Covid-19: fin de la pénurie de vaccins pour le système Covax

Le mécanisme de solidarité internationale Covax et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vont recevoir près de 110 millions de doses de vaccins chinois.C’est un ouf de soulagement pour le système Covax. En pleine résurgence de la pandémie de Covid-19 en raison de l’explosion du variant Delta, Pékin vient combler la rupture d’approvisionnement en vaccins depuis l’Inde.

Ces millions de doses sont produites par les sociétés chinoises Sinovac et Sinopharm. Selon une convention d’achats préalables pour les vaccins, Gavi, l’Alliance du vaccin s’engage à acheter 60 millions de doses à l’entreprise Sinopharm. Ces sérums seront disponibles de juillet à octobre 2021. De son côté, l’accord avec Sinovac permet également au troisième trimestre de cette année, une livraison de 50 millions de doses qui seront disponibles de juillet à septembre 2021.

Jusqu’à 550 millions de doses

L’accord conclu entre Gavi et les deux groupes pharmaceutiques chinois inclut également des options pour l’achat de doses supplémentaires dans les mois à venir, précise un communiqué de l’Alliance du vaccin, paru ce lundi. Il prévoit ainsi l’achat de 60 millions de doses au quatrième trimestre 2021 à Sinopharm et 50 millions de doses supplémentaires au premier semestre 2022, si nécessaire.

Au total, quelque 170 millions de doses Sinopharm pourraient potentiellement être acquises d’ici la fin du premier semestre 2021, en fonction des besoins.

S’agissant du vaccin produit par Sinovac, le nombre total de doses achetées pourrait atteindre 380 millions d’ici la fin juin 2022.

Sénégal : l’exploitation pétrolière franchit un nouveau cap

La campagne de forage des puits de la Phase 1 du développement du champ Sangomar, situé à 100 km au sud de Dakar, démarre cette semaine, annonce un communiqué conjoint de Woodside et de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) parvenu lundi à APA.C’est une étape majeure du développement de l’industrie pétrolière au Sénégal qui vient d’être franchie. En effet, après plusieurs mois de retard dû à la pandémie de la Covid-19, la mise en œuvre de la Phase 1 du développement du champ Sangomar va enfin débuter.

Les deux compagnies en charge de l’exploitation de ce gisement pétrolifère vont lancer le forage des puits du premier développement pétrolier offshore du Sénégal. « Avec le démarrage de la campagne de forage des 23 puits de développement, nous restons sur la bonne voie pour produire le premier baril de pétrole en 2023 », a déclaré la PDG par intérim de Woodside, Mme Meg O’Neill.

Ce forage constitue la première étape de la Phase 1 du développement du champ Sangomar. Celle-ci portera sur l’installation d’une unité autonome Flottante de Production, de Stockage et de Déchargement (dénommée FPSO Léopold Sédar Senghor) d’une capacité de production d’environ 100.000 barils de pétrole brut par jour, de 23 puits de développement sous-marin et d’un réseau d’infrastructures sous-marines.

Ce travail sera effectué par deux navires : l’Océan BlackRhino, arrivé le 8 juillet 2021 dans les eaux sénégalaises, et l’Océan BlackHawk qui arrivera à la mi-2022.

Une flotte de trois navires de ravitaillement et de trois hélicoptères supportera les navires de forage en assurant le transport des matériaux, équipements et personnel nécessaires à la campagne. Les navires de ravitaillement opéreront à partir de la base logistique de la société Senegal Supply Base (SSB) située au Môle 1 du Port Autonome de Dakar (PAD).

Un Imam ivoirien explique le regard de l’Islam sur l’avortement

L’avortement constitue encore aujourd’hui un sujet brûlant, car perçu par certaines communautés comme un crime. L’Imam ivoirien, Hamidou Berthé, donne la perception de l’Islam sur ce phénomène.

L’Islam qui veille à la sacralité de la vie, exhorte à la préserver à tout prix, c’est pourquoi dan le Coran, en son chapitre 17 (Le Voyage Nocturne/Verset 32) dit « Et ne tuez point la vie qu’Allâh a rendu sacrée sauf en toute légitimité », mentionne l’Imam Hamidou Berthé. 

Dans ce contexte, déclare-t-il, « l’Islam condamne à priori et de facto, toute suppression ou forme de suppression de la vie; à fortiori l’avortement étant l’interruption de cette vie à son tout début ».  

Toutefois, « l’Islam n’interdit pas formellement l’avortement, car il prend en compte des cas de force majeure », souligne l’Imam Berthé, qui note que « lorsqu’il est avéré que la vie de la mère sera en danger du fait de la grossesse ou à l’accouchement, l’Islam admet en priorité la préservation de la vie de la mère que celle du foetus ».  

De même, ajoutera-t-il, « en cas de viol, il est permis à la femme, si elle le souhaite, d’avorter. Cependant, dans tous les cas, l’avis des savants religieux, soutenu par celui des hommes de santé qualifiés est requis ».  

« L’avortement, en Islam, surtout dans les cas de viols, la fornication et l’adultère ne sont pas considérés comme des cas de force majeure », précise l’Imam Hamidou Berthé.  

Il a fait observer que « l’avortement doit survenir avant le terme des quatre premiers mois de la grossesse », soulignant qu' »au terme des quatre premier mois, cela est considéré aux yeux de l’Islam comme de l’infanticide ».  

Perception chrétienne 

La bible, qui comprend les orientations divines, n’aborde pas directement le sujet de l’avortement, mais beaucoup de passages de l’ancien et du Nouveau Testament montrent très clairement ce que Dieu en pense. 

Le livre de Jérémie chapitre 1 verset 5 rapporte que Dieu connaît tout être humain avant même de le former dans le sein maternel. Les versets 13-16 du Psaumes 139, eux, décrivent sa formation intra-utérine par Dieu.

 La plateforme d’enseignement biblique « Got Questions.org » mentionne que dans Exode 21: 22-25 prescrit même la peine de mort, en tant que meurtrier, pour quelqu’un qui provoque par accident la mort d’un bébé dans le sein de sa mère. 

De ce fait, Dieu considère un bébé dans le sein de sa mère comme un être humain à part entière. Pour le chrétien, l’avortement n’est pas une question de libre choix de la femme, mais une affaire de mort d’un homme créé à l’image de Dieu (Genèse 1: 26-27, 9.6).

Le premier argument toujours avancé contre la position chrétienne sur l’avortement est le cas de viol et/ou d’inceste. Selon cette plateforme d’enseignement biblique « on ne peut réparer une injustice par une autre ».  

« L’enfant né d’un viol ou d’un inceste peut être donné en adoption à une famille aimante incapable de concevoir ses propres enfants, ou encore élevé par sa mère. Car, l’enfant est innocent et ne doit pas servir de bouc-émissaire pour le crime de son géniteur », soutient cet enseignement.  

Un autre argument courant est « et si la santé de la mère en en danger ? », s’interroge l’auteur, qui admet que « c’est la question la plus difficile concernant l’avortement ».

Plus de 95 % des avortements pratiqués dans le monde aujourd’hui concernent des femmes qui ne veulent tout simplement pas avoir d’enfant. 

« Ceux qui ont avorté doivent se souvenir que ce péché n’est pas moins pardonnable que tous les autres. Par la foi en Christ, tous les péchés peuvent être pardonnés (Jean 3.16, Romains 8.1, Colossiens 1.14). Une femme qui a avorté, un homme qui l’y a encouragée, ou même un médecin qui a pratiqué un avortement, peuvent tous être pardonnés par la foi en Jésus-Christ », conclut l’enseignement. 

Dispositions légales 

Selon la législation en Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée.

Le médecin peut procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, la loi fait obligation au médecin traitant ou le chirurgien de prendre l’avis de deux médecins consultants. 

La réglementation dispose que cela a lieu après examen. Ils attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, tandis que l’autre est conservé par les médecins traitants. Pour élargir le champ de l’avortement sécurisé, des ONG invitent l’Etat ivoirien à appliquer le protocole de Maputo. 

Af’Sud : l’armée déployée contre les manifestants pro-Zuma

La décision est prise par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.Il a déployé l’armée dans les provinces agitées du KwaZulu-Natal et du Gauteng pour aider la police à faire face aux pillages et incendies criminels de centres de commerces survenus après l’emprisonnement, la semaine dernière, de l’ancien président Jacob Zuma.

« La South African National Defence Force (SANDF) a entamé les processus et procédures de pré-déploiement, conformément à une demande d’assistance reçue…pour appuyer les forces de l’ordre déployées dans les provinces du Gauteng et du KwaZulu-Natal afin de réprimer les troubles qui ont secoué ces deux provinces ces derniers jours », indique un communiqué de presse de la SANDF.
Cette décision fait suite à un appel urgent lancé par la Chambre de commerce et d’industrie de Durban à M. Ramaphosa pour qu’il déploie la SANDF dans le KwaZulu-Natal et déclare la province en « état de catastrophe » pour enrayer les pillages et les manifestations violentes dans plusieurs parties de la région.

Des manifestations violentes, lancées depuis vendredi matin et caractérisées par des pneus brûlés et le blocage de routes principales à Durban, étaient liées à l’emprisonnement de Zuma à 15 mois de prison pour outrage à la justice.

Cependant, elles ont dégénéré en activités criminelles avec des dizaines d’incidents de pillage et de destruction de biens dans la ville et dans d’autres parties du KwaZulu-Natal.

Les violences se sont étendues à d’autres régions d’Afrique du Sud, notamment à la province de Gauteng, où se trouve Pretoria, la capitale administrative du pays, et Johannesburg, le hub commercial.

District d’Abidjan: Kandia Camara élue maire d’Abobo

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, a été élue lundi maire d’Abobo, à l’issue d’un vote du Conseil municipal, devenant la première femme à occuper ce poste dans cette commune.

Mme Kandia Camara, unique candidat, a été créditée de 44 voix sur 44 conseillers municipaux votants, ce qui traduit un vote à l’unanimité, lors d’un scrutin tenu au sein de la mairie d’Abobo, en présence du préfet d’Abidjan. 

Membre du Conseil municipal d’Abobo, Mme Kandia Camara, cadre du Rhdp, le parti au pouvoir, assurait l’intérim du Premier ministre Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021 en Allemagne, des suites d’un cancer fulgurant, à l’âge de 56 ans.

Elle devient la première femme maire d’Abobo, une commune populaire dans le nord d’Abidjan, considérée comme un fief du Rhdp, et la deuxième dame maire d’Abidjan après feu Hortense Aka Anghui (1980-2017), ex-maire de Port-Bouët. 

Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), Paul Claude Danho, a salué « une grande dame d’engagement, de conviction et de foi » élue à la tête de cette commune.  

M. Danho, également ministre ivoirien des Sports, s’est dit convaincu qu’ elle « va donner toute son énergie pour construire Abobo et perpétuer la mémoire du Goldenboy », surnom donné au Premier ministre Hamed Bakayoko. 

« Après Hortense Aka Anghui, c’est une nouvelle naissance pour Abidjan d’avoir une femme maire », a déclaré le président de l’Uvicoci, qui lui a décerné les félicitations de l’organisation et remis les insignes de sa fonction.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne conduit désormais les dessinées de la commune d’Abobo. Et ce, après feu Hamed Bakayoko (2018-2021), Adama Toungara (2001-2018), Koné Gogé (1995-2000), Adama Sanogo (1990-1995), Gérard Aké Loba (1985-1990) et Gérard Koutouan (1982-1985).  

Af’Sud : Ramaphosa salue la reprise économique

Le président sud-africain a salué les signes encourageants de l’économie sud-africaine en termes de croissance et de création d’emplois.L’économie sud-africaine a connu un rebond dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie manufacturière, l’exploitation minière et l’agriculture, a déclaré lundi le président Ramaphosa.

Dans son message hebdomadaire à la Nation, M. Ramaphosa a salué les pactes sociaux que le gouvernement a continué de conclure avec les entreprises et les syndicats pour protéger les travailleurs et les entreprises des dures répercussions économiques de la pandémie de Covid-19.

« Grâce à ces interventions, nous avons pu atténuer les pires effets de la pandémie, empêchant ainsi la fermeture de nombreuses entreprises et la perte d’un grand nombre d’emplois », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que pour faire face à la pandémie, son gouvernement avait cherché à adopter une approche fondée sur des preuves, tant dans les politiques que dans les pratiques, en tenant compte de la recherche scientifique, de l’expertise et des capacités cliniques, et de l’impact sur tous les secteurs de la population.

« Nous avons cherché à trouver un équilibre entre sauver des vies et préserver les moyens de subsistance », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Nous avons cherché à atténuer l’impact des restrictions successives du confinement sur les moyens de subsistance de la population, sous peine de risquer une deuxième épidémie de pauvreté et de faim, peut-être pire encore, à l’avenir ».

Grâce à cela, M. Ramaphosa a déclaré que les jeunes professionnels se sont vu offrir des opportunités dans le développement des infrastructures, les soins de santé, la conservation de l’environnement et un certain nombre d’autres secteurs.

Il a cité les bases solides du plan de reconstruction et de relance économique lancé en octobre de l’année dernière, ainsi que le programme présidentiel de stimulation de l’emploi du gouvernement, qui vise à fournir des revenus et des moyens de subsistance à des millions de bénéficiaires.

Grâce à ces programmes de relance, plus de 300.000 jeunes ont été placés comme assistants scolaires et plus de 100.000 agriculteurs de subsistance ont été inscrits dans la toute première base de données de ce type, où ils ont accès à une assistance technique.

En outre, plus de 30.000 jeunes ont bénéficié d’opportunités dans les secteurs de la culture, de la création et du sport, a-t-il poursuivi. Cependant, « la pandémie ne montrant aucun signe immédiat de répit, les entreprises et les travailleurs restent vulnérables », a conclu M. Ramaphosa.

Mozambique : l’UE approuve sa mission de formation militaire

La mission a reçu le feu des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE).Elle vise à former et à soutenir les forces armées du Mozambique dans la lutte contre l’insurrection djihadiste dans la région de Cabo Delgado.

Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, ce lundi 12 juillet à Bruxelles (Belgique), les ministres ont déclaré que l’objectif de la mission est « de former et de soutenir les forces armées mozambicaines dans la protection de la population civile et le rétablissement de la sécurité dans la province de Cabo Delgado ».

« Le mandat de la mission durera deux ans. Pendant cette période, son objectif stratégique sera de soutenir le renforcement des capacités des unités des forces armées mozambicaines qui feront partie d’une future force de réaction rapide », ont-ils précisé.

Le chef de la mission de l’UE sera un Portugais. Les instructeurs militaires de Lisbonne sur le terrain devraient constituer environ la moitié de la nouvelle mission de l’UE.

Une insurrection meurtrière menée par des militants affiliés à l’Etat islamique ravage la province de Cabo Delgado, riche en gaz, depuis octobre 2017, faisant plus de 2.800 morts et déplaçant quelque 732.000 personnes, selon les Nations unies.

La Communauté de développement de l’Afrique australe a approuvé le mois dernier le déploiement de forces pour aider l’armée mozambicaine à combattre l’insurrection islamiste.

Législatives éthiopiennes : Abiy Ahmed assoit sa légitimité

Le Premier ministre éthiopien victorieux aux élections parlementaires, peut désormais poursuivre les réformes politiques et sociales déjà entamées.Le scrutin du 21 juin avait une valeur de véritable test pour Abiy Ahmed (44 ans) nommé en 2018. Dans un contexte de guerre au Tigré, le PM avait sollicité l’onction populaire pour poursuivre les réformes en cours.

Samedi, le Parti de la Prospérité (PP) qu’il dirige a largement remporté les élections, ouvrant la voie à un nouveau mandat. Le « PP » a remporté 400 des 436 sièges en jeu dans les circonscriptions où le vote s’est déroulé en attendant l’organisation d’un autre scrutin le 6 septembre prochain dans les circonscriptions manquantes. En effet, ces consultations se sont déroulées dans un contexte tendu avec des arrestations d’opposants et à l’arrivée plus d’un cinquième des 547 circonscriptions n’ont pas pu voter à cause des violences à caractère ethnique.

Dans un contexte politique marqué par la guerre meurtrière au Tigré, cette victoire n’est pas le tournant décisif attendu pour la démocratie éthiopienne. La répression sanglante contre les chefs dissidents du Tigré, les lourdes pertes en vies humaines et les risques de famine ont fini d’entacher l’image réformatrice du Prix Nobel de la paix de 2019, dont les pourfendeurs parlent de victoire à la Pyrrhus.

Malgré le couvre-feu unilatéral décrété le 29 juin par le gouvernement, le Front de libération du peuple du Tigré (TPFL) occupe le terrain et a repris de nombreuses bases à l’armée éthiopienne. Les rebelles ont posé plusieurs conditions à Addis Abeba dont le retrait des forces érythréennes pour faire taire les armes. Dans un système politique basé sur le fédéralisme ethnique, le TPLF, issu de la minorité tigréenne, a contrôlé pendant plusieurs décennies le pouvoir.

Mais, avec l’arrivée d’Abiy Ahmed de l’ethnie majoritaire Oromo, les chefs politiques du Tigré se sont sentis à l’écart avec des réformes politiques et sociales du gouvernement avant de prendre les armes, dénonçant vigoureusement le rapprochement de l’Ethiopie avec l’ennemi historique l’Erythrée.

Gabon: L’AMEU lance la 3ème caravane médico-chirurgicale sur les pathologies d’Endo-urologie

L’Association marocaine d’endo-urologie (AMEU) a lancé, dimanche à Libreville, la 3ème caravane médico-chirurgicale Sud-Sud sur les pathologies d’Endo-urologie, vaporisation de la prostate et chirurgie de la dysfonction érectile.Initiée en collaboration avec le ministère gabonais de la santé, cette caravane, la 3ème du genre en terre gabonaise, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de rapprochement des services médicaux et de la population, notamment des catégories démunies en vue de les faire bénéficier de nouvelles techniques en urologie.

Ouverte à tout patient souffrant, enfants, femmes, hommes, personnes âgées, cette caravane qui se poursuit jusqu’au 15 juillet, permettra la pratique des opérations chirurgicales de résection transurétrale de la prostate, via la technique bipolaire et vaporisation, ainsi que la fragmentation et élimination du calcul vésical par laser.

L’objectif de cette opération est de ramener des technologies nouvelles en matière d’urologie au niveau du Gabon notamment la chirurgie mini-invasive, sachant que cette caravane servira de cadre de partage de savoir faire, d’échange d’expériences et de formation continue aux urologues locaux.

Outre le volet intervention purement médicale, cette caravane sera marquée par l’organisation de conférences portant sur les nouveautés et innovation en matière d’urologie, l’utilisation des plantes médicinales notamment le cannabis et ses vertus thérapeutique et la plante de l’Iboga et la possibilité de la planter au Maroc tout en sachant qui cette plante existe qu’au Gabon.

L’organisation de cette 3ème édition est un exemple de la coopération Sud-Sud.

Créée en 2012, l’Association Marocaine d’Endo-Urologie (AMEU) est gérée par des urologues marocains et internationaux en plus des urologues stagiaires.

Présidée par Rabii Redouane, Professeur d’urologie, l’AMEU joue un rôle important dans le domaine scientifique. Au diapason de l’évolution de toutes les pratiques d’urologie dans le monde, l’Association s’impose en tant que leader de l’innovation des nouvelles techniques et de leur introduction au Maroc.

L’AMEU organise souvent des caravanes médico-chirurgicales au profit des personnes démunies ainsi que des campagnes de sensibilisation au don d’organes, à la prévention de la lithiase urinaire et des maladies sexuellement transmissibles.

Foot : Dakar Sacré Cœur et l’Olympique Lyonnais liés trois ans de plus

Les clubs sénégalais et français ont officialisé, ce lundi 12 juillet, la prolongation de leur coopération jusqu’au 30 juin 2024.Fortifier l’axe Dakar-Lyon dans la durée. C’est le but visé. Dans un article publié sur son site, l’Olympique Lyonnais a expliqué qu’ « à travers cette nouvelle prolongation, les deux parties (veulent) poursuivre le travail engagé depuis 6 ans ».

En août 2018, après un premier accord signé trois ans plus tôt, Dakar Sacré-Cœur et l’Olympique Lyonnais avaient renouvelé leur engagement. A en croire l’OL, sa stratégie à l’international reposant sur le partage de savoir-faire et d’expérience a permis « à DSC d’être reconnue comme l’une des structures référentes au Sénégal ».

Dans le cadre de cette « collaboration au spectre large », le club basé à la Sicap Liberté 1, à Dakar, et le septuple champion de France ont pu organiser « de nombreux échanges entre les staffs » de chaque entité.

Le club rhodanien a souligné que ses relations avec DSC sont basées sur « le développement et la pérennisation d’un modèle de formation local inspiré de (sa) méthode ».

Cette philosophie commune a notamment facilité le recrutement de deux joueurs sénégalais : Ousseynou Ndiaye (milieu) et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (défenseur). DSC a aussi mis sur pied « une équipe féminine ». Trois ans seulement après sa création, la formation a remporté, cette saison, le championnat du Sénégal.

Outre le football, l’Olympique Lyonnais accompagne Dakar Sacré Cœur dans ses activités sociales adossées à « des valeurs comme l’interculturalité, la parité, la solidarité, la performance ou l’abnégation ».

Pour Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, « cette nouvelle prolongation marque une étape supplémentaire dans le formidable élan qui anime ce projet. C’est avec détermination et ambition que nous allons poursuivre ce même élan ».

De son côté, Mathieu Chupin, président délégué de DSC, a déclaré que les deux clubs, « dans des contextes et échelles différents, partagent les mêmes ambitions économiques et sociales au service de projets sportifs performants ».