Jeune Afrique : décès du fondateur Bachir Ben Yahmed

Le journaliste franco-tunisien et homme d’affaires qui avait lancé le magazine panafricain en 1960 est décédé des suites de la Covid-19 à l’âge de 93 ans.Béchir Ben Yahmed est décédé dans la soirée du dimanche 2 mai 2021 à la veille de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le défunt a succombé au nouveau variant indien du coronavirus.

Bachir Ben Yahmed avait lancé Jeune Afrique au début des indépendances de plusieurs pays africains et garda la direction du magazine jusqu’en octobre 2007, date à laquelle François Soudan lui succède. Il s’est imposé comme une source d’information sur l’ensemble du continent africain.

Ben Yahmed a également fondé les Éditions du Jaguar. En 2006, il crée aussi La Revue dont il est le directeur et le rédacteur en chef.

Son épouse Danielle et ses fils Amir et Marwane Ben Yahmed occupent aujourd’hui des postes clés au sein du groupe Jeune Afrique.

Niger : 16 soldats tués dans une embuscade

Seize soldats nigériens ont été tués et un autre est porté disparu, à la suite d’une embuscade tendue samedi 1er mai par des hommes armés à l’ouest du pays.Cette attaque contre une patrouille de la Garde nationale dans la zone de Tillia, dans la région de Tahoua proche du Mali, prouve encore l’insécurité qui règne dans cette zone.

Elle s’est déroulée samedi dans la région de Tahoua, dans l’ouest du pays, à proximité de la région des « trois-frontières », territoire partagé entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali

«Nos hommes sont tombés dans une embuscade tendue par des bandits armés dans le département de Tillia. Le bilan de cette attaque lâche est de 16 morts, 6 blessés et un porté disparu», a annoncé à la télévision publique Ibrahim Miko, le secrétaire général du gouvernorat de Tahoua.

Il a salué la mémoire des victimes. «Nous pleurons nos morts, mais ils sont morts les armes à la main», a-t-il déclaré lors de l’enterrement du lieutenant Maman Namewa, le commandant de l’unité de la patrouille visée.

Au mois de mars dernier, une série d’attaques dans les localités d’Intezayane, Bakorat, Woursanat et plusieurs autres hameaux et campements situés dans le département de Tillia, région de Tahoua, avait fait un bilan officiel 141 personnes.

Face à cette insécurité, l’armée tchadienne avait déployé 1500 soldats dans cette zone des trois frontières dans le cadre du G5 Sahel. Cette alliance entre la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad appuyée par la France, s’est donnée pour mission de combattre les bandes armés et les organisations terroristes qui opèrent dans ces régions.

Af’Sud : sécurité renforcée avant l’arrivée du vaccin Pfizer

Les mesures de sécurité ont été renforcées, à la veille de la livraison du premier lot de 325.260 doses de vaccins Pfizer contre le coronavirus.Ce vaccin fabriqué aux Etats-Unis devraient arriver par fret aérien en Afrique du Sud dimanche à minuit, a déclaré le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

Ce lot de vaccins américains fait partie d’un total de 1,3 million que Pretoria a obtenu de Pfizer par lots pour compléter l’approvisionnement en vaccins de Johnson & Johnson, dont la distribution a couvert la première phase du programme de vaccination lancée dans le pays il y a deux mois.

Selon le ministre qui s’exprimait dimanche, l’Afrique du Sud obtiendrait 4,5 millions de doses du médicament Pfizer d’ici de juin, alors que le pays entamait le 17 mai dernier, sa deuxième phase du programme de vaccination dont la première phase avait débuté en février.

« Suite à cette livraison initiale de Pfizer, nous nous attendons à ce que le même nombre de doses arrive sur une base hebdomadaire, pour un total de plus de 1,3 million de doses d’ici la fin du mois de mai », a expliqué le ministre.

« Par la suite, l’offre de vaccins augmentera à une moyenne de 636.480 doses par semaine à partir du 31 mai, ce qui nous permettra d’accumuler près de 4,5 millions de doses d’ici la fin du mois de juin », a poursuivi Mkhize.

Au sujet des mesures nécessaires pour assurer la sécurité des médicaments tant recherchés, le ministre a déclaré que « la structure nationale conjointe des opérations et du renseignement a examiné tous les arrangements de sécurité – depuis le moment où le vaccin atterrit à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg jusqu’au moment où il est transporté vers les sites de vaccination ».

Par ailleurs, Mkhize a indiqué : « Nous avons engagé toutes les agences de sécurité pour veiller à ce que toutes les procédures de sécurité nécessaires soient en place pour une livraison sûre des vaccins et avons pris les dispositions nécessaires avec la police ».

A l’arrivée, le lot entier sera initialement transporté vers un entrepôt central pour être conservé, tandis que des échantillons des vaccins seront envoyés au laboratoire national de contrôle pour l’assurance qualité, a-t-il déclaré.

Après autorisation, les vaccins devraient être distribués aux différentes provinces pour le programme de vaccination, a-t-il ajouté.

Le programme de vaccination contre la Covid-19 en Afrique du Sud cible 46 millions de personnes sur les 50 millions d’habitants du pays pour créer une immunité collective qui devrait ralentir la pandémie qui a éclaté dans le pays en avril 2020.

Tchad : formation du gouvernement de transition

Le président de la transition, Mahamat Idriss Deby et son Premier ministre, Albert Pahimi Padacké, ont cosigné, ce dimanche 2 mai, le décret portant nomination des membres du gouvernement de transition.Deux semaines après la mort du président Idriss Déby Itno, le Conseil militaire de transition (CMT) a nommé un gouvernement à travers un décret lu à la télévision d’Etat, par le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna.

Un gouvernement composé de 32 ministres et 10 Secrétaires d’Etat marqué par l’entrée de deux membres du parti de Saleh Kebzabo, chef de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), et opposant principal au défunt président. Il s’agit d’Abderahim Awat Atteib nommé au ministère de l’Élevage et des Productions animales et de Rachelle Oualmi Bairra nommée Secrétaire générale adjointe au gouvernement. Kebzabo qui s’était retiré de la dernière présidentielle dénonçant  une « militarisation évidente du climat politique », reconnaît désormais  « l’autorité du Conseil militaire ».

Un autre farouche opposant  à Idriss Déby, Mahamat Amah Alhabo, leader du parti pour les libertés et le développement, hérite du portefeuille de la Justice.

Le nouveau portefeuille de la réconciliation nationale et du dialogue a été confié à Acheikh Ibn Oumar, ancien chef rebelle devenu en 2019 conseiller diplomatique à la présidence. Plusieurs anciens ministres du dernier gouvernement d’Idriss Déby ont été reconduits ou nommés à d’autres ministères.

Un signal fort envoyé par la junte qui avait promis un « gouvernement de réconciliation nationale » après la nomination d’Albert Pahimi Padacké à la Primature, le 26 avril dernier. 

Cette nouvelle équipe devra conduire une transition de 18 mois, avant d’organiser des « élections libres démocratiques » annonce le CMT mis en place dans la foulée de l’annonce du décès d’Idriss Déby, mort au front le 19 avril dernier.

Voici la liste du gouvernement de transition

Ministre d’État chargé de la réconciliation nationale et du dialogue : Acheikh Ibni OumarMinistre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger : Chérif Mahamat ZeneMinistre de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits humains : Mahamat Ahmat AlhaboMinistre délégué à la Présidence du conseil chargé de la défense nationale, des anciens combattants et des victimes de guerre : Daoud Yaya BrahimMinistre de la Sécurité publique et de l’Immigration : Souleyman Abakar AdoumMinistre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation : Mahamat Bechir CherifMinistre de l’Enseingment supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Lydie BeassemdaMinistre de la Communication, porte parole gouvernement : Abdraman KouallamallahMinistre de l’Économie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale : Issa Doubragne

Ministre des Infrastructures et du désenclavement : Patalet Geo
Ministre du Développement agricole : Kamoungué Nee Dene-AssoumMinistre des Finances et du Budget : Tahir Hamid NguilinMinistre de la Santé et de la Solidarité nationale : Dr. Abdoulaye Sabre FadoulMinistre des Mines et de la Géologie : Abdelkerim Mahamat AbdelkerimMinistre des Postes et de l’Économie numérique : Idriss Saleh BacharMinistre du Pétrole et de l’Énergie : Oumar TorboMinistre des Transports et de la Sécurité routière : Fatimé Goukouni WeddeyeMinistre de l’Éducation nationale et de la promotion civique : Kosmadji MerciMinistre de la Formation professionnelle et des Métiers : Isabelle Housna KassireMinistre de la Fonction publique, de l’Emploi et de la Concertation sociale : Brah MahamatMinistre du Commerce et de l’Industrie : Ali Djadda KampardMinistre de l’Hydraulique urbaine et Rurale : Alio Abdoulaye IbrahimMinistre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’entrepreneuriat : Routouang Mohamed Ndonga ChristianMinistre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale : Haliki Choua Mahamat
Ministre de l’Élevage et des Productions animales : Abderahim Awat Ateib
Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable : Mahamat LazinaMinistre du développement touristique et de l’Artisanat : Fayçal Ramat IssaMinistre de la Culture et de la Promotion de la diversité : Achta Djibrine SyMinistre de la Femme, de la Famille et de la Protection de la petite enfance : Amina Priscille LongohMinistre secrétaire générale du gouvernement chargé de la promotion du bilinguisme dans l’administration et des relations avec le Conseil national de transition : Mahamat Hamid KouaSecrétaire d’État à la réconciliation nationale et au Dialogue : Djimadjibaye Kantangar AiméSecrétaire d’État aux Affaires étrangères, à l’Intégration africaine et aux Tchadiens de l’étranger : Oumar Ibni DaoudSecrétaire d’État à l’Économie, à la Planification du Développement et à la Coopération internationale : Dr. Abderahim Younous AliSecrétaire d’État aux Finances et au Budget : Mme. Ndolonodji Alix NaïmbayeSecrétaire d’État à l’Enseignement. supérieur, à la Recherche scientifique et à l’Innovation : Mamadou Gana BoukarSecrétaire d’État à l’Éducation nationale : Saleh BourmaSecrétaire d’État à la Santé publique et à la Solidarité nationale : Dr. Djiddi Ali SougoudiSecrétaire d’État à la Jeunesse, aux Sports et à la Promotion de l’Entrepreneuriat : Mbaigolmem SebastienSecrétaire général adjoint du gouvernement : Mme Rachelle Oualmi Bairra

Politique, éducation et agriculture au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, le secteur de l’enseignement et la campagne agricole sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce lundi.+L’Opinion+ souligne que la décision de l’Administration Biden de ne pas revenir sur l’historique proclamation annoncée le 10 décembre 2020 par l’ex-Président Donald Trump, a dû résonner comme une énième claque venue s’ajouter à la batterie de gifles diplomatiques reçues durant les dernières années par les séparatistes et leurs mentors.

Le plus intéressant dans cette décision très attendue du côté marocain, c’est son timing car elle intervient après le bouclage des 100 premiers jours d’une Administration Biden au faîte de sa popularité et donc de sa puissance, explique Le quotidien.

« C’est donc une Administration forte qui n’a nul besoin de s’encombrer de convenances diplomatiques ou autres qui vient de décider du maintien d’une décision historique en faveur du Maroc », assure-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’université marocaine a encore une grande marge de progression comparée avec les standards mondiaux.

« Non pas en termes de qualité de l’enseignement dispensé et de solidité des cursus mais en termes de business model », relève la publication, appelant à arrêter définitivement de penser que l’enseignement et le business sont antinomiques.

« Si l’enseignement supérieur peut être considéré comme un service public, il n’est pas forcément voué à être dépendant des seules subventions et fonds publics », assure le journal, soulignant que dans certains pays, les universités même publiques ont pu depuis longtemps générer des revenus d’autres sources tout en gardant leur vocation sociale et sociétale.

Au Maroc, il existe des expériences réussies d’établissements d’enseignement supérieur dans le public comme dans le privé et parfois aussi d’un mélange entre les deux, conclut-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a affirmé que le Maroc attend toujours « une réponse satisfaisante et convaincante » de la part du gouvernement espagnol au sujet de sa décision d’autoriser le chef du polisario Brahim Ghali, poursuivi par la justice espagnole pour des crimes de génocide et de terrorisme, d’entrer à son territoire.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse espagnole « Efe », publié samedi, Bourita a relevé que le Maroc n’a toujours pas reçu de Madrid les réponses aux interrogations légitimes qu’il a soulevées dans le communiqué publié dimanche dernier.

+Bayane Al Yaoum+ relève que la production prévisionnelle des trois céréales principales au titre de la campagne 2020/21 est estimée à 98 millions de quintaux (Mqx), soit une hausse de 54,8% en comparaison avec la moyenne de cinq ans (63,3 Mqx) et de 206% par rapport à la campagne précédente.

Selon le ministère de l’Agriculture, cette production résulte d’une superficie céréalière semée au titre de cette campagne de 4,35 millions d’hectares, dont l’état végétatif est à 75% bon à très bon. Par espèce, la production céréalière prévisionnelle a atteint 48,2 Mqx de blé tendre, 23,4 Mqx de blé dur et 26 Mqx d’orge, précise le ministère.

La célébration de la fête du travail au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la célébration de la fête du Travail et mettent en avant le refus du président Macky Sall de repousser l’âge de la retraite à 65 ans au lieu de 60 ans.« Macky reste jeunes », barre à sa Une Le Quotidien avant de reprendre cette déclaration du chef de l’Etat : « On ne peut pas continuer à entretenir des seniors alors que des milliers de jeunes frappent à la porte. »

Dans les colonnes de L’AS le président de la République enfonce le clou en soutenant qu’ « on ne peut pas toujours garder les avantages de la fonction publique et vouloir les perpétuer à vie. Nous ne pouvons pas immobiliser la trésorerie de l’Etat pour faire des crédits, l’Etat n’est une banque ». Cela pousse le journal à arborer ce titre : « Macky sert un mets chaud aux syndicats ».

Pour la retraite à 65 ans, la baisse de la fiscalité salariale et les forfaits sur l’eau et l’électricité, « Macky dit niet », fait remarquer Sud Quotidien. Le chef de l’Etat a tout de même assuré que « le social restera au cœur de (ses) priorités », note Le Soleil.

Lors de la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales, Macky Sall en a profité pour répondre aux complaintes des citoyens sur la cherté de l’autoroute à péage. A ce propos, il déclare dans L’Observateur que « si vous (les citoyens) voulez rouler en toute sécurité sur l’autoroute, il y a un prix à payer ».

Cette sortie a provoqué l’ire de l’opposant Ousmane Sonko qui, dans une note transmise à la presse et exploitée par Sud Quotidien traite le président Macky Sall de « lion égaré » qui a tout faux sur l’autoroute à péage.

Dans les colonnes de WalfQuotidien, le leader du parti Pastef/Les Patriotes livre sa part de vérité et soutient que Macky Sall est « le principal responsable de ce pillage organisé depuis une décennie car il est signataire du contrat initial (en tant que Premier ministre en 2007) et du contrat complémentaire (en tant que président en 2014. »

La régulation des réseaux sociaux était l’autre point évoqué lors de la remise des cahiers de doléances. WalfQuotidien informe à cet effet que le chef de l’Etat a décrété la guerre contre les « dérives » dans les médias et les réseaux sociaux. Un texte devant réguler les réseaux sociaux est d’ailleurs dans le circuit, informe Le Soleil.

Sous le titre « La pompe de la discorde », L’Observateur revient sur la polémique autour du marché de carburant de la Présidence et relaie les accusations des « majors » sans oublier les précisions de Manar Sall, directeur de la filiale de la Société des pétroles du Sénégal, Petrosen trading et services.

En sport, le quotidien spécialisé Stades célèbre le 19ème scudetto de l’Inter de Milan et signale que l’équipe dirigée par Antonio Conté a mis fin, hier, au règne record de la Juventus de Turin. Cette dernière a été championne d’Italie durant toute ces neuf dernières années.

Côte d’Ivoire: 17 personnes tuées dans un accident à Katiola

Une collision entre un camion de transport de marchandises et un camion de transport a fait 31 victimes dont 17 décès certains dimanche sur la route de Katiola au niveau du village de Darkokaha, dans le centre-nord ivoirien.

Le drame s’est déroulé aux environs de 08h27 mn (Heure locale et GMT). Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) qui a mené les opérations de secours, les 14 blessés de cet accident ont été évacués à l’hôpital général de Katiola.

 A en croire le gouvernement ivoirien la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Le président de la CAF en visite en Côte d’Ivoire, en Sierra Leone et au Libéria

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Dr Patrice Motsepe, effectuera du 3 au 6 mai 2021 une visite en Côte d’Ivoire, en Sierra Leone et au Libéria.

Selon une note d’information de l’instance continentale du football transmise à APA, dimanche, le président de la CAF, fera le mardi 4 mai « une annonce importante à Abidjan, qui portera notamment sur le championnat panafricain interscolaire ».

Sa délégation sera composée des Vice-Présidents de la CAF, Augustin Senghor, Ahmed Yahya, Suleiman Hassan Waberi, Seidou Mbombo Njoya, Kanizat Ibrahim, du Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, des Présidents des zones et des Présidents de fédérations de la Zone Ouest-B.

Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, qui soutient le projet de championnat panafricain interscolaire, sera également présent à Abidjan, ajoute la même note.

Le président Motsepe se rendra ensuite à Freetown le mercredi 5 mai 2021, avant de conclure sa visite à Monrovia, le jeudi 6 mai 2021.

Côte d’Ivoire: réouverture des candidatures pour les législatives à Séguéla et à Mankono

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a annoncé mercredi une réouverture des candidatures pour la reprise partielles des élections législatives ivoiriennes à Séguéla et Mankono (Nord), du 29 avril au 8 mai 2021.

Sur six circonscriptions électorales où le scrutin devrait être repris le 12 juin 2021, M. Coulibaly-Kuibiert a expliqué que les candidatures seront particulièrement ouvertes à nouveau à Séguéla et Mankono au regard du Code électoral qui requiert qu’après le décès d’un député, la compétition est rouverte pour le siège.

« A Séguéla et à Mankono, l’élection est ouverte à nouveau, c’est-à-dire qu’on va commencer depuis l’éligibilité jusqu’au scrutin de sorte qu’on s’attende à de nouvelles candidatures », a soutenu M. Coulibaly-Kuibiert, au JT de 20h de la RTI 1, la télévision publique.

Ce faisant, dira-t-il, « tout citoyen intéressé peut donc déposer son dossier à la CEI dans la période du 29 avril au 8 mai 2021 et ils auront dix jours pour battre campagne » avant les élections fixées au 12 juin 2021, une date approuvée par le gouvernement en Conseil, mercredi.

Suite au décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, élu député dans la circonscription électorale de Séguéla, et de celui de Hassan Fofana, député élu de Mankono commune et sous-préfecture, la CEI a décidé de la reprise du scrutin selon le dispositif légal.  

Les circonscriptions électorales visées par l’invalidation du scrutin à la suite d’un contentieux sont Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboudougou, Santa communes et sous-préfectures; Atoutou et Jacqueville; Daboyo et Gueyo; Dogbo et Grand-Bereby.

Le Conseil des ministres a convoqué le collège électoral pour le samedi 12 juin 2021 en vue de la reprise des législatives du 6 mars 2021. Le scrutin se tiendra le 12 juin 2021 de 8h à 18h (GMT, heure locale). Pour les circonscriptions où le vote a été annulé, la campagne se déroulera sur sept jours, du 4 au 10 juin 2021.

Secteur sucrier ivoirien: les acteurs s’engagent à investir 150 milliards Fcfa

Les acteurs de l’industrie sucrière de Côte d’Ivoire ont signé samedi un contrat-plan avec le gouvernement, s’engageant à investir plus 150 milliards Fcfa sur la période 2021-2025, lors d’une cérémonie en présence du Premier ministre Patrick Achi.

« Les entreprises sucrières s’engagent à réaliser des investissements de plus de 151 milliards sur une période de 2021-2025 dont 71,332 milliards pour Sucaf-CI et 79,731 milliards pour Sucrivoire », a précisé le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba.

Cette signature de convention vient « conclure la première partie des travaux que nous menons avec les deux entreprises du secteur sucrier pour parvenir à un secteur sucrier ivoirien productif et compétitif », a indiqué M. Souleymane Diarrassouba. 

« A travers la signature de ces Contrat-plans avec les entreprises, l’Etat veut apporter une réponse aux difficultés des entreprises sucrières et parvenir à l’autosuffisance en sucre », a-t-il ajouté, dans un discours, à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien.  

M. Joseph Kouamé-Kra, président d’honneur de l’Association des industriels du secteur sucrier de Côte d’Ivoire, s’est réjoui de cette convention qui offre aux industriels « un cadre stable » pour la réalisation de leurs investissements et le fonctionnement de leurs entreprises. 

 « Nous comptons sur le soutien du gouvernement pour relever les défis  (…) de la gestion de l’eau, des maladies de la canne, des problèmes climatiques et énergétiques » auxquels fait face le secteur, a-t-il déclaré. 

L’industrie sucrière ivoirienne reste confrontée à des problèmes de compétitivité qui sont notamment liés à des coûts de production élevés, aux conditions climatiques moins favorables, à la petite taille des usines, aux nouvelles maladies et à la fraude. 

Les conclusions d’une étude commanditée par le ministère du Commerce et de l’industrie en 2019 confirment les « contreperformances du secteur sucrier ivoirien, en dépit des chiffres d’affaires en constante augmentation des entreprises sucrières ». 

Cette étude a en outre relevé la baisse de compétitivité du secteur en mettant l’accent essentiellement sur le faible niveau des investissements réalisés par les opérateurs de la filière et les coûts de production élevés du sucre en Côte d’Ivoire. 

Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’étude, le gouvernement a donné son accord pour apporter son appui à cette filière pour avec comme objectif de favoriser leur rentabilité et leur compétitivité. 

Ce contrat-plan devrait permettre d’augmenter la production de sucre des deux entreprises qui va passer de 206 037 tonnes en 2021 à 255 091 tonnes en 2025 et améliorer la compétitivité du secteur sucrier. 

L’Etat pour sa part, en plus des mesures déjà prises, s’engage à maintenir l’interdiction des importations de sucre sur la période de réalisation des projets d’investissements (2021-2025), mentionne la convention. 

 La convention vise en outre à renforcer le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à instaurer un environnement juridique et réglementaire propice aux investissements dans la filière notamment la lutte contre l’importation frauduleuse de sucre.

La Côte d’Ivoire a créé dans les années 1975 des complexes sucriers qui ont permis de générer des emplois stables et impulser un développement régional permettant de participer à la stratégie de souveraineté alimentaire du pays. 

Malgré son retrait, l’Etat suit avec une attention particulière l’évolution de l’industrie sucrière et apporte son concours aux entreprises qui y exercent dans l’optique de préserver la filière sucre et satisfaire les besoins du marché intérieur. 

Suite au retrait de l’Etat et à la privatisation de l’ex-Sodesucre, la filière qui suit son développement, est depuis 1997 la propriété des entreprises Sucrivoire (du groupe Sifca et Harel) et Sucaf-CI (groupe Castel).