers sa propre population.