Maroc : Baisse de plus de 78% du trafic des passagers au premier semestre 2021

Les aéroports marocains ont enregistré un volume de trafic commercial passager de 2.473.988 passagers durant le premier semestre 2021, contre 11.669.548 passagers au cours de la même période de l’année 2019, soit une baisse de l’ordre de 78,8%, selon un communiqué de l’Office national des Aéroports (ONDA).L’aéroport Mohammed V de Casablanca, qui représente la moitié du trafic passagers global, a ainsi accusé de janvier à juin 2021, une baisse de 73,48% par rapport à la même période de 2019, soit 1.238.912 passagers contre 4.670.924 passagers accueillis durant le S1-2019, précise l’ONDA.

Durant la période allant du mardi 15 juin 2021 jusqu’au mercredi 30 juin 2021, les aéroports marocains ont accueilli 476.542 passagers à travers 4.704 vols, fait savoir la même source, ajoutant que ce trafic représente 45% du trafic international passagers accueilli durant la même période de 2019.

Par ailleurs, l’ONDA indique que le trafic aérien domestique, avec 652.147 passagers accueillis durant le 1er semestre 2021, a enregistré une régression de l’ordre de 53,68% par rapport à la même période de l’année 2019.

En baisse de 82,25% par rapport au premier trimestre de 2019, le trafic aérien international qui représente presque 74% du trafic global, a enregistré 1.821.841 passagers.

Ce résultat en baisse concerne tous les marchés, notamment celui de l’Europe qui représente plus de 72% du trafic aérien global, avec une régression de 83,88% par rapport à la même période de 2019.

Durant le 1er semestre 2021, il y a eu 30.091 mouvements aéroportuaires, en baisse de -69,54% par rapport à la même période de l’année 2019. La part de l’aéroport Mohammed V est de 49,94% de ce trafic, Tanger Ibn Battouta (9,64%) et Marrakech Menara (9,09%).

Le fret aérien a accusé durant le 1er semestre 2021 une réduction de -27,64% par rapport au à la même période de 2019. Il s’est établi à 35.236,72 tonnes contre 48.696,31 tonnes le 1er semestre 2019.

La Guinée renonce aux JO de Tokyo à cause de la Covid-19

Le gouvernement guinéen évoque la « recrudescence de variants Covid-19 » et le souci « de préserver la santé des athlètes guinéens » pour justifier ce désistement de dernière minute.Aucun athlète guinéen ne participera aux Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 8 août). Cinq devaient faire le voyage, mais le gouvernement a choisi de faire machine arrière en raison de la situation sanitaire.

« En raison de la recrudescence de variants de la Covid-19 », le gouvernement, « soucieux de préserver la santé des athlètes guinéens, a décidé avec regret l’annulation de la participation de la Guinée » aux Jeux de Tokyo (Japon), a écrit le ministre des Sports, Sanoussy Bantama Sow, dans un courrier adressé au président du Comité olympique guinéen.

Toutefois, une source proche du gouvernement de Conakry a, pour sa part, évoqué des problèmes financiers pour justifier le renoncement de ce pays à deux jours de la cérémonie d’ouverture officielle prévue ce vendredi soir.

« Le dossier a été surfacturé, voilà pourquoi le ministère ne peut pas payer », a confié à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, une source proche du gouvernement, sans plus de détails. La presse guinéenne évoquait mercredi soir des problèmes de primes impayées.

La Guinée, qui n’a jamais remporté de médailles en 11 participations aux JO, devait envoyer à Tokyo Fatoumata Yarie Camara (lutte libre), Mamadou Samba Bah (judo), Fatoumata Lamarana Touré et Mamadou Tahirou Bah (natation) et Aïssata Deen Conté (athlétisme).

Avant la Guinée, la Corée du Nord avait annoncé dès avril dernier qu’elle ne participerait pas aux Jeux Olympiques de Tokyo pour « protéger » ses athlètes de tout risque lié à la pandémie de coronavirus.

Covid-19 : les États-Unis offrent des vaccins au Sénégal

Les 151.200 doses de Johnson and Johnson offertes au Sénégal font partie de l’engagement des États-Unis à fournir, dans un premier, au moins 15 des 80 millions de vaccins globalement à l’Afrique.Le gouvernement américain a coordonné avec l’Union africaine et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), de manière étroite, les allocations par pays.

Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar explique que ce don permettra de protéger le peuple sénégalais des ravages du Covid-19 et de commencer à lever les obstacles à la reconstruction de l’économie sénégalaise. 

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie de Covid-19 chez nous et que nous travaillons à mettre fin à la pandémie dans le monde entier, le président Biden a promis que les États-Unis seraient un arsenal de vaccins pour le monde », souligne la représentation diplomatique américaine. 

Elle ajoute que comme l’a déclaré le président Biden, « depuis le début de ma présidence, nous avons été clairs sur le fait que nous devons nous attaquer à ce virus au niveau mondial également.  Il s’agit de notre responsabilité – notre obligation humanitaire de sauver autant de vies que possible – et de notre responsabilité envers nos valeurs. Nous allons contribuer à sortir le monde de cette pandémie, en travaillant aux côtés de nos partenaires à travers le monde ».

L’USAID a fourni au Sénégal plus de 4,7 milliards f cfa (8.132.000 dollars) pour ralentir la propagation du virus, atténuer son impact, renforcer les efforts de surveillance de la maladie, améliorer les soins aux personnes touchées et ouvrir la voie à des campagnes de vaccination de masse.

Le Togo adhère aux Conventions de l’Onu sur l’apatridie

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) salue la décision du Togo d’intensifier ses efforts pour lutter contre l’apatridie.Ce pays est le dernier à avoir rejoint la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et à la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, contribuant ainsi au combat global contre l’apatridie.

« En déposant les instruments d’adhésion aux deux traités le 14 juillet, le Togo a signifié sa volonté politique de s’attaquer aux causes profondes de l’apatridie ainsi que son soutien à la campagne #Jexiste du HCR visant à mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 », se félicite le HCR dans un communiqué reçu à APA.

Notre source précise que cette décision intervient alors que la communauté internationale célèbre le 60e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie et que le HCR intensifie ses efforts de plaidoyer sur cette question.

« Je félicite le Togo pour son adhésion aux deux conventions des Nations Unies sur l’apatridie », affirme le Haut Commissaire pour les réfugiés, Philipo Grandi, ajoutant : « Cette avancée prouve sa ferme détermination à améliorer le sort des personnes apatrides sur son territoire et d’aider à éliminer l’apatridie dans le monde ».

Le HCR souligne que l’adhésion du Togo s’inscrit dans la puissante dynamique de lutte contre l’apatridie développée en Afrique de l’Ouest qui compte 1,6 million d’apatrides ou de personnes de nationalité indéterminée.

Le Togo et de nombreux autres États de la région, avaient déjà adopté en 2015, la Déclaration d’Abidjan des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre l’apatridie en Afrique de l’Ouest, ainsi que le Plan d’action de Banjul de 2017.

Accusation d’espionnage : Le Maroc ouvre une enquête judiciaire

En réaction à la vague médiatique sur l’affaire Pegasus, la Présidence du ministère public a donné ses instructions au Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les « allégations » contenues dans certains articles, préjudiciables pour le Maroc, publiés des journaux internationaux.Le ministère public marocain a donné, mercredi, ses instructions au Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur de fausses allégations contenues dans des articles publiés par des journaux étrangers, portant des accusations contre les autorités publiques marocaines et impliquant les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires qui portent atteinte aux intérêts supérieurs du Maroc. 

Dans un communiqué, la Présidence du ministère public précise « qu’après avoir pris connaissance de certains rapports médiatiques et articles publiés par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden Stories », qui portent de graves accusations et allégations contre les autorités publiques marocaines et impliquent les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires portant atteinte aux intérêts supérieurs du Royaume du Maroc; et suite au communiqué rendu public par le gouvernement marocain dans lequel il dénonce ces allégations et accusations; et compte tenu de leur récurrence systématique visant des institutions nationales chargées de l’application de la loi d’une manière qui inclut des éléments constitutifs matériels et moraux de crimes présumés, incriminés et sanctionnés par le Code pénal marocain, elle a donné des instructions écrites au Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces fausses allégations et accusations et l’identification des parties à l’origine de leur publication ».

Sur cette base, précise la même source, « le Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat a donné des instructions à la Brigade Nationale de la Police Judiciaire pour mener une enquête approfondie sur la question, afin de déterminer les circonstances et d’élucider les tenants et aboutissants entourant la publication de ces accusations et allégations et d’établir les responsabilités ainsi que les conséquences juridiques qui en découlent à la lumière des résultats de l’enquête ».

Côte d’Ivoire: 84 Prix nationaux d’excellence seront décernés le 6 août

La Journée nationale du Prix d’excellence 2021 en Côte d’Ivoire est fixée au 6 août 2021, au cours de laquelle 84 lauréats seront primés.

La cérémonie de remise de ces prix d’excellence se tiendra sous la présidence du président de la République, a indiqué mercredi le porte-parole  du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

L’option retenue cette année est la « reconduction des lauréats de l’édition 2020 auxquels vont s’ajouter les lauréats du secteur de l’éducation-formation sélectionnés au terme des examens scolaires de fin d’année 2021 », a-t-il dit. 

Pour cette édition, ce sont au total, 84 prix qui seront décernés aux lauréats, a-t-il ajouté, soulignant que ces lauréats recevront comme chaque année un trophée, un diplôme et une enveloppe de 10 millions Fcfa pour ceux classés premiers.

Quant aux autres lauréats classés deuxième et troisième, ils recevront respectivement la somme de 1,5 million Fcfa et 1 million de Fcfa. 

La cérémonie de remise du Prix d’excellence aux lauréats de l’édition 2020 n’a pu se tenir, en raison de la crise sanitaire de Covid-19, alors que le processus de sélection était achevé. 

Côte d’Ivoire: adoption d’un projet de loi créant un Pôle pénal économique et financier

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi un projet de loi instituant un pôle pénal économique et financier, visant à lutter entre autres, contre le financement du terrorisme, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Le Conseil a adopté « un projet de loi portant création, compétente organisation et fonctionnement du pôle pénal économique et financier, spécialisé en matière économique et financière » a dit M. Amadou Coulibaly à la presse. 

« La création de cette juridiction spécialisée vise à mettre le cadre institutionnel de la répression, de la corruption et des infractions assimilées, du blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme et des infractions financières connexes », a-t-il ajouté.  

Ce projet de loi est libellé « en cohérence avec les engagements internationaux de la Côte d’Ivoire notamment sur la Convention des Nations unies pour la lutte contre la corruption et divers autres instruments régionaux et sous-régionaux ».   

Des travaux de voirie perturbent la desserte en eau potable à Abidjan

La Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) annonce avoir engagé des travaux diligents à la suite d’une perturbation du réseau d’eau potable à M’Pouto et CIAD, des quartiers de Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan.

« Un incident technique provoqué par des travaux de voirie, occasionne une forte perturbation de la desserte en eau potable depuis quelques jours dans les zones de M’Pouto et CIAD », signale la société de distribution d’eau.

La société qui « déplore cet incident totalement indépendant de sa volonté », souligne que cela « est la conséquence du non-respect des procédures liées au déplacement du réseau d’eau potable pendant les travaux de voirie ».

Les techniciens à pied d’oeuvre doivent notamment traiter la problématique des piochages de réseaux occasionnés par les entreprises de travaux publics qui causent ces dommages. A M’Pouto, la situation est due à des circonstances aggravantes sur plusieurs points.

« Tout est mis en oeuvre pour un retour à la normale du service dans les meilleurs délais », indique l’entreprise qui rassure qu' »un ravitaillement régulier par camion-citerne est en cours dans lesdites zones depuis le début de l’incident ».  

Côte d’Ivoire: le gouvernement annonce une « révision sur la norme du pain »

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi une « révision sur la norme du pain » avec l’introduction d’autres intrants produits localement, à l’issue d’un Conseil des ministres. »Dans l’ensemble des dispositions qui ont été annoncées, il a été question notamment de revoir la norme du pain en Côte d’Ivoire, de façon à ce qu’on puisse autoriser l’introduction d’autres intrants produits localement », a dit M. Amadou Coulibaly à la presse. 

Cela, dira-t-il, vise à « réduire la teneur en blé sans pourtant changer la qualité » du pain. Une fois que ce travail technique sera fait, les consommateurs seront « rassurés d’avoir du pain de qualité avec un coût de revenu qui soit moins élevé ».  

Les acteurs du secteur de la boulangerie avaient menacé d’augmenter le prix du pain au mois de mai dernier, face au coût élevé de la farine et qui ne leur permettait pas de rentrer dans dans leur fonds.

Le ministère du Commerce et de l’industrie avait rencontré les acteurs du secteur suite aux velléités de hausse du prix du pain afin qu’ils ne relèvent pas le coût de la baguette de pain, demandant aux meuniers de « géler les prix de la farine boulangère de type 55 ». 

Le prix de la tonne de blé est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20%, alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021. 

Côte d’Ivoire: tête-à-tête Ouattara-Gbagbo le 27 juillet 2021 (officiel)

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara aura un tête-à-tête avec l’ancien président Laurent Gbagbo le 27 juillet 2021 au Palais de la présidence de la République à Abidjan, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Il y a eu un contact, le président Alassane Ouattara recevra M. Gbagbo Laurent le mardi 27 juillet 2021 au Palais de la présidence de la République », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Interrogé de savoir si le gouvernement était favorable à un dialogue national comme demandé par l’opposition, M. Amadou Coulibaly a dit que « le dialogue n’a jamais été rompu. Il existe un dialogue gouvernemental ».

Le dialogue gouvernemental, soulignera-t-il, a « commencé avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, il s’est poursuivi avec le Premier ministre Hamed Bakayoko et il se poursuit avec le Premier ministre Patrick Achi ».

Cela a d’ailleurs permis le retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président Laurent Gbagbo, acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, a-t-il dit.